Centre de documentation HELHa Gosselies
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Détail de l'auteur
Auteur Anthony Browne |
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Billy se bile / Anthony Browne
Titre : Billy se bile Type de document : texte imprimé Auteurs : Anthony Browne, Auteur ; Élisabeth Duval (1952-....), Traducteur Editeur : Paris : Kaléidoscope Année de publication : 2007 Importance : [24] p. Présentation : ill. en noir et en coul., couv. ill. en coul. Format : 28 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-87767-492-8 Prix : 14 EUR Langues : Français (fre) Langues originales : Anglais (eng) Mots-clés : peur noir poupée tracas angoisse inquiétude doudou coutume Guatemala Index. décimale : 8-6 Albums Jeunesse Résumé : Billy se fait de la bile.
Tout l'inquiète, surtout ce qui n'existe que dans son imagination. Et malgré les câlins rassurants de ses parents, il en perd le sommeil... Une nuit, Billy se confie à sa mamie qui lui apporte, dans le creux de sa main, un remède aussi étonnant qu'efficace!
Il est des enfants qui s'inquiètent, un peu, beaucoup. Ce peut être des peurs « de leur âge » : propreté, école, les autres…, elles se traduisent souvent par des cauchemars et terreurs nocturnes.
Mais il y a aussi des enfants où les inquiétudes se sont insufflées en eux bien plus profondément, et ces peurs les envahissent pour tout et tout le temps. Ces enfants-là ressentent des émotions qui les dépassent bien souvent, issues ou non de leur imagination.
Billy est un peu de ces enfants-là. Malgré les paroles rassurantes de ses parents, la nuit venue, seul dans sa chambre, l'espace se transforme, et ses angoisses l'assaillent. Mais ses craintes ne ressemblent pas tout à fait à celles des autres enfants, lui ce sont les chapeaux, les chaussures, les oiseaux géants, et d'autres encore… qui le tracassent.
Un soir, il se confie à sa mamie, qui se souvenant de sa propre enfance, lui dévoile son remède : des poupées-tracas ! On leur confie nos soucis, nos angoisses, nos tourments. Et cela fonctionne, Billy dort enfin ! Sauf que quelques jours plus tard, ses craintes refont surface et il s'inquiète désormais des tracasseries qu'il a infligées à ses poupées-tracas.
Et c'est en lui-même qu'il trouvera la solution pour surmonter ses peurs et anxiétés
L'auteur nous explique à la fin de l'album l'origine des poupées-tracas. Ce sont des enfants guatémaltèques qui les ont fabriquées eux-mêmes, il y a longtemps. Avant d'aller dormir, les enfants confiaient chacune de leurs angoisses à chacune de ces poupées, les glissaient sous l'oreiller et dormaient et s'éveillaient sereinement. Cette coutume perdure encore et s'est diffusée partout dans le monde.
Les illustrations des inquiétudes de Billy sont très évocatrices, et la plupart est au crayon, en noir et blanc afin d'intensifier son ressenti. le livre ressemble à un album de photographies où les images sont encadrées par une couleur unie. Je ne sais pas trop si les couleurs sont en rapport avec les émotions ou si elles symbolisent celles du Guatemala et des poupées-tracas.
J'aime beaucoup cet album et le message qu'il délivre. L'enfant a en lui un potentiel dont il ne se doute pas toujours pour dépasser ses peurs. Les illustrations comportent plusieurs degrés d'observations et il y a une historie dans l'histoire. Un album à découvrir !(Babelio)
Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgosselies/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=1600 Billy se bile [texte imprimé] / Anthony Browne, Auteur ; Élisabeth Duval (1952-....), Traducteur . - Paris : Kaléidoscope, 2007 . - [24] p. : ill. en noir et en coul., couv. ill. en coul. ; 28 cm.
ISBN : 978-2-87767-492-8 : 14 EUR
Langues : Français (fre) Langues originales : Anglais (eng)
Mots-clés : peur noir poupée tracas angoisse inquiétude doudou coutume Guatemala Index. décimale : 8-6 Albums Jeunesse Résumé : Billy se fait de la bile.
Tout l'inquiète, surtout ce qui n'existe que dans son imagination. Et malgré les câlins rassurants de ses parents, il en perd le sommeil... Une nuit, Billy se confie à sa mamie qui lui apporte, dans le creux de sa main, un remède aussi étonnant qu'efficace!
Il est des enfants qui s'inquiètent, un peu, beaucoup. Ce peut être des peurs « de leur âge » : propreté, école, les autres…, elles se traduisent souvent par des cauchemars et terreurs nocturnes.
Mais il y a aussi des enfants où les inquiétudes se sont insufflées en eux bien plus profondément, et ces peurs les envahissent pour tout et tout le temps. Ces enfants-là ressentent des émotions qui les dépassent bien souvent, issues ou non de leur imagination.
Billy est un peu de ces enfants-là. Malgré les paroles rassurantes de ses parents, la nuit venue, seul dans sa chambre, l'espace se transforme, et ses angoisses l'assaillent. Mais ses craintes ne ressemblent pas tout à fait à celles des autres enfants, lui ce sont les chapeaux, les chaussures, les oiseaux géants, et d'autres encore… qui le tracassent.
Un soir, il se confie à sa mamie, qui se souvenant de sa propre enfance, lui dévoile son remède : des poupées-tracas ! On leur confie nos soucis, nos angoisses, nos tourments. Et cela fonctionne, Billy dort enfin ! Sauf que quelques jours plus tard, ses craintes refont surface et il s'inquiète désormais des tracasseries qu'il a infligées à ses poupées-tracas.
Et c'est en lui-même qu'il trouvera la solution pour surmonter ses peurs et anxiétés
L'auteur nous explique à la fin de l'album l'origine des poupées-tracas. Ce sont des enfants guatémaltèques qui les ont fabriquées eux-mêmes, il y a longtemps. Avant d'aller dormir, les enfants confiaient chacune de leurs angoisses à chacune de ces poupées, les glissaient sous l'oreiller et dormaient et s'éveillaient sereinement. Cette coutume perdure encore et s'est diffusée partout dans le monde.
Les illustrations des inquiétudes de Billy sont très évocatrices, et la plupart est au crayon, en noir et blanc afin d'intensifier son ressenti. le livre ressemble à un album de photographies où les images sont encadrées par une couleur unie. Je ne sais pas trop si les couleurs sont en rapport avec les émotions ou si elles symbolisent celles du Guatemala et des poupées-tracas.
