Centre de Documentation Campus Montignies
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Mardi : 8h-18h30
Mercredi 9h-16h30
Jeudi : 8h-18h30
Vendredi : 8h-16h30
Attention, votre centre de documentation sera fermé du 27/04 au 12/05 inclus.
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Auteur Jean-Philippe Deneuville |
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Apport de la méthode McKenzie dans la prévention et dans le soin du rachis du sportif / Jean-Philippe Deneuville in Kinésithérapie scientifique, 579 (Septembre 2016)
[article]
Titre : Apport de la méthode McKenzie dans la prévention et dans le soin du rachis du sportif Type de document : texte imprimé Auteurs : Jean-Philippe Deneuville Année de publication : 2016 Article en page(s) : p.23-32 Langues : Français (fre) Mots-clés : Autosoins McKenzie Résumé : La description initiale de la Méthode McKenzie concernait l'évaluation et le traitement des pathologies rachidiennes. Elle a ensuite évolué vers un système complet d'évaluation et de traitement intégrant l'ensemble des pathologies de l'appareil locomoteur.
Les troubles musculo-squelettiques, dont ceux de la colonne, constituent un frein à la pratique sportive. Pour optimiser leur prise en charge, il est nécessaire d'étudier les caractéristiques de ces troubles chez le sportif.
Les principes de la méthode McKenzie semblent particulièrement utiles et pertinents pour cette population de patients.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=44976
in Kinésithérapie scientifique > 579 (Septembre 2016) . - p.23-32[article] Apport de la méthode McKenzie dans la prévention et dans le soin du rachis du sportif [texte imprimé] / Jean-Philippe Deneuville . - 2016 . - p.23-32.
Langues : Français (fre)
in Kinésithérapie scientifique > 579 (Septembre 2016) . - p.23-32
Mots-clés : Autosoins McKenzie Résumé : La description initiale de la Méthode McKenzie concernait l'évaluation et le traitement des pathologies rachidiennes. Elle a ensuite évolué vers un système complet d'évaluation et de traitement intégrant l'ensemble des pathologies de l'appareil locomoteur.
Les troubles musculo-squelettiques, dont ceux de la colonne, constituent un frein à la pratique sportive. Pour optimiser leur prise en charge, il est nécessaire d'étudier les caractéristiques de ces troubles chez le sportif.
Les principes de la méthode McKenzie semblent particulièrement utiles et pertinents pour cette population de patients.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=44976 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Armoires à volets Document exclu du prêt - à consulter sur place
Exclu du prêtApproche mécaniste dans le traitement des discopathies dites dégénératives / Jean-Philippe Deneuville in Kinésithérapie scientifique, 648 (Décembre 2022)
[article]
Titre : Approche mécaniste dans le traitement des discopathies dites dégénératives Type de document : texte imprimé Auteurs : Jean-Philippe Deneuville Année de publication : 2022 Article en page(s) : p. 23-27 Langues : Français (fre) Mots-clés : disque intervertébral Biologie biomécanique lombalgie préférence directionnelle Résumé : La lombalgie accable durement l'individu et la société. Elle se classe par exemple comme la première cause mondiale d'année vécue avec un handicap (Years-Lived-With-Disability) [1]. En France, elle provoque 20 % des arrêts de travail et 30 % des arrêts de travail de plus de 6 mois pour un total de 11,5 millions de journées de travail perdues par an [2]. Plus de la moitié de la population française souffre du dos au moins une journée chaque année [3].
La Haute Autorité de Santé la définie comme une douleur comprise entre la charnière thoraco-lombaire et le pli fessier [4]. Par définition, c'est donc un symptôme et non une maladie ou une pathologie. De ce fait, chaque structure anatomique innervée de la région lombaire peut la déclencher, dont le disque intervertébral.
Le disque peut développer différents types de pathologies : les hernies discales, les discopathies inflammatoires de type Modic et enfin les discopathies dégénératives [5].
Dans cet article, nous vous proposons d'explorer ces discopathies dégénératives, de revoir les processus pathologiques, les différents phénotypes patho-anatomiques et les liens avec les présentations cliniques des patients.
Le disque intervertébral est composé de trois sous-structures (fig. 1) : le nucleus pulposus, l'annulus fibrosus et le plateau vertébral.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=107915
in Kinésithérapie scientifique > 648 (Décembre 2022) . - p. 23-27[article] Approche mécaniste dans le traitement des discopathies dites dégénératives [texte imprimé] / Jean-Philippe Deneuville . - 2022 . - p. 23-27.
