Centre de Documentation Campus Montignies
Horaires :
Lundi : 8h-18h30
Mardi : 8h-17h30
Mercredi 9h-16h30
Jeudi : 8h30-18h30
Vendredi : 8h30-12h30 et 13h-14h30
Votre centre de documentation sera exceptionnellement fermé de 12h30 à 13h ce lundi 18 novembre.
Egalement, il sera fermé de 12h30 à 13h30 ce mercredi 20 novembre.
Lundi : 8h-18h30
Mardi : 8h-17h30
Mercredi 9h-16h30
Jeudi : 8h30-18h30
Vendredi : 8h30-12h30 et 13h-14h30
Votre centre de documentation sera exceptionnellement fermé de 12h30 à 13h ce lundi 18 novembre.
Egalement, il sera fermé de 12h30 à 13h30 ce mercredi 20 novembre.
Bienvenue sur le catalogue du centre de documentation du campus de Montignies.
Détail de l'auteur
Auteur J. De Lepeleire |
Documents disponibles écrits par cet auteur
Ajouter le résultat dans votre panier Faire une suggestion Affiner la recherche
Retrouver le bon sens / J. De Lepeleire in Minerva [périodique éléctronique], Vol. 17, n° 10 (Décembre 2018)
[article]
Titre : Retrouver le bon sens Type de document : document électronique Auteurs : J. De Lepeleire Année de publication : 2018 Article en page(s) : p. 128-131 Langues : Français (fre) Mots-clés : Interdisciplinarité Relations interprofessionnelles Comportement Maisons de repos Qualité des soins de santé Relations médecin-patient Résumé : Population étudiée
inclusion de 18 structures d’hébergement et de soins avec moins de 40 à plus de 200 résidents dans 4 régions d’Allemagne ; inclusion de résidents âgés de plus de 65 ans qui séjournaient dans l’établissement depuis au moins 3 mois
exclusion des résidents présentant de sévères limitations cognitives ou physiques.
Conception de l’étude
première étape : entretiens guidés ouverts en face à face avec 30 médecins généralistes, 18 membres du personnel infirmier, 25 résidents de maisons de repos et 27 membres des familles ; réalisés par une équipe de recherche interprofessionnelle ; complétés avec des observations faites à l’occasion de 5 visites effectuées par des médecins généralistes ; conçus et analysés suivant la grounded theory (encore appelée théorie enracinée, théorie ancrée ou théorie de la base)
deuxième étape : 3 focus groupes totalisant 34 médecins généralistes et 34 membres du personnel infirmier ont discuté de propositions pour améliorer la collaboration et la communication ; les discussions ont été analysées au moyen d’une cartographie mentale (mind mapping)
troisième étape : au cours d’un atelier multidisciplinaire d’une durée d’une journée, les résultats des focus groupes ont servi de base à une discussion sur des dispositions visant l’amélioration de la collaboration et de la communication, et des stratégies pour le recrutement et la mise en œuvre ont été développées ; analyse au moyen d’une cartographie mentale (mind mapping)
quatrième étape : l’équipe de recherche interprofessionnelle a sélectionné les dispositions à appliquer
cinquième étape : la faisabilité des dispositions sélectionnées a été examinée chez les médecins généralistes et le personnel infirmier dans 4 structures d’hébergement et de soins.
Résultats
6 dispositions qui, à court terme (3 mois), pouvaient avoir une influence positive sur la collaboration et la communication interprofessionnelles ont été sélectionnées lors de la quatrième étape :
des réunions de concertation avec le médecin généraliste, un membre du personnel infirmier, le résident et éventuellement un membre de la famille pour déterminer des objectifs communs à long terme ayant trait à la mobilité, l’alimentation, l’intégration sociale et des thèmes médicaux individuels
une personne de contact centrale dans la structure d’hébergement et de soins (membre du personnel infirmier qui est tenu au courant de la situation de tous les résidents) et une dans la pratique de médecine générale (assistant qui établit les priorités parmi les questions de la structures d’hébergement et de soins en fonction de l’importance et de l’urgence) qui communiquent l’une avec l’autre en colloque singulier ou par téléphone
un document standardisé dans le dossier infirmier indiquant les médicaments que le résident est autorisé à recevoir au besoin (ordre permanent) et les paramètres à examiner avant d’appeler le médecin
l’utilisation de badges nominatifs pour le membre du personnel infirmier et le médecin généraliste qui sont les personnes de contact centrales
une plus grande facilité à contacter, par téléphone ou par fax, l’infirmière de contact centrale et à contacter le médecin généraliste éventuellement aussi au moyen d’un numéro de GSM
un planning harmonisé et des procédures harmonisées pour les visites à la maison de repos : le médecin généraliste annonce sa visite deux jours à l’avance, ce qui permet à l’infirmière de contact centrale d’établir suffisamment à l’avance les priorités parmi les questions des résidents et du personnel infirmier ; lorsqu’il arrive, le médecin généraliste contacte l’infirmière de contact centrale, et tous deux passent en revue les questions et vont voir les résidents ; après la visite, le médecin généraliste remplit le dossier infirmier et informe l’infirmière de contact centrale
dans la cinquième étape, les médecins généralistes et les membres du personnel infirmier ont signalé que l’expérience était positive après l’application de ces dispositions (facilité d’application, bien acceptées, nette amélioration de la communication et de la collaboration), sauf avec la mesure « une seule personne de contact centrale ».
Conclusion des auteurs
Les auteurs de cette étude qualitative ont pu, à partir de la perspective des acteurs dans 18 structures d’hébergement et de soins, développer six mesures susceptibles d’améliorer la collaboration et la communication. Cinq mesures ont été jugées positives dans une étude pilote exploratoire. Elles pourraient être facilement mises en œuvre dans la pratique quotidienne d’autres structures d’hébergement et de soins. L’impact de ces mesures sur les critères de jugement orientés sur les patients devrait encore faire l’objet d’une étude plus approfondie.