J'aime beaucoup cet album et le message qu'il délivre. L'enfant a en lui un potentiel dont il ne se doute pas toujours pour dépasser ses peurs. Les illustrations comportent plusieurs degrés d'observations et il y a une historie dans l'histoire. Un album à découvrir !(Babelio)
Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgosselies/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=1600 Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 15933 8-6 BRO Livre Centre de documentation HELHa - Gosselies 8 Littérature : jeunesse, poésie, théâtre, conte Inventaire 2023
DisponibleÀ calicochon / Anthony Browne
Titre : À calicochon Type de document : texte imprimé Auteurs : Anthony Browne, Auteur ; Élisabeth Duval (1952-....), Traducteur Editeur : Paris : Kaléidoscope Année de publication : DL 2010 Importance : 1 vol. (non paginé [28] p.) Présentation : ill. en coul., couv. ill. en coul. Format : 26 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-87767-668-7 Prix : 13 EUR Note générale : Ouvrage récompensé pour ses illustrations de la Mention prix Bologna Ragazzi 1987, à la Foire du livre de jeunesse de Bologne. Langues : Français (fre) Langues originales : Anglais (eng) Mots-clés : papa maman famille genre service repassage nettoyage abandon changement participation condition féminine enfant aide Index. décimale : 8-6 Albums Jeunesse Résumé : Toute l'organisation de la maison repose sur les épaules de madame Porchon : elle fait la cuisine pour monsieur Porchon et leurs deux fils, passe l'aspirateur, fait la vaisselle, lave le linge, range la maison, sans que jamais personne ne lui témoigne la moindre reconnaissance. L'ingratitude de sa famille lui devient un jour intolérable et madame Porchon n'a plus qu'une seule solution...(Babelio)
Dès la couverture Browne donne le ton : des garçons espiègles, un père profitant de la vie et une mère résignée qui porte la famille à bout de bras. Et un titre mot-valise évocateur !
Ca continue avec la première page : la famille est présentée comme Mr Porchon et fils. Mme Porchon, elle, fait partie des meubles. Et puis "Porchon", quel nom prédestiné !
Le début se construit sur une opposition : les Porchon qui se vautrent, inactifs, à la maison, bouches ouvertes à attendre la béquée / la mère qui trime, le visage effacé, aux tâches ménagères telle une esclave. Fatiguée de cette vie, elle finit par partir en laissant ce mot : "vous êtes des cochons" (et on est bien d'accord avec elle). Et là, la transformation commence. Les Porchons deviennent physiquement des cochons, puis les vêtements sont maculés, et la maison est une porcherie. Ils finissent à quatre pattes à chercher du groin des restes de nourritures à même le sol.
Là, Mme Porchon fait son entrée et on entend le premier mot poli sortir de leur bouche : "S'il te plait". Ils prennent tous conscience de leur attitude. Mr Porchon, Patrick et Simon participent désormais aux tâches ménagères. Tous le monde y trouve son compte, et principalement Mme Porchon qui a enfin son visage visible et souriant.
Des détails "rétro" (papiers peint fleuris, fauteuil au tissu kitsch, souliers vernis, jupe plissée, images lisses....), une attitude "rétro" (la condition féminine fait un sacré bond en arrière). Enfin... retro pour aujourd'hui... Quid des années 80 ? (période de la première publication) (critique Babelio)
Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgosselies/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=1559 À calicochon [texte imprimé] / Anthony Browne, Auteur ; Élisabeth Duval (1952-....), Traducteur . - Paris : Kaléidoscope, DL 2010 . - 1 vol. (non paginé [28] p.) : ill. en coul., couv. ill. en coul. ; 26 cm.
ISBN : 978-2-87767-668-7 : 13 EUR
Ouvrage récompensé pour ses illustrations de la Mention prix Bologna Ragazzi 1987, à la Foire du livre de jeunesse de Bologne.
Langues : Français (fre) Langues originales : Anglais (eng)
Mots-clés : papa maman famille genre service repassage nettoyage abandon changement participation condition féminine enfant aide Index. décimale : 8-6 Albums Jeunesse Résumé : Toute l'organisation de la maison repose sur les épaules de madame Porchon : elle fait la cuisine pour monsieur Porchon et leurs deux fils, passe l'aspirateur, fait la vaisselle, lave le linge, range la maison, sans que jamais personne ne lui témoigne la moindre reconnaissance. L'ingratitude de sa famille lui devient un jour intolérable et madame Porchon n'a plus qu'une seule solution...(Babelio)
Dès la couverture Browne donne le ton : des garçons espiègles, un père profitant de la vie et une mère résignée qui porte la famille à bout de bras. Et un titre mot-valise évocateur !
Ca continue avec la première page : la famille est présentée comme Mr Porchon et fils. Mme Porchon, elle, fait partie des meubles. Et puis "Porchon", quel nom prédestiné !
Le début se construit sur une opposition : les Porchon qui se vautrent, inactifs, à la maison, bouches ouvertes à attendre la béquée / la mère qui trime, le visage effacé, aux tâches ménagères telle une esclave. Fatiguée de cette vie, elle finit par partir en laissant ce mot : "vous êtes des cochons" (et on est bien d'accord avec elle). Et là, la transformation commence. Les Porchons deviennent physiquement des cochons, puis les vêtements sont maculés, et la maison est une porcherie. Ils finissent à quatre pattes à chercher du groin des restes de nourritures à même le sol.
Là, Mme Porchon fait son entrée et on entend le premier mot poli sortir de leur bouche : "S'il te plait". Ils prennent tous conscience de leur attitude. Mr Porchon, Patrick et Simon participent désormais aux tâches ménagères. Tous le monde y trouve son compte, et principalement Mme Porchon qui a enfin son visage visible et souriant.
Des détails "rétro" (papiers peint fleuris, fauteuil au tissu kitsch, souliers vernis, jupe plissée, images lisses....), une attitude "rétro" (la condition féminine fait un sacré bond en arrière). Enfin... retro pour aujourd'hui... Quid des années 80 ? (période de la première publication) (critique Babelio)
Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgosselies/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=1559 Réservation
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Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 15351 8-6 BRO Livre Centre de documentation HELHa - Gosselies 8 Littérature : jeunesse, poésie, théâtre, conte Inventaire 2023
DisponibleUne histoire à quatre voix / Anthony Browne
Titre : Une histoire à quatre voix Type de document : texte imprimé Auteurs : Anthony Browne, Auteur ; Élisabeth Duval (1952-....), Traducteur Editeur : Paris : Kaléidoscope Année de publication : 2000 Collection : Lutin poche, ISSN 0180-9768 Importance : 32 p. Présentation : ill. en coul., couv. ill. en coul. Format : 19 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-211-05589-5 Langues : Français (fre) Langues originales : Anglais (eng) Mots-clés : point de vue saison stéréotype amitié dimension de genre promenade chien enfant fille garçon Index. décimale : 8-6 Albums Jeunesse Résumé : A chacun son point de vue : quatre narrateurs différents racontent une même promenade dans un parc. Petit exercice de style à l'attention des jeunes lecteurs pour les sensibiliser, dès la fin de la maternelle et le début de l'élémentaire, à la notion de point de vue. Et comme toujours, on retrouve les gorilles chers à Anthony Browne.
