Centre de Documentation Campus Montignies
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Lundi : 8h-18h30
Mardi : 8h-17h30
Mercredi 9h-16h30
Jeudi : 8h-18h30
Vendredi : 8h30-12h30 et 13h-14h30
Le centre de documentation sera fermé ce mardi 10 septembre à partir de midi.
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Ergothérapies . 86Paru le : 01/07/2022 |
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Revue | Revue | Centre de Documentation HELHa Campus Montignies | Armoires à volets | Document exclu du prêt - à consulter sur place Exclu du prêt |
Dépouillements
Ajouter le résultat dans votre panierApport de la réalité augmentée comme aide technologique pour le maintien de l’autonomie de personnes présentant une maladie neurologique : revue narrative de la littérature / Manon Perrier in Ergothérapies, 86 (Juillet 2022)
[article]
Titre : Apport de la réalité augmentée comme aide technologique pour le maintien de l’autonomie de personnes présentant une maladie neurologique : revue narrative de la littérature Type de document : texte imprimé Auteurs : Manon Perrier ; Léa Pilette ; Jean-Marie Normand ; Anatole Lécuyer ; Guillaume Moreau ; Mélanie Cogné Année de publication : 2022 Article en page(s) : p. 7-18 Note générale : Cet article est issu du dossier "Les aides techniques et l'ergothérapie : enjeux et perspectives - Tome 1" Langues : Français (fre) Mots-clés : réalité augmentée aide technologique cognition spatiale charge cognitive ergothérapie Résumé : Les Accidents vasculaires cérébraux (AVC) et les maladies neurodégénératives font partie des affections neurologiques les plus répandues en France. D’après la société française neuro-vasculaire citant l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’incidence mondiale des AVC augmentera progressivement au cours des prochaines années, passant de 16 millions en 2005 à 23 millions en 2030 (SFNV, 2021). À la phase aiguë (J0 à J14) de survenue d’un AVC, une personne sur deux présente des troubles cognitifs. Pour les deux tiers de ces personnes, il s’agit de troubles cognitifs légers et, pour le tiers restant, de troubles cognitifs majeurs (Godefroy et al., 2018). Concernant les pathologies neurodégénératives, la démence de type Alzheimer est la première cause de démence dans le monde et représente entre 60 et 70 % des cas. La démence, toute origine confondue, est la cause principale de handicap et de dépendance chez les personnes âgées (OMS, 2021). Le rapport mondial sur la démence de type Alzheimer estime qu’en 2015 près de 47 millions de personnes dans le monde étaient atteintes d’une forme de démence (Prince et al., 2015). Il est évalué que ce chiffre double environ tous les vingt ans, il pourrait donc atteindre près de 75 millions de malades en 2030 et plus de 131 millions en 2050. La maladie de Parkinson est la deuxième pathologie neurodégénérative la plus répandue avec une incidence mondiale estimée à plus de 6 millions de personnes en 2017. Les prévisions pour 2040 sont un doublement du nombre de cas (France Parkinson, 2020). Ces pathologies d’ordre neurologique ont pour similitude l’apparition de troubles cognitifs plus ou moins importants en fonction de la sévérité de l’atteinte ou de l’évolution de la pathologie. Ces troubles cognitifs peuvent limiter la personne dans la réalisation de ses activités instrumentales de vie quotidienne, et réduire son autonomie, notamment dans la réalisation des déplacements extérieurs, en présentant des troubles de la cognition spatiale. Pour rééduquer ou compenser ces troubles cognitifs, nous assistons au développement actuel d’outils de réalité augmentée. La réalité augmentée se définit par la « superposition d’éléments virtuels en 3D en temps réel dans l’environnement physique réel de la personne » (D’Cunha et al., 2019) à la différence de la réalité virtuelle qui est une « immersion dans un environnement virtuel comprenant la totalité du champ de vision » (Sutherland et al., 2019). Durant la session d’utilisation du dispositif de réalité augmentée, l’utilisateur conservera la conscience de son environnement (interaction avec des objets en 3D, par exemple). L’objectif est de donner à l’utilisateur la sensation que ce qu’il observe est parfaitement intégré dans son environnement. Les débuts de la réalité augmentée remontent à plus de cinquante ans, le premier système ayant été créé par un scientifique en informatique américain, Ivan Sutherland, en 1968. Depuis, nous assistons à une évolution continue de la réalité augmentée pour arriver à une utilisation par le grand public. Les interfaces utilisées peuvent être des smartphones, des tablettes, ou encore des casques de réalité augmentée comme le casque HoloLens® (voir figure 1) ainsi que des Head-Up Displays (HUD), que l’on pourrait traduire par « affichage tête haute », comme les Google Glass® (voir figure 2). Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=104902
in Ergothérapies > 86 (Juillet 2022) . - p. 7-18[article] Apport de la réalité augmentée comme aide technologique pour le maintien de l’autonomie de personnes présentant une maladie neurologique : revue narrative de la littérature [texte imprimé] / Manon Perrier ; Léa Pilette ; Jean-Marie Normand ; Anatole Lécuyer ; Guillaume Moreau ; Mélanie Cogné . - 2022 . - p. 7-18.
