Évaluation de la conformité de prescription des anticoagulants oraux (AVK, AOD) chez des patients âgés présentant un antécédent de fibrillation atriale non valvulaire en hôpital de jour mémoire / Dominique Huvent-Grelle in La revue de gériatrie, vol. 49, 03 (Mars 2024)

Public ISBD [article]  inLa revue de gériatrie > vol. 49, 03 (Mars 2024) . - p. 133-148 Titre : Évaluation de la conformité de prescription des anticoagulants oraux (AVK, AOD) chez des patients âgés présentant un antécédent de fibrillation atriale non valvulaire en hôpital de jour mémoire Type de document : texte imprimé Auteurs : Dominique Huvent-Grelle ; Clara Del Grosso ; Yaohua Chen Année de publication : 2024 Article en page(s) : p. 133-148 Langues : Français (fre) Catégories : Alpha A:Anticoagulant ; A:Arythmie ; F:Fibrillation atriale ; M:Mésusage ; T:Trouble cognitif Résumé : Contexte : La fibrillation atriale (FA) est le trouble du rythme le plus fréquent, elle concerne près de 10 % des sujets âgés. Elle est responsable d’environ 1/6 des AVC et augmente le risque de développer des troubles neurocognitifs (TNC). Les anticoagulants ont une place majeure dans le traitement de la FA et doivent respecter des règles de prescription précises. Objectifs : L’objectif principal de l’étude est d’analyser la conformité des posologies des traitements anticoagulants (AVK ou AOD) chez les sujets âgés souffrant de FA non valvulaire (FANV), accueillis en hôpital de jour mémoire (HDJ) pour bilan entre 2018 et 2021. Les objectifs secondaires sont d’évaluer s’il existe des liens entre le mésusage des anticoagulants, d’une part, et le genre, l’existence de TNC ainsi que les comorbidités d’autre part. Méthode : Il s’agit d’une étude observationnelle, rétrospective, monocentrique. Une analyse univariée a été menée afin d’évaluer la conformité des posologies du traitement anticoagulant. Résultats : Sur quatre ans, 1 191 patients ont consulté dans notre centre. 197 patients avec une FANV ont été inclus, principalement des femmes, d’âge moyen 84,5 ans. Le MMS moyen était à 21,8/30. Le score de CHA2DS2-VASc moyen était de 4,9. Près de 43 % des patients avaient un antécédent de chute, 26,9 % étaient dénutris, 23,4 % présentaient une insuffisance rénale, plus des 3/4 un antécédent vasculaire. Les patients étaient principalement sous AOD (71,1 %). Pour 60,2 % des patients anticoagulés, la prescription était conforme aux recommandations. Le mésusage (39,8 %) concernait surtout les AOD avec principalement des sous-dosages. Les patients avec mésusage étaient plus souvent chuteurs, souffraient davantage d’insuffisance rénale modérée, avaient des antécédents hémorragiques plus fréquents et un score MMSE plus faible. Conclusion : Notre étude a montré que dans notre population âgée souffrant de fibrillation atriale et suivie en HDJ mémoire, près de 40 % présentaient un mésusage du traitement anticoagulant, il s’agissait le plus souvent d’un sous-dosage. Ces patients présentaient plus volontiers des syndromes gériatriques ou des pathologies associées à un risque hémorragique augmenté et des TNC plus sévères que les patients normodosés. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=54841 [article] Évaluation de la conformité de prescription des anticoagulants oraux (AVK, AOD) chez des patients âgés présentant un antécédent de fibrillation atriale non valvulaire en hôpital de jour mémoire [texte imprimé] / Dominique Huvent-Grelle ; Clara Del Grosso ; Yaohua Chen . - 2024 . - p. 133-148. Langues : Français (fre) in La revue de gériatrie > vol. 49, 03 (Mars 2024) . - p. 133-148 Catégories : Alpha A:Anticoagulant ; A:Arythmie ; F:Fibrillation atriale ; M:Mésusage ; T:Trouble cognitif Résumé : Contexte : La fibrillation atriale (FA) est le trouble du rythme le plus fréquent, elle concerne près de 10 % des sujets âgés. Elle est responsable d’environ 1/6 des AVC et augmente le risque de développer des troubles neurocognitifs (TNC). Les anticoagulants ont une place majeure dans le traitement de la FA et doivent respecter des règles de prescription précises. Objectifs : L’objectif principal de l’étude est d’analyser la conformité des posologies des traitements anticoagulants (AVK ou AOD) chez les sujets âgés souffrant de FA non valvulaire (FANV), accueillis en hôpital de jour mémoire (HDJ) pour bilan entre 2018 et 2021. Les objectifs secondaires sont d’évaluer s’il existe des liens entre le mésusage des anticoagulants, d’une part, et le genre, l’existence de TNC ainsi que les comorbidités d’autre part. Méthode : Il s’agit d’une étude observationnelle, rétrospective, monocentrique. Une analyse univariée a été menée afin d’évaluer la conformité des posologies du traitement anticoagulant. Résultats : Sur quatre ans, 1 191 patients ont consulté dans notre centre. 197 patients avec une FANV ont été inclus, principalement des femmes, d’âge moyen 84,5 ans. Le MMS moyen était à 21,8/30. Le score de CHA2DS2-VASc moyen était de 4,9. Près de 43 % des patients avaient un antécédent de chute, 26,9 % étaient dénutris, 23,4 % présentaient une insuffisance rénale, plus des 3/4 un antécédent vasculaire. Les patients étaient principalement sous AOD (71,1 %). Pour 60,2 % des patients anticoagulés, la prescription était conforme aux recommandations. Le mésusage (39,8 %) concernait surtout les AOD avec principalement des sous-dosages. Les patients avec mésusage étaient plus souvent chuteurs, souffraient davantage d’insuffisance rénale modérée, avaient des antécédents hémorragiques plus fréquents et un score MMSE plus faible. Conclusion : Notre étude a montré que dans notre population âgée souffrant de fibrillation atriale et suivie en HDJ mémoire, près de 40 % présentaient un mésusage du traitement anticoagulant, il s’agissait le plus souvent d’un sous-dosage. Ces patients présentaient plus volontiers des syndromes gériatriques ou des pathologies associées à un risque hémorragique augmenté et des TNC plus sévères que les patients normodosés. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=54841