A chacun son point de vue : quatre narrateurs différents racontent une même promenade dans un parc. Petit exercice de style à l'attention des jeunes lecteurs. (Babelio)
Une critique à quatre voix pour Une Histoire à Quatre Voix
La mère de Charles : Charles il est hors de question que tu lises cet album. D'ailleurs, qui est cet Anthony Browne ? Un auteur d'albums pour la jeunesse qui met en scène des personnages avec des têtes de singes ! Quelle inconvenance, mon fils ! Ne prends donc pas cet air éploré... Il y a bien mieux à lire pour un enfant de ton âge que ces albums farfelus. Des arbres en forme de couvre-chef, quelle idée saugrenue ! Ce n'est pas sérieux de peindre le ciel bleu parsemé de nuages blancs dans un réverbère, voyons !
Fantaisiste, surréaliste et irrespectueux !
Pose cette horreur tout de suite et allons faire notre promenade matinale au parc.
Charles : Mais, maman. … (Il pose le livre tout en pensant ) J'aime bien moi Anthony Browne. Il n'a pas peur de prendre des risques. C'est original sa façon de dessiner et puis on découvre un tas d'éléments nouveaux à chaque illustration. J'aime bien tous ces symboles et ces clins d’œil.
(Il reprend le livre)
Tiens, d'ailleurs, je n'avais pas encore remarqué que sur l'image des deux statues, les chiens avaient chacun la queue de l'autre. Et puis, là, il y a un château fort dans le fond. Je me demande bien pourquoi … Et ce toboggan, il est drôlement haut. J'aimerais bien glisser dessus, la descente doit être vertigineuse ! ... mais maman ne voudrait sans doute pas, de peur que je me blesse.
(Demande à voix haute) Dis maman, je peux l'emmener au parc l'album de Monsieur Browne ?
(La mère bougonne mais fait oui de la tête)
Réglisse (au parc, sur un banc près de Charles qui lit l'album) : Salut toi ! Il a l'air super ton livre ! Tu me le prêtes ?
Aahh je le kiffe trop !! C'est rigolo ! Surtout cette image avec les gorilles en caleçon à pois sur la fontaine ! Il a la tête de mon Papa çui-là quand il fait semblant de souffler sur son pistolet imaginaire! (Elle se marre). Et ce kiosque, il est trop beau ! Et tu as vu le garçon a maintenant les chaussettes de la même couleur que le pull de la petite fille ! Et là, il y a Mary Poppins qui s'envole dans les airs ! Vraiment génial ce livre !! Tu me le laisses dis ?
Charles (sourit) : Oui si tu veux...Dis, Réglisse.. tu as remarqué que chaque personnage était représenté par une des quatre saisons ? J'aime bien surtout quand on passe de l'hiver au printemps lors de la rencontre des deux enfants..
Je dois partir maintenant, ma mère m'appelle..
Le père de Réglisse : Tiens, qu'est-ce que tu lis, Réglisse ? « Une histoire à quatre voix ».. Montre-moi ça un peu..Ah ouais, ça a l'air pas mal. le père Noël qui fait la manche avec sa pancarte « Une femme et des millions d'enfants à nourrir ». Mouais...c'est marrant.. et t'as vu là, y a King Kong. Et c'est qui la dame qui danse avec le mousquetaire, avec un coquelicot dans la bouche ? La Joconde ? Ah ouais...ça m'dit quelque chose ça..Tiens, je te le rends.. il m'a changé les idées, c'est déjà ça.
Bon, tu viens, on rentre..
Réglisse (sur le chemin du retour dans la rue avec l'album sous le bras) : Papounet, regarde le lampadaire, on dirait une fleur...C'est joli, hein ?(critique Babelio)
Une histoire très touchante à 4 voix. Quelles sont-elles ?
La maman de Charles : Une sorte de bourgeoise bien-pensante bourrée d'idées préconçues qui étouffe son fils. Madame ne fréquente pas n'importe qui, alors quand elle s'aperçoit que son petit Charles a disparu et qu'elle le retrouve occupé à jouer avec une fille « qui a mauvais genre », il est temps de quitter le parc…
Le papa de Réglisse : il cherche désespérément du travail et consulte les offres d'emploi sans trop y croire, mais il veut garder un petit espoir. Sa fille Réglisse lui remonte bien le moral après un petit tour au parc…
Charles : il est désespérément seul dans sa chambre et s'ennuie ! … Une fois de plus ! Maman décide que c'est l'heure d'aller au parc. Charles voit que sa chienne, Victoria, s'amuse beaucoup avec un de ses congénères et regrette de ne pouvoir en faire autant. Sans que sa maman ne s'en aperçoive, il s'éclipse et joue avec une fille, Réglisse. Malgré que ce soit une fille il s'amuse beaucoup avec elle jusqu'à ce que sa maman…
Réglisse : elle est contente que son papa l'emmène elle et son chien au parc car son papa n'a pas le moral et a besoin de se changer les idées. Là, elle rencontre un garçon qu'elle prend d'abord pour une mauviette mais qui se révèle bien plus cool que ce qu'elle imaginait. Ils jouent ensemble avec beaucoup de plaisir. ..
Commentaire :
Un livre superbement illustré où Anthony Browne, comme à son habitude, remplace les humains par des singes. L'histoire est extrêmement touchante et ne manquera pas de susciter des commentaires chez les enfants.
Lors d’une banale promenade dans un parc, quatre personnes se trouvent au même endroit et au même moment. C’est l’occasion pour Anthony Browne de tisser un récit aux multiples pistes : comment ces quatre regards perçoivent-ils ce qui les entourent ; comment se voient-ils et se jugent-ils ? Un album à plusieurs niveaux de lecture et, souvent chez Anthony Browne, faisant largement appel à l’histoire de l’art.(Ricochet)Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgosselies/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=3412 Une histoire à quatre voix [texte imprimé] / Anthony Browne, Auteur ; Élisabeth Duval (1952-....), Traducteur . - Paris : Kaléidoscope, 2000 . - 32 p. : ill. en coul., couv. ill. en coul. ; 19 cm. - (Lutin poche, ISSN 0180-9768) .
