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Auteur Irène Peirera |
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Ecole et milieux populaires : Dossier / Florence Castincaud in Cahiers pédagogiques, 520 (Mars/Avril 2015)
[article]
Titre : Ecole et milieux populaires : Dossier Type de document : document électronique Auteurs : Florence Castincaud, Auteur ; Jean-Pierre Fournier, Auteur ; Irène Peirera, Auteur ; [et al.], Auteur Année de publication : 2015 Article en page(s) : p. 10-57 Note générale : Certains articles ne sont lisibles que sur le site des Cahiers Pédagogiques: http://www.cahiers-pedagogiques.com/No-520-Ecole-et-milieux-populaires
- La question des codes
- La mission grande pauvreté
- Imiter ou comprendre ? Sortir le langage de l'implicite
- Une école de la réussite de tous est possible !
- Le collège et les pratiques numériques des adolescents
- Des histoires de vie dans l'école vénézuélienneLangues : Français (fre) Mots-clés : école enseignement classe sociale défavorisé ascension sociale décrochage scolaire Maroc relation enfant enseignant inégalité genre relation parents école scolarité apprentissage langage réussite adolescent numérique Venezuela Résumé : Les hasards du calendrier font paraitre ce dossier peu après les tragiques évènements du 7 au 9 janvier 2015 qui ont suscité des discours forts où il était question de valeurs et d’exigence. Nous voulons redire ici que ces valeurs, pour être crédibles, demandent que l’école se mobilise contre toutes les exclusions, et en particulier l’exclusion sociale dont elle hérite et qu’elle reproduit.
L’échec se construit peu à peu, au fil d’une conjonction de facteurs, disent les sociologues. Il arrive qu’on ait l’impression d’assister en direct à cette construction.
Décembre 2014, conseil d’une classe de 5e. Vient le cas de Brady. Le bulletin s’affiche au tableau, impitoyable : 5, 6, 8 de moyenne dans toutes les matières. Les enseignants sont unanimes : il ne fait pas son travail, ne participe pas, ne comprend pas. Cela mérite au moins un avertissement travail.
Un professeur intervient. Ce n’est pas le professeur principal, mais il a parlé avec Brady, il est bien le seul. L’an dernier, il y avait, au moins, les heures d’accompagnement personnalisé où Brady anticipait sur les cours à venir, en français et en maths ; il avait bien du mal, mais s’y mettait avec ardeur. Il a terminé l’année en difficulté, pas démotivé. Cette année, plus rien. Il faut « suivre », et Brady est perdu. Il ne le dit pas, il fronce les sourcils, il tient encore la corde, pour combien de temps ?
On renonce à l’avertissement, on ne sait pas quoi faire d’autre.
Ce dossier est dédié à tous les Brady de nos classes. Certains auront bien sûr un parcours réussi, qui renforcera la croyance dans le pouvoir de l’école de valoriser le mérite. On lira de tels témoignages dans ce dossier. Mais combien d’autres, ceux que les statistiques PISA nous obligent (en vain ?) à voir, en sortiront persuadés d’être nuls, usés par tant de temps passé à échouer ?
Si Brady était enfant de classe moyenne, ses parents, sans doute, feraient ses devoirs avec lui (ou parfois à sa place), exploreraient diverses possibilités, lui feraient donner des cours, chercheraient avec lui le parcours scolaire le plus favorable.
Mais que fait l’école ? C’est la question que nous nous posons ici.
Que faire si l’on ne se satisfait pas d’une école où tout (ou presque) serait joué depuis le berceau, en dépit de la bonne volonté des acteurs ?
Notre réflexion n’est pas exempte de paradoxe. Nous disons à la fois : gare aux catégories, aux idées préconçues. Ne plaquons pas sur les élèves des images toutes faites selon leur origine, leur milieu social en particulier. Et en même temps : prenons conscience de la spécificité des enfants de classes populaires et de leur rapport à l’école, voyons ce que nous faisons spécialement avec eux pour dénouer les malentendus, travailler les implicites, garantir leurs droits, lutter contre les disqualifications dont leurs parents ont trop souvent été victimes.
De quoi s’agit-il alors ? Avoir un regard aiguisé, mais se garder de systématiser ; travailler en acceptant de considérer les rapports de classes à l’intérieur de l’école, tels qu’on peut les analyser au XXIe siècle, sans scléroser leur réflexion en dogmes. Plutôt en la traduisant en pratiques, obstinément.Table des matières : Un si puissant désir de réussir ses études
- Transfuge, quelle honte est la tienne ?
- Libération et soumission, les paradoxes de l'école
- Les choix de l'établissement dans un quartier populaire...
- L'école de la République, une mère injuste
- Gare aux catégories !
- Au Maroc, prendre la juste mesure du décrochage
- Des racines et des ailes
- Le Maki, l'Autruche et la Tortue
- L'école impopulaire: les enfants pauvres sous surveillance
- Inégalités ? Discriminations ?
- Le geste, la voix, la parole
- Masculin sensible, féminin libre
- Brandir des principes ou garantir des droits ?
- En maternelle, fonder l'école avec les parents
- Faire venir ou revenir les parents au collège
- Ceux d'en bas
- Plus dure est la chute
- Le partenariat avec les parents: paradoxes et inégalités
- École et familles: malentendus et rencontres
- Les pédagogies novatrices sont-elles élitaires ?
