Centre de Documentation Campus Montignies
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Lundi : 8h-18h30
Mardi : 8h-17h30
Mercredi 9h-16h30
Jeudi : 8h30-18h30
Vendredi : 8h30-12h30 et 13h-14h30
Votre centre de documentation sera exceptionnellement fermé de 12h30 à 13h ce lundi 18 novembre.
Egalement, il sera fermé de 12h30 à 13h30 ce mercredi 20 novembre.
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Auteur J.-F. Brun |
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Effects of 2 years endurance training targeted at the level of maximal lipid oxidation on body composition / L. Hammoudi in Science & sports, Vol. 35, n°6 (2020)
[article]
Titre : Effects of 2 years endurance training targeted at the level of maximal lipid oxidation on body composition Titre original : Effets sur la composition corporelle de 2 ans d’entraînement en endurance ciblé au niveau maximal d’oxydation des lipides Auteurs : L. Hammoudi ; J.-F. Brun ; E. Raynaud de Mauverger ; J. Mercier ; F. Gimet ; C. CHEVALIER ; G. Bui ; P. Noirez Année de publication : 2020 Article en page(s) : p. 350-357 Note générale : 10.1016/j.scispo.2019.11.003 Langues : Français (fre) Mots-clés : Perte de poids Obésité Entrainement d'endurance Composition corporelle Résumé : Introduction
Le grand problème de l’obésité est la reprise pondérale qui peut s’observer après toutes les thérapeutiques actuellement utilisées. L’activité physique régulière reste la mesure la plus efficace permettant d’enrayer cette reprise de poids. Parmi les types d’entraînement proposés, l’endurance à des intensités faibles à modérées ciblée sur le niveau d’oxydation lipidique maximale (LIPOX max) est une des plus faciles à mettre en œuvre et a des effets bien documentés sur le métabolisme gluco-lipidique, le comportement alimentaire, et la composition corporelle. Nos objectifs dans cette étude ont été d’étudier l’effet de ce type d’exercice sur la composition corporelle sur 2 ans.
Méthodes
Étude longitudinale contrôlée non randomisée. Quarante-cinq sujets obèses (14 hommes, 31 femmes, âge=20–85 ans) ont été réentraînés au LIPOXmax (3*45min/semaine à la maison avec suivi régulier, après induction en milieu hospitalier) sur 2 ans. Ils ont été comparés à un groupe témoin apparié de 26 sujets. La calorimétrie d’exercice et l’impédance bioélectrique segmentaire ont été réalisées au début et au 24e mois.
Résultats
Le groupe réentraîné a perdu du poids (−6+1,44kg) sur 2 ans et −6+2,2kg après 5 ans. Cela s’explique par une perte de masse grasse (−5+1,26kg), affectant la masse grasse tronculaire (−2,66+0,62kg p <0,0001), et la masse grasse appendiculaire (1,38+0,72kg p <0,01). Il y a aussi une réduction de masse maigre (−2,41+0,86kg, p <0,01). Les contrôles gagnent 3+0,85kg (p <0,001). Dans le groupe réentraîné, la capacité à oxyder les lipides a augmenté (p <0,001) et on retrouve une corrélation positive entre les changements de poids et la pression artérielle moyenne à 24 mois (r =0,37 p =0,02).
Conclusion
L’efficacité amaigrissante de l’entraînement en endurance au LIPOX Max est maintenue à 24 mois et l’on observe que cette perte de poids affecte la masse grasse tronculaire et appendiculaire mais aussi la masse maigre et s’accompagne d’une diminution de la pression artérielle et d’une amélioration de la capacité à oxyder les lipides à l’exercice.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=90131
in Science & sports > Vol. 35, n°6 (2020) . - p. 350-357[article] Effects of 2 years endurance training targeted at the level of maximal lipid oxidation on body composition = Effets sur la composition corporelle de 2 ans d’entraînement en endurance ciblé au niveau maximal d’oxydation des lipides [] / L. Hammoudi ; J.-F. Brun ; E. Raynaud de Mauverger ; J. Mercier ; F. Gimet ; C. CHEVALIER ; G. Bui ; P. Noirez . - 2020 . - p. 350-357.