ISBN : 978-2-211-05589-5
Langues : Français (fre) Langues originales : Anglais (eng)
Mots-clés : point de vue saison stéréotype amitié dimension de genre promenade chien enfant fille garçon Index. décimale : 8-6 Albums Jeunesse Résumé : A chacun son point de vue : quatre narrateurs différents racontent une même promenade dans un parc. Petit exercice de style à l'attention des jeunes lecteurs pour les sensibiliser, dès la fin de la maternelle et le début de l'élémentaire, à la notion de point de vue. Et comme toujours, on retrouve les gorilles chers à Anthony Browne.
A chacun son point de vue : quatre narrateurs différents racontent une même promenade dans un parc. Petit exercice de style à l'attention des jeunes lecteurs. (Babelio)
Une critique à quatre voix pour Une Histoire à Quatre Voix
La mère de Charles : Charles il est hors de question que tu lises cet album. D'ailleurs, qui est cet Anthony Browne ? Un auteur d'albums pour la jeunesse qui met en scène des personnages avec des têtes de singes ! Quelle inconvenance, mon fils ! Ne prends donc pas cet air éploré... Il y a bien mieux à lire pour un enfant de ton âge que ces albums farfelus. Des arbres en forme de couvre-chef, quelle idée saugrenue ! Ce n'est pas sérieux de peindre le ciel bleu parsemé de nuages blancs dans un réverbère, voyons !
Fantaisiste, surréaliste et irrespectueux !
Pose cette horreur tout de suite et allons faire notre promenade matinale au parc.
Charles : Mais, maman. … (Il pose le livre tout en pensant ) J'aime bien moi Anthony Browne. Il n'a pas peur de prendre des risques. C'est original sa façon de dessiner et puis on découvre un tas d'éléments nouveaux à chaque illustration. J'aime bien tous ces symboles et ces clins d’œil.
(Il reprend le livre)
Tiens, d'ailleurs, je n'avais pas encore remarqué que sur l'image des deux statues, les chiens avaient chacun la queue de l'autre. Et puis, là, il y a un château fort dans le fond. Je me demande bien pourquoi … Et ce toboggan, il est drôlement haut. J'aimerais bien glisser dessus, la descente doit être vertigineuse ! ... mais maman ne voudrait sans doute pas, de peur que je me blesse.
(Demande à voix haute) Dis maman, je peux l'emmener au parc l'album de Monsieur Browne ?
(La mère bougonne mais fait oui de la tête)
Réglisse (au parc, sur un banc près de Charles qui lit l'album) : Salut toi ! Il a l'air super ton livre ! Tu me le prêtes ?
Aahh je le kiffe trop !! C'est rigolo ! Surtout cette image avec les gorilles en caleçon à pois sur la fontaine ! Il a la tête de mon Papa çui-là quand il fait semblant de souffler sur son pistolet imaginaire! (Elle se marre). Et ce kiosque, il est trop beau ! Et tu as vu le garçon a maintenant les chaussettes de la même couleur que le pull de la petite fille ! Et là, il y a Mary Poppins qui s'envole dans les airs ! Vraiment génial ce livre !! Tu me le laisses dis ?
Charles (sourit) : Oui si tu veux...Dis, Réglisse.. tu as remarqué que chaque personnage était représenté par une des quatre saisons ? J'aime bien surtout quand on passe de l'hiver au printemps lors de la rencontre des deux enfants..
Je dois partir maintenant, ma mère m'appelle..
Le père de Réglisse : Tiens, qu'est-ce que tu lis, Réglisse ? « Une histoire à quatre voix ».. Montre-moi ça un peu..Ah ouais, ça a l'air pas mal. le père Noël qui fait la manche avec sa pancarte « Une femme et des millions d'enfants à nourrir ». Mouais...c'est marrant.. et t'as vu là, y a King Kong. Et c'est qui la dame qui danse avec le mousquetaire, avec un coquelicot dans la bouche ? La Joconde ? Ah ouais...ça m'dit quelque chose ça..Tiens, je te le rends.. il m'a changé les idées, c'est déjà ça.
Bon, tu viens, on rentre..
Réglisse (sur le chemin du retour dans la rue avec l'album sous le bras) : Papounet, regarde le lampadaire, on dirait une fleur...C'est joli, hein ?(critique Babelio)
Une histoire très touchante à 4 voix. Quelles sont-elles ?
La maman de Charles : Une sorte de bourgeoise bien-pensante bourrée d'idées préconçues qui étouffe son fils. Madame ne fréquente pas n'importe qui, alors quand elle s'aperçoit que son petit Charles a disparu et qu'elle le retrouve occupé à jouer avec une fille « qui a mauvais genre », il est temps de quitter le parc…
Le papa de Réglisse : il cherche désespérément du travail et consulte les offres d'emploi sans trop y croire, mais il veut garder un petit espoir. Sa fille Réglisse lui remonte bien le moral après un petit tour au parc…
Charles : il est désespérément seul dans sa chambre et s'ennuie ! … Une fois de plus ! Maman décide que c'est l'heure d'aller au parc. Charles voit que sa chienne, Victoria, s'amuse beaucoup avec un de ses congénères et regrette de ne pouvoir en faire autant. Sans que sa maman ne s'en aperçoive, il s'éclipse et joue avec une fille, Réglisse. Malgré que ce soit une fille il s'amuse beaucoup avec elle jusqu'à ce que sa maman…
Réglisse : elle est contente que son papa l'emmène elle et son chien au parc car son papa n'a pas le moral et a besoin de se changer les idées. Là, elle rencontre un garçon qu'elle prend d'abord pour une mauviette mais qui se révèle bien plus cool que ce qu'elle imaginait. Ils jouent ensemble avec beaucoup de plaisir. ..
Commentaire :
Un livre superbement illustré où Anthony Browne, comme à son habitude, remplace les humains par des singes. L'histoire est extrêmement touchante et ne manquera pas de susciter des commentaires chez les enfants.
