Titre : |
Travailler la maîtrise de la langue : faire progresser les élèves dans toutes les disciplines |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Karine Risselin, Auteur ; Christophe Busch, Auteur ; Anne Vibert, Auteur |
Editeur : |
Paris : ESF Sciences humaines |
Année de publication : |
2023 |
Collection : |
Pédagogies |
Importance : |
282 p. |
Format : |
24 cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-7101-4654-4 |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
maîtrise de la langue langue française réussite scolaire disciplines scolaires contenu vocabulaire orthographe grammaire production d'écrits compréhension du langage lexique en contexte étude de la langue lexique disciplinaire transversalité évaluation des écrits |
Index. décimale : |
37.2 pédagogie générale |
Résumé : |
Nul n'est besoin de souligner l'importance de la maitrise de la langue dans la réussite scolaire. Mais on sous-estime peut-être encore trop son apprentissage rigoureux dans l'ensemble des disciplines d'enseignement. Car la langue n'est pas le simple « vêtement » de connaissances qui lui préexisteraient ; elle est le matériau même grâce auquel on peut construire les savoirs. C'est en travaillant la langue qu'on apprend à penser, en des opérations intellectuelles qui ne se limitent pas à la compréhension et à l'usage de mots ou de phrases, mais impliquent des remaniements et des reconfigurations qui permettent d'entrer dans une authentique réflexion. Les élèves ne comprennent et ne conceptualisent que dans une prise de parole raisonnée ou le stylo à la main.
C'est pourquoi l'ouvrage de Karine Risselin, Émilie Busch et Anne Vibert s'impose aussi bien pour les enseignants du premier que du second degré. Ils y trouveront, en effet, un ensemble de développements étroitement articulés aux problèmes professionnels qu'ils rencontrent tous les jours : « Mes élèves rechignent à écrire. Ils ne savent pas faire une phrase et sont incapables de mettre une ponctuation correcte. La grammaire les ennuie et ils ne retiennent jamais mes conseils orthographiques. Ils manquent terriblement de vocabulaire et ne comprennent ni la nécessité du brouillon ni celle de se relire... ».
Sur tous ces points et sur bien d'autres, on trouvera dans cet ouvrage des explications, des perspectives concrètes de travail et des exemples à tous les niveaux et pour l'ensemble des disciplines. On verra très précisément comment on peut, tout à la fois, travailler sur les contenus disciplinaires et sur la maitrise de la langue qui leur est étroitement liée. Et on comprendra que c'est ainsi que nos enseignements peuvent être authentiquement émancipateurs.
Philippe Meirieu [4ème de couv.] |
Note de contenu : |
Table des matières
Remerciements
Introduction
- Un ouvrage d’interface
- Un ouvrage ancré dans la classe
La maitrise de la langue : l’affaire de toutes les disciplines ?
- Étudier la langue ou maitriser la langue ? Les enjeux
- Maitrise de la langue et littératie
- La maitrise de la langue dans les programmes des cycles 3 et 4 : comment les disciplines sont-elles invitées à s’en emparer ?
- Maitrise de la langue et étude de la langue : quelle articulation ?
- Que recouvre l’étude de la langue ?
- À quoi sert l’étude de la langue ?
- La question du transfert des connaissances sur la langue vers les pratiques langagières
Partie 1 : Des problèmes de métier communs à toutes les disciplines
1. « Mes élèves n’écrivent pas ! »
- POUR QUOI ? Permettre l’entrée dans la langue de l’école
- QUOI ? Le rapport à l'écrit des élèves
- COMMENT ? Pistes de travail
2. « Mes élèves écrivent comme ils parlent, ils ne savent pas écrire de phrases ! »
- POUR QUOI ? Changer notre regard sur les écrits des élèves
- QUOI ? La mise en mots, la mise en texte
- COMMENT ? Pistes de travail
3. « Mes élèves manquent de vocabulaire ! Ils ne réutilisent pas le lexique de la discipline ! »
- POUR QUOI ? Enrichir le vocabulaire des élèves de manière efficace
- QUOI ? L'apprentissage du vocabulaire
- COMMENT ? Pistes de travail
4. « Ils connaissent les règles d’orthographe mais ne se relisent pas ! Dois-je enlever des points ? »
- POUR QUOI ? Évaluer autrement l’orthographe
- QUOI ? La vigilance orthographique
- COMMENT ? Pistes de travail
Partie 2 : La part du français : faire écho aux problèmes de métier transversaux
1. Entrer dans l’écrit (écho au problème de métier n° 1)
- Écrire pour le plaisir
- Écrire de manière non linéaire
- Écrire pour réfléchir ensemble
- Écrire pour penser et être évalué de manière positive
2. Construire et segmenter la phrase et le texte (écho au problème de métier n° 2)
- La phrase correcte, un problème crucial !