Langues : Français (fre)
in Kinésithérapie scientifique > 648 (Décembre 2022) . - p. 23-27
Mots-clés : disque intervertébral Biologie biomécanique lombalgie préférence directionnelle Résumé : La lombalgie accable durement l'individu et la société. Elle se classe par exemple comme la première cause mondiale d'année vécue avec un handicap (Years-Lived-With-Disability) [1]. En France, elle provoque 20 % des arrêts de travail et 30 % des arrêts de travail de plus de 6 mois pour un total de 11,5 millions de journées de travail perdues par an [2]. Plus de la moitié de la population française souffre du dos au moins une journée chaque année [3].
La Haute Autorité de Santé la définie comme une douleur comprise entre la charnière thoraco-lombaire et le pli fessier [4]. Par définition, c'est donc un symptôme et non une maladie ou une pathologie. De ce fait, chaque structure anatomique innervée de la région lombaire peut la déclencher, dont le disque intervertébral.
Le disque peut développer différents types de pathologies : les hernies discales, les discopathies inflammatoires de type Modic et enfin les discopathies dégénératives [5].
Dans cet article, nous vous proposons d'explorer ces discopathies dégénératives, de revoir les processus pathologiques, les différents phénotypes patho-anatomiques et les liens avec les présentations cliniques des patients.
Le disque intervertébral est composé de trois sous-structures (fig. 1) : le nucleus pulposus, l'annulus fibrosus et le plateau vertébral.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=107915 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Armoires à volets Document exclu du prêt - à consulter sur place
Exclu du prêtBilan et traitement des conflits discoradiculaires avec l'approche MDT (Mechanical Diagnosis and Therapy) ou méthode McKenzie / Jean-Philippe Deneuville in EMC : Kinésithérapie Médecine physique-Réadaptation, Vol.36 n°3 (Juillet 2023)
[article]
Titre : Bilan et traitement des conflits discoradiculaires avec l'approche MDT (Mechanical Diagnosis and Therapy) ou méthode McKenzie Type de document : texte imprimé Auteurs : Jean-Philippe Deneuville ; M. Guiraud ; F. Steimer ; B. Mabeau ; V. Lebrault ; T. Vendeuvre ; Gabor Sagi Année de publication : 2023 Article en page(s) : p. 26-275-A-10 [Tome 3] Langues : Français (fre) Mots-clés : Méthode McKenzie Hernie discale Lombalgie Radiculalgie Radiculopathie Douleur neuropathique Chirurgie du rachis Kinésithérapie musculosquelettique Résumé : Les affections de la colonne vertébrale sont l'une des principales sources mondiales de handicap. Parmi ces affections, les conflits discoradiculaires semblent impacter profondément et durablement la qualité de vie des patients. Le mécanisme lésionnel est occasionné par l'effet compressif d'un fragment de disque sur une racine nerveuse. Cette compression provoque une cascade de conséquences, impliquant ischémie et inflammation. Il en résulte des présentations cliniques complexes (avec des douleurs nociceptives, neuropathiques et diverses pertes de fonctions de la racine). Le fait que cette pathologie soit initiée par une compression laisse une place de choix aux approches mécanistes dans leur traitement conservateur. Le système de Mechanical Diagnosis and Therapy (MDT) est une approche mécanique qui repose sur une évaluation solide. Le processus de classification clinique des patients dont dépendra le traitement repose, d'une part, sur les données de l'entretien-anamnèse, et, d'autre part, sur des tests cliniques fondés sur la répétition de mouvements, sur des postures et sur des techniques manuelles. Il s'agit dans un premier temps de déterminer si le patient présente une direction de mouvement spécifique induisant une amélioration rapide, durable et reproductible de la douleur du patient (une préférence directionnelle [PD]). Cette amélioration peut prendre la forme d'une diminution de l'intensité douloureuse ou d'une centralisation de la douleur (abolition distoproximale). Si une PD est présente, elle guidera toutes les étapes du traitement. Si cette dernière est absente, le thérapeute devra utiliser d'autres stratégies, incluant des positions antalgiques, un travail aérobique et un potentielle réadressage pour une infiltration de corticoïdes. Le traitement MDT ne s'affranchit pas d'une prise en charge holistique en accord avec le modèle bio-psycho-social, de même qu'il s'associe, le cas échéant, à une prise en charge médicamenteuse en accord avec les recommandations nationales. Enfin, certaines présentations cliniques nécessitent un réadressage vers un chirurgien, avec plus ou moins d'urgence. Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=112579
in EMC : Kinésithérapie Médecine physique-Réadaptation > Vol.36 n°3 (Juillet 2023) . - p. 26-275-A-10 [Tome 3][article] Bilan et traitement des conflits discoradiculaires avec l'approche MDT (Mechanical Diagnosis and Therapy) ou méthode McKenzie [texte imprimé] / Jean-Philippe Deneuville ; M. Guiraud ; F. Steimer ; B. Mabeau ; V. Lebrault ; T. Vendeuvre ; Gabor Sagi . - 2023 . - p. 26-275-A-10 [Tome 3].
