Apprendre l'histoire [Dossier] / Patrice Bride in Cahiers pédagogiques, 471 (Mars 2009)

Public ISBD [article]  inCahiers pédagogiques > 471 (Mars 2009) . - p. 11-59 Titre : Apprendre l'histoire [Dossier] Type de document : texte imprimé Auteurs : Patrice Bride, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Pierre-Philippe Bugnard, Directeur de publication, rédacteur en chef Année de publication : 2009 Article en page(s) : p. 11-59 Langues : Français (fre) Mots-clés : enseignement  Histoire  enseignement de l'histoire Résumé : On entend encore parfois dire que pour être bon en histoire, il suffit « d’apprendre ses leçons », de mémoriser des dates, des éléments de récits, pour les restituer lors du contrôle de fin de chapitre. Ces représentations restent bien éloignées de la réalité d’une discipline qui mobilise de nombreuses notions venues des sciences sociales (géographie bien sûr, mais aussi sociologie, économie, sciences politiques, anthropologie, etc.), et qui suppose la maîtrise de la profondeur des temps historiques, à différentes échelles. Pourtant, les finalités présentées dans les programmes invitent à des modes de pensée à « haute tension » : formation à l’intelligence active, à l’exercice du jugement critique et raisonnable ; construction de la citoyenneté, de la capacité à agir en personne libre et responsable en comprenant le monde contemporain dans son épaisseur temporelle ; appropriation d’une culture, d’une mémoire et d’une prospective du monde. Mais dans la réalité des cours, comment cette culture et cet esprit critique s’élaborent-ils au fil des chapitres du programme ? Focalisé sur la transmission de connaissances, l’enseignement de l’histoire court le risque de se faire au détriment d’un travail explicite des compétences d’analyse, de synthèse ou de jugement exercées directement par les élèves. François Audigier, sollicité pour le difficile exercice de synthèse qui clôt ce dossier, attire justement l’attention sur l’erreur qui consisterait à croire que nous aurions définitivement dépassé une vieille instruction au profit d’une nouvelle formation critique, tout en soulignant que l’esprit critique peut fort bien s’exercer dans la construction d’une identité nationale, en recourant à l’histoire des historiens. Dans ce dossier des Cahiers pédagogiques, nous avons voulu examiner comment des enseignants parviennent à traduire dans le quotidien des cours les nobles finalités de la discipline. Comment, à tous les niveaux, amener les élèves à « penser l’histoire », en dépassant la mémorisation aléatoire des éléments d’un programme ? Car comment acquérir un sens critique des durées, sinon par confrontation aux périodisations révélant les ruptures et les continuités des phénomènes historiques ? Comment passer de la connaissance des récits des historiens à la maîtrise des concepts historiques, sinon par le subtil exercice d’une pensée analogique ? Il n’y a sans doute pas à opposer stérilement transmission de connaissances et construction de compétences, une compétence s’exerçant toujours sur une connaissance. Aucun des enseignants qui s’expriment dans ces articles n’en rabat d’ailleurs en termes d’exigence sur les contenus : tous s’efforcent au contraire d’en améliorer la maîtrise par les élèves en recourant à des mises en activité variées, autour de pratiques d’écriture, de débats, de jeux de rôle, de recherches documentaires d’une part ; en plaçant d’autre part les élèves dans des postures réflexives par rapport à leurs apprentissages, par rapport à des questions complexes de relations entre histoire et mythes, histoire et mémoires, histoire et actualité. Ce numéro spécial se fait aussi l’écho des préoccupations vives que peut renvoyer le passé, autour des migrations, des religions ou des efforts pour transposer en classe l’historiographie de la World History, avec le cas de l’Italie. Nous évoquons également les évolutions de la discipline portées par l’idée d’un socle commun, en France, l’approche par compétences en Belgique ou au Québec. Des questions qui traversent l’ensemble des chapitres de ce dossier, même si, pour la clarté du propos, la réflexion porte dans une première partie sur la mise en œuvre dans les classes des compétences si complexes portées par notre discipline ; puis sur l’intérêt, à tous niveaux, des pratiques d’écriture liées à l’entraînement au raisonnement ; et ensuite sur deux thèmes particulièrement riches, la question de la chronologie et celle de l’altérité. Comme le relève François Audigier, il reste beaucoup à dire, d’autres dossiers à préparer, en particulier sur les contenus de la discipline en ces temps où le pouvoir investit une fois de plus le champ de l’histoire en projetant le passé comme un musée censé célébrer « l’âme de la Nation ». Puisse donc ce dossier alimenter la réflexion et inciter au renouvellement des pratiques, de façon à ce que les élèves apprennent l’histoire pour comprendre leur temps et celui de leurs prédécesseurs, ici et ailleurs, à ce qu’ils apprennent les sources et la genèse du XXIème siècle, le siècle de leur histoire. Note de contenu : 1. Apprendre l'histoire met en jeu des compétences complexes 2. Ecrire pour maitriser l'argumentation historique 3. Apprendre la chronologie, manipuler le temps 4. L'Histoire comme confrontation à