- Quels sont les savoirs de référence et / ou savoirs à enseigner en cours de français ?
- Que nous disent les instructions officielles ?
- Ce qui pose problème aux élèves
- Des pistes d’activités pour revivifier l’enseignement de la ponctuation en cours de français
3. Enrichir son bagage lexical et réutiliser le vocabulaire (écho au problème de métier n° 3)
- À l’échelle de l’année
- À l’échelle de la séquence
- À l’échelle du texte
- La délicate question de l’évaluation
4. Construire la vigilance orthographique (écho au problème de métier n° 4)
- Quelle est la part qui revient au français dans cet enseignement ?
- L’erreur : un outil pour enseigner l’orthographe
- Les activités et dispositifs favorisant la vigilance orthographique
Partie 3 : Les outils spécifiques en français pour faire réfléchir sur la langue
1. Le chantier de grammaire en français pour réfléchir sur la langue
- Construire un chantier de grammaire
- Démarche et activités dans le chantier de grammaire
2. Construire un corpus : mener une séance de langue à partir d’un corpus progressif
- Choisir une notion grammaticale ; identifier les problèmes grammaticaux
- Élaborer un corpus progressif
3. Progression et progressivité en étude de la langue
- Quelques points de vigilance avant de construire une progressivité
- Proposition d’organisation des chantiers
- Exemple de progressivité grammaticale : le groupe sujet
Partie 4 : Perspectives : engager les collectifs de travail pour placer la maitrise de la langue au cœur des apprentissages
1. Langue, langage, étayage du professeur
- La langue du professeur : modélisante, précise, exigeante
- L’étayage enseignant
2. Des dispositifs favorisant les interactions langagières
- Le travail de groupe
- Deux variantes de travaux coopératifs à expérimenter en classe pour favoriser les interactions langagières
- L’entrelacs de l’écrit et de l’oral pour développer les compétences langagières : le regard du professeur
3. Les collectifs de travail
- L’intelligence collective au service de la maitrise de la langue : ouvrir le champ de vision sur le parcours de l’élève
- Investir différemment les temps de travail en équipe
- Des pistes d’action d’équipe à mener
4. Sortir de sa classe, aller voir ce qu’il se passe ailleurs : exemple d’un dispositif « les regards croisés»
- Définition et possibilités
Conclusion
Bibliographie
|
Permalink : |
http://cdocs.helha.be/pmbgosselies/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=4904 |
Travailler la maîtrise de la langue : faire progresser les élèves dans toutes les disciplines [texte imprimé] / Karine Risselin, Auteur ; Christophe Busch, Auteur ; Anne Vibert, Auteur . - Paris : ESF Sciences humaines, 2023 . - 282 p. ; 24 cm. - ( Pédagogies) . ISBN : 978-2-7101-4654-4 Langues : Français ( fre)
Mots-clés : |
maîtrise de la langue langue française réussite scolaire disciplines scolaires contenu vocabulaire orthographe grammaire production d'écrits compréhension du langage lexique en contexte étude de la langue lexique disciplinaire transversalité évaluation des écrits |
Index. décimale : |
37.2 pédagogie générale |
Résumé : |
Nul n'est besoin de souligner l'importance de la maitrise de la langue dans la réussite scolaire. Mais on sous-estime peut-être encore trop son apprentissage rigoureux dans l'ensemble des disciplines d'enseignement. Car la langue n'est pas le simple « vêtement » de connaissances qui lui préexisteraient ; elle est le matériau même grâce auquel on peut construire les savoirs. C'est en travaillant la langue qu'on apprend à penser, en des opérations intellectuelles qui ne se limitent pas à la compréhension et à l'usage de mots ou de phrases, mais impliquent des remaniements et des reconfigurations qui permettent d'entrer dans une authentique réflexion. Les élèves ne comprennent et ne conceptualisent que dans une prise de parole raisonnée ou le stylo à la main.
C'est pourquoi l'ouvrage de Karine Risselin, Émilie Busch et Anne Vibert s'impose aussi bien pour les enseignants du premier que du second degré. Ils y trouveront, en effet, un ensemble de développements étroitement articulés aux problèmes professionnels qu'ils rencontrent tous les jours : « Mes élèves rechignent à écrire. Ils ne savent pas faire une phrase et sont incapables de mettre une ponctuation correcte. La grammaire les ennuie et ils ne retiennent jamais mes conseils orthographiques. Ils manquent terriblement de vocabulaire et ne comprennent ni la nécessité du brouillon ni celle de se relire... ».
Sur tous ces points et sur bien d'autres, on trouvera dans cet ouvrage des explications, des perspectives concrètes de travail et des exemples à tous les niveaux et pour l'ensemble des disciplines. On verra très précisément comment on peut, tout à la fois, travailler sur les contenus disciplinaires et sur la maitrise de la langue qui leur est étroitement liée. Et on comprendra que c'est ainsi que nos enseignements peuvent être authentiquement émancipateurs.