Lors d’une banale promenade dans un parc, quatre personnes se trouvent au même endroit et au même moment. C’est l’occasion pour Anthony Browne de tisser un récit aux multiples pistes : comment ces quatre regards perçoivent-ils ce qui les entourent ; comment se voient-ils et se jugent-ils ? Un album à plusieurs niveaux de lecture et, souvent chez Anthony Browne, faisant largement appel à l’histoire de l’art.(Ricochet)Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgosselies/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=3412 Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité G000243 8-6 BRO Livre Centre de documentation HELHa - Gosselies 8 Littérature : jeunesse, poésie, théâtre, conte Inventaire 2023
DisponibleUne histoire à quatre voix / Anthony Browne
Titre : Une histoire à quatre voix Type de document : texte imprimé Auteurs : Anthony Browne, Auteur ; Élisabeth Duval (1952-....), Traducteur Editeur : Paris : Kaléidoscope ; Ecole des loisirs (diff.) Année de publication : 1999 Importance : [32 p.] Présentation : (cart.) Format : 31 cm Accompagnement : ill. ISBN/ISSN/EAN : 978-2-87767-239-9 Mots-clés : rencontre récit voix conformisme idées préconçues ennui point de vue différence amitié Index. décimale : 8-6 Albums Jeunesse Résumé : A chacun son point de vue : quatre narrateurs différents racontent une même promenade dans un parc. Petit exercice de style à l'attention des jeunes lecteurs. (Babelio)
Une critique à quatre voix pour Une Histoire à Quatre Voix
La mère de Charles : Charles il est hors de question que tu lises cet album. D'ailleurs, qui est cet Anthony Browne ? Un auteur d'albums pour la jeunesse qui met en scène des personnages avec des têtes de singes ! Quelle inconvenance, mon fils ! Ne prends donc pas cet air éploré... Il y a bien mieux à lire pour un enfant de ton âge que ces albums farfelus. Des arbres en forme de couvre-chef, quelle idée saugrenue ! Ce n'est pas sérieux de peindre le ciel bleu parsemé de nuages blancs dans un réverbère, voyons !
Fantaisiste, surréaliste et irrespectueux !
Pose cette horreur tout de suite et allons faire notre promenade matinale au parc.
Charles : Mais, maman. … (Il pose le livre tout en pensant ) J'aime bien moi Anthony Browne. Il n'a pas peur de prendre des risques. C'est original sa façon de dessiner et puis on découvre un tas d'éléments nouveaux à chaque illustration. J'aime bien tous ces symboles et ces clins d’œil.
(Il reprend le livre)
Tiens, d'ailleurs, je n'avais pas encore remarqué que sur l'image des deux statues, les chiens avaient chacun la queue de l'autre. Et puis, là, il y a un château fort dans le fond. Je me demande bien pourquoi … Et ce toboggan, il est drôlement haut. J'aimerais bien glisser dessus, la descente doit être vertigineuse ! ... mais maman ne voudrait sans doute pas, de peur que je me blesse.
(Demande à voix haute) Dis maman, je peux l'emmener au parc l'album de Monsieur Browne ?
(La mère bougonne mais fait oui de la tête)
Réglisse (au parc, sur un banc près de Charles qui lit l'album) : Salut toi ! Il a l'air super ton livre ! Tu me le prêtes ?
Aahh je le kiffe trop !! C'est rigolo ! Surtout cette image avec les gorilles en caleçon à pois sur la fontaine ! Il a la tête de mon Papa çui-là quand il fait semblant de souffler sur son pistolet imaginaire! (Elle se marre). Et ce kiosque, il est trop beau ! Et tu as vu le garçon a maintenant les chaussettes de la même couleur que le pull de la petite fille ! Et là, il y a Mary Poppins qui s'envole dans les airs ! Vraiment génial ce livre !! Tu me le laisses dis ?
Charles (sourit) : Oui si tu veux...Dis, Réglisse.. tu as remarqué que chaque personnage était représenté par une des quatre saisons ? J'aime bien surtout quand on passe de l'hiver au printemps lors de la rencontre des deux enfants..
Je dois partir maintenant, ma mère m'appelle..
Le père de Réglisse : Tiens, qu'est-ce que tu lis, Réglisse ? « Une histoire à quatre voix ».. Montre-moi ça un peu..Ah ouais, ça a l'air pas mal. le père Noël qui fait la manche avec sa pancarte « Une femme et des millions d'enfants à nourrir ». Mouais...c'est marrant.. et t'as vu là, y a King Kong. Et c'est qui la dame qui danse avec le mousquetaire, avec un coquelicot dans la bouche ? La Joconde ? Ah ouais...ça m'dit quelque chose ça..Tiens, je te le rends.. il m'a changé les idées, c'est déjà ça.
Bon, tu viens, on rentre..
Réglisse (sur le chemin du retour dans la rue avec l'album sous le bras) : Papounet, regarde le lampadaire, on dirait une fleur...C'est joli, hein ?(critique Babelio)
Une histoire très touchante à 4 voix. Quelles sont-elles ?
La maman de Charles : Une sorte de bourgeoise bien-pensante bourrée d'idées préconçues qui étouffe son fils. Madame ne fréquente pas n'importe qui, alors quand elle s'aperçoit que son petit Charles a disparu et qu'elle le retrouve occupé à jouer avec une fille « qui a mauvais genre », il est temps de quitter le parc…
Le papa de Réglisse : il cherche désespérément du travail et consulte les offres d'emploi sans trop y croire, mais il veut garder un petit espoir. Sa fille Réglisse lui remonte bien le moral après un petit tour au parc…
Charles : il est désespérément seul dans sa chambre et s'ennuie ! … Une fois de plus ! Maman décide que c'est l'heure d'aller au parc. Charles voit que sa chienne, Victoria, s'amuse beaucoup avec un de ses congénères et regrette de ne pouvoir en faire autant. Sans que sa maman ne s'en aperçoive, il s'éclipse et joue avec une fille, Réglisse. Malgré que ce soit une fille il s'amuse beaucoup avec elle jusqu'à ce que sa maman…
Réglisse : elle est contente que son papa l'emmène elle et son chien au parc car son papa n'a pas le moral et a besoin de se changer les idées. Là, elle rencontre un garçon qu'elle prend d'abord pour une mauviette mais qui se révèle bien plus cool que ce qu'elle imaginait. Ils jouent ensemble avec beaucoup de plaisir. ..
Commentaire :
Un livre superbement illustré où Anthony Browne, comme à son habitude, remplace les humains par des singes. L'histoire est extrêmement touchante et ne manquera pas de susciter des commentaires chez les enfants.