Langues : Français (fre)
in EMC : Kinésithérapie Médecine physique-Réadaptation > Vol.36 n°3 (Juillet 2023) . - p. 26-275-A-10 [Tome 3]
Mots-clés : Méthode McKenzie Hernie discale Lombalgie Radiculalgie Radiculopathie Douleur neuropathique Chirurgie du rachis Kinésithérapie musculosquelettique Résumé : Les affections de la colonne vertébrale sont l'une des principales sources mondiales de handicap. Parmi ces affections, les conflits discoradiculaires semblent impacter profondément et durablement la qualité de vie des patients. Le mécanisme lésionnel est occasionné par l'effet compressif d'un fragment de disque sur une racine nerveuse. Cette compression provoque une cascade de conséquences, impliquant ischémie et inflammation. Il en résulte des présentations cliniques complexes (avec des douleurs nociceptives, neuropathiques et diverses pertes de fonctions de la racine). Le fait que cette pathologie soit initiée par une compression laisse une place de choix aux approches mécanistes dans leur traitement conservateur. Le système de Mechanical Diagnosis and Therapy (MDT) est une approche mécanique qui repose sur une évaluation solide. Le processus de classification clinique des patients dont dépendra le traitement repose, d'une part, sur les données de l'entretien-anamnèse, et, d'autre part, sur des tests cliniques fondés sur la répétition de mouvements, sur des postures et sur des techniques manuelles. Il s'agit dans un premier temps de déterminer si le patient présente une direction de mouvement spécifique induisant une amélioration rapide, durable et reproductible de la douleur du patient (une préférence directionnelle [PD]). Cette amélioration peut prendre la forme d'une diminution de l'intensité douloureuse ou d'une centralisation de la douleur (abolition distoproximale). Si une PD est présente, elle guidera toutes les étapes du traitement. Si cette dernière est absente, le thérapeute devra utiliser d'autres stratégies, incluant des positions antalgiques, un travail aérobique et un potentielle réadressage pour une infiltration de corticoïdes. Le traitement MDT ne s'affranchit pas d'une prise en charge holistique en accord avec le modèle bio-psycho-social, de même qu'il s'associe, le cas échéant, à une prise en charge médicamenteuse en accord avec les recommandations nationales. Enfin, certaines présentations cliniques nécessitent un réadressage vers un chirurgien, avec plus ou moins d'urgence. Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=112579 Exemplaires
Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire Drapeaux rouges et pathologies sérieuses de la colonne lombaire (1ère partie) / Jean-Philippe Deneuville in Kinésithérapie scientifique, 614 (Novembre 2019)
[article]
Titre : Drapeaux rouges et pathologies sérieuses de la colonne lombaire (1ère partie) Type de document : texte imprimé Auteurs : Jean-Philippe Deneuville Année de publication : 2019 Article en page(s) : p. 5-12 Langues : Français (fre) Mots-clés : Lombalgie Raisonnement clinique Résumé : De nos jours l’expression « drapeaux rouges » (DR) est rentrée dans le vocabulaire commun des kinésithérapeutes. L’évaluation des DR est décrite dans le premier paragraphe des dernières recommandations de bonnes pratiques de la Haute Autorité de Santé française (HAS) sur le thème de la lombalgie commune [1]. De plus, on retrouve les mêmes recommandations dans tous les guides internationaux de bonnes pratiques [2].