Cet article est issu du dossier "Les aides techniques et l'ergothérapie : enjeux et perspectives - Tome 1"
Langues : Français (fre)
in Ergothérapies > 86 (Juillet 2022) . - p. 7-18
Mots-clés : réalité augmentée aide technologique cognition spatiale charge cognitive ergothérapie Résumé : Les Accidents vasculaires cérébraux (AVC) et les maladies neurodégénératives font partie des affections neurologiques les plus répandues en France. D’après la société française neuro-vasculaire citant l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’incidence mondiale des AVC augmentera progressivement au cours des prochaines années, passant de 16 millions en 2005 à 23 millions en 2030 (SFNV, 2021). À la phase aiguë (J0 à J14) de survenue d’un AVC, une personne sur deux présente des troubles cognitifs. Pour les deux tiers de ces personnes, il s’agit de troubles cognitifs légers et, pour le tiers restant, de troubles cognitifs majeurs (Godefroy et al., 2018). Concernant les pathologies neurodégénératives, la démence de type Alzheimer est la première cause de démence dans le monde et représente entre 60 et 70 % des cas. La démence, toute origine confondue, est la cause principale de handicap et de dépendance chez les personnes âgées (OMS, 2021). Le rapport mondial sur la démence de type Alzheimer estime qu’en 2015 près de 47 millions de personnes dans le monde étaient atteintes d’une forme de démence (Prince et al., 2015). Il est évalué que ce chiffre double environ tous les vingt ans, il pourrait donc atteindre près de 75 millions de malades en 2030 et plus de 131 millions en 2050. La maladie de Parkinson est la deuxième pathologie neurodégénérative la plus répandue avec une incidence mondiale estimée à plus de 6 millions de personnes en 2017. Les prévisions pour 2040 sont un doublement du nombre de cas (France Parkinson, 2020). Ces pathologies d’ordre neurologique ont pour similitude l’apparition de troubles cognitifs plus ou moins importants en fonction de la sévérité de l’atteinte ou de l’évolution de la pathologie. Ces troubles cognitifs peuvent limiter la personne dans la réalisation de ses activités instrumentales de vie quotidienne, et réduire son autonomie, notamment dans la réalisation des déplacements extérieurs, en présentant des troubles de la cognition spatiale. Pour rééduquer ou compenser ces troubles cognitifs, nous assistons au développement actuel d’outils de réalité augmentée. La réalité augmentée se définit par la « superposition d’éléments virtuels en 3D en temps réel dans l’environnement physique réel de la personne » (D’Cunha et al., 2019) à la différence de la réalité virtuelle qui est une « immersion dans un environnement virtuel comprenant la totalité du champ de vision » (Sutherland et al., 2019). Durant la session d’utilisation du dispositif de réalité augmentée, l’utilisateur conservera la conscience de son environnement (interaction avec des objets en 3D, par exemple). L’objectif est de donner à l’utilisateur la sensation que ce qu’il observe est parfaitement intégré dans son environnement. Les débuts de la réalité augmentée remontent à plus de cinquante ans, le premier système ayant été créé par un scientifique en informatique américain, Ivan Sutherland, en 1968. Depuis, nous assistons à une évolution continue de la réalité augmentée pour arriver à une utilisation par le grand public. Les interfaces utilisées peuvent être des smartphones, des tablettes, ou encore des casques de réalité augmentée comme le casque HoloLens® (voir figure 1) ainsi que des Head-Up Displays (HUD), que l’on pourrait traduire par « affichage tête haute », comme les Google Glass® (voir figure 2). Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=104902 Exemplaires (1)
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Exclu du prêtÉtat des lieux des besoins en technologie d’aide pour la planification et la réalisation d’activités de loisir : une démarche participative / Aline Veyre in Ergothérapies, 86 (Juillet 2022)
[article]
