[article] 
inContraste > 21 (2ème semestre 2004) . - p. 49-59

Titre :	Etude longitudinale des relations entre l'apparente insensibilité à la douleur et les troubles de la communication non verbale et de la symbolisation dans l'autisme
Type de document :	texte imprimé
Auteurs :	Sylvie Tordjman ; Olivier Bonnot ; Geneviève Haag
Année de publication :	2004
Article en page(s) :	p. 49-59
Langues :	Français (fre)
Mots-clés :	Autisme  Communication non verbale  Comportement  Douleur physique  Etude longitudinale  Evaluation  Observation  Physiologie  Représentation mentale  Stress  Symbolisation  Trouble de la communication
Résumé :	"Des observations cliniques rapportent une apparente diminution de réactivité à la douleur, voire même une analgésie chez certains enfants autistes (absence de réflexe nociceptif comme par exemple absence de réflexe de retrait de la man du feu, absence de protection des zones cutanées douloureuses ou absence de position antalgique, fractures passant inaperçues, etc.). L'hypothèse d'une augmentation d'activité centrale des opioïdes (en particulier les bêta-endorphines) a alors été mise en rapport avec la diminution de réactivité à la douleur observée chez les patients atteints d'autisme. Les bêta-endorphines (BE) appartiennent au groupe des endorphines (peptides opioïdes endogènes) qui interviennent dans le contrôle de la douleur et ont une action centrale analgésique. L'augmentation d'activité des BE dans l'autisme a été aussi évoquée sur les arguments suivants : - Il existe une similitude entre les troubles autistiques et les symptômes de dépendance aux opiacés ainsi que les comportements apparaissant chez l'animal après injection de BE; - Des études préliminaires suggéraient un effet thérapeutique des antagonistes exogènes des BE (naloxone, naltrexone) sur les principaux troubles autistiques dont les automutilations et les stéréotypies comportementales."
Permalink :	./index.php?lvl=notice_display&id=99450

[article] Etude longitudinale des relations entre l'apparente insensibilité à la douleur et les troubles de la communication non verbale et de la symbolisation dans l'autisme [texte imprimé] / Sylvie Tordjman ; Olivier Bonnot ; Geneviève Haag . - 2004 . - p. 49-59.
Langues : Français (fre)
in Contraste > 21 (2ème semestre 2004) . - p. 49-59

Mots-clés :	Autisme  Communication non verbale  Comportement  Douleur physique  Etude longitudinale  Evaluation  Observation  Physiologie  Représentation mentale  Stress  Symbolisation  Trouble de la communication
Résumé :	"Des observations cliniques rapportent une apparente diminution de réactivité à la douleur, voire même une analgésie chez certains enfants autistes (absence de réflexe nociceptif comme par exemple absence de réflexe de retrait de la man du feu, absence de protection des zones cutanées douloureuses ou absence de position antalgique, fractures passant inaperçues, etc.). L'hypothèse d'une augmentation d'activité centrale des opioïdes (en particulier les bêta-endorphines) a alors été mise en rapport avec la diminution de réactivité à la douleur observée chez les patients atteints d'autisme. Les bêta-endorphines (BE) appartiennent au groupe des endorphines (peptides opioïdes endogènes) qui interviennent dans le contrôle de la douleur et ont une action centrale analgésique. L'augmentation d'activité des BE dans l'autisme a été aussi évoquée sur les arguments suivants : - Il existe une similitude entre les troubles autistiques et les symptômes de dépendance aux opiacés ainsi que les comportements apparaissant chez l'animal après injection de BE; - Des études préliminaires suggéraient un effet thérapeutique des antagonistes exogènes des BE (naloxone, naltrexone) sur les principaux troubles autistiques dont les automutilations et les stéréotypies comportementales."
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