l'altérité Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgosselies/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=4589 [article] Apprendre l'histoire [Dossier] [texte imprimé] / Patrice Bride, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Pierre-Philippe Bugnard, Directeur de publication, rédacteur en chef . - 2009 . - p. 11-59. Langues : Français (fre) in Cahiers pédagogiques > 471 (Mars 2009) . - p. 11-59 Mots-clés : enseignement  Histoire  enseignement de l'histoire Résumé : On entend encore parfois dire que pour être bon en histoire, il suffit « d’apprendre ses leçons », de mémoriser des dates, des éléments de récits, pour les restituer lors du contrôle de fin de chapitre. Ces représentations restent bien éloignées de la réalité d’une discipline qui mobilise de nombreuses notions venues des sciences sociales (géographie bien sûr, mais aussi sociologie, économie, sciences politiques, anthropologie, etc.), et qui suppose la maîtrise de la profondeur des temps historiques, à différentes échelles. Pourtant, les finalités présentées dans les programmes invitent à des modes de pensée à « haute tension » : formation à l’intelligence active, à l’exercice du jugement critique et raisonnable ; construction de la citoyenneté, de la capacité à agir en personne libre et responsable en comprenant le monde contemporain dans son épaisseur temporelle ; appropriation d’une culture, d’une mémoire et d’une prospective du monde. Mais dans la réalité des cours, comment cette culture et cet esprit critique s’élaborent-ils au fil des chapitres du programme ? Focalisé sur la transmission de connaissances, l’enseignement de l’histoire court le risque de se faire au détriment d’un travail explicite des compétences d’analyse, de synthèse ou de jugement exercées directement par les élèves. François Audigier, sollicité pour le difficile exercice de synthèse qui clôt ce dossier, attire justement l’attention sur l’erreur qui consisterait à croire que nous aurions définitivement dépassé une vieille instruction au profit d’une nouvelle formation critique, tout en soulignant que l’esprit critique peut fort bien s’exercer dans la construction d’une identité nationale, en recourant à l’histoire des historiens. Dans ce dossier des Cahiers pédagogiques, nous avons voulu examiner comment des enseignants parviennent à traduire dans le quotidien des cours les nobles finalités de la discipline. Comment, à tous les niveaux, amener les élèves à « penser l’histoire », en dépassant la mémorisation aléatoire des éléments d’un programme ? Car comment acquérir un sens critique des durées, sinon par confrontation aux périodisations révélant les ruptures et les continuités des phénomènes historiques ? Comment passer de la connaissance des récits des historiens à la maîtrise des concepts historiques, sinon par le subtil exercice d’une pensée analogique ? Il n’y a sans doute pas à opposer stérilement transmission de connaissances et construction de compétences, une compétence s’exerçant toujours sur une connaissance. Aucun des enseignants qui s’expriment dans ces articles n’en rabat d’ailleurs en termes d’exigence sur les contenus : tous s’efforcent au contraire d’en améliorer la maîtrise par les élèves en recourant à des mises en activité variées, autour de pratiques d’écriture, de débats, de jeux de rôle, de recherches documentaires d’une part ; en plaçant d’autre part les élèves dans des postures réflexives par rapport à leurs apprentissages, par rapport à des questions complexes de relations entre histoire et mythes, histoire et mémoires, histoire et actualité. Ce numéro spécial se fait aussi l’écho des préoccupations vives que peut renvoyer le passé, autour des migrations, des religions ou des efforts pour transposer en classe l’historiographie de la World History, avec le cas de l’Italie. Nous évoquons également les évolutions de la discipline portées par l’idée d’un socle commun, en France, l’approche par compétences en Belgique ou au Québec. Des questions qui traversent l’ensemble des chapitres de ce dossier, même si, pour la clarté du propos, la réflexion porte dans une première partie sur la mise en œuvre dans les classes des compétences si complexes portées par notre discipline ; puis sur l’intérêt, à tous niveaux, des pratiques d’écriture liées à l’entraînement au raisonnement ; et ensuite sur deux thèmes particulièrement riches, la question de la chronologie et celle de l’altérité. Comme le relève François Audigier, il reste beaucoup à dire, d’autres dossiers à préparer, en particulier sur les contenus de la discipline en ces temps où le pouvoir investit une fois de plus le champ de l’histoire en projetant le passé comme un musée censé célébrer « l’âme de la Nation ». Puisse donc ce dossier alimenter la réflexion et inciter au renouvellement des pratiques, de façon à ce que les élèves apprennent l’histoire pour comprendre leur temps et celui de leurs prédécesseurs, ici et ailleurs, à ce qu’ils apprennent les sources et la genèse du XXIème siècle, le siècle de leur histoire. Note de contenu : 1. Apprendre l'histoire met en jeu des compétences complexes 2. Ecrire pour maitriser l'argumentation historique 3. Apprendre la chronologie, manipuler le temps 4. L'Histoire comme confrontation à l'altérité Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgosselies/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=4589

