Centre de Documentation Campus Montignies
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5 résultat(s) recherche sur le mot-clé 'Observance par le patient'
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Efficacité de l’administration en continu d’oxygène à long terme chez le patient BPCO stable avec une hypoxémie modérée ? / A. Van Meerhaeghe in Minerva [périodique éléctronique], Vol. 16, n° 7 (Septembre 2017)
[article]
Titre : Efficacité de l’administration en continu d’oxygène à long terme chez le patient BPCO stable avec une hypoxémie modérée ? Type de document : document électronique Auteurs : A. Van Meerhaeghe Année de publication : 2017 Article en page(s) : p. 171-175 Langues : Français (fre) Mots-clés : Anoxemie Bronchopneumopathie chronique obstructive Hospitalisation Mortalité Observance par le patient Oxygene Qualité de vie Temps Exacerbation Test de la fonction respiratoire Résumé : La réduction de la mortalité induite par l’oxygénothérapie continue (> 15 heures/jour) chez les patients BPCO souffrant d’hypoxémie sévère est à la fois statistiquement significative et pertinente du point de vue clinique (1,2). Par contre, l’efficacité d’une telle approche thérapeutique chez les BPCO stables souffrant d’une hypoxémie modérée au repos ou à l’effort est inconnue. Un effet bénéfique sur la survie n’avait pas été montré dans 2 RCTs de petite taille réalisées dans les années 1990 incluant des patients BPCO avec une hypoxémie diurne modérée et recevant soit une oxygénothérapie uniquement nocturne (PaO2) 56-69 mmHg ; n = 76) (3) ou une oxygénation à long terme (PaO2 56- 65 mmHg ; n = 135) dont la durée moyenne était de 13,5 (+ 4,4) heures (4).
Cependant, le critère primaire de jugement était l’effet sur la pression artérielle pulmonaire pour la première de ces études (3) et pour la seconde (4) où le critère primaire était le taux de survie, aucun calcul de puissance statistique n’avait été effectué afin de connaître le nombre de patients à inclure pour un niveau d’erreur de type II (erreur β) accepté. Une nouvelle étude ciblant les patients BPCO présentant une hypoxémie modérée, mieux menée du point de vue méthodologique et incluant d’autres critères de jugement, était la bienvenue.En ligne : http://www.minerva-ebm.be/FR/Article/2127 Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=86405
in Minerva [périodique éléctronique] > Vol. 16, n° 7 (Septembre 2017) . - p. 171-175[article] Efficacité de l’administration en continu d’oxygène à long terme chez le patient BPCO stable avec une hypoxémie modérée ? [document électronique] / A. Van Meerhaeghe . - 2017 . - p. 171-175.
Langues : Français (fre)
in Minerva [périodique éléctronique] > Vol. 16, n° 7 (Septembre 2017) . - p. 171-175
Mots-clés : Anoxemie Bronchopneumopathie chronique obstructive Hospitalisation Mortalité Observance par le patient Oxygene Qualité de vie Temps Exacerbation Test de la fonction respiratoire Résumé : La réduction de la mortalité induite par l’oxygénothérapie continue (> 15 heures/jour) chez les patients BPCO souffrant d’hypoxémie sévère est à la fois statistiquement significative et pertinente du point de vue clinique (1,2). Par contre, l’efficacité d’une telle approche thérapeutique chez les BPCO stables souffrant d’une hypoxémie modérée au repos ou à l’effort est inconnue. Un effet bénéfique sur la survie n’avait pas été montré dans 2 RCTs de petite taille réalisées dans les années 1990 incluant des patients BPCO avec une hypoxémie diurne modérée et recevant soit une oxygénothérapie uniquement nocturne (PaO2) 56-69 mmHg ; n = 76) (3) ou une oxygénation à long terme (PaO2 56- 65 mmHg ; n = 135) dont la durée moyenne était de 13,5 (+ 4,4) heures (4).