Lors d’une banale promenade dans un parc, quatre personnes se trouvent au même endroit et au même moment. C’est l’occasion pour Anthony Browne de tisser un récit aux multiples pistes : comment ces quatre regards perçoivent-ils ce qui les entourent ; comment se voient-ils et se jugent-ils ? Un album à plusieurs niveaux de lecture et, souvent chez Anthony Browne, faisant largement appel à l’histoire de l’art.(Ricochet)
Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgosselies/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=1139 Une histoire à quatre voix [texte imprimé] / Anthony Browne, Auteur ; Élisabeth Duval (1952-....), Traducteur . - Paris : Kaléidoscope ; Ecole des loisirs (diff.), 1999 . - [32 p.] : (cart.) ; 31 cm + ill.
ISBN : 978-2-87767-239-9
Mots-clés : rencontre récit voix conformisme idées préconçues ennui point de vue différence amitié Index. décimale : 8-6 Albums Jeunesse Résumé : A chacun son point de vue : quatre narrateurs différents racontent une même promenade dans un parc. Petit exercice de style à l'attention des jeunes lecteurs. (Babelio)
Une critique à quatre voix pour Une Histoire à Quatre Voix
La mère de Charles : Charles il est hors de question que tu lises cet album. D'ailleurs, qui est cet Anthony Browne ? Un auteur d'albums pour la jeunesse qui met en scène des personnages avec des têtes de singes ! Quelle inconvenance, mon fils ! Ne prends donc pas cet air éploré... Il y a bien mieux à lire pour un enfant de ton âge que ces albums farfelus. Des arbres en forme de couvre-chef, quelle idée saugrenue ! Ce n'est pas sérieux de peindre le ciel bleu parsemé de nuages blancs dans un réverbère, voyons !
Fantaisiste, surréaliste et irrespectueux !
Pose cette horreur tout de suite et allons faire notre promenade matinale au parc.
Charles : Mais, maman. … (Il pose le livre tout en pensant ) J'aime bien moi Anthony Browne. Il n'a pas peur de prendre des risques. C'est original sa façon de dessiner et puis on découvre un tas d'éléments nouveaux à chaque illustration. J'aime bien tous ces symboles et ces clins d’œil.
(Il reprend le livre)
Tiens, d'ailleurs, je n'avais pas encore remarqué que sur l'image des deux statues, les chiens avaient chacun la queue de l'autre. Et puis, là, il y a un château fort dans le fond. Je me demande bien pourquoi … Et ce toboggan, il est drôlement haut. J'aimerais bien glisser dessus, la descente doit être vertigineuse ! ... mais maman ne voudrait sans doute pas, de peur que je me blesse.
(Demande à voix haute) Dis maman, je peux l'emmener au parc l'album de Monsieur Browne ?
(La mère bougonne mais fait oui de la tête)
Réglisse (au parc, sur un banc près de Charles qui lit l'album) : Salut toi ! Il a l'air super ton livre ! Tu me le prêtes ?
Aahh je le kiffe trop !! C'est rigolo ! Surtout cette image avec les gorilles en caleçon à pois sur la fontaine ! Il a la tête de mon Papa çui-là quand il fait semblant de souffler sur son pistolet imaginaire! (Elle se marre). Et ce kiosque, il est trop beau ! Et tu as vu le garçon a maintenant les chaussettes de la même couleur que le pull de la petite fille ! Et là, il y a Mary Poppins qui s'envole dans les airs ! Vraiment génial ce livre !! Tu me le laisses dis ?
Charles (sourit) : Oui si tu veux...Dis, Réglisse.. tu as remarqué que chaque personnage était représenté par une des quatre saisons ? J'aime bien surtout quand on passe de l'hiver au printemps lors de la rencontre des deux enfants..
Je dois partir maintenant, ma mère m'appelle..
Le père de Réglisse : Tiens, qu'est-ce que tu lis, Réglisse ? « Une histoire à quatre voix ».. Montre-moi ça un peu..Ah ouais, ça a l'air pas mal. le père Noël qui fait la manche avec sa pancarte « Une femme et des millions d'enfants à nourrir ». Mouais...c'est marrant.. et t'as vu là, y a King Kong. Et c'est qui la dame qui danse avec le mousquetaire, avec un coquelicot dans la bouche ? La Joconde ? Ah ouais...ça m'dit quelque chose ça..Tiens, je te le rends.. il m'a changé les idées, c'est déjà ça.
Bon, tu viens, on rentre..
Réglisse (sur le chemin du retour dans la rue avec l'album sous le bras) : Papounet, regarde le lampadaire, on dirait une fleur...C'est joli, hein ?(critique Babelio)
Une histoire très touchante à 4 voix. Quelles sont-elles ?
La maman de Charles : Une sorte de bourgeoise bien-pensante bourrée d'idées préconçues qui étouffe son fils. Madame ne fréquente pas n'importe qui, alors quand elle s'aperçoit que son petit Charles a disparu et qu'elle le retrouve occupé à jouer avec une fille « qui a mauvais genre », il est temps de quitter le parc…
Le papa de Réglisse : il cherche désespérément du travail et consulte les offres d'emploi sans trop y croire, mais il veut garder un petit espoir. Sa fille Réglisse lui remonte bien le moral après un petit tour au parc…
Charles : il est désespérément seul dans sa chambre et s'ennuie ! … Une fois de plus ! Maman décide que c'est l'heure d'aller au parc. Charles voit que sa chienne, Victoria, s'amuse beaucoup avec un de ses congénères et regrette de ne pouvoir en faire autant. Sans que sa maman ne s'en aperçoive, il s'éclipse et joue avec une fille, Réglisse. Malgré que ce soit une fille il s'amuse beaucoup avec elle jusqu'à ce que sa maman…
Réglisse : elle est contente que son papa l'emmène elle et son chien au parc car son papa n'a pas le moral et a besoin de se changer les idées. Là, elle rencontre un garçon qu'elle prend d'abord pour une mauviette mais qui se révèle bien plus cool que ce qu'elle imaginait. Ils jouent ensemble avec beaucoup de plaisir. ..
Commentaire :
Un livre superbement illustré où Anthony Browne, comme à son habitude, remplace les humains par des singes. L'histoire est extrêmement touchante et ne manquera pas de susciter des commentaires chez les enfants.
