Centre de Documentation Campus Montignies
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Lundi : 8h-18h30
Mardi : 8h-17h30
Mercredi 9h-16h30
Jeudi : 8h30-18h30
Vendredi : 8h30-12h30 et 13h-14h30
Votre centre de documentation sera exceptionnellement fermé de 12h30 à 13h ce lundi 18 novembre.
Egalement, il sera fermé de 12h30 à 13h30 ce mercredi 20 novembre.
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La revue de gériatrie . Tome 40 - N°2Paru le : 01/02/2015 |
Exemplaires (1)
Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
---|---|---|---|---|
Revue | Revue | Centre de Documentation HELHa Campus Montignies | Armoires à volets | Document exclu du prêt - à consulter sur place Exclu du prêt |
Dépouillements
Ajouter le résultat dans votre panierLes directives anticipées peuvent-elles devenir contraignantes? Une impossibilité pratique et éthique. Communiqué de la Commission Age, Droits, Liberté / R. MOULIAS in La revue de gériatrie, Tome 40 - N°2 (Février 2015)
[article]
Titre : Les directives anticipées peuvent-elles devenir contraignantes? Une impossibilité pratique et éthique. Communiqué de la Commission Age, Droits, Liberté Titre original : Can advance directives become binding? An practical and ethical impossibility. Press release of the Age Commission, Rights, Freedom Type de document : texte imprimé Auteurs : R. MOULIAS, Auteur Année de publication : 2015 Article en page(s) : p. 69-72 Langues : Français (fre) Mots-clés : CONTRAINTE DIRECTIVE ANTICIPEE ETHIQUE FIN DE VIE LIMITE Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=35784
in La revue de gériatrie > Tome 40 - N°2 (Février 2015) . - p. 69-72[article] Les directives anticipées peuvent-elles devenir contraignantes? Une impossibilité pratique et éthique. Communiqué de la Commission Age, Droits, Liberté = Can advance directives become binding? An practical and ethical impossibility. Press release of the Age Commission, Rights, Freedom [texte imprimé] / R. MOULIAS, Auteur . - 2015 . - p. 69-72.
Langues : Français (fre)
in La revue de gériatrie > Tome 40 - N°2 (Février 2015) . - p. 69-72
Mots-clés : CONTRAINTE DIRECTIVE ANTICIPEE ETHIQUE FIN DE VIE LIMITE Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=35784 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Armoires à volets Document exclu du prêt - à consulter sur place
Exclu du prêtPublier de la recherche gériatrique et, pire, sur les moyens non pharmacologiques de prise en charge de l’arthrose... Quelle galère ! / Jean-Marie Vetel in La revue de gériatrie, Tome 40 - N°2 (Février 2015)
[article]
Titre : Publier de la recherche gériatrique et, pire, sur les moyens non pharmacologiques de prise en charge de l’arthrose... Quelle galère ! Titre original : Publishing Geriatric Research and worse, about non-pharmacological management of osteoarthritis... What a mess! Type de document : texte imprimé Auteurs : Jean-Marie Vetel, Auteur ; Jean-Laurent Le Quintrec, Auteur ; Emmanuel Maheu, Auteur Année de publication : 2015 Article en page(s) : p.67-68 Langues : Français (fre) Mots-clés : APPROCHE GLOBALE ARTHROSE MEDECINE ALTERNATIVE PUBLICATION RECHERCHE Résumé : De nombreux articles paraissent pour vanter l'efficacité fracassante de tel ou tel nouveau médicament, d'autres articles paraissent également pour insister sur la gabegie pharmacologique, les gamelles de comprimés administrés aux personnes âgées, la profusion d’effets indésirables... Tout cela est bel et bon et ce n'est pas un vieux gériatre tombé tout petit dans l'évaluation (du médicament en particulier) qui pourrait être contre...
On assiste parallèlement à cette louable tentative de freinage médicamenteux à une promotion des méthodes non pharmacologiques… soit.
Le problème est que lorsqu'on se penche sur le niveau de preuve de cette médecine alternative, il existe souvent un grand vide de publications. Le vide est encore plus grand que celui qui concerne les médicaments. Voilà, pensions-nous, un vrai sujet de réflexion.
Aussi avons-nous voulu savoir si les petits moyens non pharmacologiques destinés lutter contre les douleurs de l’arthrose (ce que Geneviève Laroque appelait avec courage les « petits désagréments de l’âge… ») étaient plus efficaces que rien du tout. Rappelons en préambule que les traitements non-pharmacologiques sont promus en tête de liste des traitements à proposer aux patients arthrosiques par toutes les recommandations internationales récentes émises par les sociétés savantes pour la prise en charge de l’arthrose : American Geriatric Society (AGS), National Institute for Health and Care Excellence (NICE), American College of Rheumatology (ACR), Osteoarthritis Research Society International (OARSI), European Ligue Against Rheumatism (EULAR), etc.