Cependant, le critère primaire de jugement était l’effet sur la pression artérielle pulmonaire pour la première de ces études (3) et pour la seconde (4) où le critère primaire était le taux de survie, aucun calcul de puissance statistique n’avait été effectué afin de connaître le nombre de patients à inclure pour un niveau d’erreur de type II (erreur β) accepté. Une nouvelle étude ciblant les patients BPCO présentant une hypoxémie modérée, mieux menée du point de vue méthodologique et incluant d’autres critères de jugement, était la bienvenue.En ligne : http://www.minerva-ebm.be/FR/Article/2127 Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=86405 Exemplaires
Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire Personnalisation posologique des médicaments. / M. Abdessadek in Annales de Biologie Clinique, 72/01 (Janvier-février 2014)
[article]
Titre : Personnalisation posologique des médicaments. : Quel apport du suivi thérapeutique pharmacologique ? Type de document : texte imprimé Auteurs : M. Abdessadek, Auteur ; S. El Ouezzani, Auteur ; R. Magoul, Auteur ; et al., Auteur Année de publication : 2014 Article en page(s) : 15-24 Langues : Français (fre) Mots-clés : Médicament Observance par le patient Biodisponibilité Adhésion au traitement médicamenteux Pharmacocinetique Continuité des soins Toxicologie dose Résumé : La réponse aux médicaments est souvent variable d’un individu à l’autre : une même dose de médicament administrée à différents patients peut provoquer des effets pharmacologiques de nature et d’intensité très différentes. Ces effets sont très souvent la conséquence d’une variabilité de la pharmacocinétique des médicaments : absorption, distribution, métabolisation et élimination, entraînant une modification de leur biodisponibilité. II convient de tenir compte de deux facteurs : la (ou les) maladie(s) dont souffre le patient et les médicaments associés, car de nombreuses interactions médicamenteuses sont susceptibles de modifier la pharmacocinétique des médicaments et par conséquent des effets thérapeutiques attendus différents. Le choix de la méthode de dosage du médicament est crucial pour quantifier la dose in vivo du médicament, pour vérifier la qualité de l’observance et les caractéristiques pharmacocinétiques. Le clinicien pourra alors ajuster la posologie de telle sorte que les concentrations plasmatiques soient comprises dans la fourchette thérapeutique. Le suivi thérapeutique a pour objectif d’augmenter l’efficacité clinique du médicament et de minimiser leurs effets toxiques. Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=77417
in Annales de Biologie Clinique > 72/01 (Janvier-février 2014) . - 15-24[article] Personnalisation posologique des médicaments. : Quel apport du suivi thérapeutique pharmacologique ? [texte imprimé] / M. Abdessadek, Auteur ; S. El Ouezzani, Auteur ; R. Magoul, Auteur ; et al., Auteur . - 2014 . - 15-24.