Lors d’une banale promenade dans un parc, quatre personnes se trouvent au même endroit et au même moment. C’est l’occasion pour Anthony Browne de tisser un récit aux multiples pistes : comment ces quatre regards perçoivent-ils ce qui les entourent ; comment se voient-ils et se jugent-ils ? Un album à plusieurs niveaux de lecture et, souvent chez Anthony Browne, faisant largement appel à l’histoire de l’art.(Ricochet)
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DisponibleUne histoire à quatre voix / Anthony Browne
Titre : Une histoire à quatre voix Type de document : texte imprimé Auteurs : Anthony Browne, Auteur ; Élisabeth Duval (1952-....), Traducteur Editeur : Paris : Kaléidoscope ; Ecole des loisirs (diff.) Année de publication : 1999 Importance : [32 p.] Présentation : (cart.) Format : 31 cm Accompagnement : ill. ISBN/ISSN/EAN : 978-2-87767-239-9 Mots-clés : rencontre récit voix points de vue Index. décimale : 8-6 Albums Jeunesse Résumé : A chacun son point de vue : quatre narrateurs différents racontent une même promenade dans un parc. Petit exercice de style à l'attention des jeunes lecteurs. (Babelio)
Une critique à quatre voix pour Une Histoire à Quatre Voix
La mère de Charles : Charles il est hors de question que tu lises cet album. D'ailleurs, qui est cet Anthony Browne ? Un auteur d'albums pour la jeunesse qui met en scène des personnages avec des têtes de singes ! Quelle inconvenance, mon fils ! Ne prends donc pas cet air éploré... Il y a bien mieux à lire pour un enfant de ton âge que ces albums farfelus. Des arbres en forme de couvre-chef, quelle idée saugrenue ! Ce n'est pas sérieux de peindre le ciel bleu parsemé de nuages blancs dans un réverbère, voyons !
Fantaisiste, surréaliste et irrespectueux !
Pose cette horreur tout de suite et allons faire notre promenade matinale au parc.
Charles : Mais, maman. … (Il pose le livre tout en pensant ) J'aime bien moi Anthony Browne. Il n'a pas peur de prendre des risques. C'est original sa façon de dessiner et puis on découvre un tas d'éléments nouveaux à chaque illustration. J'aime bien tous ces symboles et ces clins d’œil.
(Il reprend le livre)
Tiens, d'ailleurs, je n'avais pas encore remarqué que sur l'image des deux statues, les chiens avaient chacun la queue de l'autre. Et puis, là, il y a un château fort dans le fond. Je me demande bien pourquoi … Et ce toboggan, il est drôlement haut. J'aimerais bien glisser dessus, la descente doit être vertigineuse ! ... mais maman ne voudrait sans doute pas, de peur que je me blesse.
(Demande à voix haute) Dis maman, je peux l'emmener au parc l'album de Monsieur Browne ?
(La mère bougonne mais fait oui de la tête)
Réglisse (au parc, sur un banc près de Charles qui lit l'album) : Salut toi ! Il a l'air super ton livre ! Tu me le prêtes ?
Aahh je le kiffe trop !! C'est rigolo ! Surtout cette image avec les gorilles en caleçon à pois sur la fontaine ! Il a la tête de mon Papa çui-là quand il fait semblant de souffler sur son pistolet imaginaire! (Elle se marre). Et ce kiosque, il est trop beau ! Et tu as vu le garçon a maintenant les chaussettes de la même couleur que le pull de la petite fille ! Et là, il y a Mary Poppins qui s'envole dans les airs ! Vraiment génial ce livre !! Tu me le laisses dis ?
Charles (sourit) : Oui si tu veux...Dis, Réglisse.. tu as remarqué que chaque personnage était représenté par une des quatre saisons ? J'aime bien surtout quand on passe de l'hiver au printemps lors de la rencontre des deux enfants..
Je dois partir maintenant, ma mère m'appelle..
Le père de Réglisse : Tiens, qu'est-ce que tu lis, Réglisse ? « Une histoire à quatre voix ».. Montre-moi ça un peu..Ah ouais, ça a l'air pas mal. le père Noël qui fait la manche avec sa pancarte « Une femme et des millions d'enfants à nourrir ». Mouais...c'est marrant.. et t'as vu là, y a King Kong. Et c'est qui la dame qui danse avec le mousquetaire, avec un coquelicot dans la bouche ? La Joconde ? Ah ouais...ça m'dit quelque chose ça..Tiens, je te le rends.. il m'a changé les idées, c'est déjà ça.
Bon, tu viens, on rentre..
Réglisse (sur le chemin du retour dans la rue avec l'album sous le bras) : Papounet, regarde le lampadaire, on dirait une fleur...C'est joli, hein ?(critique Babelio)
Une histoire très touchante à 4 voix. Quelles sont-elles ?
La maman de Charles : Une sorte de bourgeoise bien-pensante bourrée d'idées préconçues qui étouffe son fils. Madame ne fréquente pas n'importe qui, alors quand elle s'aperçoit que son petit Charles a disparu et qu'elle le retrouve occupé à jouer avec une fille « qui a mauvais genre », il est temps de quitter le parc…
Le papa de Réglisse : il cherche désespérément du travail et consulte les offres d'emploi sans trop y croire, mais il veut garder un petit espoir. Sa fille Réglisse lui remonte bien le moral après un petit tour au parc…
Charles : il est désespérément seul dans sa chambre et s'ennuie ! … Une fois de plus ! Maman décide que c'est l'heure d'aller au parc. Charles voit que sa chienne, Victoria, s'amuse beaucoup avec un de ses congénères et regrette de ne pouvoir en faire autant. Sans que sa maman ne s'en aperçoive, il s'éclipse et joue avec une fille, Réglisse. Malgré que ce soit une fille il s'amuse beaucoup avec elle jusqu'à ce que sa maman…
Réglisse : elle est contente que son papa l'emmène elle et son chien au parc car son papa n'a pas le moral et a besoin de se changer les idées. Là, elle rencontre un garçon qu'elle prend d'abord pour une mauviette mais qui se révèle bien plus cool que ce qu'elle imaginait. Ils jouent ensemble avec beaucoup de plaisir. ..
Commentaire :
Un livre superbement illustré où Anthony Browne, comme à son habitude, remplace les humains par des singes. L'histoire est extrêmement touchante et ne manquera pas de susciter des commentaires chez les enfants.
Lors d’une banale promenade dans un parc, quatre personnes se trouvent au même endroit et au même moment. C’est l’occasion pour Anthony Browne de tisser un récit aux multiples pistes : comment ces quatre regards perçoivent-ils ce qui les entourent ; comment se voient-ils et se jugent-ils ? Un album à plusieurs niveaux de lecture et, souvent chez Anthony Browne, faisant largement appel à l’histoire de l’art.(Ricochet)Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgosselies/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=1144 Une histoire à quatre voix [texte imprimé] / Anthony Browne, Auteur ; Élisabeth Duval (1952-....), Traducteur . - Paris : Kaléidoscope ; Ecole des loisirs (diff.), 1999 . - [32 p.] : (cart.) ; 31 cm + ill.