10.1016/j.scispo.2019.11.003
Langues : Français (fre)
in Science & sports > Vol. 35, n°6 (2020) . - p. 350-357
Mots-clés : Perte de poids Obésité Entrainement d'endurance Composition corporelle Résumé : Introduction
Le grand problème de l’obésité est la reprise pondérale qui peut s’observer après toutes les thérapeutiques actuellement utilisées. L’activité physique régulière reste la mesure la plus efficace permettant d’enrayer cette reprise de poids. Parmi les types d’entraînement proposés, l’endurance à des intensités faibles à modérées ciblée sur le niveau d’oxydation lipidique maximale (LIPOX max) est une des plus faciles à mettre en œuvre et a des effets bien documentés sur le métabolisme gluco-lipidique, le comportement alimentaire, et la composition corporelle. Nos objectifs dans cette étude ont été d’étudier l’effet de ce type d’exercice sur la composition corporelle sur 2 ans.
Méthodes
Étude longitudinale contrôlée non randomisée. Quarante-cinq sujets obèses (14 hommes, 31 femmes, âge=20–85 ans) ont été réentraînés au LIPOXmax (3*45min/semaine à la maison avec suivi régulier, après induction en milieu hospitalier) sur 2 ans. Ils ont été comparés à un groupe témoin apparié de 26 sujets. La calorimétrie d’exercice et l’impédance bioélectrique segmentaire ont été réalisées au début et au 24e mois.
Résultats
Le groupe réentraîné a perdu du poids (−6+1,44kg) sur 2 ans et −6+2,2kg après 5 ans. Cela s’explique par une perte de masse grasse (−5+1,26kg), affectant la masse grasse tronculaire (−2,66+0,62kg p <0,0001), et la masse grasse appendiculaire (1,38+0,72kg p <0,01). Il y a aussi une réduction de masse maigre (−2,41+0,86kg, p <0,01). Les contrôles gagnent 3+0,85kg (p <0,001). Dans le groupe réentraîné, la capacité à oxyder les lipides a augmenté (p <0,001) et on retrouve une corrélation positive entre les changements de poids et la pression artérielle moyenne à 24 mois (r =0,37 p =0,02).
Conclusion
L’efficacité amaigrissante de l’entraînement en endurance au LIPOX Max est maintenue à 24 mois et l’on observe que cette perte de poids affecte la masse grasse tronculaire et appendiculaire mais aussi la masse maigre et s’accompagne d’une diminution de la pression artérielle et d’une amélioration de la capacité à oxyder les lipides à l’exercice.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=90131 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Armoires à volets Document exclu du prêt - à consulter sur place
Exclu du prêtExercise targeted on maximal lipid oxidation has long-term weight-reducing effects but improves insulin secretion and lipid oxidation before reducing fat mass / E. Varlet-Marie in Science & sports, Vol.37 N°2 (avril 2022)
[article]
Titre : Exercise targeted on maximal lipid oxidation has long-term weight-reducing effects but improves insulin secretion and lipid oxidation before reducing fat mass Titre original : L’exercice ciblé sur l’oxydation maximale des lipides détermine une perte de poids à long terme et améliore la sécrétion d’insuline et l’oxydation des lipides avant de réduire la masse grasse Type de document : texte imprimé Auteurs : E. Varlet-Marie ; J.-F. Brun ; J. Myzia ; G. Bui ; A. Chérif ; E. Javernaud ; L. Hammoudi ; J. Mercier Année de publication : 2022 Article en page(s) : p. 101-112 Langues : Français (fre) Mots-clés : Entraînement en endurance Oxydation lipidique Sécrétion d’insuline Sensibilité à l’insuline Modèle minimal Test du petit-déjeuner Perte de poids LIPOXmax FATmax Résumé : Introduction et objectif
L’entraînement physique à faible intensité dans la zone où l’oxydation lipidique atteint un maximum (entraînement au LIPOXmax) réduit progressivement le poids corporel et améliore à la fois le métabolisme des glucides et des lipides. Nous avons étudié chez des patients suivis pour un entraînement LIPOXmax à long terme quels étaient ses effets sur le poids corporel après 4ans et quels étaient les premiers effets de 10 semaines d’entraînement sur l’oxydation des lipides à l’exercice et sur les paramètres de sécrétion d’insuline et d’assimilation du glucose mesurés lors d’un repas-test standardisé.
Méthodes
Nous présentons donc ici l’extension sur 4ans d’une série de 28 sujets obèses précédemment suivis sur 3ans pour évaluer les effets à long terme sur le poids corporel de l’entraînement au LIPOXmax. Dans un sous-groupe de 14 patients participant à un tel protocole de formation, un test de petit-déjeuner avec une analyse par le minimal model de la sécrétion d’insuline et de la sensibilité à l’insuline ainsi qu’une calorimétrie à l’effort ont été réalisés avant et après 10 semaines d’entraînement ciblé.
Résultats
Sur 48 mois, les patients avaient perdu en moyenne −8,37±1,74kg, soit −9,42±1,93 % du poids initial (p<0,001). Entre 36 et 48 mois, la perte de poids était toujours en cours (en moyenne −0,2kg/mois). Le sous-groupe de 14 patients suivant un entraînement au LIPOXmax présentait après 10 semaines les modifications attendues de la composition corporelle chez seulement la moitié des sujets, tandis que la calorimétrie à l’effort montrait une amélioration de la capacité à oxyder les lipides pendant l’exercice (p=0,011) et une augmentation de la phase 1 de la sécrétion d’insuline (p=0,003). L’augmentation attendue de la sensibilité à l’insuline n’a été trouvée que chez 4 sujets et ces modifications de la sensibilité à l’insuline étaient négativement corrélées aux changements de masse grasse (r=−0,608, p=0,047) et également négativement corrélées aux changements de sensibilité au glucose des cellules bêta (qui quantifie la seconde phase de la sécrétion d’insuline) (r=−0,710, p=0,032). Il y avait également une corrélation entre les modifications du tour de taille et la sécrétion préhépatique totale d’insuline (r=−0,763, p=0,046).
Conclusion
L’entraînement physique effectué dans la zone d’oxydation lipidique maximale détermine une perte de poids prolongée sur plus de 4ans. Cette étude démontre également pour la première fois qu’il a des effets précoces sur le métabolisme qui deviennent significatifs avant même tout changement décelable de la composition corporelle. La sensibilité à l’insuline s’améliore lorsque la masse grasse diminue et elle-même corrélée à une diminution de la deuxième phase de sécrétion d’insuline. En revanche, la capacité à oxyder les lipides à l’exercice s’améliore plus précocement, de même que la phase 1 de la sécrétion d’insuline. Ainsi, l’entraînement au LIPOXmax améliore rapidement l’oxydation des lipides et la première phase de la sécrétion d’insuline, puis entraîne sur la durée une perte de poids qui va améliorer la sensibilité à l’insuline et corriger de ce fait l’excès d’insulinosécrétion associé à la résistance à l’insuline. Ces derniers effets ne sont pas totalement obtenus après 11 semaines.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=103255
in Science & sports > Vol.37 N°2 (avril 2022) . - p. 101-112[article] Exercise targeted on maximal lipid oxidation has long-term weight-reducing effects but improves insulin secretion and lipid oxidation before reducing fat mass = L’exercice ciblé sur l’oxydation maximale des lipides détermine une perte de poids à long terme et améliore la sécrétion d’insuline et l’oxydation des lipides avant de réduire la masse grasse [texte imprimé] / E. Varlet-Marie ; J.-F. Brun ; J. Myzia ; G. Bui ; A. Chérif ; E. Javernaud ; L. Hammoudi ; J. Mercier . - 2022 . - p. 101-112.
Langues : Français (fre)
in Science & sports > Vol.37 N°2 (avril 2022) . - p. 101-112
Mots-clés : Entraînement en endurance Oxydation lipidique Sécrétion d’insuline Sensibilité à l’insuline Modèle minimal Test du petit-déjeuner Perte de poids LIPOXmax FATmax Résumé : Introduction et objectif
L’entraînement physique à faible intensité dans la zone où l’oxydation lipidique atteint un maximum (entraînement au LIPOXmax) réduit progressivement le poids corporel et améliore à la fois le métabolisme des glucides et des lipides. Nous avons étudié chez des patients suivis pour un entraînement LIPOXmax à long terme quels étaient ses effets sur le poids corporel après 4ans et quels étaient les premiers effets de 10 semaines d’entraînement sur l’oxydation des lipides à l’exercice et sur les paramètres de sécrétion d’insuline et d’assimilation du glucose mesurés lors d’un repas-test standardisé.
Méthodes
Nous présentons donc ici l’extension sur 4ans d’une série de 28 sujets obèses précédemment suivis sur 3ans pour évaluer les effets à long terme sur le poids corporel de l’entraînement au LIPOXmax. Dans un sous-groupe de 14 patients participant à un tel protocole de formation, un test de petit-déjeuner avec une analyse par le minimal model de la sécrétion d’insuline et de la sensibilité à l’insuline ainsi qu’une calorimétrie à l’effort ont été réalisés avant et après 10 semaines d’entraînement ciblé.
Résultats
Sur 48 mois, les patients avaient perdu en moyenne −8,37±1,74kg, soit −9,42±1,93 % du poids initial (p<0,001). Entre 36 et 48 mois, la perte de poids était toujours en cours (en moyenne −0,2kg/mois). Le sous-groupe de 14 patients suivant un entraînement au LIPOXmax présentait après 10 semaines les modifications attendues de la composition corporelle chez seulement la moitié des sujets, tandis que la calorimétrie à l’effort montrait une amélioration de la capacité à oxyder les lipides pendant l’exercice (p=0,011) et une augmentation de la phase 1 de la sécrétion d’insuline (p=0,003). L’augmentation attendue de la sensibilité à l’insuline n’a été trouvée que chez 4 sujets et ces modifications de la sensibilité à l’insuline étaient négativement corrélées aux changements de masse grasse (r=−0,608, p=0,047) et également négativement corrélées aux changements de sensibilité au glucose des cellules bêta (qui quantifie la seconde phase de la sécrétion d’insuline) (r=−0,710, p=0,032). Il y avait également une corrélation entre les modifications du tour de taille et la sécrétion préhépatique totale d’insuline (r=−0,763, p=0,046).
Conclusion
L’entraînement physique effectué dans la zone d’oxydation lipidique maximale détermine une perte de poids prolongée sur plus de 4ans. Cette étude démontre également pour la première fois qu’il a des effets précoces sur le métabolisme qui deviennent significatifs avant même tout changement décelable de la composition corporelle. La sensibilité à l’insuline s’améliore lorsque la masse grasse diminue et elle-même corrélée à une diminution de la deuxième phase de sécrétion d’insuline. En revanche, la capacité à oxyder les lipides à l’exercice s’améliore plus précocement, de même que la phase 1 de la sécrétion d’insuline. Ainsi, l’entraînement au LIPOXmax améliore rapidement l’oxydation des lipides et la première phase de la sécrétion d’insuline, puis entraîne sur la durée une perte de poids qui va améliorer la sensibilité à l’insuline et corriger de ce fait l’excès d’insulinosécrétion associé à la résistance à l’insuline. Ces derniers effets ne sont pas totalement obtenus après 11 semaines.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=103255 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Armoires à volets Document exclu du prêt - à consulter sur place
Exclu du prêtHyperthyroïdie chez un sportif : aux frontières du surentraînement / J.-F. Brun in Science & sports, Volume 29 numéro 2 (Avril 2014)
[article]
Titre : Hyperthyroïdie chez un sportif : aux frontières du surentraînement Titre original : Hyperthyroidism in an athlete: On the edge of overtraining Type de document : texte imprimé Auteurs : J.-F. Brun, Auteur ; C. Boegner, Auteur ; C. Fédou, Auteur Année de publication : 2014 Article en page(s) : p.95-100 Langues : Français (fre) Mots-clés : Hyperthyroïdie Maladie de Basedow Overreaching Surentraînement Triathlon Résumé : Introduction
Nous rapportons l’observation d’un homme de 38ans, maître nageur et triathlète, traité depuis quatre ans pour maladie de Basedow ayant récidivé à trois reprises. Il pratique 8 à 12h de sport par semaine.
Synthèse des faits
Le questionnaire SFMS retient une diminution de performance avec 35 items positifs sur 54, donc un score très élevé. L’enquête diététique dénombre 3233 kcal/24h dont 1,8g/kg par jour de protides. Il pèse 67,1kg, dont 59,3kg de masse maigre et 12 % de masse grasse. Un test d’effort triangulaire montre une VO2-max à 58,2mL/min par kilogramme (147 % de la norme théorique) avec seuil ventilatoire à 55 % de cette VO2-max, mais avant son hyperthyroïdie ces valeurs auraient été 25 % plus élevées. En fait l’hyperthyroïdie est parfaitement contrôlée selon les critères usuels avec 25mg/j de carbimazole, mais ce « parfait équilibre » est ressenti chez ce sportif comme comportant un état de tachycardie relative qui le gêne fortement dans sa pratique sportive et ses entraînements.
Conclusion
Cette observation montre que la normalisation d’une hyperthyroïdie selon les critères usuels laisse persister chez un sportif une hypersympathicotonie qui crée l’équivalent de la dysfonction sympathique de l’overreaching.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=31099
in Science & sports > Volume 29 numéro 2 (Avril 2014) . - p.95-100[article] Hyperthyroïdie chez un sportif : aux frontières du surentraînement = Hyperthyroidism in an athlete: On the edge of overtraining [texte imprimé] / J.-F. Brun, Auteur ; C. Boegner, Auteur ; C. Fédou, Auteur . - 2014 . - p.95-100.
Langues : Français (fre)
in Science & sports > Volume 29 numéro 2 (Avril 2014) . - p.95-100
Mots-clés : Hyperthyroïdie Maladie de Basedow Overreaching Surentraînement Triathlon Résumé : Introduction
Nous rapportons l’observation d’un homme de 38ans, maître nageur et triathlète, traité depuis quatre ans pour maladie de Basedow ayant récidivé à trois reprises. Il pratique 8 à 12h de sport par semaine.
Synthèse des faits
Le questionnaire SFMS retient une diminution de performance avec 35 items positifs sur 54, donc un score très élevé. L’enquête diététique dénombre 3233 kcal/24h dont 1,8g/kg par jour de protides. Il pèse 67,1kg, dont 59,3kg de masse maigre et 12 % de masse grasse. Un test d’effort triangulaire montre une VO2-max à 58,2mL/min par kilogramme (147 % de la norme théorique) avec seuil ventilatoire à 55 % de cette VO2-max, mais avant son hyperthyroïdie ces valeurs auraient été 25 % plus élevées. En fait l’hyperthyroïdie est parfaitement contrôlée selon les critères usuels avec 25mg/j de carbimazole, mais ce « parfait équilibre » est ressenti chez ce sportif comme comportant un état de tachycardie relative qui le gêne fortement dans sa pratique sportive et ses entraînements.
Conclusion
Cette observation montre que la normalisation d’une hyperthyroïdie selon les critères usuels laisse persister chez un sportif une hypersympathicotonie qui crée l’équivalent de la dysfonction sympathique de l’overreaching.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=31099 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Armoires à volets Document exclu du prêt - à consulter sur place
Exclu du prêtRéentraînement des maladies métaboliques ciblé individuellement par la calorimétrie d'effort / J.-F. Brun in Annals of physical and rehabilitation medicine, Vol. 50, n°6 (juillet 2007)
[article]
Titre : Réentraînement des maladies métaboliques ciblé individuellement par la calorimétrie d'effort Type de document : texte imprimé Auteurs : J.-F. Brun, Auteur ; E. JEAN, Auteur ; J. Mercier ; S. FLAVIER ; E. GHANASSIA, Auteur Année de publication : 2007 Article en page(s) : p. 520-527 Langues : Français (fre) Résumé : En maladies métaboliques comme dans d'autres disciplines, l'exercice est devenu une thérapeutique à part entière. Il permet, chez l'obèse, de stabiliser le poids après amaigrissement. Chez le diabétique de type 2, il a un effet préventif et thérapeutique, et réduit de moitié le coût de santé. Nous proposons de le cibler individuellement au niveau auquel culmine l'oxydation des lipides (LIPOXmax) à l'aide d'un test de calorimétrie d'effort (quatre paliers de six minutes) basé sur la théorie du crossover concept de Brooks et Mercier. L'interprétation calorimétrique des échanges gazeux aux cinquième et sixième minutes montre que l'oxydation des lipides décrit une courbe en cloche culminant au LIPOXmax variable selon les individus, tandis que l'oxydation glucidique est une fonction linéaire de la puissance (coût glucidique du watt). L'oxydation lipidique ainsi calculée prédit fidèlement l'oxydation lipidique sur 45 minutes réalisées au même niveau. Les protocoles par paliers de trois minutes utilisés chez les sportifs ne sont pas fiables dans ce contexte. Deux mois de réentraînement au LIPOXmax ; (trois séances de 45 minutes par semaine) occasionnent une perte de masse grasse respectant la masse maigre et augmentent l'aptitude à oxyder les lipides à l'effort chez des adultes obèses, des diabétiques de type 2, et des adolescents obèses. À l'issue du réentraînement, l'exercice est « reciblé » pour plus d'efficacité, éventuellement associé à d'autres stratégies complémentaires à plus haute intensité. Le réentraînement métabolique est donc une réalité, mais il reste en pleine évolution conceptuelle. Le défi majeur de ces thérapeutiques reste de transformer durablement un inactif en actif. Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=13607
in Annals of physical and rehabilitation medicine > Vol. 50, n°6 (juillet 2007) . - p. 520-527[article] Réentraînement des maladies métaboliques ciblé individuellement par la calorimétrie d'effort [texte imprimé] / J.-F. Brun, Auteur ; E. JEAN, Auteur ; J. Mercier ; S. FLAVIER ; E. GHANASSIA, Auteur . - 2007 . - p. 520-527.
Langues : Français (fre)
in Annals of physical and rehabilitation medicine > Vol. 50, n°6 (juillet 2007) . - p. 520-527
Résumé : En maladies métaboliques comme dans d'autres disciplines, l'exercice est devenu une thérapeutique à part entière. Il permet, chez l'obèse, de stabiliser le poids après amaigrissement. Chez le diabétique de type 2, il a un effet préventif et thérapeutique, et réduit de moitié le coût de santé. Nous proposons de le cibler individuellement au niveau auquel culmine l'oxydation des lipides (LIPOXmax) à l'aide d'un test de calorimétrie d'effort (quatre paliers de six minutes) basé sur la théorie du crossover concept de Brooks et Mercier. L'interprétation calorimétrique des échanges gazeux aux cinquième et sixième minutes montre que l'oxydation des lipides décrit une courbe en cloche culminant au LIPOXmax variable selon les individus, tandis que l'oxydation glucidique est une fonction linéaire de la puissance (coût glucidique du watt). L'oxydation lipidique ainsi calculée prédit fidèlement l'oxydation lipidique sur 45 minutes réalisées au même niveau. Les protocoles par paliers de trois minutes utilisés chez les sportifs ne sont pas fiables dans ce contexte. Deux mois de réentraînement au LIPOXmax ; (trois séances de 45 minutes par semaine) occasionnent une perte de masse grasse respectant la masse maigre et augmentent l'aptitude à oxyder les lipides à l'effort chez des adultes obèses, des diabétiques de type 2, et des adolescents obèses. À l'issue du réentraînement, l'exercice est « reciblé » pour plus d'efficacité, éventuellement associé à d'autres stratégies complémentaires à plus haute intensité. Le réentraînement métabolique est donc une réalité, mais il reste en pleine évolution conceptuelle. Le défi majeur de ces thérapeutiques reste de transformer durablement un inactif en actif. Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=13607 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Réserve Consultable sur demande auprès des documentalistes
Exclu du prêtStability over time of the level of maximal lipid oxidation during exercise / J.-F. Brun in Science & sports, Volume 29 numéro 3 (Juin 2014)
[article]
Titre : Stability over time of the level of maximal lipid oxidation during exercise Titre original : Stabilité dans le temps du niveau maximal d’oxydation des lipides à l’exercice Type de document : texte imprimé Auteurs : J.-F. Brun, Auteur ; A.-J. Romain, Auteur ; M. Guiraudou, Auteur Année de publication : 2014 Article en page(s) : p.168-171 Langues : Français (fre) Mots-clés : Oxydation Lipides LIPOXmax FATmax Résumé : Introduction
Le niveau maximal d’oxydation des lipides à l’exercice (LIPOXmax) est la puissance à laquelle le rapport d’utilisation oxydative lipides/glucides est maximal lors d’un exercice à plateau sur 45–60minutes, minimisant le gaspillage de glucides. Il a été démontré que cette mesure est très reproductible d’un jour à l’autre dans des conditions standardisées, quoiqu’elle soit modifiable par de nombreuses situations physiologiques ou pathologiques. Il restait à évaluer la stabilité de ce paramètre sur de plus longues périodes.
Matériels et méthodes
Nous avons recherché cette stabilité sur une base de données personnelle de 1600 calorimétries d’effort incluant des patients qui ne modifiaient pas leur exercice ou leurs habitudes alimentaires, re-testés après un intervalle moyen de 30 mois. Les patients (n=11) représentaient une grande variété d’âge (28–74ans), d’indice de masse corporelle (de 22 à 46,7kg/m2) et d’aptitude aérobie.
Résultats
Leur LIPOXmax variait entre 18 à 123 watts et leur débit maximal d’oxydation des lipides (DMOL) se situait entre 75 et 423mg/min. On note une stabilité remarquable du LIPOXmax exprimé en puissance brute (r=0,993, P<0,001 ; Bland Altman : différence moyenne−2,36, intervalle de confiance (IC) : [−3,33 à 8,06]. Le DMOL était moins reproductible au cours de ces longues périodes de temps (r=0,694, P<0,02 ; différence moyenne 4, IC : [−53 à 61]).
Conclusion
Par conséquent, la puissance à laquelle l’oxydation des lipides est maximale au cours de l’exercice reste stable sur une période moyenne de 30 mois si les habitudes alimentaires et l’exercice ne sont pas modifiés.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=31109
in Science & sports > Volume 29 numéro 3 (Juin 2014) . - p.168-171[article] Stability over time of the level of maximal lipid oxidation during exercise = Stabilité dans le temps du niveau maximal d’oxydation des lipides à l’exercice [texte imprimé] / J.-F. Brun, Auteur ; A.-J. Romain, Auteur ; M. Guiraudou, Auteur . - 2014 . - p.168-171.
Langues : Français (fre)
in Science & sports > Volume 29 numéro 3 (Juin 2014) . - p.168-171
Mots-clés : Oxydation Lipides LIPOXmax FATmax Résumé : Introduction
Le niveau maximal d’oxydation des lipides à l’exercice (LIPOXmax) est la puissance à laquelle le rapport d’utilisation oxydative lipides/glucides est maximal lors d’un exercice à plateau sur 45–60minutes, minimisant le gaspillage de glucides. Il a été démontré que cette mesure est très reproductible d’un jour à l’autre dans des conditions standardisées, quoiqu’elle soit modifiable par de nombreuses situations physiologiques ou pathologiques. Il restait à évaluer la stabilité de ce paramètre sur de plus longues périodes.
Matériels et méthodes
Nous avons recherché cette stabilité sur une base de données personnelle de 1600 calorimétries d’effort incluant des patients qui ne modifiaient pas leur exercice ou leurs habitudes alimentaires, re-testés après un intervalle moyen de 30 mois. Les patients (n=11) représentaient une grande variété d’âge (28–74ans), d’indice de masse corporelle (de 22 à 46,7kg/m2) et d’aptitude aérobie.
Résultats
Leur LIPOXmax variait entre 18 à 123 watts et leur débit maximal d’oxydation des lipides (DMOL) se situait entre 75 et 423mg/min. On note une stabilité remarquable du LIPOXmax exprimé en puissance brute (r=0,993, P<0,001 ; Bland Altman : différence moyenne−2,36, intervalle de confiance (IC) : [−3,33 à 8,06]. Le DMOL était moins reproductible au cours de ces longues périodes de temps (r=0,694, P<0,02 ; différence moyenne 4, IC : [−53 à 61]).
Conclusion
Par conséquent, la puissance à laquelle l’oxydation des lipides est maximale au cours de l’exercice reste stable sur une période moyenne de 30 mois si les habitudes alimentaires et l’exercice ne sont pas modifiés.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=31109 Exemplaires (1)
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