Langues : Français (fre)
in Annales de Biologie Clinique > 72/01 (Janvier-février 2014) . - 15-24
Mots-clés : Médicament Observance par le patient Biodisponibilité Adhésion au traitement médicamenteux Pharmacocinetique Continuité des soins Toxicologie dose Résumé : La réponse aux médicaments est souvent variable d’un individu à l’autre : une même dose de médicament administrée à différents patients peut provoquer des effets pharmacologiques de nature et d’intensité très différentes. Ces effets sont très souvent la conséquence d’une variabilité de la pharmacocinétique des médicaments : absorption, distribution, métabolisation et élimination, entraînant une modification de leur biodisponibilité. II convient de tenir compte de deux facteurs : la (ou les) maladie(s) dont souffre le patient et les médicaments associés, car de nombreuses interactions médicamenteuses sont susceptibles de modifier la pharmacocinétique des médicaments et par conséquent des effets thérapeutiques attendus différents. Le choix de la méthode de dosage du médicament est crucial pour quantifier la dose in vivo du médicament, pour vérifier la qualité de l’observance et les caractéristiques pharmacocinétiques. Le clinicien pourra alors ajuster la posologie de telle sorte que les concentrations plasmatiques soient comprises dans la fourchette thérapeutique. Le suivi thérapeutique a pour objectif d’augmenter l’efficacité clinique du médicament et de minimiser leurs effets toxiques. Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=77417 Réservation
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Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Armoires à volets Disponible
DisponibleLes interventions préventives réduisent-elles le nombre d’exacerbations d’asthme chez les enfants durant l’automne ? / Frans De Baets in Minerva [périodique éléctronique], Vol. 18, n° 2 (Mars 2019)
[article]
Titre : Les interventions préventives réduisent-elles le nombre d’exacerbations d’asthme chez les enfants durant l’automne ? Type de document : document électronique Auteurs : Frans De Baets Année de publication : 2019 Article en page(s) : p. 14-17 Note générale : DOI: 10.1002/14651858.CD012393.pub2 Langues : Français (fre) Mots-clés : Antagonistes des leucotriènes Bronchodilatateur Asthme Hormones corticosurrénaliennes Évolution de la maladie Hospitalisation Observance par le patient Thérapie comportementale Résumé : Méthodologie
Synthèse méthodique et méta-analyse
Sources consultées
Cochrane Airways Group’s Trials Register (avec enregistrement hebdomadaire ou mensuel de la littérature via CENTRAL, MEDLINE Ovid, Embase Ovid, PsycINFO Ovid, CINAHL EBSCO, AMED EBSCO, rapports des congrès), ClinicalTrials.gov, la plate-forme internationale d’enregistrement des essais cliniques de l’Organisation mondiale de la santé ; jusqu’au 1er décembre 2017
listes de références des études primaires et des revues, sites Internet des firmes Merck, Novartis et Ono Pharmaceutical
pas de restriction quant à la langue de publication.
Études sélectionnées
études randomisées contrôlées comparant la prise en charge standard et des interventions préventives visant à réduire le nombre d’exacerbations d’asthme pendant l’automne
parmi les 546 études identifiées, 5 ont finalement été sélectionnées : 3 études examinant l’effet des antagonistes des récepteurs aux leucotriènes, une étude examinant l’influence d’une lettre pour encourager l’observance, et une dernière étude examinant l’effet de l’omalizumab ou d’une augmentation de la dose de corticoïdes inhalés.
Population étudiée
au total, 14252 enfants de moins de 18 ans (1 an à 17 ans selon l’étude) atteints d’asthme ; le VEMS était en moyenne de 90% dans deux études (4,5) ; l’utilisation de corticoïdes inhalés allait de 90% dans une étude (6) à ≤ 50% dans deux autres études (4,7) ; la seule étude de première ligne incluait des patients ayant un asthme léger (8).
Mesure des résultats
critère d’évaluation primaire : nombre d’enfants avec au moins une exacerbation d’asthme pendant l’automne, définie comme une aggravation des symptômes de l’asthme ayant nécessité un traitement avec des corticoïdes administrés par voie orale ou une hospitalisation.
critères d’évaluation secondaires : nombre d’enfants avec exacerbations d’asthme ayant nécessité une hospitalisation ou l’admission en soins intensifs pédiatriques, nombre de décès liés à l’asthme, degré de contrôle de l’asthme, qualité de vie liée à l’asthme, nombre de jours d’école manqués, effets indésirables
méta-analyse suivant le modèle à effets aléatoires.
