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3 résultat(s) recherche sur le mot-clé '159.9 Psychologie'
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Comment pensent les enfants in Philosophie magazine, 38 ([01/04/2010])
[article]
Titre : Comment pensent les enfants : dossier Type de document : texte imprimé Année de publication : 2010 Article en page(s) : pp. 36-59 Langues : Français (fre) Mots-clés : -053.2 Enfants / Jeunes 342.7-053.2 Droits de l'Enfant 159.9 Psychologie Résumé : Voilà une précieuse conquête : nous avons appris à écouter les enfants… et c'est comme si nous étions branchés sur une source de perpétuel étonnement. Considérés hier avec indifférence et aujourd'hui comme des rois, les enfants nous captivent par leur audace et leur inventivité. Au point d'en faire des génies en herbe... et de passer à côté de ce qui caractérise leur pensée. Car ils ne sont pas des personnes, nous enseigne la psychologie, même s'ils se révèlent être des as du raisonnement, comme le confirment les ateliers philo. Brûlants d'un désir de jeu, capables d'un regard brut, courageux face à la mort – ainsi que le constatent la cinéaste Claire Simon, le philosophe Jean-Luc Nancy, le psychologue Jean-Claude Quentel ou les écrivains Philippe Forest et Pierre Péju –, les enfants portent en eux cette part mystérieuse de l'homme qu'il nous incombe d'accueillir. Note de contenu : 9 articles composent ce dossier
* La pensée des enfants / Martin Legros
Un matin, alors que j'avais travaillé toute la nuit à écrire un texte, mon fils de 3 ans, qui venait de se réveiller et qui débarquait dans le salon, me demanda : « Mais, papa, si tu es resté éveillé toute la nuit, qu'est-ce que tu as fait de tes rêves quand ils sont venus ? » Pour lui, le rêve n'était pas un phénomène intérieur, une production de l'esprit, mais une réalité matérielle qui nous rendait visite chaque nuit et à laquelle il fallait faire une place pour qu'elle nous laisse tranquille. Puisque cette nuit-là je m'étais consacré à autre chose, le rêve était peut-être toujours là, tapi dans un coin de la pièce… Depuis j'ai appris, en lisant Jean Piaget ou Henri Wallon, les fondateurs de la psychologie enfantine, que cette vision matérielle de la vie de l'esprit était partagée par tous les enfants. Pour eux, de même que le rêve est « dans la chambre », la pensée est au-dehors. Elle n'est pas cette voix intérieure et silencieuse qu'elle est pour nous, elle est « dans la bouche » ou « dans les oreilles », elle se confond avec les mots qu'on prononce ou qu'on écoute. Comme le rêve vient à nous, les mots sont déposés dans la bouche sous la pression des choses. C'est d'ailleurs parce qu'elle est une chose parmi les choses que la pensée peut agir sur le monde qui l'entoure… Magie ? Élucubration ? Elles avaient pourtant permis à mon fils de voir juste : à force de laisser le travail dévorer mes nuits, je risquais de ne plus laisser de place en moi aux rêves qui venaient me visiter…
* Pas encore une personne
Être sous influence, l'enfant ne connaît pas encore l'autonomie. À rebours des discours pédagogiques en vogue, le psychologue Jean-Claude Quentel nous rappelle que, s'il est bien « doué de raison », le petit d'homme n'est pas pour autant le sujet de sa propre histoire.
Propos recueillis par Mathilde Lequin et Martin Legros
* Qu'est-ce qu'une ultrachose ? / Mathilde Lequin
Pour apprivoiser la question des origines, du temps ou de la mort, les enfants l'incarnent dans le concret. Un procédé découvert par le psychologue Henri Wallon.
* Les étapes pour devenir grand / Cédric Enjalbert
Du stade anal selon Freud aux opérations formelles de Piaget, en passant par le complexe d'intrusion observé par Lacan, panorama des stades du développement qui mènent du nourrisson à l'adolescent.
* Les mécanos du concept / Michel Eltchaninoff
Les ateliers philo pour enfants se sont multipliés ces dernières années. L'occasion était belle d'aller écouter ce qu'ils pensent de Dieu, de la mort ou du cosmos. Surprise : les hypothèses les plus folles sont avant tout prétexte à de rigoureuses spéculations.