Titre : État des lieux des besoins en technologie d’aide pour la planification et la réalisation d’activités de loisir : une démarche participative Type de document : texte imprimé Auteurs : Aline Veyre ; Valentine Perrelet ; Emilie Chanclud ; Sylvie Ray-Kaeser Année de publication : 2022 Article en page(s) : p. 19-28 Note générale : Cet article est issu du dossier "Les aides techniques et l'ergothérapie : enjeux et perspectives - Tome 1" Langues : Français (fre) Mots-clés : Expérience de loisir participation sociale loisir inclusif technologie d'aide ergothérapie Résumé : Les activités de loisir apparaissent comme des occasions privilégiées pour améliorer le bien-être et la qualité de vie. Sur le plan personnel, elles contri- buent à l’enrichissement, à la relaxation et au plai- sir. Sur le plan social, elles permettent de favoriser la cohésion et facilitent l’élargissement du réseau (Cantin et al., 2017 ; Carbonneau et Roult, 2013). Pouvoir choisir et avoir accès aux activités de loisir est reconnu comme un droit fondamental sur le plan international, dans la Convention relative aux droits des personnes handicapées (CDPH) (ONU, 2006) et au niveau national, dans la loi fédérale sur l’élimination des inégalités frappant les personnes handicapées (LHand, RS 101, 2020). L’étude exploratoire présentée entend décrire les expériences de planification et d’accès aux activités de loisir des personnes présentant un profil cognitif et/ou sensoriel spécifique1. Cette étape constitue un préalable au développement d’une technologie d’aide. Le développement technologique envisagé a pour but de créer une plateforme numérique facilitant la description des caractéristiques sensorielles et logistiques des environnements et des activités de loisir. Reposant sur le Machine Learning, elle fournira des informations personnalisées et précises en fonction du profil de l’utilisatrice ou de l’utilisateur. L’objectif final est l’amélioration de la participation sociale des personnes présentant un profil cognitif et/ou sensoriel spécifique en leur permettant d’appréhender et d’anticiper la nature des environnements dans lesquels elles décident ou non de s’engager. L’article commence par une brève présentation de la littérature. Ensuite est exposée la méthodologie déployée pour identifier les facteurs limitant la planification et l’accès aux activités de loisir. La méthode s’appuie sur les principes du design thinking2 ainsi que sur une démarche participative. Finalement, les résultats sont présentés et discutés. Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=104903
in Ergothérapies > 86 (Juillet 2022) . - p. 19-28[article] État des lieux des besoins en technologie d’aide pour la planification et la réalisation d’activités de loisir : une démarche participative [texte imprimé] / Aline Veyre ; Valentine Perrelet ; Emilie Chanclud ; Sylvie Ray-Kaeser . - 2022 . - p. 19-28.
Cet article est issu du dossier "Les aides techniques et l'ergothérapie : enjeux et perspectives - Tome 1"
Langues : Français (fre)
in Ergothérapies > 86 (Juillet 2022) . - p. 19-28
Mots-clés : Expérience de loisir participation sociale loisir inclusif technologie d'aide ergothérapie Résumé : Les activités de loisir apparaissent comme des occasions privilégiées pour améliorer le bien-être et la qualité de vie. Sur le plan personnel, elles contri- buent à l’enrichissement, à la relaxation et au plai- sir. Sur le plan social, elles permettent de favoriser la cohésion et facilitent l’élargissement du réseau (Cantin et al., 2017 ; Carbonneau et Roult, 2013). Pouvoir choisir et avoir accès aux activités de loisir est reconnu comme un droit fondamental sur le plan international, dans la Convention relative aux droits des personnes handicapées (CDPH) (ONU, 2006) et au niveau national, dans la loi fédérale sur l’élimination des inégalités frappant les personnes handicapées (LHand, RS 101, 2020). L’étude exploratoire présentée entend décrire les expériences de planification et d’accès aux activités de loisir des personnes présentant un profil cognitif et/ou sensoriel spécifique1. Cette étape constitue un préalable au développement d’une technologie d’aide. Le développement technologique envisagé a pour but de créer une plateforme numérique facilitant la description des caractéristiques sensorielles et logistiques des environnements et des activités de loisir. Reposant sur le Machine Learning, elle fournira des informations personnalisées et précises en fonction du profil de l’utilisatrice ou de l’utilisateur. L’objectif final est l’amélioration de la participation sociale des personnes présentant un profil cognitif et/ou sensoriel spécifique en leur permettant d’appréhender et d’anticiper la nature des environnements dans lesquels elles décident ou non de s’engager. L’article commence par une brève présentation de la littérature. Ensuite est exposée la méthodologie déployée pour identifier les facteurs limitant la planification et l’accès aux activités de loisir. La méthode s’appuie sur les principes du design thinking2 ainsi que sur une démarche participative. Finalement, les résultats sont présentés et discutés. Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=104903 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Armoires à volets Document exclu du prêt - à consulter sur place
Exclu du prêtUn atelier d’aides techniques personnalisées au service de la reprise des loisirs / Virginie Contal in Ergothérapies, 86 (Juillet 2022)
[article]
Titre : Un atelier d’aides techniques personnalisées au service de la reprise des loisirs Type de document : texte imprimé Auteurs : Virginie Contal ; Florie Yhuel ; Mathieu Rietmann ; Jérémy Besnier ; R. Le Besque ; Servane Marivain ; Willy Allegre Année de publication : 2022 Article en page(s) : p. 33-44 Note générale : Cet article est issu du dossier "Les aides techniques et l'ergothérapie : enjeux et perspectives - Tome 1" Langues : Français (fre) Mots-clés : aide technique personnalisée ergothérapie loisirs impression 3D co-conception Résumé : En ergothérapie, l’accompagnement de la personne vers sa participation dans toutes les sphères occupationnelles est l’objectif principal. Les aides techniques sont un des moyens de compenser une incapacité et ainsi d’atteindre une pleine réalisation de l’activité, favorisant l’indépendance et l’autonomie des bénéficiaires. De nombreuses aides techniques sont aujourd’hui disponibles dans le commerce, qu’elles soient issues du domaine grand public ou spécialisées dans le « handicap ». Parmi les différentes occupations, on retrouve les activités dites de loisir. Celles-ci couvrent un spectre très large par leur diversité (sportive, artistique, etc.), mais aussi par d’autres composantes, comme leur niveau de difficulté (de l’initiation à la compétition). Elles peuvent être réalisées seul ou à plusieurs, nécessiter l’utilisation d’un matériel spécifique, etc. C’est pourquoi l’analyse précise de l’activité par l’ergothérapeute est primordiale. Il n’existe pas toujours dans le commerce des aides techniques adaptées à des situations particulières. Il est donc parfois nécessaire d’adapter ce type d’aides techniques issues du commerce ou bien d’en concevoir de manière personnalisée, pour qu’elles répondent au mieux aux besoins.
L’impression 3D – et plus globalement de la fabrication numérique – est en plein essor dans le domaine de la santé et tend à se démocratiser. Selon Gartner (2019), 25 % des dispositifs médicaux seront fabriqués en impression 3D en 2023 (principalement prothèses de hanche et implants). Ces techniques bouleversent aussi les pratiques professionnelles en ergothérapie. Cette nouvelle technique de fabrication numérique permet d’autant plus la personnalisation des aides techniques et facilite ainsi l’accès aux loisirs pour tous.
Un atelier d’Aides techniques personnalisées (ATP) s’est structuré au sein du Centre mutualiste de rééducation et de réadaptation fonctionnelles (CMRRF) de Kerpape, pour les patients qui ne peuvent pas participer à la conception de l’aide technique ou lorsque l’aide technique est complexe. L’équipe de cet atelier est composée d’un concepteur 3D, d’un ingénieur et d’un ergothérapeute avec des compétences d’orthoprothésiste. L’ergothérapeute référent du patient travaille alors en collaboration avec ce trinôme pour la réalisation d’aides techniques personnalisées dans tout domaine d’occupation.
L’article illustre le fonctionnement d’un atelier pluridisciplinaire et les possibilités de confection d’aides techniques personnalisées, notamment concernant les loisirs.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=104904
in Ergothérapies > 86 (Juillet 2022) . - p. 33-44[article] Un atelier d’aides techniques personnalisées au service de la reprise des loisirs [texte imprimé] / Virginie Contal ; Florie Yhuel ; Mathieu Rietmann ; Jérémy Besnier ; R. Le Besque ; Servane Marivain ; Willy Allegre . - 2022 . - p. 33-44.