Résultats
critère d’évaluation primaire : le nombre d’enfants avec, pendant l’automne, au moins une exacerbation de l’asthme ayant nécessité un traitement avec des corticoïdes par voie orale ou une hospitalisation, était plus petit, et ce de manière statistiquement significative chez les enfants qui, durant 90 jours après le début de l’année scolaire, recevaient de l’omalizumab au lieu du placebo (11,3% versus 21,0% ; rapport de cotes (RC) 0,48 avec IC à 95% de 0,25 à 0,92 ; N = 1 étude (5) ; n = 513 enfants)
sur la base des critères d’évaluation primaires définis par les différentes études incluses, on a observé :
une diminution de 53% du nombre de jours avec aggravation des symptômes de l’asthme (plus sévère que d’habitude, visite imprévue chez le médecin, besoin d’un supplément de médicaments contre l’asthme, traitement avec des corticoïdes par voie orale) durant un traitement par montélukast, par rapport au placebo, pendant 45 jours (3,9% contre 8,3% ; p = 0,02 ; N = 1 étude (6) ; n = 194 enfants)
pas de différence quant à l’aggravation des symptômes de l’asthme (symptômes accrus pendant la journée et pendant la nuit, augmentation de l’utilisation de bêta2-mimétiques et de corticoïdes inhalés, traitement avec corticoïdes par voie orale, visite imprévue chez le médecin, admission aux urgences ou hospitalisation pour asthme) au cours d’un traitement par montélukast par rapport au placebo pendant 8 semaines (N = 1 étude (4) ; n = 998 enfants)
pas de différence quant au score total de l’asthme (sur la base des symptômes de l’asthme, de l’augmentation de l’utilisation des médicaments contre l’asthme, de l’utilisation de corticoïdes par voie orale, des visites imprévues chez le médecin) au cours d’un traitement par pranlukast, par rapport au placebo, pendant 60 jours (N = 1 étude (7) ; n = 121 enfants)
pas de différence quant au nombre de visites imprévues chez le médecin (pour affection des voies respiratoires) de septembre à décembre après un courrier du médecin généraliste envoyé aux parents le 29 juillet pour les encourager à prévoir suffisamment de traitement d’entretien par inhalation contre l’asthme avant la reprise de l’année scolaire, par comparaison avec le groupe témoin (N = 1 étude (8) ; n = 10481 enfants)
critères d’évaluation secondaires : pas de résultats séparés pour l’hospitalisation, l’admission en soins intensifs pédiatriques, les décès dus à l’asthme, le contrôle standard des symptômes de l’asthme, la qualité de vie, les jours d’école manqués
effets indésirables : pas de différence quant aux effets indésirables (graves) entre le groupe intervention et le groupe témoin (N = 4 études pharmacologiques).
Conclusion des auteurs
La conclusion des auteurs est qu’un traitement par omalizumab durant quatre à six semaines après le début de l’année scolaire peut limiter le nombre d’exacerbations d’asthme pendant l’automne. Mis à part de la douleur au niveau du site d’injection, il n’y a pas de preuve qu’un plus grand nombre d’effets indésirables soient associés à cette stratégie coûteuse. Il n’y a pas de données concernant l’effet de ces interventions saisonnières et d’autres interventions sur le contrôle de l’asthme, la qualité de vie et la mortalité liée à l’asthme. Les études futures devraient utiliser une unique définition des exacerbations d’asthme, et si possible une définition qui soit uniformisée. Pour pouvoir examiner les éventuelles différences entre les sous-groupes quant à l’effet, il faudra que les participants des études futures soient bien caractérisés en termes d’âge, de sexe, de sévérité de l’asthme et d’antécédents d’exacerbations d’asthme.
Financement de l’étude
Financement interne par le National Institute for Health Research (NIHR), par le biais du Comprehensive Clinical Research Network et du centre de recherche biomédicale NIHR à l’hôpital pédiatrique Great Ormond Street Hospital for Children NHS Foundation Trust et University College Londres, Royaume-Uni et un emploi (Katharine Pike). Katherine Harris a reçu un financement pour son doctorat du NIHR Collaboration for Leadership in Applied Health Research and Care (CLAHRC) North Thames au Bart’s Health NHS Trust. Les avis exprimés sont ceux des auteurs et ne reflètent pas nécessairement ceux du NHS, du NIHR ou du Département de la Santé.