* Face à la mort
La mort nous prend tous au dépourvu. C'est peut-être l'enfant qui, face à elle, parvient à raconter les meilleures histoires, confie Philippe Forest, écrivain et critique, auteur, entre autres, de L'Enfant éternel.
* Récré, un univers impitoyable
Si, pour les adultes, la cour d'école est un lieu de désordre et de cruauté, elle est, pour les enfants, une agora où s'inventent mille histoires. La cinéaste Claire Simon et le philosophe Denis Kambouchner observent ces jeux dans lesquels corps et pensée ne font plus qu'un.
Propos recueillis par Juliette Cerf
* Face au juge
Selon le droit français, les mineurs à partir de 7-8 ans sont en mesure d'évaluer la portée de leurs actes. Mais, selon le magistrat Jean-Pierre Rosenczveig*, rares sont ceux qui comprennent ce qu'est la justice.
Propos recueillis par Martin Duru
* Les aventuriers de l'art perdu
Avant l'art, il y a le dessin d'enfant, constate le philosophe Pierre Péju. Pour lui, les grands artistes sont ceux qui laissent l'enfantin revenir à eux.
Propos recueillis par Alexandre Lacroix
Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=101655
in Philosophie magazine > 38 [01/04/2010] . - pp. 36-59[article] Comment pensent les enfants : dossier [texte imprimé] . - 2010 . - pp. 36-59.
Langues : Français (fre)
in Philosophie magazine > 38 [01/04/2010] . - pp. 36-59
Mots-clés : -053.2 Enfants / Jeunes 342.7-053.2 Droits de l'Enfant 159.9 Psychologie Résumé : Voilà une précieuse conquête : nous avons appris à écouter les enfants… et c'est comme si nous étions branchés sur une source de perpétuel étonnement. Considérés hier avec indifférence et aujourd'hui comme des rois, les enfants nous captivent par leur audace et leur inventivité. Au point d'en faire des génies en herbe... et de passer à côté de ce qui caractérise leur pensée. Car ils ne sont pas des personnes, nous enseigne la psychologie, même s'ils se révèlent être des as du raisonnement, comme le confirment les ateliers philo. Brûlants d'un désir de jeu, capables d'un regard brut, courageux face à la mort – ainsi que le constatent la cinéaste Claire Simon, le philosophe Jean-Luc Nancy, le psychologue Jean-Claude Quentel ou les écrivains Philippe Forest et Pierre Péju –, les enfants portent en eux cette part mystérieuse de l'homme qu'il nous incombe d'accueillir. Note de contenu : 9 articles composent ce dossier
* La pensée des enfants / Martin Legros
Un matin, alors que j'avais travaillé toute la nuit à écrire un texte, mon fils de 3 ans, qui venait de se réveiller et qui débarquait dans le salon, me demanda : « Mais, papa, si tu es resté éveillé toute la nuit, qu'est-ce que tu as fait de tes rêves quand ils sont venus ? » Pour lui, le rêve n'était pas un phénomène intérieur, une production de l'esprit, mais une réalité matérielle qui nous rendait visite chaque nuit et à laquelle il fallait faire une place pour qu'elle nous laisse tranquille. Puisque cette nuit-là je m'étais consacré à autre chose, le rêve était peut-être toujours là, tapi dans un coin de la pièce… Depuis j'ai appris, en lisant Jean Piaget ou Henri Wallon, les fondateurs de la psychologie enfantine, que cette vision matérielle de la vie de l'esprit était partagée par tous les enfants. Pour eux, de même que le rêve est « dans la chambre », la pensée est au-dehors. Elle n'est pas cette voix intérieure et silencieuse qu'elle est pour nous, elle est « dans la bouche » ou « dans les oreilles », elle se confond avec les mots qu'on prononce ou qu'on écoute. Comme le rêve vient à nous, les mots sont déposés dans la bouche sous la pression des choses. C'est d'ailleurs parce qu'elle est une chose parmi les choses que la pensée peut agir sur le monde qui l'entoure… Magie ? Élucubration ? Elles avaient pourtant permis à mon fils de voir juste : à force de laisser le travail dévorer mes nuits, je risquais de ne plus laisser de place en moi aux rêves qui venaient me visiter…
* Pas encore une personne
Être sous influence, l'enfant ne connaît pas encore l'autonomie. À rebours des discours pédagogiques en vogue, le psychologue Jean-Claude Quentel nous rappelle que, s'il est bien « doué de raison », le petit d'homme n'est pas pour autant le sujet de sa propre histoire.