- L'école doit construire aussi le pouvoir d'apprendre
- Vent debout pour faire réussir
- Réparer les gueules cassées
- Enseigner le français en milieu populaireEn ligne : http://www.cahiers-pedagogiques.com/No-520-Ecole-et-milieux-populaires Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgosselies/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=2197
in Cahiers pédagogiques > 520 (Mars/Avril 2015) . - p. 10-57[article] Ecole et milieux populaires : Dossier [document électronique] / Florence Castincaud, Auteur ; Jean-Pierre Fournier, Auteur ; Irène Peirera, Auteur ; [et al.], Auteur . - 2015 . - p. 10-57.
Certains articles ne sont lisibles que sur le site des Cahiers Pédagogiques: http://www.cahiers-pedagogiques.com/No-520-Ecole-et-milieux-populaires
- La question des codes
- La mission grande pauvreté
- Imiter ou comprendre ? Sortir le langage de l'implicite
- Une école de la réussite de tous est possible !
- Le collège et les pratiques numériques des adolescents
- Des histoires de vie dans l'école vénézuélienne
Langues : Français (fre)
in Cahiers pédagogiques > 520 (Mars/Avril 2015) . - p. 10-57
Mots-clés : école enseignement classe sociale défavorisé ascension sociale décrochage scolaire Maroc relation enfant enseignant inégalité genre relation parents école scolarité apprentissage langage réussite adolescent numérique Venezuela Résumé : Les hasards du calendrier font paraitre ce dossier peu après les tragiques évènements du 7 au 9 janvier 2015 qui ont suscité des discours forts où il était question de valeurs et d’exigence. Nous voulons redire ici que ces valeurs, pour être crédibles, demandent que l’école se mobilise contre toutes les exclusions, et en particulier l’exclusion sociale dont elle hérite et qu’elle reproduit.
L’échec se construit peu à peu, au fil d’une conjonction de facteurs, disent les sociologues. Il arrive qu’on ait l’impression d’assister en direct à cette construction.
Décembre 2014, conseil d’une classe de 5e. Vient le cas de Brady. Le bulletin s’affiche au tableau, impitoyable : 5, 6, 8 de moyenne dans toutes les matières. Les enseignants sont unanimes : il ne fait pas son travail, ne participe pas, ne comprend pas. Cela mérite au moins un avertissement travail.
Un professeur intervient. Ce n’est pas le professeur principal, mais il a parlé avec Brady, il est bien le seul. L’an dernier, il y avait, au moins, les heures d’accompagnement personnalisé où Brady anticipait sur les cours à venir, en français et en maths ; il avait bien du mal, mais s’y mettait avec ardeur. Il a terminé l’année en difficulté, pas démotivé. Cette année, plus rien. Il faut « suivre », et Brady est perdu. Il ne le dit pas, il fronce les sourcils, il tient encore la corde, pour combien de temps ?
On renonce à l’avertissement, on ne sait pas quoi faire d’autre.
Ce dossier est dédié à tous les Brady de nos classes. Certains auront bien sûr un parcours réussi, qui renforcera la croyance dans le pouvoir de l’école de valoriser le mérite. On lira de tels témoignages dans ce dossier. Mais combien d’autres, ceux que les statistiques PISA nous obligent (en vain ?) à voir, en sortiront persuadés d’être nuls, usés par tant de temps passé à échouer ?
Si Brady était enfant de classe moyenne, ses parents, sans doute, feraient ses devoirs avec lui (ou parfois à sa place), exploreraient diverses possibilités, lui feraient donner des cours, chercheraient avec lui le parcours scolaire le plus favorable.
Mais que fait l’école ? C’est la question que nous nous posons ici.
Que faire si l’on ne se satisfait pas d’une école où tout (ou presque) serait joué depuis le berceau, en dépit de la bonne volonté des acteurs ?
Notre réflexion n’est pas exempte de paradoxe. Nous disons à la fois : gare aux catégories, aux idées préconçues. Ne plaquons pas sur les élèves des images toutes faites selon leur origine, leur milieu social en particulier. Et en même temps : prenons conscience de la spécificité des enfants de classes populaires et de leur rapport à l’école, voyons ce que nous faisons spécialement avec eux pour dénouer les malentendus, travailler les implicites, garantir leurs droits, lutter contre les disqualifications dont leurs parents ont trop souvent été victimes.
De quoi s’agit-il alors ? Avoir un regard aiguisé, mais se garder de systématiser ; travailler en acceptant de considérer les rapports de classes à l’intérieur de l’école, tels qu’on peut les analyser au XXIe siècle, sans scléroser leur réflexion en dogmes. Plutôt en la traduisant en pratiques, obstinément.Table des matières : Un si puissant désir de réussir ses études
- Transfuge, quelle honte est la tienne ?
- Libération et soumission, les paradoxes de l'école
- Les choix de l'établissement dans un quartier populaire...
- L'école de la République, une mère injuste
- Gare aux catégories !
- Au Maroc, prendre la juste mesure du décrochage
- Des racines et des ailes
- Le Maki, l'Autruche et la Tortue
- L'école impopulaire: les enfants pauvres sous surveillance
- Inégalités ? Discriminations ?
- Le geste, la voix, la parole
- Masculin sensible, féminin libre
- Brandir des principes ou garantir des droits ?
- En maternelle, fonder l'école avec les parents
- Faire venir ou revenir les parents au collège
- Ceux d'en bas
- Plus dure est la chute
- Le partenariat avec les parents: paradoxes et inégalités
- École et familles: malentendus et rencontres
- Les pédagogies novatrices sont-elles élitaires ?
- L'école doit construire aussi le pouvoir d'apprendre
- Vent debout pour faire réussir
- Réparer les gueules cassées
- Enseigner le français en milieu populaireEn ligne : http://www.cahiers-pedagogiques.com/No-520-Ecole-et-milieux-populaires Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgosselies/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=2197 Réservation
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