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Apprendre au XXIè siècle / Patrice Bride in Cahiers pédagogiques, 500 (novembre 2012)

Public ISBD [article]  inCahiers pédagogiques > 500 (novembre 2012) . - 123 p. Titre : Apprendre au XXIè siècle Type de document : texte imprimé Auteurs : Patrice Bride, Auteur ; Nicole Priou, Auteur Année de publication : 2012 Article en page(s) : 123 p. Langues : Français (fre) Mots-clés : théorie de l'apprentissage  pédagogie : science  méthode pédagogique  pédagogie  apprentissage  numérique Résumé : Apprendre, c’est maitriser des techniques, des modalités d’action. Apprendre, c’est s’appuyer sur des acquis, un patrimoine : à l’échelle individuelle, tout ce que je sais déjà ; à l’échelle collective, ce que les autres savent et peuvent m’apprendre. Apprendre, c’est se confronter à la nouveauté.Une nouvelle approche de problèmes aussi anciens que l’erreur dans les apprentissages, la coopération entre élèves, l’utilisation de nouveaux outils comme les technologies numériques. On ne cesse jamais d’apprendre. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgosselies/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=1810 [article] Apprendre au XXIè siècle [texte imprimé] / Patrice Bride, Auteur ; Nicole Priou, Auteur . - 2012 . - 123 p. Langues : Français (fre) in Cahiers pédagogiques > 500 (novembre 2012) . - 123 p. Mots-clés : théorie de l'apprentissage  pédagogie : science  méthode pédagogique  pédagogie  apprentissage  numérique Résumé : Apprendre, c’est maitriser des techniques, des modalités d’action. Apprendre, c’est s’appuyer sur des acquis, un patrimoine : à l’échelle individuelle, tout ce que je sais déjà ; à l’échelle collective, ce que les autres savent et peuvent m’apprendre. Apprendre, c’est se confronter à la nouveauté.Une nouvelle approche de problèmes aussi anciens que l’erreur dans les apprentissages, la coopération entre élèves, l’utilisation de nouveaux outils comme les technologies numériques. On ne cesse jamais d’apprendre. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgosselies/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=1810

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La documentation en duo / Patrice Bride in Cahiers pédagogiques, 470 (février 2009)

Public ISBD [article]  inCahiers pédagogiques > 470 (février 2009) . - p. 33-34 Titre : La documentation en duo Type de document : texte imprimé Auteurs : Patrice Bride, Auteur ; Maria Gatine, Auteur Année de publication : 2009 Article en page(s) : p. 33-34 Mots-clés : interdisciplinarité  documentation Résumé : Témoignages et réflexions d'un professeur de géographie et d'une professeur-documentaliste sur des travaux menés avec quasiment les mêmes élèves au cours des deux années de 4e et de 3e. La collaboration modifie l'image de la documentaliste et de la documentation, aide à tirer le meilleur parti de la documentation numérique et imprimée, à se servir des sommaires de Wikipédia, du logiciel documentaire, à utiliser les images, à faire des synthèses plutôt que des copier/coller. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgosselies/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=1960 [article] La documentation en duo [texte imprimé] / Patrice Bride, Auteur ; Maria Gatine, Auteur . - 2009 . - p. 33-34. in Cahiers pédagogiques > 470 (février 2009) . - p. 33-34 Mots-clés : interdisciplinarité  documentation Résumé : Témoignages et réflexions d'un professeur de géographie et d'une professeur-documentaliste sur des travaux menés avec quasiment les mêmes élèves au cours des deux années de 4e et de 3e. La collaboration modifie l'image de la documentaliste et de la documentation, aide à tirer le meilleur parti de la documentation numérique et imprimée, à se servir des sommaires de Wikipédia, du logiciel documentaire, à utiliser les images, à faire des synthèses plutôt que des copier/coller. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgosselies/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=1960