Conflits d’intérêt des auteurs
Il n’y a pas de conflits d’intérêt connus.En ligne : http://www.minerva-ebm.be/FR/Article/2181 Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=86454
in Minerva [périodique éléctronique] > Vol. 18, n° 2 (Mars 2019) . - p. 14-17[article] Les interventions préventives réduisent-elles le nombre d’exacerbations d’asthme chez les enfants durant l’automne ? [document électronique] / Frans De Baets . - 2019 . - p. 14-17.
DOI: 10.1002/14651858.CD012393.pub2
Langues : Français (fre)
in Minerva [périodique éléctronique] > Vol. 18, n° 2 (Mars 2019) . - p. 14-17
Mots-clés : Antagonistes des leucotriènes Bronchodilatateur Asthme Hormones corticosurrénaliennes Évolution de la maladie Hospitalisation Observance par le patient Thérapie comportementale Résumé : Méthodologie
Synthèse méthodique et méta-analyse
Sources consultées
Cochrane Airways Group’s Trials Register (avec enregistrement hebdomadaire ou mensuel de la littérature via CENTRAL, MEDLINE Ovid, Embase Ovid, PsycINFO Ovid, CINAHL EBSCO, AMED EBSCO, rapports des congrès), ClinicalTrials.gov, la plate-forme internationale d’enregistrement des essais cliniques de l’Organisation mondiale de la santé ; jusqu’au 1er décembre 2017
listes de références des études primaires et des revues, sites Internet des firmes Merck, Novartis et Ono Pharmaceutical
pas de restriction quant à la langue de publication.
Études sélectionnées
études randomisées contrôlées comparant la prise en charge standard et des interventions préventives visant à réduire le nombre d’exacerbations d’asthme pendant l’automne
parmi les 546 études identifiées, 5 ont finalement été sélectionnées : 3 études examinant l’effet des antagonistes des récepteurs aux leucotriènes, une étude examinant l’influence d’une lettre pour encourager l’observance, et une dernière étude examinant l’effet de l’omalizumab ou d’une augmentation de la dose de corticoïdes inhalés.
Population étudiée
au total, 14252 enfants de moins de 18 ans (1 an à 17 ans selon l’étude) atteints d’asthme ; le VEMS était en moyenne de 90% dans deux études (4,5) ; l’utilisation de corticoïdes inhalés allait de 90% dans une étude (6) à ≤ 50% dans deux autres études (4,7) ; la seule étude de première ligne incluait des patients ayant un asthme léger (8).
Mesure des résultats
critère d’évaluation primaire : nombre d’enfants avec au moins une exacerbation d’asthme pendant l’automne, définie comme une aggravation des symptômes de l’asthme ayant nécessité un traitement avec des corticoïdes administrés par voie orale ou une hospitalisation.
critères d’évaluation secondaires : nombre d’enfants avec exacerbations d’asthme ayant nécessité une hospitalisation ou l’admission en soins intensifs pédiatriques, nombre de décès liés à l’asthme, degré de contrôle de l’asthme, qualité de vie liée à l’asthme, nombre de jours d’école manqués, effets indésirables
méta-analyse suivant le modèle à effets aléatoires.