Une petite équipe de rhumatologues et de gériatres, l’Association Gériatrie-RHUMatologie (AGRHUM) s’est donc plongée dans une recherche bibliographique approfondie de la littérature mondiale sur la prise en charge non pharmacologique de l’arthrose de la hanche et du genou chez le sujet âgé.
Nous avons identifié 83 essais, 15 d'entre eux ayant inclus des patients ≥ 70 ans, essais principalement axés sur l'arthrose du genou et réalisé chez des patients ambulatoires.
Résultats :
L’exercice physique (8 essais) a été efficace sur la douleur et la fonction (4 études contrôlées), avec un effet persistant uniquement en cas d’auto-rééducation. L’exercice aquatique (5 essais) est aussi efficace que l'exercice terrestre.
La perte de poids (2 essais) : seuls les patients sous régime + exercice ont eu une amélioration significative des symptômes.
Conclusions :
Tout d'abord il n’y a pas dans la littérature internationale d’articles méthodologiquement et « gériatriquement » corrects sur ce thème pourtant fréquent ; ensuite, notre revue systématique confirme que les recommandations internationales sur l'exercice concernant l’arthrose du genou sont également valables pour les sujets âgés de 60-80 ans. L’efficacité à long terme nécessite une stratégie de maintenance. Des essais spécifiques sur les patients très âgés avec diverses comorbidités seraient fort utiles étant donné que ces sujets sont plus exposés à la iatrogénie médicamenteuse.
Donc un niveau de preuve modeste mais acceptable pour les moyens non pharmacologiques dans cette pathologie, en notant toutefois l’absence de comparaison aux médicaments utilisés seuls.
Nous avons donc proposé cette analyse de la littérature menée avec une rigueur que nous estimons tout à fait satisfaisante à diverses revues anglo-saxonnes…. Las, 6 tentatives et … 6 refus : soit, par ordre chronologique, Osteoarthritis and Cartilage, Clinical and Experimental Rheumatology, Journal of the American Geriatric Society, Journal of Gerontology, Age and Ageing, et pour finir Annals of the Rheumatic Diseases.
Nous avons ainsi reçu 6 fois ce type de réponse :
« Merci d’avoir soumis votre manuscrit intitulé « traitement non pharmacologique de l’arthrose de la hanche et de l’arthrose du genou chez les personnes très âgées : l’exercice physique et la perte de poids – Revue systématique » à notre journal.
Malheureusement, nous ne serons pas en mesure de publier le manuscrit mentionné ci-dessus. Actuellement, le journal n’a de place que pour publier environ 20 % des manuscrits soumis. Ainsi, les éditeurs doivent prendre des décisions difficiles prioritaires en fonction des intérêts de nos lecteurs, la rigueur scientifique et l’impact potentiel sur le terrain. »
Clairement en fait, le sujet n’intéresse pas.
Ce désintérêt concerne-t-il la rhumatogériatrie ? L’arthrose elle-même ? La prise en charge non pharmacologique ? Ces trois sujets ? Nous n’en savons rien, mais il est quand même problématique que de grandes revues internationales, et donc leurs lecteurs, ne soient pas intéressés par la démonstration d’efficacité de la prise en charge non pharmacologique d'une pathologie handicapante et douloureuse si fréquente. Et ce, au moment où toutes les recommandations thérapeutiques qui paraissent concernant l’arthrose hypertrophient cette modalité thérapeutique, en déconsidérant dans le même mouvement, certains traitements pharmacologiques non dénués d'effet et d’utilité. Et à un moment où, en France notamment, l’accent est mis sur la nécessité de maintenir les sujets âgés autonomes, et… mobiles.
Certes nous ne sommes pas dans la médecine à sensation, coûteuse et ponctuelle mais dans la médecine de masse et dans l’usage de moyens non pharmacologiques efficaces.
Il nous paraissait pourtant nécessaire de faire partager à nos confrères ces résultats, utiles pour l'exercice de la médecine quotidienne.
Grâce à cet éditorial accepté par les esprits éclairés de la Revue de Gériatrie, c’est heureusement chose faite !Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=35785
in La revue de gériatrie > Tome 40 - N°2 (Février 2015) . - p.67-68[article] Publier de la recherche gériatrique et, pire, sur les moyens non pharmacologiques de prise en charge de l’arthrose... Quelle galère ! = Publishing Geriatric Research and worse, about non-pharmacological management of osteoarthritis... What a mess! [texte imprimé] / Jean-Marie Vetel, Auteur ; Jean-Laurent Le Quintrec, Auteur ; Emmanuel Maheu, Auteur . - 2015 . - p.67-68.