Propos recueillis par Mathilde Lequin et Martin Legros
* Qu'est-ce qu'une ultrachose ? / Mathilde Lequin
Pour apprivoiser la question des origines, du temps ou de la mort, les enfants l'incarnent dans le concret. Un procédé découvert par le psychologue Henri Wallon.
* Les étapes pour devenir grand / Cédric Enjalbert
Du stade anal selon Freud aux opérations formelles de Piaget, en passant par le complexe d'intrusion observé par Lacan, panorama des stades du développement qui mènent du nourrisson à l'adolescent.
* Les mécanos du concept / Michel Eltchaninoff
Les ateliers philo pour enfants se sont multipliés ces dernières années. L'occasion était belle d'aller écouter ce qu'ils pensent de Dieu, de la mort ou du cosmos. Surprise : les hypothèses les plus folles sont avant tout prétexte à de rigoureuses spéculations.
* Face à la mort
La mort nous prend tous au dépourvu. C'est peut-être l'enfant qui, face à elle, parvient à raconter les meilleures histoires, confie Philippe Forest, écrivain et critique, auteur, entre autres, de L'Enfant éternel.
* Récré, un univers impitoyable
Si, pour les adultes, la cour d'école est un lieu de désordre et de cruauté, elle est, pour les enfants, une agora où s'inventent mille histoires. La cinéaste Claire Simon et le philosophe Denis Kambouchner observent ces jeux dans lesquels corps et pensée ne font plus qu'un.
Propos recueillis par Juliette Cerf
* Face au juge
Selon le droit français, les mineurs à partir de 7-8 ans sont en mesure d'évaluer la portée de leurs actes. Mais, selon le magistrat Jean-Pierre Rosenczveig*, rares sont ceux qui comprennent ce qu'est la justice.
Propos recueillis par Martin Duru
* Les aventuriers de l'art perdu
Avant l'art, il y a le dessin d'enfant, constate le philosophe Pierre Péju. Pour lui, les grands artistes sont ceux qui laissent l'enfantin revenir à eux.
Propos recueillis par Alexandre Lacroix
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Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Réserve Consultable sur demande auprès des documentalistes
Exclu du prêtA quoi bon risquer sa peau N in Philosophie magazine, 80 (Juin 2014)
[article]
Titre : A quoi bon risquer sa peau N : témoignages Type de document : texte imprimé Auteurs : Cédric Enjalbert, Editeur scientifique Année de publication : 2014 Article en page(s) : p. 28-33 Langues : Français (fre) Mots-clés : 323.21 Militantisme Participation Engagement 159.9 Psychologie 17 Morale Ethique Philosophie pratique Valeurs Résumé : Engagez-vous qu'ils disaient ! 100 ans après la Première Guerre mondiale, pour qui, pour quoi serions-nous prêts à donner notre vie ?
Les témoignages ont été soumis à Pierre Zaoui pour qui toute prise de risque a un arrière-plan métaphysique.
Témoignages de :
Antoine d’Agata: “Je suis entré dans une spirale d’intensité”
Olga de Régloix: “Face aux extrémités où la vie est en jeu, je solde une peur”
Erich Beaud: “Je me sens retraité du sport extrême”
Oksana Chatchko: “Je suis psychologiquement prête à être défigurée ou tuée”
Kianoush Ramezani: “J’étais conscient de créer un risque contre moi-même”
Pierre Zaoui: “la connaissance par les gouffres est une ruse avec la pulsion de mort”
Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=101644
in Philosophie magazine > 80 (Juin 2014) . - p. 28-33[article] A quoi bon risquer sa peau N : témoignages [texte imprimé] / Cédric Enjalbert, Editeur scientifique . - 2014 . - p. 28-33.