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Risque d’hospitalisations liées à des saignements lors de l’utilisation d’amiodarone avec l’apixaban ou le rivaroxaban chez des patients atteints de fibrillation atriale / Alexandre Boussuge in La revue de gériatrie, Vol. 49, n° 5 (Mai 2024)

Public ISBD [article]  inLa revue de gériatrie > Vol. 49, n° 5 (Mai 2024) . - p. 299-300 Titre : Risque d’hospitalisations liées à des saignements lors de l’utilisation d’amiodarone avec l’apixaban ou le rivaroxaban chez des patients atteints de fibrillation atriale : une étude de cohorte rétrospective Type de document : texte imprimé Auteurs : Alexandre Boussuge Année de publication : 2024 Article en page(s) : p. 299-300 Langues : Français (fre) Catégories : Alpha E:Effet secondaire indésirable des médicaments ; F:Fibrillation atriale ; H:Hospitalisation ; M:Médicament ; S:Saignement Résumé : Aujourd’hui, les anticoagulants les plus fréquemment prescrits pour prévenir les accidents vasculaires cérébraux (AVC) ischémiques de patients ayant une fibrillation atriale (FA) sont les anticoagulants oraux directs anti-Xa (apixaban et rivaroxaban). L’amiodarone est le médicament le plus couramment prescrit pour maintenir le rythme sinusal de ces patients. Le rivaroxaban et l’apixaban sont des substrats du cytochrome P450-3A4 (CYP3A4) et d’une pompe d’efflux (la glycoprotéine-P [P-gp]) dont les fonctionnements normaux entraînent une élimination de ces molécules… Or l’amiodarone est un inhibiteur de ces deux processus. Dans des études antérieures, des inhibiteurs du CYP3A4 et de la P-gp ont entraîné une augmentation de la concentration plasmatique de leurs substrats. L’activité anticoagulante des anti-Xa étant liée à leurs concentrations plasmatiques, il serait logique d’observer une augmentation d’événements hémorragiques graves. Cependant, les conséquences cliniques de cette interaction médicamenteuse potentielle entre l’amiodarone et les anti-Xa reste incertaine. Il n’avait pas été mis en évidence de surrisque hémorragique dans les études princeps sur les anticoagulants oraux directs en cas de prise d’amiodarone. Par la suite, les résultats d’études sur le sujet étaient mitigés, potentiellement dus à des limites méthodologiques. Face aux conséquences importantes qu’entraînerait la mise en évidence d’une interaction prohémorragique entre l’amiodarone et les anti-Xa, les auteurs de cet article ont souhaité approfondir cette question par une étude de cohorte rétrospective chez des patients âgés ayant une FA traitée par amiodarone et recevant de l’apixaban ou du rivaroxaban(1). Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=56795 [article] Risque d’hospitalisations liées à des saignements lors de l’utilisation d’amiodarone avec l’apixaban ou le rivaroxaban chez des patients atteints de fibrillation atriale : une étude de cohorte rétrospective [texte imprimé] / Alexandre Boussuge . - 2024 . - p. 299-300. Langues : Français (fre) in La revue de gériatrie > Vol. 49, n° 5 (Mai 2024) . - p. 299-300 Catégories : Alpha E:Effet secondaire indésirable des médicaments ; F:Fibrillation atriale ; H:Hospitalisation ; M:Médicament ; S:Saignement Résumé : Aujourd’hui, les anticoagulants les plus fréquemment prescrits pour prévenir les accidents vasculaires cérébraux (AVC) ischémiques de patients ayant une fibrillation atriale (FA) sont les anticoagulants oraux directs anti-Xa (apixaban et rivaroxaban). L’amiodarone est le médicament le plus couramment prescrit pour maintenir le rythme sinusal de ces patients. Le rivaroxaban et l’apixaban sont des substrats du cytochrome P450-3A4 (CYP3A4) et d’une pompe d’efflux (la glycoprotéine-P [P-gp]) dont les fonctionnements normaux entraînent une élimination de ces molécules… Or l’amiodarone est un inhibiteur de ces deux processus. Dans des études antérieures, des inhibiteurs du CYP3A4 et de la P-gp ont entraîné une augmentation de la concentration plasmatique de leurs substrats. L’activité anticoagulante des anti-Xa étant liée à leurs concentrations plasmatiques, il serait logique d’observer une augmentation d’événements hémorragiques graves. Cependant, les conséquences cliniques de cette interaction médicamenteuse potentielle entre l’amiodarone et les anti-Xa reste incertaine. Il n’avait pas été mis en évidence de surrisque hémorragique dans les études princeps sur les anticoagulants oraux directs en cas de prise d’amiodarone. Par la suite, les résultats d’études sur le sujet étaient mitigés, potentiellement dus à des limites méthodologiques. Face aux conséquences importantes qu’entraînerait la mise en évidence d’une interaction prohémorragique entre l’amiodarone et les anti-Xa, les auteurs de cet article ont souhaité approfondir cette question par une étude de cohorte rétrospective chez des patients âgés ayant une FA traitée par amiodarone et recevant de l’apixaban ou du rivaroxaban(1). Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=56795