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La dynamite de l'écriture / Patrice Bride in Cahiers pédagogiques, 518 (Janvier 2015)

Public ISBD [article]  fait partie de L'écrit est partout : Dossier / Patrice Bride in Cahiers pédagogiques, 518 (Janvier 2015) inCahiers pédagogiques > 518 (Janvier 2015) . - p. 34-35 Titre : La dynamite de l'écriture Type de document : texte imprimé Auteurs : Patrice Bride, Auteur Année de publication : 2015 Article en page(s) : p. 34-35 Langues : Français (fre) Mots-clés : Lecture  Ecrit  processus  écriture Résumé : Souvenirs personnels du passage de l'auteur aux Cahiers Pédagogiques. Cinq années à écrire, coordonner des dossiers, participer au comité de rédaction, puis cinq autres à la rédaction en chef à plein temps. Considérations sur l'écriture, convictions incertaines et personnelles acquises au fil du temps. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgosselies/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=2127 [article]  fait partie de L'écrit est partout : Dossier / Patrice Bride in Cahiers pédagogiques, 518 (Janvier 2015) La dynamite de l'écriture [texte imprimé] / Patrice Bride, Auteur . - 2015 . - p. 34-35. Langues : Français (fre) in Cahiers pédagogiques > 518 (Janvier 2015) . - p. 34-35 Mots-clés : Lecture  Ecrit  processus  écriture Résumé : Souvenirs personnels du passage de l'auteur aux Cahiers Pédagogiques. Cinq années à écrire, coordonner des dossiers, participer au comité de rédaction, puis cinq autres à la rédaction en chef à plein temps. Considérations sur l'écriture, convictions incertaines et personnelles acquises au fil du temps. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgosselies/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=2127

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L'écrit est partout : Dossier / Patrice Bride in Cahiers pédagogiques, 518 (Janvier 2015)