Langues : Français (fre)
in La revue de gériatrie > Tome 40 - N°2 (Février 2015) . - p.67-68
Mots-clés : APPROCHE GLOBALE ARTHROSE MEDECINE ALTERNATIVE PUBLICATION RECHERCHE Résumé : De nombreux articles paraissent pour vanter l'efficacité fracassante de tel ou tel nouveau médicament, d'autres articles paraissent également pour insister sur la gabegie pharmacologique, les gamelles de comprimés administrés aux personnes âgées, la profusion d’effets indésirables... Tout cela est bel et bon et ce n'est pas un vieux gériatre tombé tout petit dans l'évaluation (du médicament en particulier) qui pourrait être contre...
On assiste parallèlement à cette louable tentative de freinage médicamenteux à une promotion des méthodes non pharmacologiques… soit.
Le problème est que lorsqu'on se penche sur le niveau de preuve de cette médecine alternative, il existe souvent un grand vide de publications. Le vide est encore plus grand que celui qui concerne les médicaments. Voilà, pensions-nous, un vrai sujet de réflexion.
Aussi avons-nous voulu savoir si les petits moyens non pharmacologiques destinés lutter contre les douleurs de l’arthrose (ce que Geneviève Laroque appelait avec courage les « petits désagréments de l’âge… ») étaient plus efficaces que rien du tout. Rappelons en préambule que les traitements non-pharmacologiques sont promus en tête de liste des traitements à proposer aux patients arthrosiques par toutes les recommandations internationales récentes émises par les sociétés savantes pour la prise en charge de l’arthrose : American Geriatric Society (AGS), National Institute for Health and Care Excellence (NICE), American College of Rheumatology (ACR), Osteoarthritis Research Society International (OARSI), European Ligue Against Rheumatism (EULAR), etc.
Une petite équipe de rhumatologues et de gériatres, l’Association Gériatrie-RHUMatologie (AGRHUM) s’est donc plongée dans une recherche bibliographique approfondie de la littérature mondiale sur la prise en charge non pharmacologique de l’arthrose de la hanche et du genou chez le sujet âgé.
Nous avons identifié 83 essais, 15 d'entre eux ayant inclus des patients ≥ 70 ans, essais principalement axés sur l'arthrose du genou et réalisé chez des patients ambulatoires.
Résultats :
L’exercice physique (8 essais) a été efficace sur la douleur et la fonction (4 études contrôlées), avec un effet persistant uniquement en cas d’auto-rééducation. L’exercice aquatique (5 essais) est aussi efficace que l'exercice terrestre.
La perte de poids (2 essais) : seuls les patients sous régime + exercice ont eu une amélioration significative des symptômes.
Conclusions :
Tout d'abord il n’y a pas dans la littérature internationale d’articles méthodologiquement et « gériatriquement » corrects sur ce thème pourtant fréquent ; ensuite, notre revue systématique confirme que les recommandations internationales sur l'exercice concernant l’arthrose du genou sont également valables pour les sujets âgés de 60-80 ans. L’efficacité à long terme nécessite une stratégie de maintenance. Des essais spécifiques sur les patients très âgés avec diverses comorbidités seraient fort utiles étant donné que ces sujets sont plus exposés à la iatrogénie médicamenteuse.
Donc un niveau de preuve modeste mais acceptable pour les moyens non pharmacologiques dans cette pathologie, en notant toutefois l’absence de comparaison aux médicaments utilisés seuls.
Nous avons donc proposé cette analyse de la littérature menée avec une rigueur que nous estimons tout à fait satisfaisante à diverses revues anglo-saxonnes…. Las, 6 tentatives et … 6 refus : soit, par ordre chronologique, Osteoarthritis and Cartilage, Clinical and Experimental Rheumatology, Journal of the American Geriatric Society, Journal of Gerontology, Age and Ageing, et pour finir Annals of the Rheumatic Diseases.
Nous avons ainsi reçu 6 fois ce type de réponse :
« Merci d’avoir soumis votre manuscrit intitulé « traitement non pharmacologique de l’arthrose de la hanche et de l’arthrose du genou chez les personnes très âgées : l’exercice physique et la perte de poids – Revue systématique » à notre journal.
Malheureusement, nous ne serons pas en mesure de publier le manuscrit mentionné ci-dessus. Actuellement, le journal n’a de place que pour publier environ 20 % des manuscrits soumis. Ainsi, les éditeurs doivent prendre des décisions difficiles prioritaires en fonction des intérêts de nos lecteurs, la rigueur scientifique et l’impact potentiel sur le terrain. »
Clairement en fait, le sujet n’intéresse pas.
Ce désintérêt concerne-t-il la rhumatogériatrie ? L’arthrose elle-même ? La prise en charge non pharmacologique ? Ces trois sujets ? Nous n’en savons rien, mais il est quand même problématique que de grandes revues internationales, et donc leurs lecteurs, ne soient pas intéressés par la démonstration d’efficacité de la prise en charge non pharmacologique d'une pathologie handicapante et douloureuse si fréquente. Et ce, au moment où toutes les recommandations thérapeutiques qui paraissent concernant l’arthrose hypertrophient cette modalité thérapeutique, en déconsidérant dans le même mouvement, certains traitements pharmacologiques non dénués d'effet et d’utilité. Et à un moment où, en France notamment, l’accent est mis sur la nécessité de maintenir les sujets âgés autonomes, et… mobiles.