Cet article est issu du dossier "Les aides techniques et l'ergothérapie : enjeux et perspectives - Tome 1"
Langues : Français (fre)
in Ergothérapies > 86 (Juillet 2022) . - p. 33-44
Mots-clés : aide technique personnalisée ergothérapie loisirs impression 3D co-conception Résumé : En ergothérapie, l’accompagnement de la personne vers sa participation dans toutes les sphères occupationnelles est l’objectif principal. Les aides techniques sont un des moyens de compenser une incapacité et ainsi d’atteindre une pleine réalisation de l’activité, favorisant l’indépendance et l’autonomie des bénéficiaires. De nombreuses aides techniques sont aujourd’hui disponibles dans le commerce, qu’elles soient issues du domaine grand public ou spécialisées dans le « handicap ». Parmi les différentes occupations, on retrouve les activités dites de loisir. Celles-ci couvrent un spectre très large par leur diversité (sportive, artistique, etc.), mais aussi par d’autres composantes, comme leur niveau de difficulté (de l’initiation à la compétition). Elles peuvent être réalisées seul ou à plusieurs, nécessiter l’utilisation d’un matériel spécifique, etc. C’est pourquoi l’analyse précise de l’activité par l’ergothérapeute est primordiale. Il n’existe pas toujours dans le commerce des aides techniques adaptées à des situations particulières. Il est donc parfois nécessaire d’adapter ce type d’aides techniques issues du commerce ou bien d’en concevoir de manière personnalisée, pour qu’elles répondent au mieux aux besoins.
L’impression 3D – et plus globalement de la fabrication numérique – est en plein essor dans le domaine de la santé et tend à se démocratiser. Selon Gartner (2019), 25 % des dispositifs médicaux seront fabriqués en impression 3D en 2023 (principalement prothèses de hanche et implants). Ces techniques bouleversent aussi les pratiques professionnelles en ergothérapie. Cette nouvelle technique de fabrication numérique permet d’autant plus la personnalisation des aides techniques et facilite ainsi l’accès aux loisirs pour tous.
Un atelier d’Aides techniques personnalisées (ATP) s’est structuré au sein du Centre mutualiste de rééducation et de réadaptation fonctionnelles (CMRRF) de Kerpape, pour les patients qui ne peuvent pas participer à la conception de l’aide technique ou lorsque l’aide technique est complexe. L’équipe de cet atelier est composée d’un concepteur 3D, d’un ingénieur et d’un ergothérapeute avec des compétences d’orthoprothésiste. L’ergothérapeute référent du patient travaille alors en collaboration avec ce trinôme pour la réalisation d’aides techniques personnalisées dans tout domaine d’occupation.
L’article illustre le fonctionnement d’un atelier pluridisciplinaire et les possibilités de confection d’aides techniques personnalisées, notamment concernant les loisirs.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=104904 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Armoires à volets Document exclu du prêt - à consulter sur place
Exclu du prêtÉchanges entre la MDPH et les ergothérapeutes ; un lien nécessaire pour favoriser l’accès aux aides techniques ? / Charline Legendre-Lepinoy in Ergothérapies, 86 (Juillet 2022)
[article]
Titre : Échanges entre la MDPH et les ergothérapeutes ; un lien nécessaire pour favoriser l’accès aux aides techniques ? Type de document : texte imprimé Auteurs : Charline Legendre-Lepinoy Année de publication : 2022 Article en page(s) : p. 45-51 Note générale : Cet article est issu du dossier "Les aides techniques et l'ergothérapie : enjeux et perspectives - Tome 1" Langues : Français (fre) Mots-clés : MDPH ergothérapeutes aide technique financement communication Résumé : Chaque département français comporte une Maison départementale des personnes handicapées (MDPH) qui est chargée d’accueillir, de conseiller et d’informer les individus en situation de handicap et leurs proches (site internet CNSA1, 2021). La MDPH est responsable de l’attribution de diverses allocations et ouverture de droits, permettant la compensation des situations de handicap. Ces prestations, leurs critères d’éligibilité et les démarches associées sont peu connus des bénéficiaires comme des professionnels qui les accompagnent. En conséquence, les usagers ne sont pas toujours orientés et accompagnés vers les aides auxquelles ils pourraient prétendre ; ils ne savent pas vers quel organisme s’adresser, ce dont ils pourraient bénéficier ou non et comment réaliser les démarches associées. Les dossiers de demande sont parfois incomplets et ne comportent pas les éléments nécessaires pour que la MDPH rende une décision éclairée. Il en résulte une diminution de l’accès aux solutions de compensation du handicap. Par ailleurs, le délai de traitement des dossiers est jugé trop long, les démarches trop complexes et les décisions parfois insatisfaisantes (résultats de l’enquête nationale « votre MDPH, votre avis », le 31 décembre 2020).