ISBN : 978-2-87767-239-9
Mots-clés : rencontre récit voix points de vue Index. décimale : 8-6 Albums Jeunesse Résumé : A chacun son point de vue : quatre narrateurs différents racontent une même promenade dans un parc. Petit exercice de style à l'attention des jeunes lecteurs. (Babelio)
Une critique à quatre voix pour Une Histoire à Quatre Voix
La mère de Charles : Charles il est hors de question que tu lises cet album. D'ailleurs, qui est cet Anthony Browne ? Un auteur d'albums pour la jeunesse qui met en scène des personnages avec des têtes de singes ! Quelle inconvenance, mon fils ! Ne prends donc pas cet air éploré... Il y a bien mieux à lire pour un enfant de ton âge que ces albums farfelus. Des arbres en forme de couvre-chef, quelle idée saugrenue ! Ce n'est pas sérieux de peindre le ciel bleu parsemé de nuages blancs dans un réverbère, voyons !
Fantaisiste, surréaliste et irrespectueux !
Pose cette horreur tout de suite et allons faire notre promenade matinale au parc.
Charles : Mais, maman. … (Il pose le livre tout en pensant ) J'aime bien moi Anthony Browne. Il n'a pas peur de prendre des risques. C'est original sa façon de dessiner et puis on découvre un tas d'éléments nouveaux à chaque illustration. J'aime bien tous ces symboles et ces clins d’œil.
(Il reprend le livre)
Tiens, d'ailleurs, je n'avais pas encore remarqué que sur l'image des deux statues, les chiens avaient chacun la queue de l'autre. Et puis, là, il y a un château fort dans le fond. Je me demande bien pourquoi … Et ce toboggan, il est drôlement haut. J'aimerais bien glisser dessus, la descente doit être vertigineuse ! ... mais maman ne voudrait sans doute pas, de peur que je me blesse.
(Demande à voix haute) Dis maman, je peux l'emmener au parc l'album de Monsieur Browne ?
(La mère bougonne mais fait oui de la tête)
Réglisse (au parc, sur un banc près de Charles qui lit l'album) : Salut toi ! Il a l'air super ton livre ! Tu me le prêtes ?
Aahh je le kiffe trop !! C'est rigolo ! Surtout cette image avec les gorilles en caleçon à pois sur la fontaine ! Il a la tête de mon Papa çui-là quand il fait semblant de souffler sur son pistolet imaginaire! (Elle se marre). Et ce kiosque, il est trop beau ! Et tu as vu le garçon a maintenant les chaussettes de la même couleur que le pull de la petite fille ! Et là, il y a Mary Poppins qui s'envole dans les airs ! Vraiment génial ce livre !! Tu me le laisses dis ?
Charles (sourit) : Oui si tu veux...Dis, Réglisse.. tu as remarqué que chaque personnage était représenté par une des quatre saisons ? J'aime bien surtout quand on passe de l'hiver au printemps lors de la rencontre des deux enfants..
Je dois partir maintenant, ma mère m'appelle..
Le père de Réglisse : Tiens, qu'est-ce que tu lis, Réglisse ? « Une histoire à quatre voix ».. Montre-moi ça un peu..Ah ouais, ça a l'air pas mal. le père Noël qui fait la manche avec sa pancarte « Une femme et des millions d'enfants à nourrir ». Mouais...c'est marrant.. et t'as vu là, y a King Kong. Et c'est qui la dame qui danse avec le mousquetaire, avec un coquelicot dans la bouche ? La Joconde ? Ah ouais...ça m'dit quelque chose ça..Tiens, je te le rends.. il m'a changé les idées, c'est déjà ça.
Bon, tu viens, on rentre..
Réglisse (sur le chemin du retour dans la rue avec l'album sous le bras) : Papounet, regarde le lampadaire, on dirait une fleur...C'est joli, hein ?(critique Babelio)
Une histoire très touchante à 4 voix. Quelles sont-elles ?
La maman de Charles : Une sorte de bourgeoise bien-pensante bourrée d'idées préconçues qui étouffe son fils. Madame ne fréquente pas n'importe qui, alors quand elle s'aperçoit que son petit Charles a disparu et qu'elle le retrouve occupé à jouer avec une fille « qui a mauvais genre », il est temps de quitter le parc…
Le papa de Réglisse : il cherche désespérément du travail et consulte les offres d'emploi sans trop y croire, mais il veut garder un petit espoir. Sa fille Réglisse lui remonte bien le moral après un petit tour au parc…
Charles : il est désespérément seul dans sa chambre et s'ennuie ! … Une fois de plus ! Maman décide que c'est l'heure d'aller au parc. Charles voit que sa chienne, Victoria, s'amuse beaucoup avec un de ses congénères et regrette de ne pouvoir en faire autant. Sans que sa maman ne s'en aperçoive, il s'éclipse et joue avec une fille, Réglisse. Malgré que ce soit une fille il s'amuse beaucoup avec elle jusqu'à ce que sa maman…
Réglisse : elle est contente que son papa l'emmène elle et son chien au parc car son papa n'a pas le moral et a besoin de se changer les idées. Là, elle rencontre un garçon qu'elle prend d'abord pour une mauviette mais qui se révèle bien plus cool que ce qu'elle imaginait. Ils jouent ensemble avec beaucoup de plaisir. ..
Commentaire :
Un livre superbement illustré où Anthony Browne, comme à son habitude, remplace les humains par des singes. L'histoire est extrêmement touchante et ne manquera pas de susciter des commentaires chez les enfants.
Lors d’une banale promenade dans un parc, quatre personnes se trouvent au même endroit et au même moment. C’est l’occasion pour Anthony Browne de tisser un récit aux multiples pistes : comment ces quatre regards perçoivent-ils ce qui les entourent ; comment se voient-ils et se jugent-ils ? Un album à plusieurs niveaux de lecture et, souvent chez Anthony Browne, faisant largement appel à l’histoire de l’art.(Ricochet)Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgosselies/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=1144 Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 11849 8-6 BRO Livre Centre de documentation HELHa - Gosselies 8 Littérature : jeunesse, poésie, théâtre, conte Inventaire 2023
DisponibleLe jeu des formes / Anthony Browne
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