Langues : Français (fre)
in Philosophie magazine > 80 (Juin 2014) . - p. 28-33
Mots-clés : 323.21 Militantisme Participation Engagement 159.9 Psychologie 17 Morale Ethique Philosophie pratique Valeurs Résumé : Engagez-vous qu'ils disaient ! 100 ans après la Première Guerre mondiale, pour qui, pour quoi serions-nous prêts à donner notre vie ?
Les témoignages ont été soumis à Pierre Zaoui pour qui toute prise de risque a un arrière-plan métaphysique.
Témoignages de :
Antoine d’Agata: “Je suis entré dans une spirale d’intensité”
Olga de Régloix: “Face aux extrémités où la vie est en jeu, je solde une peur”
Erich Beaud: “Je me sens retraité du sport extrême”
Oksana Chatchko: “Je suis psychologiquement prête à être défigurée ou tuée”
Kianoush Ramezani: “J’étais conscient de créer un risque contre moi-même”
Pierre Zaoui: “la connaissance par les gouffres est une ruse avec la pulsion de mort”
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Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Armoires à volets Disponible
DisponibleSe connaître soi-même. Est-ce bien nécessaire? in Philosophie magazine, 55 (Décembre 2011-janvier 2012)
[article]
Titre : Se connaître soi-même. Est-ce bien nécessaire? : dossier Type de document : texte imprimé Année de publication : 2011 Article en page(s) : p. 42-63 Langues : Français (fre) Mots-clés : 159.9 Psychologie 159.964 Psychanalyse 316.35 Groupes / Identités / Communautés Résumé : Dossier : Se connaître soi-même. Est-ce bien nécessaire?
Gravé il y a plus de 2 500 ans au fronton du temple de Delphes, le précepte « Connais-toi toi-même » s’est imposé comme l’aiguillon de la pensée occidentale. Mais, à s’obséder de soi, on en vient à manquer son prochain, l’inconnu, la liberté. Pour ne pas rester bloqués dans l’impasse du narcissisme, certains philosophes invitent à jeter les miroirs, fuir les divans des psychanalystes et retrouver le goût de l’action. D’autres en appellent à une idée plus vaste et plus ouverte du moi – l’enjeu est alors de s’explorer comme une terra incognita ou de s’éprouver dans le rapport à l’autre. Et s’il fallait s’excentrer pour mieux se trouver ?
Note de contenu : Articles :
* L’impasse du narcissisme Par Michel Eltchaninoff
* Le moi, ce grand mystère inutile Par Alexandre Lacroix
La quête de la connaissance de soi est vouée à l’échec. Nous resterons à jamais une énigme pour nous-mêmes et seul notre état civil prouve que nous existons. Tels sont les arguments qu’avance, en malicieux démystificateur, le philosophe Clément Rosset.
* Michel Onfray. « Nous sommes ce que nous faisons de nous » Par Martin Duru
En s’attaquant à l’inconscient freudien, le philosophe Michel Onfray entend réaffirmer l’idéal antique de la libre sculpture de soi. Il rappelle la prééminence des actes sur la parole. Explications.
* De l’intime à l’extime Par Catherine Portevin
Écrit-on pour se connaître ou au contraire pour s’éviter ? L’écrivain Laurent Mauvignier préfère ne pas répondre à la question, afin de mieux se confronter à l’opacité de l’existence.
* Les 10 sens d’une formule magique Par Michel Eltchaninoff
« Connais-toi toi-même », ou gnothi seauton en grec : la maxime est fameuse mais sa signification, plus de deux mille ans avant Freud, incertaine. C’est pourquoi, à chaque époque, les philosophes ont livré de nouvelles intérprétations de cette sentence de vie.
* « Avancer vers une terre étrangère » Par Martin Legros
La psychanalyse vise moins la connaissance que le dessaisissement du moi, rappelle le psychanalyste et écrivain Jean-Bertrand Pontalis. L’enjeu ? Entendre la voix de celui que nous avons été avant de venir à la parole.