Les professionnels de la MDPH de Seine-Maritime ont décidé de mettre en place une intervention auprès d’ergothérapeutes exerçant en pédiatrie dans le département afin de diffuser des informations sur la MDPH et son fonctionnement, de prendre conscience des problématiques rencontrées par les professionnels extérieurs et d’ajuster leurs pratiques en conséquence.
Cet article a pour but d’explorer les actions à mettre en place pour développer la collaboration entre les MDPH et les professionnels extérieurs. Après une présentation des MDPH et de leur fonctionnement, nous détaillerons les problématiques de communication ressenties par les professionnels de la MDPH et les ergothérapeutes externes, ainsi que l’intervention mise en place. Nous conclurons par une synthèse de ce temps d’échange et des perspectives d’évolution.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=104905
in Ergothérapies > 86 (Juillet 2022) . - p. 45-51[article] Échanges entre la MDPH et les ergothérapeutes ; un lien nécessaire pour favoriser l’accès aux aides techniques ? [texte imprimé] / Charline Legendre-Lepinoy . - 2022 . - p. 45-51.
Cet article est issu du dossier "Les aides techniques et l'ergothérapie : enjeux et perspectives - Tome 1"
Langues : Français (fre)
in Ergothérapies > 86 (Juillet 2022) . - p. 45-51
Mots-clés : MDPH ergothérapeutes aide technique financement communication Résumé : Chaque département français comporte une Maison départementale des personnes handicapées (MDPH) qui est chargée d’accueillir, de conseiller et d’informer les individus en situation de handicap et leurs proches (site internet CNSA1, 2021). La MDPH est responsable de l’attribution de diverses allocations et ouverture de droits, permettant la compensation des situations de handicap. Ces prestations, leurs critères d’éligibilité et les démarches associées sont peu connus des bénéficiaires comme des professionnels qui les accompagnent. En conséquence, les usagers ne sont pas toujours orientés et accompagnés vers les aides auxquelles ils pourraient prétendre ; ils ne savent pas vers quel organisme s’adresser, ce dont ils pourraient bénéficier ou non et comment réaliser les démarches associées. Les dossiers de demande sont parfois incomplets et ne comportent pas les éléments nécessaires pour que la MDPH rende une décision éclairée. Il en résulte une diminution de l’accès aux solutions de compensation du handicap. Par ailleurs, le délai de traitement des dossiers est jugé trop long, les démarches trop complexes et les décisions parfois insatisfaisantes (résultats de l’enquête nationale « votre MDPH, votre avis », le 31 décembre 2020).
Les professionnels de la MDPH de Seine-Maritime ont décidé de mettre en place une intervention auprès d’ergothérapeutes exerçant en pédiatrie dans le département afin de diffuser des informations sur la MDPH et son fonctionnement, de prendre conscience des problématiques rencontrées par les professionnels extérieurs et d’ajuster leurs pratiques en conséquence.