Le terme de DR est récent ; il apparaît dans le courant des années 90. Il est en revanche difficile de trouver la référence à l’origine de cette nomination. Avant cette période, les pionniers de la kinésithérapie musculo-squelettique moderne décrivaient déjà la nécessité d’exclure les pathologies sérieuses [4-6]. Cette exclusion reposait soit sur l’expertise médicale lors d’une séance préalable, soit par la capacité du kinésithérapeute d’identifier des signaux d’alerte.
Bien que les termes de DR et pathologies sérieuses soient proches, ils ne sont pas interchangeables et ne signifient pas la même chose. Cette erreur est très souvent commise, induisant un processus de raisonnement peu clair avec de nombreux illogismes et biais.
Dans cet article, nous scinderons la thématique en deux parties :
– dans la première section, nous définirons les concepts de « drapeaux rouges » et de « pathologies sérieuses ». Nous déterminerons pourquoi il est de notre devoir de nous tenir à jour de ces connaissances. Nous détaillerons le processus de raisonnement à adopter en se basant à la fois sur un raisonnement probabiliste et un raisonnement narratif de qualité ;
– en seconde partie, nous définirons les principales pathologies sérieuses de la colonne lombaire et nous appliquerons le modèle de raisonnement décrit en première partie.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=82518
in Kinésithérapie scientifique > 614 (Novembre 2019) . - p. 5-12[article] Drapeaux rouges et pathologies sérieuses de la colonne lombaire (1ère partie) [texte imprimé] / Jean-Philippe Deneuville . - 2019 . - p. 5-12.
Langues : Français (fre)
in Kinésithérapie scientifique > 614 (Novembre 2019) . - p. 5-12
Mots-clés : Lombalgie Raisonnement clinique Résumé : De nos jours l’expression « drapeaux rouges » (DR) est rentrée dans le vocabulaire commun des kinésithérapeutes. L’évaluation des DR est décrite dans le premier paragraphe des dernières recommandations de bonnes pratiques de la Haute Autorité de Santé française (HAS) sur le thème de la lombalgie commune [1]. De plus, on retrouve les mêmes recommandations dans tous les guides internationaux de bonnes pratiques [2].
Le terme de DR est récent ; il apparaît dans le courant des années 90. Il est en revanche difficile de trouver la référence à l’origine de cette nomination. Avant cette période, les pionniers de la kinésithérapie musculo-squelettique moderne décrivaient déjà la nécessité d’exclure les pathologies sérieuses [4-6]. Cette exclusion reposait soit sur l’expertise médicale lors d’une séance préalable, soit par la capacité du kinésithérapeute d’identifier des signaux d’alerte.
Bien que les termes de DR et pathologies sérieuses soient proches, ils ne sont pas interchangeables et ne signifient pas la même chose. Cette erreur est très souvent commise, induisant un processus de raisonnement peu clair avec de nombreux illogismes et biais.
Dans cet article, nous scinderons la thématique en deux parties :
– dans la première section, nous définirons les concepts de « drapeaux rouges » et de « pathologies sérieuses ». Nous déterminerons pourquoi il est de notre devoir de nous tenir à jour de ces connaissances. Nous détaillerons le processus de raisonnement à adopter en se basant à la fois sur un raisonnement probabiliste et un raisonnement narratif de qualité ;
– en seconde partie, nous définirons les principales pathologies sérieuses de la colonne lombaire et nous appliquerons le modèle de raisonnement décrit en première partie.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=82518 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Armoires à volets Document exclu du prêt - à consulter sur place
Exclu du prêtDrapeaux rouges et pathologies sérieuses de la colonne lombaire (2e partie) / Jean-Philippe Deneuville in Kinésithérapie scientifique, 615 (Décembre 2019)
[article]
Titre : Drapeaux rouges et pathologies sérieuses de la colonne lombaire (2e partie) Type de document : texte imprimé Auteurs : Jean-Philippe Deneuville Année de publication : 2019 Article en page(s) : p. 29-38 Langues : Français (fre) Mots-clés : Lombalgie Raisonnement clinique Résumé : Les pathologies sérieuses dans des populations de patients lombalgiques sont très rares et les drapeaux rouges très fréquents. Une étude australienne, incluant 1 172 patients lombalgiques aigus, consultant en première intention retrouve 11 cas de fracture (0,9 %) et aucune autre pathologie sérieuse.
En revanche, ces chercheurs ont posé les 25 questions « drapeaux rouges » les plus communes en médecine orthopédique et musculo-squelettique (âge, consommation de corticoïde ou de drogue, trauma significatif, etc.). 80,4 % des patients ont répondu positivement à au moins une question, avec un score médian de 2 [20].