Résultats
critère d’évaluation primaire : le nombre d’enfants avec, pendant l’automne, au moins une exacerbation de l’asthme ayant nécessité un traitement avec des corticoïdes par voie orale ou une hospitalisation, était plus petit, et ce de manière statistiquement significative chez les enfants qui, durant 90 jours après le début de l’année scolaire, recevaient de l’omalizumab au lieu du placebo (11,3% versus 21,0% ; rapport de cotes (RC) 0,48 avec IC à 95% de 0,25 à 0,92 ; N = 1 étude (5) ; n = 513 enfants)
sur la base des critères d’évaluation primaires définis par les différentes études incluses, on a observé :
une diminution de 53% du nombre de jours avec aggravation des symptômes de l’asthme (plus sévère que d’habitude, visite imprévue chez le médecin, besoin d’un supplément de médicaments contre l’asthme, traitement avec des corticoïdes par voie orale) durant un traitement par montélukast, par rapport au placebo, pendant 45 jours (3,9% contre 8,3% ; p = 0,02 ; N = 1 étude (6) ; n = 194 enfants)
pas de différence quant à l’aggravation des symptômes de l’asthme (symptômes accrus pendant la journée et pendant la nuit, augmentation de l’utilisation de bêta2-mimétiques et de corticoïdes inhalés, traitement avec corticoïdes par voie orale, visite imprévue chez le médecin, admission aux urgences ou hospitalisation pour asthme) au cours d’un traitement par montélukast par rapport au placebo pendant 8 semaines (N = 1 étude (4) ; n = 998 enfants)
pas de différence quant au score total de l’asthme (sur la base des symptômes de l’asthme, de l’augmentation de l’utilisation des médicaments contre l’asthme, de l’utilisation de corticoïdes par voie orale, des visites imprévues chez le médecin) au cours d’un traitement par pranlukast, par rapport au placebo, pendant 60 jours (N = 1 étude (7) ; n = 121 enfants)
pas de différence quant au nombre de visites imprévues chez le médecin (pour affection des voies respiratoires) de septembre à décembre après un courrier du médecin généraliste envoyé aux parents le 29 juillet pour les encourager à prévoir suffisamment de traitement d’entretien par inhalation contre l’asthme avant la reprise de l’année scolaire, par comparaison avec le groupe témoin (N = 1 étude (8) ; n = 10481 enfants)
critères d’évaluation secondaires : pas de résultats séparés pour l’hospitalisation, l’admission en soins intensifs pédiatriques, les décès dus à l’asthme, le contrôle standard des symptômes de l’asthme, la qualité de vie, les jours d’école manqués
effets indésirables : pas de différence quant aux effets indésirables (graves) entre le groupe intervention et le groupe témoin (N = 4 études pharmacologiques).
Conclusion des auteurs
La conclusion des auteurs est qu’un traitement par omalizumab durant quatre à six semaines après le début de l’année scolaire peut limiter le nombre d’exacerbations d’asthme pendant l’automne. Mis à part de la douleur au niveau du site d’injection, il n’y a pas de preuve qu’un plus grand nombre d’effets indésirables soient associés à cette stratégie coûteuse. Il n’y a pas de données concernant l’effet de ces interventions saisonnières et d’autres interventions sur le contrôle de l’asthme, la qualité de vie et la mortalité liée à l’asthme. Les études futures devraient utiliser une unique définition des exacerbations d’asthme, et si possible une définition qui soit uniformisée. Pour pouvoir examiner les éventuelles différences entre les sous-groupes quant à l’effet, il faudra que les participants des études futures soient bien caractérisés en termes d’âge, de sexe, de sévérité de l’asthme et d’antécédents d’exacerbations d’asthme.
Financement de l’étude
Financement interne par le National Institute for Health Research (NIHR), par le biais du Comprehensive Clinical Research Network et du centre de recherche biomédicale NIHR à l’hôpital pédiatrique Great Ormond Street Hospital for Children NHS Foundation Trust et University College Londres, Royaume-Uni et un emploi (Katharine Pike). Katherine Harris a reçu un financement pour son doctorat du NIHR Collaboration for Leadership in Applied Health Research and Care (CLAHRC) North Thames au Bart’s Health NHS Trust. Les avis exprimés sont ceux des auteurs et ne reflètent pas nécessairement ceux du NHS, du NIHR ou du Département de la Santé.