Certes nous ne sommes pas dans la médecine à sensation, coûteuse et ponctuelle mais dans la médecine de masse et dans l’usage de moyens non pharmacologiques efficaces.
Il nous paraissait pourtant nécessaire de faire partager à nos confrères ces résultats, utiles pour l'exercice de la médecine quotidienne.
Grâce à cet éditorial accepté par les esprits éclairés de la Revue de Gériatrie, c’est heureusement chose faite !Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=35785 Exemplaires (1)
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Exclu du prêtPrise en charge du risque fracturaire au cours et au décours d'une hospitalisation en traumatologie / Rachèle Ciupa in La revue de gériatrie, Tome 40 - N°2 (Février 2015)
[article]
Titre : Prise en charge du risque fracturaire au cours et au décours d'une hospitalisation en traumatologie Titre original : Management of fracture risk during and after a hospitalization in a trauma unit Type de document : texte imprimé Auteurs : Rachèle Ciupa, Auteur ; CHANTELOT C., Auteur ; F PUISIEUX, Auteur Année de publication : 2015 Article en page(s) : p.73-81 Langues : Français (fre) Mots-clés : CHUTE FRACTURE INTERDISCIPLINARITE OSTEOPOROSE PERSONNE AGEE PREVENTION Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=35786
in La revue de gériatrie > Tome 40 - N°2 (Février 2015) . - p.73-81[article] Prise en charge du risque fracturaire au cours et au décours d'une hospitalisation en traumatologie = Management of fracture risk during and after a hospitalization in a trauma unit [texte imprimé] / Rachèle Ciupa, Auteur ; CHANTELOT C., Auteur ; F PUISIEUX, Auteur . - 2015 . - p.73-81.
Langues : Français (fre)
in La revue de gériatrie > Tome 40 - N°2 (Février 2015) . - p.73-81
Mots-clés : CHUTE FRACTURE INTERDISCIPLINARITE OSTEOPOROSE PERSONNE AGEE PREVENTION Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=35786 Exemplaires (1)
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Exclu du prêtLe premier droit d'un résident sourd en maison de retraite n’est-il pas d’y parler sa langue et de s’y faire comprendre ? / Benoît Drion in La revue de gériatrie, Tome 40 - N°2 (Février 2015)
[article]
Titre : Le premier droit d'un résident sourd en maison de retraite n’est-il pas d’y parler sa langue et de s’y faire comprendre ? Titre original : Isn't communicating in one's own language a fundamental right for nursing home deaf residents? Type de document : texte imprimé Auteurs : Benoît Drion, Auteur ; Jennifer Semail, Auteur Année de publication : 2015 Article en page(s) : p.83-84 Langues : Français (fre) Mots-clés : INSTITUTION Langue des signes MAISON DE REPOS MAISON DE REPOS ET DE SOINS SURDITE Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=35787
in La revue de gériatrie > Tome 40 - N°2 (Février 2015) . - p.83-84[article] Le premier droit d'un résident sourd en maison de retraite n’est-il pas d’y parler sa langue et de s’y faire comprendre ? = Isn't communicating in one's own language a fundamental right for nursing home deaf residents? [texte imprimé] / Benoît Drion, Auteur ; Jennifer Semail, Auteur . - 2015 . - p.83-84.
Langues : Français (fre)
in La revue de gériatrie > Tome 40 - N°2 (Février 2015) . - p.83-84
Mots-clés : INSTITUTION Langue des signes MAISON DE REPOS MAISON DE REPOS ET DE SOINS SURDITE Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=35787 Exemplaires (1)
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Exclu du prêtPrise en charge des infections à Clostridium difficile du sujet âgé : état des lieux en 2014 / M. PACCALIN in La revue de gériatrie, Tome 40 - N°2 (Février 2015)
[article]
Titre : Prise en charge des infections à Clostridium difficile du sujet âgé : état des lieux en 2014 Titre original : Clostridium difficile infection in the elderly: an update Type de document : texte imprimé Auteurs : M. PACCALIN, Auteur ; Benoît Guéry, Auteur Année de publication : 2015 Article en page(s) : p. 85-92 Langues : Français (fre) Mots-clés : Antibiothérapie Clostridium difficile MICROBIOTE Personne âgée Résumé : Les colites à Clostridium difficile sont un enjeu majeur de santé publique en raison de l’augmentation de leur incidence et de leur sévérité depuis une quinzaine d’années. L’âge est l'un des principaux facteurs d’acquisition d’infection à C. difficile (ICD) et d’évolution défavorable sous traitement (décès, forme grave ou compliquée, récidive).