Financement de l’étude
Ministère fédéral allemand de l’éducation et de la recherche (FK 01GY1124)
Conflits d’intérêts des auteurs
Les auteurs déclarent qu’il n’y aucun conflit d’intérêts.En ligne : http://www.minerva-ebm.be/FR/Article/2177 Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=86503
in Minerva [périodique éléctronique] > Vol. 17, n° 10 (Décembre 2018) . - p. 128-131[article] Retrouver le bon sens [document électronique] / J. De Lepeleire . - 2018 . - p. 128-131.
Langues : Français (fre)
in Minerva [périodique éléctronique] > Vol. 17, n° 10 (Décembre 2018) . - p. 128-131
Mots-clés : Interdisciplinarité Relations interprofessionnelles Comportement Maisons de repos Qualité des soins de santé Relations médecin-patient Résumé : Population étudiée
inclusion de 18 structures d’hébergement et de soins avec moins de 40 à plus de 200 résidents dans 4 régions d’Allemagne ; inclusion de résidents âgés de plus de 65 ans qui séjournaient dans l’établissement depuis au moins 3 mois
exclusion des résidents présentant de sévères limitations cognitives ou physiques.
Conception de l’étude
première étape : entretiens guidés ouverts en face à face avec 30 médecins généralistes, 18 membres du personnel infirmier, 25 résidents de maisons de repos et 27 membres des familles ; réalisés par une équipe de recherche interprofessionnelle ; complétés avec des observations faites à l’occasion de 5 visites effectuées par des médecins généralistes ; conçus et analysés suivant la grounded theory (encore appelée théorie enracinée, théorie ancrée ou théorie de la base)
deuxième étape : 3 focus groupes totalisant 34 médecins généralistes et 34 membres du personnel infirmier ont discuté de propositions pour améliorer la collaboration et la communication ; les discussions ont été analysées au moyen d’une cartographie mentale (mind mapping)
troisième étape : au cours d’un atelier multidisciplinaire d’une durée d’une journée, les résultats des focus groupes ont servi de base à une discussion sur des dispositions visant l’amélioration de la collaboration et de la communication, et des stratégies pour le recrutement et la mise en œuvre ont été développées ; analyse au moyen d’une cartographie mentale (mind mapping)
quatrième étape : l’équipe de recherche interprofessionnelle a sélectionné les dispositions à appliquer
cinquième étape : la faisabilité des dispositions sélectionnées a été examinée chez les médecins généralistes et le personnel infirmier dans 4 structures d’hébergement et de soins.
Résultats
6 dispositions qui, à court terme (3 mois), pouvaient avoir une influence positive sur la collaboration et la communication interprofessionnelles ont été sélectionnées lors de la quatrième étape :
des réunions de concertation avec le médecin généraliste, un membre du personnel infirmier, le résident et éventuellement un membre de la famille pour déterminer des objectifs communs à long terme ayant trait à la mobilité, l’alimentation, l’intégration sociale et des thèmes médicaux individuels
une personne de contact centrale dans la structure d’hébergement et de soins (membre du personnel infirmier qui est tenu au courant de la situation de tous les résidents) et une dans la pratique de médecine générale (assistant qui établit les priorités parmi les questions de la structures d’hébergement et de soins en fonction de l’importance et de l’urgence) qui communiquent l’une avec l’autre en colloque singulier ou par téléphone
un document standardisé dans le dossier infirmier indiquant les médicaments que le résident est autorisé à recevoir au besoin (ordre permanent) et les paramètres à examiner avant d’appeler le médecin
l’utilisation de badges nominatifs pour le membre du personnel infirmier et le médecin généraliste qui sont les personnes de contact centrales
une plus grande facilité à contacter, par téléphone ou par fax, l’infirmière de contact centrale et à contacter le médecin généraliste éventuellement aussi au moyen d’un numéro de GSM
un planning harmonisé et des procédures harmonisées pour les visites à la maison de repos : le médecin généraliste annonce sa visite deux jours à l’avance, ce qui permet à l’infirmière de contact centrale d’établir suffisamment à l’avance les priorités parmi les questions des résidents et du personnel infirmier ; lorsqu’il arrive, le médecin généraliste contacte l’infirmière de contact centrale, et tous deux passent en revue les questions et vont voir les résidents ; après la visite, le médecin généraliste remplit le dossier infirmier et informe l’infirmière de contact centrale
dans la cinquième étape, les médecins généralistes et les membres du personnel infirmier ont signalé que l’expérience était positive après l’application de ces dispositions (facilité d’application, bien acceptées, nette amélioration de la communication et de la collaboration), sauf avec la mesure « une seule personne de contact centrale ».
Conclusion des auteurs
Les auteurs de cette étude qualitative ont pu, à partir de la perspective des acteurs dans 18 structures d’hébergement et de soins, développer six mesures susceptibles d’améliorer la collaboration et la communication. Cinq mesures ont été jugées positives dans une étude pilote exploratoire. Elles pourraient être facilement mises en œuvre dans la pratique quotidienne d’autres structures d’hébergement et de soins. L’impact de ces mesures sur les critères de jugement orientés sur les patients devrait encore faire l’objet d’une étude plus approfondie.
Financement de l’étude
Ministère fédéral allemand de l’éducation et de la recherche (FK 01GY1124)
Conflits d’intérêts des auteurs
Les auteurs déclarent qu’il n’y aucun conflit d’intérêts.En ligne : http://www.minerva-ebm.be/FR/Article/2177 Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=86503 Exemplaires
Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire