[article]
| Titre : |
Emotions sociales et comportements : Dossier |
| Type de document : |
texte imprimé |
| Auteurs : |
Laurent Bègue, Auteur ; Christiane Gelitz, Auteur ; Daria Knoch, Auteur ; [et al.], Auteur |
| Année de publication : |
2012 |
| Article en page(s) : |
p. 20-40 |
| Langues : |
Français (fre) |
| Résumé : |
Certaines personnes – plutôt des femmes, et notamment des femmes séduisantes – adorent colporter des ragots. Cette activité renforce le lien social, mais quand un ragot prend de l’ampleur et nuit à celui ou celle qui en est la cible, les personnes responsables en éprouvent-elles de la culpabilité ? Vraisemblablement pas, car, dans une chaîne de ragots, on ignore en général quelle a été la source du commérage et, de surcroît, les messages colportés sont déformés au fil du temps. Supposons pourtant que ces personnes se sentent coupables. Alors, elles favoriseraient doublement les interactions sociales, car les psychologues nous disent que la culpabilité déclenche empathie et altruisme. Toutefois, pour éviter de causer du tort à autrui, mieux vaut ne pas parler trop ou du moins pas trop vite, c’est-à-dire apprendre à maîtriser son impulsivité, rôle dévolu au cortex préfrontal.
Médisance, culpabilité, impulsivité : voilà quelques-uns des constituants des émotions sociales. |
| Permalink : |
http://cdocs.helha.be/pmbgosselies/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=2162 |
in Cerveau et Psycho > 53 (Septembre-Octobre 2012) . - p. 20-40
[article] Emotions sociales et comportements : Dossier [texte imprimé] / Laurent Bègue, Auteur ; Christiane Gelitz, Auteur ; Daria Knoch, Auteur ; [et al.], Auteur . - 2012 . - p. 20-40. Langues : Français ( fre) in Cerveau et Psycho > 53 (Septembre-Octobre 2012) . - p. 20-40
| Résumé : |
Certaines personnes – plutôt des femmes, et notamment des femmes séduisantes – adorent colporter des ragots. Cette activité renforce le lien social, mais quand un ragot prend de l’ampleur et nuit à celui ou celle qui en est la cible, les personnes responsables en éprouvent-elles de la culpabilité ? Vraisemblablement pas, car, dans une chaîne de ragots, on ignore en général quelle a été la source du commérage et, de surcroît, les messages colportés sont déformés au fil du temps. Supposons pourtant que ces personnes se sentent coupables. Alors, elles favoriseraient doublement les interactions sociales, car les psychologues nous disent que la culpabilité déclenche empathie et altruisme. Toutefois, pour éviter de causer du tort à autrui, mieux vaut ne pas parler trop ou du moins pas trop vite, c’est-à-dire apprendre à maîtriser son impulsivité, rôle dévolu au cortex préfrontal.
Médisance, culpabilité, impulsivité : voilà quelques-uns des constituants des émotions sociales. |
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