* La possibilité d’un « il » Par Cédric Enjalbert
Pour l’écrivain et psychanalyste Michel Schneider, il s’agit bien dans l’écriture de parler de soi mais seulement à la troisième personne. On n’écrit jamais sur ce que l’on sait, mais on dévoile ce que l’on aurait préféré éviter de dire.
* La corne acérée du taureau Par Martin Legros
Se jeter à l’extérieur ou plonger à l’intérieur ? De Hannah Arendt à Paul Ricœur, une troisième voie, médiane, se fait jour : se connaître, c’est d’abord savoir se raconter.
Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=101732
in Philosophie magazine > 55 (Décembre 2011-janvier 2012) . - p. 42-63[article] Se connaître soi-même. Est-ce bien nécessaire? : dossier [texte imprimé] . - 2011 . - p. 42-63.
Langues : Français (fre)
in Philosophie magazine > 55 (Décembre 2011-janvier 2012) . - p. 42-63
Mots-clés : 159.9 Psychologie 159.964 Psychanalyse 316.35 Groupes / Identités / Communautés Résumé : Dossier : Se connaître soi-même. Est-ce bien nécessaire?
Gravé il y a plus de 2 500 ans au fronton du temple de Delphes, le précepte « Connais-toi toi-même » s’est imposé comme l’aiguillon de la pensée occidentale. Mais, à s’obséder de soi, on en vient à manquer son prochain, l’inconnu, la liberté. Pour ne pas rester bloqués dans l’impasse du narcissisme, certains philosophes invitent à jeter les miroirs, fuir les divans des psychanalystes et retrouver le goût de l’action. D’autres en appellent à une idée plus vaste et plus ouverte du moi – l’enjeu est alors de s’explorer comme une terra incognita ou de s’éprouver dans le rapport à l’autre. Et s’il fallait s’excentrer pour mieux se trouver ?
Note de contenu : Articles :
* L’impasse du narcissisme Par Michel Eltchaninoff
* Le moi, ce grand mystère inutile Par Alexandre Lacroix
La quête de la connaissance de soi est vouée à l’échec. Nous resterons à jamais une énigme pour nous-mêmes et seul notre état civil prouve que nous existons. Tels sont les arguments qu’avance, en malicieux démystificateur, le philosophe Clément Rosset.
* Michel Onfray. « Nous sommes ce que nous faisons de nous » Par Martin Duru
En s’attaquant à l’inconscient freudien, le philosophe Michel Onfray entend réaffirmer l’idéal antique de la libre sculpture de soi. Il rappelle la prééminence des actes sur la parole. Explications.
* De l’intime à l’extime Par Catherine Portevin
Écrit-on pour se connaître ou au contraire pour s’éviter ? L’écrivain Laurent Mauvignier préfère ne pas répondre à la question, afin de mieux se confronter à l’opacité de l’existence.
* Les 10 sens d’une formule magique Par Michel Eltchaninoff
« Connais-toi toi-même », ou gnothi seauton en grec : la maxime est fameuse mais sa signification, plus de deux mille ans avant Freud, incertaine. C’est pourquoi, à chaque époque, les philosophes ont livré de nouvelles intérprétations de cette sentence de vie.
* « Avancer vers une terre étrangère » Par Martin Legros
La psychanalyse vise moins la connaissance que le dessaisissement du moi, rappelle le psychanalyste et écrivain Jean-Bertrand Pontalis. L’enjeu ? Entendre la voix de celui que nous avons été avant de venir à la parole.
* La possibilité d’un « il » Par Cédric Enjalbert
Pour l’écrivain et psychanalyste Michel Schneider, il s’agit bien dans l’écriture de parler de soi mais seulement à la troisième personne. On n’écrit jamais sur ce que l’on sait, mais on dévoile ce que l’on aurait préféré éviter de dire.
* La corne acérée du taureau Par Martin Legros
Se jeter à l’extérieur ou plonger à l’intérieur ? De Hannah Arendt à Paul Ricœur, une troisième voie, médiane, se fait jour : se connaître, c’est d’abord savoir se raconter.
Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=101732 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Réserve Consultable sur demande auprès des documentalistes
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