[article]
Titre : |
Cancer de la prostate : communiquer dans le cadre d’une recherche clinique avec des patients fragilisés par une prostatectomie radicale |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Solène Basier, Auteur ; Marie-Christine Pheulpin, Auteur |
Année de publication : |
2018 |
Article en page(s) : |
p.62-66 |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
Alpha C:Cancer ; C:Cas clinique ; C:Communication ; P:Prostate ; P:Prostatectomie ; P:Psycho-oncologie ; R:Recherche clinique ; R:Relation soignant-soigné ; S:Sexualité ; V:Vulnérabilité
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Résumé : |
Les effets secondaires de la chirurgie du cancer de la prostate sont importants et souvent difficiles à vivre : incontinence, troubles de l’érection, absence d’éjaculation, stérilité. Dans ces situations particulières de vulnérabilité, mener une recherche sur les répercussions psychiques de la prostatectomie radicale convoque la question du positionnement clinique du chercheur-clinicien auprès de patients atteints dans leur masculinité.
Objectif : L’objectif principal est d’interroger la relation entre chercheur-clinicien et patients rendus vulnérables par les effets secondaires d’une prostatectomie radicale réalisée dans le cadre d’un cancer de la prostate.
Méthode : Des entretiens semi-directifs, appuyés par des tests projectifs (Rorschach, TAT) et des autoquestionnaires (Mini-clinique, HAD, BDI), sont proposés sur trois temps : en préopératoire, à six semaines puis six mois en postopératoire.
Résultats : Tandis que les patients parlent spontanément des troubles de la continence dans les entretiens postopératoires, les troubles de l’érection sont beaucoup plus difficiles à aborder pour certains patients. Évoquer la question de l’impuissance peut exacerber la fragilité de ces patients, rendant par conséquent la recherche particulièrement délicate. Les entretiens révèlent toute la vulnérabilité de ces hommes qui, atteints dans leur masculinité, ne parviennent pas toujours à mettre en mots leurs troubles. Les entretiens étant en outre réalisés par une jeune femme, il apparaît important d’explorer les effets possibles de cette donnée du cadre sur ces hommes.
Conclusion : La relation duelle de l’entretien étant de surcroît appuyée par l’introduction de tests projectifs susceptibles d’être déstabilisants, il est essentiel pour le chercheur-clinicien d’être vigilant à ces situations potentiellement anxiogènes et, surtout, d’avoir pu développer une réflexion nécessaire sur son propre positionnement. |
Permalink : |
http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=38306 |
in Psycho-Oncologie > Vol. 12, 1 (Mars 2018) . - p.62-66
[article] Cancer de la prostate : communiquer dans le cadre d’une recherche clinique avec des patients fragilisés par une prostatectomie radicale [texte imprimé] / Solène Basier, Auteur ; Marie-Christine Pheulpin, Auteur . - 2018 . - p.62-66. Langues : Français ( fre) in Psycho-Oncologie > Vol. 12, 1 (Mars 2018) . - p.62-66
Catégories : |
Alpha C:Cancer ; C:Cas clinique ; C:Communication ; P:Prostate ; P:Prostatectomie ; P:Psycho-oncologie ; R:Recherche clinique ; R:Relation soignant-soigné ; S:Sexualité ; V:Vulnérabilité
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Résumé : |
Les effets secondaires de la chirurgie du cancer de la prostate sont importants et souvent difficiles à vivre : incontinence, troubles de l’érection, absence d’éjaculation, stérilité. Dans ces situations particulières de vulnérabilité, mener une recherche sur les répercussions psychiques de la prostatectomie radicale convoque la question du positionnement clinique du chercheur-clinicien auprès de patients atteints dans leur masculinité.
Objectif : L’objectif principal est d’interroger la relation entre chercheur-clinicien et patients rendus vulnérables par les effets secondaires d’une prostatectomie radicale réalisée dans le cadre d’un cancer de la prostate.
Méthode : Des entretiens semi-directifs, appuyés par des tests projectifs (Rorschach, TAT) et des autoquestionnaires (Mini-clinique, HAD, BDI), sont proposés sur trois temps : en préopératoire, à six semaines puis six mois en postopératoire.
Résultats : Tandis que les patients parlent spontanément des troubles de la continence dans les entretiens postopératoires, les troubles de l’érection sont beaucoup plus difficiles à aborder pour certains patients. Évoquer la question de l’impuissance peut exacerber la fragilité de ces patients, rendant par conséquent la recherche particulièrement délicate. Les entretiens révèlent toute la vulnérabilité de ces hommes qui, atteints dans leur masculinité, ne parviennent pas toujours à mettre en mots leurs troubles. Les entretiens étant en outre réalisés par une jeune femme, il apparaît important d’explorer les effets possibles de cette donnée du cadre sur ces hommes.
Conclusion : La relation duelle de l’entretien étant de surcroît appuyée par l’introduction de tests projectifs susceptibles d’être déstabilisants, il est essentiel pour le chercheur-clinicien d’être vigilant à ces situations potentiellement anxiogènes et, surtout, d’avoir pu développer une réflexion nécessaire sur son propre positionnement. |
Permalink : |
http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=38306 |
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