La prise en charge des ICD du sujet âgé ne peut se concevoir que dans le cadre d'une réflexion globale autour du bon usage des antibiotiques. En dehors des mesures générales visant à diminuer le risque de transmission, le traitement repose sur la maîtrise des facteurs de risque et l'instauration d'une antibiothérapie adaptée. Le choix de cette dernière dépend de la gravité de l’épisode, du nombre d’épisodes antérieurs et des facteurs de risque de récidive. Trois molécules sont disponibles pour le traitement des ICD : le métronidazole, la vancomycine et la fidaxomicine. En cas de récidives multiples, des stratégies non médicamenteuses comme la transplantation de microbiote fécal peuvent être proposées.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=35788
in La revue de gériatrie > Tome 40 - N°2 (Février 2015) . - p. 85-92[article] Prise en charge des infections à Clostridium difficile du sujet âgé : état des lieux en 2014 = Clostridium difficile infection in the elderly: an update [texte imprimé] / M. PACCALIN, Auteur ; Benoît Guéry, Auteur . - 2015 . - p. 85-92.
Langues : Français (fre)
in La revue de gériatrie > Tome 40 - N°2 (Février 2015) . - p. 85-92
Mots-clés : Antibiothérapie Clostridium difficile MICROBIOTE Personne âgée Résumé : Les colites à Clostridium difficile sont un enjeu majeur de santé publique en raison de l’augmentation de leur incidence et de leur sévérité depuis une quinzaine d’années. L’âge est l'un des principaux facteurs d’acquisition d’infection à C. difficile (ICD) et d’évolution défavorable sous traitement (décès, forme grave ou compliquée, récidive).
La prise en charge des ICD du sujet âgé ne peut se concevoir que dans le cadre d'une réflexion globale autour du bon usage des antibiotiques. En dehors des mesures générales visant à diminuer le risque de transmission, le traitement repose sur la maîtrise des facteurs de risque et l'instauration d'une antibiothérapie adaptée. Le choix de cette dernière dépend de la gravité de l’épisode, du nombre d’épisodes antérieurs et des facteurs de risque de récidive. Trois molécules sont disponibles pour le traitement des ICD : le métronidazole, la vancomycine et la fidaxomicine. En cas de récidives multiples, des stratégies non médicamenteuses comme la transplantation de microbiote fécal peuvent être proposées.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=35788 Exemplaires (1)
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Exclu du prêtUne décennie d’avancées en prévention du vieillissement. Synthèse de plus de 10 années de suivi de la littérature scientifique et médicale (2002-2013). Partie II / G HAMON in La revue de gériatrie, Tome 40 - N°2 (Février 2015)
[article]
Titre : Une décennie d’avancées en prévention du vieillissement. Synthèse de plus de 10 années de suivi de la littérature scientifique et médicale (2002-2013). Partie II Titre original : A decade of advances in prevention of aging. Synthesis of over 10 years of follow up of the scientific and medical literature (2002-2013). Part II Type de document : texte imprimé Auteurs : G HAMON, Auteur ; Tristan Cudennec, Auteur ; S MOULIAS, Auteur Année de publication : 2015 Article en page(s) : p.93-108 Langues : Français (fre) Mots-clés : Personne âgée Revue de littérature Vieillissement - Prévention - Déclin fonctionnel - Mode de vie et comportements Résumé : Après plus de 10 années de suivi de la littérature internationale consacrée à la gérontologie et la gériatrie, les auteurs ont pensé qu'il pouvait être intéressant de faire un bilan des principales avancées. Les travaux publiés au cours de la décennie écoulée ont confirmé l’importance du mode de vie dans le maintien de toutes les grandes fonctions et plus particulièrement des fonctions métaboliques, du système cardiovasculaire, de la mobilité et des fonctions cognitives, mettant ainsi en avant le rôle de la prévention primaire et secondaire, quel que soit l’âge.
En effet, adopter des comportements favorables, même à un âge avancé se traduit toujours par des retombées bénéfiques en termes de santé, voire d’espérance de vie. Ces comportements peuvent se résumer de manière simple : une activité physique régulière, pas de tabac, une consommation importante de fruits et légumes et de graisses poly insaturées mais peu d’acides gras de type trans et de sucres rapidement assimilés, une consommation modérée d'alcool, et des activités sociales.Les études de cohorte incluant des sujets de plus de 80 ans, voire de plus de 90 ans, ainsi que celles sur les centenaires sont de plus en plus nombreuses. Tous ces travaux apportent un éclairage indispensable à la compréhension du vieillissement en lui-même ainsi que des pathologies liées à l’âge.