Philippe Meirieu [4ème de couv.] |
Note de contenu : |
Table des matières
Remerciements
Introduction
- Un ouvrage d’interface
- Un ouvrage ancré dans la classe
La maitrise de la langue : l’affaire de toutes les disciplines ?
- Étudier la langue ou maitriser la langue ? Les enjeux
- Maitrise de la langue et littératie
- La maitrise de la langue dans les programmes des cycles 3 et 4 : comment les disciplines sont-elles invitées à s’en emparer ?
- Maitrise de la langue et étude de la langue : quelle articulation ?
- Que recouvre l’étude de la langue ?
- À quoi sert l’étude de la langue ?
- La question du transfert des connaissances sur la langue vers les pratiques langagières
Partie 1 : Des problèmes de métier communs à toutes les disciplines
1. « Mes élèves n’écrivent pas ! »
- POUR QUOI ? Permettre l’entrée dans la langue de l’école
- QUOI ? Le rapport à l'écrit des élèves
- COMMENT ? Pistes de travail
2. « Mes élèves écrivent comme ils parlent, ils ne savent pas écrire de phrases ! »
- POUR QUOI ? Changer notre regard sur les écrits des élèves
- QUOI ? La mise en mots, la mise en texte
- COMMENT ? Pistes de travail
3. « Mes élèves manquent de vocabulaire ! Ils ne réutilisent pas le lexique de la discipline ! »
- POUR QUOI ? Enrichir le vocabulaire des élèves de manière efficace
- QUOI ? L'apprentissage du vocabulaire
- COMMENT ? Pistes de travail
4. « Ils connaissent les règles d’orthographe mais ne se relisent pas ! Dois-je enlever des points ? »
- POUR QUOI ? Évaluer autrement l’orthographe
- QUOI ? La vigilance orthographique
- COMMENT ? Pistes de travail
Partie 2 : La part du français : faire écho aux problèmes de métier transversaux
1. Entrer dans l’écrit (écho au problème de métier n° 1)
- Écrire pour le plaisir
- Écrire de manière non linéaire
- Écrire pour réfléchir ensemble
- Écrire pour penser et être évalué de manière positive
2. Construire et segmenter la phrase et le texte (écho au problème de métier n° 2)
- La phrase correcte, un problème crucial !
- Quels sont les savoirs de référence et / ou savoirs à enseigner en cours de français ?
- Que nous disent les instructions officielles ?
- Ce qui pose problème aux élèves
- Des pistes d’activités pour revivifier l’enseignement de la ponctuation en cours de français
3. Enrichir son bagage lexical et réutiliser le vocabulaire (écho au problème de métier n° 3)
- À l’échelle de l’année
- À l’échelle de la séquence
- À l’échelle du texte
- La délicate question de l’évaluation
4. Construire la vigilance orthographique (écho au problème de métier n° 4)
- Quelle est la part qui revient au français dans cet enseignement ?
- L’erreur : un outil pour enseigner l’orthographe
- Les activités et dispositifs favorisant la vigilance orthographique
Partie 3 : Les outils spécifiques en français pour faire réfléchir sur la langue
1. Le chantier de grammaire en français pour réfléchir sur la langue
- Construire un chantier de grammaire
- Démarche et activités dans le chantier de grammaire
2. Construire un corpus : mener une séance de langue à partir d’un corpus progressif
- Choisir une notion grammaticale ; identifier les problèmes grammaticaux
- Élaborer un corpus progressif
3. Progression et progressivité en étude de la langue
- Quelques points de vigilance avant de construire une progressivité
- Proposition d’organisation des chantiers
- Exemple de progressivité grammaticale : le groupe sujet
Partie 4 : Perspectives : engager les collectifs de travail pour placer la maitrise de la langue au cœur des apprentissages
1. Langue, langage, étayage du professeur
- La langue du professeur : modélisante, précise, exigeante
- L’étayage enseignant
2. Des dispositifs favorisant les interactions langagières
- Le travail de groupe
- Deux variantes de travaux coopératifs à expérimenter en classe pour favoriser les interactions langagières
- L’entrelacs de l’écrit et de l’oral pour développer les compétences langagières : le regard du professeur
3. Les collectifs de travail
- L’intelligence collective au service de la maitrise de la langue : ouvrir le champ de vision sur le parcours de l’élève
- Investir différemment les temps de travail en équipe
- Des pistes d’action d’équipe à mener
4. Sortir de sa classe, aller voir ce qu’il se passe ailleurs : exemple d’un dispositif « les regards croisés»
- Définition et possibilités
Conclusion
Bibliographie
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Permalink : |
http://cdocs.helha.be/pmbgosselies/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=4904 |
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