De tels résultats doivent inciter à la prudence : sous couvert de chercher quelque chose de rare mais sinistre, nous risquons de surmédicaliser une condition qui reste bénigne.
Les examens de référence standard ont un coût et des effets secondaires non négligeables. Par exemple, une IRM, précoce, chez un patient lombalgique aigu augmente la durée d’incapacité du patient et les coûts de santé associés [21-23]. Il y a donc un processus logique à respecter pour garantir la sécurité et l’efficience des soins.
Comme toute pathologie rare, les pathologies sérieuses impliquées dans les lombalgies sont difficiles à étudier au moyen des études épidémiologiques classiques.
Pour obtenir des statistiques correctes les cohortes de patients à inclure sont gigantesques, ce qui rend ce type de recherche très coûteuse. La plupart des connaissances dans ce domaine viennent donc d’études rétrospectives, d’analyses de dossier de patient ou de séries de cas – d’où une part d’incertitude importante.
Les différents chapitres de cette section décrivent les principales pathologies sérieuses ainsi que les outils de dépistages disponibles pour les kinésithérapeutes. Nous classifions ces outils selon la classification de Sizer et nous donnons les seuils d’intervention. Pour garder un discours clair et concis nous nous sommes concentrés sur les pathologies sérieuses les plus communes. La liste n’est donc pas complètement exhaustive. Vous pouvez la compléter grâce à quelques ouvrages de référencePermalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=83053
in Kinésithérapie scientifique > 615 (Décembre 2019) . - p. 29-38[article] Drapeaux rouges et pathologies sérieuses de la colonne lombaire (2e partie) [texte imprimé] / Jean-Philippe Deneuville . - 2019 . - p. 29-38.
Langues : Français (fre)
in Kinésithérapie scientifique > 615 (Décembre 2019) . - p. 29-38
Mots-clés : Lombalgie Raisonnement clinique Résumé : Les pathologies sérieuses dans des populations de patients lombalgiques sont très rares et les drapeaux rouges très fréquents. Une étude australienne, incluant 1 172 patients lombalgiques aigus, consultant en première intention retrouve 11 cas de fracture (0,9 %) et aucune autre pathologie sérieuse.
En revanche, ces chercheurs ont posé les 25 questions « drapeaux rouges » les plus communes en médecine orthopédique et musculo-squelettique (âge, consommation de corticoïde ou de drogue, trauma significatif, etc.). 80,4 % des patients ont répondu positivement à au moins une question, avec un score médian de 2 [20].
De tels résultats doivent inciter à la prudence : sous couvert de chercher quelque chose de rare mais sinistre, nous risquons de surmédicaliser une condition qui reste bénigne.
Les examens de référence standard ont un coût et des effets secondaires non négligeables. Par exemple, une IRM, précoce, chez un patient lombalgique aigu augmente la durée d’incapacité du patient et les coûts de santé associés [21-23]. Il y a donc un processus logique à respecter pour garantir la sécurité et l’efficience des soins.
Comme toute pathologie rare, les pathologies sérieuses impliquées dans les lombalgies sont difficiles à étudier au moyen des études épidémiologiques classiques.
Pour obtenir des statistiques correctes les cohortes de patients à inclure sont gigantesques, ce qui rend ce type de recherche très coûteuse. La plupart des connaissances dans ce domaine viennent donc d’études rétrospectives, d’analyses de dossier de patient ou de séries de cas – d’où une part d’incertitude importante.
Les différents chapitres de cette section décrivent les principales pathologies sérieuses ainsi que les outils de dépistages disponibles pour les kinésithérapeutes. Nous classifions ces outils selon la classification de Sizer et nous donnons les seuils d’intervention. Pour garder un discours clair et concis nous nous sommes concentrés sur les pathologies sérieuses les plus communes. La liste n’est donc pas complètement exhaustive. Vous pouvez la compléter grâce à quelques ouvrages de référencePermalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=83053 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Armoires à volets Document exclu du prêt - à consulter sur place
Exclu du prêtÉvaluation et traitement des affections musculosquelettiques des membres supérieurs et inférieurs avec la méthode McKenzie / Gabor Sagi in EMC : Kinésithérapie Médecine physique-Réadaptation, Vol. 33, n°2 (Avril 2020)
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