Plusieurs travaux ont permis d’objectiver l’intérêt de l’évaluation gériatrique globale dans l'optimisation de la prise en charge des malades, leur récupération, ainsi que le ralentissement du déclin fonctionnel. De nombreux investigateurs insistent sur la nécessité de ne plus considérer l’âge comme le seul paramètre à prendre en compte lors d'une prise de décision thérapeutique, quelle que soit la maladie dont souffre le patient. Il est encourageant d’observer un réel progrès dans la prise en charge des patients âgés, comparés aux personnes plus jeunes, en particulier dans le domaine cardiovasculaire.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=35789
in La revue de gériatrie > Tome 40 - N°2 (Février 2015) . - p.93-108[article] Une décennie d’avancées en prévention du vieillissement. Synthèse de plus de 10 années de suivi de la littérature scientifique et médicale (2002-2013). Partie II = A decade of advances in prevention of aging. Synthesis of over 10 years of follow up of the scientific and medical literature (2002-2013). Part II [texte imprimé] / G HAMON, Auteur ; Tristan Cudennec, Auteur ; S MOULIAS, Auteur . - 2015 . - p.93-108.
Langues : Français (fre)
in La revue de gériatrie > Tome 40 - N°2 (Février 2015) . - p.93-108
Mots-clés : Personne âgée Revue de littérature Vieillissement - Prévention - Déclin fonctionnel - Mode de vie et comportements Résumé : Après plus de 10 années de suivi de la littérature internationale consacrée à la gérontologie et la gériatrie, les auteurs ont pensé qu'il pouvait être intéressant de faire un bilan des principales avancées. Les travaux publiés au cours de la décennie écoulée ont confirmé l’importance du mode de vie dans le maintien de toutes les grandes fonctions et plus particulièrement des fonctions métaboliques, du système cardiovasculaire, de la mobilité et des fonctions cognitives, mettant ainsi en avant le rôle de la prévention primaire et secondaire, quel que soit l’âge.
En effet, adopter des comportements favorables, même à un âge avancé se traduit toujours par des retombées bénéfiques en termes de santé, voire d’espérance de vie. Ces comportements peuvent se résumer de manière simple : une activité physique régulière, pas de tabac, une consommation importante de fruits et légumes et de graisses poly insaturées mais peu d’acides gras de type trans et de sucres rapidement assimilés, une consommation modérée d'alcool, et des activités sociales.Les études de cohorte incluant des sujets de plus de 80 ans, voire de plus de 90 ans, ainsi que celles sur les centenaires sont de plus en plus nombreuses. Tous ces travaux apportent un éclairage indispensable à la compréhension du vieillissement en lui-même ainsi que des pathologies liées à l’âge.
Plusieurs travaux ont permis d’objectiver l’intérêt de l’évaluation gériatrique globale dans l'optimisation de la prise en charge des malades, leur récupération, ainsi que le ralentissement du déclin fonctionnel. De nombreux investigateurs insistent sur la nécessité de ne plus considérer l’âge comme le seul paramètre à prendre en compte lors d'une prise de décision thérapeutique, quelle que soit la maladie dont souffre le patient. Il est encourageant d’observer un réel progrès dans la prise en charge des patients âgés, comparés aux personnes plus jeunes, en particulier dans le domaine cardiovasculaire.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=35789 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Armoires à volets Document exclu du prêt - à consulter sur place
Exclu du prêtL'utilisation des médicaments au bénéfice discutable chez les personnes âgées en fin de vie / Lucas Morin in La revue de gériatrie, Tome 40 - N°2 (Février 2015)
[article]
Titre : L'utilisation des médicaments au bénéfice discutable chez les personnes âgées en fin de vie Titre original : Use of medications of questionable benefit in patients at the end of life Type de document : texte imprimé Auteurs : Lucas Morin, Auteur Année de publication : 2015 Article en page(s) : p.109-110 Langues : Français (fre) Mots-clés : Administration Bénéfice/risque Effet secondaire Médicament Personne âgée Résumé : Article analysé :
Tjia J, Briesacher BA, Peterson D, Liu Q, Andrade SE, Mitchell SL. Use of medications of questionable benefit in advanced dementia. JAMA Intern Med 2014 ; 174 : 1763-71
D'une façon générale, un médicament est dit « inapproprié » pour les personnes âgées lorsque les risques qu'il présente en termes d'effets indésirables sont plus importants que son bénéfice attendu, et lorsqu'il existe une alternative plus sûre, mieux tolérée ou plus efficace(1).
Pour identifier ces médicaments, plusieurs critères ont été développés : les critères de Beers(2) et l’index MAI(3) aux Etats-Unis, la liste PRISCUS en Allemagne(4), les critères STOPP-START en Grande-Bretagne(5, 6) et la liste Laroche en France(7) sont parmi les plus couramment utilisés. Les études publiées ces dix dernières années montrent ainsi que 15 à 22 % des personnes âgées à domicile(8) et 35 à 40 % de celles vivant en établissement(9-11) reçoivent des médicaments potentiellement inappropriés. Or il a été démontré que ces prescriptions ont un impact direct sur le risque d’accident médicamenteux, sur l’état de santé et sur la qualité de vie des personnes âgées, et sur le taux d’hospitalisations en urgence(12-14).