Public ISBD [article]  inCahiers pédagogiques > 518 (Janvier 2015) . - p. 10-56 Titre : L'écrit est partout : Dossier Type de document : texte imprimé Auteurs : Patrice Bride, Auteur ; Philippe Chenot, Auteur Année de publication : 2015 Article en page(s) : p. 10-56 Langues : Français (fre) Résumé : L’idée du dossier que vous allez lire résulte d’une rencontre entre des membres de l’équipe des Cahiers pédagogiques et des formateurs d’Aleph-Écriture, venus conduire une réflexion sur les pratiques d’écriture et d’accompagnement à l’écriture des coordinateurs des dossiers, pour les Cahiers. Il semblait intéressant, notamment pour interroger les différents points de vue, d’ouvrir le champ de réflexion de ce dossier à des pratiques d’écriture autres que celles de l’école, en sollicitant des contributions d’autres pédagogues, formateurs ou praticiens des ateliers d’écriture. De fait, les enseignants et les formateurs parlent, beaucoup. Ils écrivent aussi. Parfois par plaisir, ou par gout, mais souvent par obligation, tant l’écriture est partie prenante de leurs activités. Sur un tableau, sur des copies, dans un logiciel, dans un cahier de textes (désormais souvent numérique), sur un carnet d’élève, sur un bulletin. Des annotations, des préparations, des projets d’intervention, des comptes,rendus et des bilans, des « appréciations », des messages à des collègues, voire des articles dans des revues pédagogiques, des billets de blog, des mémoires. De quoi faire un dossier! L’écrit est donc partout. Pourtant, au quotidien, comme en formation, on accorde trop peu d’attention au processus de l’écriture (comment s’y prendre?) et à ses produits (de quels écrits a-t-on vraiment besoin et pour quels effets?). On peut être séduit ou rassuré par les facilités des formules toutes faites, le jargon du langage administratif, la rhétorique savante et contrainte des textes universitaires. On profite rarement de la distance que permet le passage par l’écriture, de ses dimensions heuristiques et herméneutiques et de leur capacité à transmettre l’expérience. L’enjeu de ce dossier n’est pas tant de travailler à mieux écrire que d’écrire pour mieux travailler. Le plan de ce dossier distingue l’écriture pour le travail (première partie) de l’écriture sur le travail (deuxième et troisième parties). Mais il y a bien continuité: écrire est toujours une manière de penser le travail, que l’on choisisse les termes exacts pour remplir un bulletin trimestriel ou que l’on s’expose en racontant ses pratiques dans un article de pédagogie. Et elle est en tant que telle un instrument de développement professionnel, à l’échelle individuelle, dans une réflexion sur ses pratiques, et à l’échelle collective, en nourrissant les échanges dans une équipe. Nous espérons avoir évité la naïveté d’une écriture totalitaire qui se suffirait à elle-même (« z’aviez qu’à lire ce qui est écrit! »), pour être attentifs à l’écriture comme arrangement avec la réalité, comme support de relations professionnelles complexes et de stratégies qui peuvent l’être tout autant. Jamais facile de trouver les bons mots, et un rapport d’inspection peut ainsi être salutaire comme destructeur. Écrire est aussi un enjeu institutionnel: il y a toujours un risque à écrire pour dire ce que l’on a à dire. Les écrits durent, certes, mais valent avant tout quand ils s’inscrivent dans des processus vivants : pour leurs auteurs, pour ce que l’effort d’écriture leur a apporté ; pour les lecteurs, par ce qu’ils vont faire de leur lecture. En l’occurrence, nous souhaitons vivement que vous trouviez là de quoi avoir envie d’écrire, ne serait-ce que pour nous dire ce que vous a inspiré ce dossier. Au plaisir de vous lire !  Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgosselies/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=2126 [article] L'écrit est partout : Dossier [texte imprimé] / Patrice Bride, Auteur ; Philippe Chenot, Auteur . - 2015 . - p. 10-56. Langues : Français (fre) in Cahiers pédagogiques > 518 (Janvier 2015) . - p. 10-56 Résumé : L’idée du dossier que vous allez lire résulte d’une rencontre entre des membres de l’équipe des Cahiers pédagogiques et des formateurs d’Aleph-Écriture, venus conduire une réflexion sur les pratiques d’écriture et d’accompagnement à l’écriture des coordinateurs des dossiers, pour les Cahiers. Il semblait intéressant, notamment pour interroger les différents points de vue, d’ouvrir le champ de réflexion de ce dossier à des pratiques d’écriture autres que celles de l’école, en sollicitant des contributions d’autres pédagogues, formateurs ou praticiens des ateliers d’écriture. De fait, les enseignants et les formateurs parlent, beaucoup. Ils écrivent aussi. Parfois par plaisir, ou par gout, mais souvent par obligation, tant l’écriture est partie prenante de leurs activités. Sur un tableau, sur des copies, dans un logiciel, dans un cahier de textes (désormais souvent numérique), sur un carnet d’élève, sur un bulletin. Des annotations, des préparations, des projets d’intervention, des comptes,rendus et des bilans, des « appréciations », des messages à des collègues, voire des articles dans des revues pédagogiques, des billets de blog, des mémoires. De quoi faire un dossier! L’écrit est donc partout. Pourtant, au quotidien, comme en formation, on accorde trop peu d’attention au processus de l’écriture (comment s’y prendre?) et à ses produits (de quels écrits a-t-on vraiment besoin et pour quels effets?). On peut être séduit ou rassuré par les facilités des formules toutes faites, le jargon du langage administratif, la rhétorique savante et contrainte des textes universitaires. On profite rarement de la distance que permet le passage par l’écriture, de ses dimensions heuristiques et herméneutiques et de leur capacité à transmettre l’expérience. L’enjeu de ce dossier n’est pas tant de travailler à mieux écrire que d’écrire pour mieux travailler. Le plan de ce dossier distingue l’écriture pour le travail (première partie) de l’écriture sur le travail (deuxième et troisième parties). Mais il y a bien continuité: écrire est toujours une manière de penser le travail, que l’on choisisse les termes exacts pour remplir un bulletin trimestriel ou que l’on s’expose en racontant ses pratiques dans un article de pédagogie. Et elle est en tant que telle un instrument de développement professionnel, à l’échelle individuelle, dans une réflexion sur ses pratiques, et à l’échelle collective, en nourrissant les échanges dans une équipe. Nous espérons avoir évité la naïveté d’une écriture totalitaire qui se suffirait à elle-même (« z’aviez qu’à lire ce qui est écrit! »), pour être attentifs à l’écriture comme arrangement avec la réalité, comme support de relations professionnelles complexes et de stratégies qui peuvent l’être tout autant. Jamais facile de trouver les bons mots, et un rapport d’inspection peut ainsi être salutaire comme destructeur. Écrire est aussi un enjeu institutionnel: il y a toujours un risque à écrire pour dire ce que l’on a à dire. Les écrits durent, certes, mais valent avant tout quand ils s’inscrivent dans des processus vivants : pour leurs auteurs, pour ce que l’effort d’écriture leur a apporté ; pour les lecteurs, par ce qu’ils vont faire de leur lecture. En l’occurrence, nous souhaitons vivement que vous trouviez là de quoi avoir envie d’écrire, ne serait-ce que pour nous dire ce que vous a inspiré ce dossier. Au plaisir de vous lire !  Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgosselies/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=2126