Conflits d’intérêt des auteurs
Il n’y a pas de conflits d’intérêt connus.En ligne : http://www.minerva-ebm.be/FR/Article/2181 Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=86454 Exemplaires
Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire La faisabilité et les effets sur la santé d’une déprescription / Pierre Chevalier in Minerva [périodique éléctronique], Vol. 16, n° 3 (Avril 2017)
[article]
Titre : La faisabilité et les effets sur la santé d’une déprescription Type de document : document électronique Auteurs : Pierre Chevalier Année de publication : 2017 Article en page(s) : p. 65-80 Langues : Français (fre) Mots-clés : Effets secondaires indésirables des médicaments Adhésion au traitement médicamenteux Médecine individualisée Mortalité Observance par le patient Prescription Santé Résumé : Conclusion
Cette synthèse de la littérature regroupant les résultats d’études de niveaux de preuves (fort) différents, ne montre pas d’intérêt d’interventions de déprescription médicamenteuse en termes de diminution de la mortalité. Elle suggère l’intérêt d’interventions ciblées spécifiques au patient.En ligne : http://www.minerva-ebm.be/FR/Article/2099 Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=86436
in Minerva [périodique éléctronique] > Vol. 16, n° 3 (Avril 2017) . - p. 65-80[article] La faisabilité et les effets sur la santé d’une déprescription [document électronique] / Pierre Chevalier . - 2017 . - p. 65-80.
Langues : Français (fre)
in Minerva [périodique éléctronique] > Vol. 16, n° 3 (Avril 2017) . - p. 65-80
Mots-clés : Effets secondaires indésirables des médicaments Adhésion au traitement médicamenteux Médecine individualisée Mortalité Observance par le patient Prescription Santé Résumé : Conclusion
Cette synthèse de la littérature regroupant les résultats d’études de niveaux de preuves (fort) différents, ne montre pas d’intérêt d’interventions de déprescription médicamenteuse en termes de diminution de la mortalité. Elle suggère l’intérêt d’interventions ciblées spécifiques au patient.En ligne : http://www.minerva-ebm.be/FR/Article/2099 Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=86436 Exemplaires
Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire Un programme d’éducation thérapeutique pour les patients atteints de sclérose en plaques / Marie-Hélène Colpaert in Soins, 873 (Mars 2023)
[article]
Titre : Un programme d’éducation thérapeutique pour les patients atteints de sclérose en plaques Type de document : texte imprimé Auteurs : Marie-Hélène Colpaert Année de publication : 2023 Article en page(s) : p. 28-31 Langues : Français (fre) Mots-clés : Éducation du patient comme sujet Sclérose en plaques Grossesse Participation du patient Soins infirmiers Observance par le patient Résumé : Le programme d’éducation thérapeutique MOTIV-SEP, qui s’adresse aux personnes atteintes de sclérose en plaques, intègre les composantes cognitives, émotionnelles, comportementales et sociales de l’observance thérapeutique. Ces dernières permettent une approche centrée sur l’individu, afin de l’aider à mieux supporter l’étape importante du début de traitement, mais aussi d’anticiper et de réduire les obstacles de l’observance. Note de contenu : Cet article fait partie du dossier "Mieux prendre en charge la sclérose en plaques"
Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=110562
in Soins > 873 (Mars 2023) . - p. 28-31[article] Un programme d’éducation thérapeutique pour les patients atteints de sclérose en plaques [texte imprimé] / Marie-Hélène Colpaert . - 2023 . - p. 28-31.
Langues : Français (fre)
in Soins > 873 (Mars 2023) . - p. 28-31
Mots-clés : Éducation du patient comme sujet Sclérose en plaques Grossesse Participation du patient Soins infirmiers Observance par le patient Résumé : Le programme d’éducation thérapeutique MOTIV-SEP, qui s’adresse aux personnes atteintes de sclérose en plaques, intègre les composantes cognitives, émotionnelles, comportementales et sociales de l’observance thérapeutique. Ces dernières permettent une approche centrée sur l’individu, afin de l’aider à mieux supporter l’étape importante du début de traitement, mais aussi d’anticiper et de réduire les obstacles de l’observance. Note de contenu : Cet article fait partie du dossier "Mieux prendre en charge la sclérose en plaques"
Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=110562 Exemplaires (1)
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