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Traitement des arythmies cardiaques par ablation / Marc Badoz in InterBloc, Tome XXXVII, 3 (Juillet-Août 2018)

Public ISBD [article]  inInterBloc > Tome XXXVII, 3 (Juillet-Août 2018) . - p. 160-162 Titre : Traitement des arythmies cardiaques par ablation Type de document : texte imprimé Auteurs : Marc Badoz, Auteur Année de publication : 2018 Article en page(s) : p. 160-162 Note générale : Doi : 10.1016/j.bloc.2018.06.005 Langues : Français (fre) Catégories : Alpha A:Ablation ; A:Arythmie ; C:Cathétérisme ; C:Chirurgie cardiaque ; F:Fibrillation atriale ; N:Neurostimulation ; R:Rythme cardiaque ; T:Tachycardie Résumé : Aujourd’hui, presque toutes les formes d’arythmie peuvent être traitées par ablation. Celle-ci consiste à détruire une zone précise du tissu auriculaire ou ventriculaire cardiaque, responsable de signaux électriques anormaux. La navigation apporte une réelle plus-value à la vision in situ car elle permet la reconstruction en trois dimensions. L’ablation s’en trouve améliorée par une plus grande précision. Le courant électrique délivré provoque la destruction irréversible des cellules à l’origine de l’arythmie. Note de contenu : Fait partie du dossier: "La neurostimulation" Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=56588 [article] Traitement des arythmies cardiaques par ablation [texte imprimé] / Marc Badoz, Auteur . - 2018 . - p. 160-162. Doi : 10.1016/j.bloc.2018.06.005 Langues : Français (fre) in InterBloc > Tome XXXVII, 3 (Juillet-Août 2018) . - p. 160-162 Catégories : Alpha A:Ablation ; A:Arythmie ; C:Cathétérisme ; C:Chirurgie cardiaque ; F:Fibrillation atriale ; N:Neurostimulation ; R:Rythme cardiaque ; T:Tachycardie Résumé : Aujourd’hui, presque toutes les formes d’arythmie peuvent être traitées par ablation. Celle-ci consiste à détruire une zone précise du tissu auriculaire ou ventriculaire cardiaque, responsable de signaux électriques anormaux. La navigation apporte une réelle plus-value à la vision in situ car elle permet la reconstruction en trois dimensions. L’ablation s’en trouve améliorée par une plus grande précision. Le courant électrique délivré provoque la destruction irréversible des cellules à l’origine de l’arythmie. Note de contenu : Fait partie du dossier: "La neurostimulation" Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=56588

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