Est composé de

• La parole différée / Jean-Charles Léon in Cahiers pédagogiques, 518 (Janvier 2015)
• Ecrire ne contient-il pas crier ? / Françoise Cros in Cahiers pédagogiques, 518 (Janvier 2015)
• Ecriture de soi et travail social / Hugues Bazin in Cahiers pédagogiques, 518 (Janvier 2015)
• Analyser, produire, échanger / Catherine Loisy in Cahiers pédagogiques, 518 (Janvier 2015)
• Des grilles et des résolutions / Béatrice Dumont in Cahiers pédagogiques, 518 (Janvier 2015)
• Un acte et un rituel fondateurs / Nancy Bresson in Cahiers pédagogiques, 518 (Janvier 2015)
• La rencontre décalée de soi / Nilima Changkakoti in Cahiers pédagogiques, 518 (Janvier 2015)
• Faire écrire en formation initiale, chiche ! / Xavier Dejemeppe in Cahiers pédagogiques, 518 (Janvier 2015)
• Eloge du compte rendu / Dominique Rey in Cahiers pédagogiques, 518 (Janvier 2015)
• C'est quoi ce travail ? / Catherine Ravelli in Cahiers pédagogiques, 518 (Janvier 2015)
• Mais qu'est-ce qu'on fout là ? / Philippe Chenot in Cahiers pédagogiques, 518 (Janvier 2015)
• La dynamite de l'écriture / Patrice Bride in Cahiers pédagogiques, 518 (Janvier 2015)
• Le temps de l'invention / Alain André in Cahiers pédagogiques, 518 (Janvier 2015)
• Mineur de fond et funambule / Antoinette Bois de Chesne in Cahiers pédagogiques, 518 (Janvier 2015)
• Le blog et le livre / Mara Goyet in Cahiers pédagogiques, 518 (Janvier 2015)
• Des mots surviennent / Marie Haloux in Cahiers pédagogiques, 518 (Janvier 2015)
• Pourquoi j'écris autant ? / Céline Walkowiak in Cahiers pédagogiques, 518 (Janvier 2015)
• Du pensum au texte / Guillaume Loock in Cahiers pédagogiques, 518 (Janvier 2015)
• Un site d'écriture collaborative / Patrice Hardouin in Cahiers pédagogiques, 518 (Janvier 2015)
• Communiquer hors des cases / Francis Blanquart in Cahiers pédagogiques, 518 (Janvier 2015)

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Faire parler le travail / Nathalie Bineau in Sciences Humaines, 308 (Novembre 2018)

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Gribouille à la Sorbonne / Patrice Bride in Cahiers pédagogiques, 482 (juin 2010)

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Pour une école accueillante / Patrice Bride in Cahiers pédagogiques, 489 (mai 2011)

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Quel temps pour l'éducation? / Patrice Bride in Cahiers pédagogiques, 490 (juin 2011)

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Quelle politique pour l'école? / Patrice Bride in Cahiers pédagogiques, 491 (septembre 2011)

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Les rythmes scolaires : de l'imagination et du courage! / Patrice Bride in Cahiers pédagogiques, 486 (janvier 2011)

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Violences : l'école en cause? / Bruno Robbes in Cahiers pédagogiques, 488 (mars 2011)

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