Cet article a pour but d’explorer les actions à mettre en place pour développer la collaboration entre les MDPH et les professionnels extérieurs. Après une présentation des MDPH et de leur fonctionnement, nous détaillerons les problématiques de communication ressenties par les professionnels de la MDPH et les ergothérapeutes externes, ainsi que l’intervention mise en place. Nous conclurons par une synthèse de ce temps d’échange et des perspectives d’évolution.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=104905 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Armoires à volets Document exclu du prêt - à consulter sur place
Exclu du prêtUne CO-OP coopérative : l’estime de soi au cœur d’un groupe CO-OP pour les enfants présentant un trouble développemental des coordinations / Léa Hiron in Ergothérapies, 86 (Juillet 2022)
[article]
Titre : Une CO-OP coopérative : l’estime de soi au cœur d’un groupe CO-OP pour les enfants présentant un trouble développemental des coordinations : 1er prix du Concours d’articles 2021-2022 Type de document : texte imprimé Auteurs : Léa Hiron Année de publication : 2022 Article en page(s) : p. 57-64 Langues : Français (fre) Mots-clés : trouble développemental des coordinations dyspraxie CO-OP groupe estime de soi ergothérapie Résumé : Le trouble développemental des coordinations (TDC), anciennement connu sous le nom de « dyspraxie », est un enjeu actuel en pédiatrie. Il altère l’autonomie de l’enfant en raison d’une maladresse gestuelle, avec des performances motrices plus lentes et moins précises. Les apprentissages moteurs s’en trouvent affectés. Actuellement, le TDC touche 5 à 6 % des enfants d’âge scolaire, soit un à deux élèves par classe (Magnat et al., 2015). Le TDC est défini selon quatre critères du DSM-V (Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders) (Guelfi et al., 2015), donnés en figure 1. Outre les difficultés motrices caractéristiques du TDC, une fragilité de l’estime de soi et un sentiment de compétence dégradé sont fréquemment relevés dans la littérature (Zwicker et al., 2012 ; Skinner & Piek, 2001). Ces fragilités sont notamment induites par des comparaisons avec les pairs lors d’activités impliquant des compétences sportives ou manuelles (Blank et al., 2012). Cela affecte la motivation de l’enfant à s’engager dans une activité et entraîne des situations d’évitement pour contourner l’échec potentiel dans l’activité face aux autres enfants. Des chercheurs rapportent que les comportements d’évitement réduisent la participation sociale de ces enfants qui vont présenter une tendance à l’isolement et au repli sur soi (Zwicker et al., 2013). La participation sociale, définie comme l’engagement dans des situations de vie par le biais d’activités socialement contextualisées (ENOTHE, 2007, cité dans Meyer, 2013, p. 16), est donc altérée. Or, certaines activités sont socialement significatives à l’âge scolaire et permettent la création et le maintien d’amitié de qualité, cette dernière étant volontairement formée par des enfants qui partagent des expériences satisfaisantes ensemble (Lemelin & Provost, 2012). Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=104906
in Ergothérapies > 86 (Juillet 2022) . - p. 57-64[article] Une CO-OP coopérative : l’estime de soi au cœur d’un groupe CO-OP pour les enfants présentant un trouble développemental des coordinations : 1er prix du Concours d’articles 2021-2022 [texte imprimé] / Léa Hiron . - 2022 . - p. 57-64.
Langues : Français (fre)
in Ergothérapies > 86 (Juillet 2022) . - p. 57-64
Mots-clés : trouble développemental des coordinations dyspraxie CO-OP groupe estime de soi ergothérapie Résumé : Le trouble développemental des coordinations (TDC), anciennement connu sous le nom de « dyspraxie », est un enjeu actuel en pédiatrie. Il altère l’autonomie de l’enfant en raison d’une maladresse gestuelle, avec des performances motrices plus lentes et moins précises. Les apprentissages moteurs s’en trouvent affectés. Actuellement, le TDC touche 5 à 6 % des enfants d’âge scolaire, soit un à deux élèves par classe (Magnat et al., 2015). Le TDC est défini selon quatre critères du DSM-V (Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders) (Guelfi et al., 2015), donnés en figure 1. Outre les difficultés motrices caractéristiques du TDC, une fragilité de l’estime de soi et un sentiment de compétence dégradé sont fréquemment relevés dans la littérature (Zwicker et al., 2012 ; Skinner & Piek, 2001). Ces fragilités sont notamment induites par des comparaisons avec les pairs lors d’activités impliquant des compétences sportives ou manuelles (Blank et al., 2012). Cela affecte la motivation de l’enfant à s’engager dans une activité et entraîne des situations d’évitement pour contourner l’échec potentiel dans l’activité face aux autres enfants. Des chercheurs rapportent que les comportements d’évitement réduisent la participation sociale de ces enfants qui vont présenter une tendance à l’isolement et au repli sur soi (Zwicker et al., 2013). La participation sociale, définie comme l’engagement dans des situations de vie par le biais d’activités socialement contextualisées (ENOTHE, 2007, cité dans Meyer, 2013, p. 16), est donc altérée. Or, certaines activités sont socialement significatives à l’âge scolaire et permettent la création et le maintien d’amitié de qualité, cette dernière étant volontairement formée par des enfants qui partagent des expériences satisfaisantes ensemble (Lemelin & Provost, 2012). Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=104906 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Armoires à volets Document exclu du prêt - à consulter sur place
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