En revanche, très peu d'études se sont intéreées à la problématique des médicaments administrés aux personnes âgées atteintes d'une maladie grave en phase avancée et dont le pronostic vital est engagé à court ou moyen terme. C'est là le point de départ de la réflexion à laquelle nous invite le JAMA(15), avec en point de mire une question de fond: dans quelles circonstances des médicaments habituellement "appropriés" devraient-ils être suspendus ou arrêtés?
Une question éminemment complexe, à la croisée des chemins entre pharmacologie, gériatrie, soins palliatifs et éthique clinique. Le défi n'est en effet plus seulement d'éviter la survenue d'événements indésirables, mais aussi et surtout d'assurer le soulagement des symptômes d'inconfort et de prendre en compte l'aspect possiblement "déraisonnable" que ces médicaments peuvent progressivement revêtir au regard de leur bénéfice réel pour le patient (en termes de qualité de vie notamment).
Un raisonnement que James Stevenson et Amy Abernethy avaient déjà esquissé à l’occasion d’une contribution remarquée dans le British Medical Journal(16), et dont s’étaient également inspirés les travaux publiés par Holly Holmes et ses collègues en 2006(17). Mais il aura fallu attendre 2014 pour qu’enfin paraissent les premiers travaux d’investigation reposant sur de larges échantillons de la population.
C’est à Jennifer Tjia que nous devons la première de ces études, parue le mois dernier dans le JAMA Internal Medicine(18). En croisant les données des pharmacies à usage intérieur de 460 maisons de retraite aux Etats-Unis avec les données démographiques et médicales des résidents, les auteurs sont en effet parvenus à analyser les prescriptions médicamenteuses de 5406 personnes âgées institutionnalisées souffrant de démence sévère, entre le 1er octobre 2009 et le 30 septembre 2010. Au total, plus de la moitié de ces résidents ont reçu au moins un médicament dont le bénéfice était « questionnable ». Parmi les plus fréquemment prescrits : les inhibiteurs de la cholinestérase et le chlorhydrate de mémantine (dont le bénéfice pour les personnes démentes en phase avancée et largement remis en question), les agents antiagrégants et les statines.
Ce dernier exemple est d'ailleurs au cœur d'un essai clinique randomisé dont la publication est annoncée pour les semaines à venir, et qui avait fait grand bruit lors de sa présentation au congrès annuel de l’American Society of Clinical Oncology l’année dernière(19,20) : cette étude démontrait que l’arrêt des statines n’entraînait aucune réduction de l’espérance de vie chez les patients atteints d'un cancer en phase avancée (p = 0,60), les patients du groupe « arrêt des statines » ayant même une médiane d'espérance de vie sensiblement plus élevée (229 vs. 190 jours). En revanche, les patients pour lesquels les statines avaient été arrêtées rapportaient une qualité de vie supérieure (p = 0,037), des symptômes sensiblement moins fréquents (p = 0,128) et un nombre de prescriptions médicamenteuses moins élevé (p = 0,034).
D'autres travaux, d’une portée certes plus modeste, ont en outre suggéré que l’utilisation des bisphosphonates, des antidiabétiques oraux et des anticoagulants pouvait être remise en cause chez les patients âgés atteints d'une maladie grave en phase avancée sans que cela ne se traduise par des effets indésirables plus nombreux ou par une mortalité accrue(21).
Il s'agit toutefois d'un sujet sensible, qu'il faut aborder de manière prudente et nuancée pour éviter de basculer d'une forme de « sur-prescription » à une tendance diamétralement opposée qui serait celle de la « sous-prescription » (pour des motifs économiques, notamment.
Conflit d’intérêt : l’auteur n’a déclaré aucun conflit d’intérêt concernant cet article.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=35790
in La revue de gériatrie > Tome 40 - N°2 (Février 2015) . - p.109-110[article] L'utilisation des médicaments au bénéfice discutable chez les personnes âgées en fin de vie = Use of medications of questionable benefit in patients at the end of life [texte imprimé] / Lucas Morin, Auteur . - 2015 . - p.109-110.
Langues : Français (fre)
in La revue de gériatrie > Tome 40 - N°2 (Février 2015) . - p.109-110
Mots-clés : Administration Bénéfice/risque Effet secondaire Médicament Personne âgée Résumé : Article analysé :
Tjia J, Briesacher BA, Peterson D, Liu Q, Andrade SE, Mitchell SL. Use of medications of questionable benefit in advanced dementia. JAMA Intern Med 2014 ; 174 : 1763-71
D'une façon générale, un médicament est dit « inapproprié » pour les personnes âgées lorsque les risques qu'il présente en termes d'effets indésirables sont plus importants que son bénéfice attendu, et lorsqu'il existe une alternative plus sûre, mieux tolérée ou plus efficace(1).
Pour identifier ces médicaments, plusieurs critères ont été développés : les critères de Beers(2) et l’index MAI(3) aux Etats-Unis, la liste PRISCUS en Allemagne(4), les critères STOPP-START en Grande-Bretagne(5, 6) et la liste Laroche en France(7) sont parmi les plus couramment utilisés. Les études publiées ces dix dernières années montrent ainsi que 15 à 22 % des personnes âgées à domicile(8) et 35 à 40 % de celles vivant en établissement(9-11) reçoivent des médicaments potentiellement inappropriés. Or il a été démontré que ces prescriptions ont un impact direct sur le risque d’accident médicamenteux, sur l’état de santé et sur la qualité de vie des personnes âgées, et sur le taux d’hospitalisations en urgence(12-14).
En revanche, très peu d'études se sont intéreées à la problématique des médicaments administrés aux personnes âgées atteintes d'une maladie grave en phase avancée et dont le pronostic vital est engagé à court ou moyen terme. C'est là le point de départ de la réflexion à laquelle nous invite le JAMA(15), avec en point de mire une question de fond: dans quelles circonstances des médicaments habituellement "appropriés" devraient-ils être suspendus ou arrêtés?
Une question éminemment complexe, à la croisée des chemins entre pharmacologie, gériatrie, soins palliatifs et éthique clinique. Le défi n'est en effet plus seulement d'éviter la survenue d'événements indésirables, mais aussi et surtout d'assurer le soulagement des symptômes d'inconfort et de prendre en compte l'aspect possiblement "déraisonnable" que ces médicaments peuvent progressivement revêtir au regard de leur bénéfice réel pour le patient (en termes de qualité de vie notamment).
Un raisonnement que James Stevenson et Amy Abernethy avaient déjà esquissé à l’occasion d’une contribution remarquée dans le British Medical Journal(16), et dont s’étaient également inspirés les travaux publiés par Holly Holmes et ses collègues en 2006(17). Mais il aura fallu attendre 2014 pour qu’enfin paraissent les premiers travaux d’investigation reposant sur de larges échantillons de la population.
C’est à Jennifer Tjia que nous devons la première de ces études, parue le mois dernier dans le JAMA Internal Medicine(18). En croisant les données des pharmacies à usage intérieur de 460 maisons de retraite aux Etats-Unis avec les données démographiques et médicales des résidents, les auteurs sont en effet parvenus à analyser les prescriptions médicamenteuses de 5406 personnes âgées institutionnalisées souffrant de démence sévère, entre le 1er octobre 2009 et le 30 septembre 2010. Au total, plus de la moitié de ces résidents ont reçu au moins un médicament dont le bénéfice était « questionnable ». Parmi les plus fréquemment prescrits : les inhibiteurs de la cholinestérase et le chlorhydrate de mémantine (dont le bénéfice pour les personnes démentes en phase avancée et largement remis en question), les agents antiagrégants et les statines.
Ce dernier exemple est d'ailleurs au cœur d'un essai clinique randomisé dont la publication est annoncée pour les semaines à venir, et qui avait fait grand bruit lors de sa présentation au congrès annuel de l’American Society of Clinical Oncology l’année dernière(19,20) : cette étude démontrait que l’arrêt des statines n’entraînait aucune réduction de l’espérance de vie chez les patients atteints d'un cancer en phase avancée (p = 0,60), les patients du groupe « arrêt des statines » ayant même une médiane d'espérance de vie sensiblement plus élevée (229 vs. 190 jours). En revanche, les patients pour lesquels les statines avaient été arrêtées rapportaient une qualité de vie supérieure (p = 0,037), des symptômes sensiblement moins fréquents (p = 0,128) et un nombre de prescriptions médicamenteuses moins élevé (p = 0,034).
D'autres travaux, d’une portée certes plus modeste, ont en outre suggéré que l’utilisation des bisphosphonates, des antidiabétiques oraux et des anticoagulants pouvait être remise en cause chez les patients âgés atteints d'une maladie grave en phase avancée sans que cela ne se traduise par des effets indésirables plus nombreux ou par une mortalité accrue(21).
Il s'agit toutefois d'un sujet sensible, qu'il faut aborder de manière prudente et nuancée pour éviter de basculer d'une forme de « sur-prescription » à une tendance diamétralement opposée qui serait celle de la « sous-prescription » (pour des motifs économiques, notamment.
Conflit d’intérêt : l’auteur n’a déclaré aucun conflit d’intérêt concernant cet article.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=35790 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Armoires à volets Document exclu du prêt - à consulter sur place
Exclu du prêtUn essai clinique randomisé contrôlé démontre l’efficacité à long-terme d’une intervention destinée aux aidants de personnes âgées souffrant de démence / Lucas Morin in La revue de gériatrie, Tome 40 - N°2 (Février 2015)
[article]
Titre : Un essai clinique randomisé contrôlé démontre l’efficacité à long-terme d’une intervention destinée aux aidants de personnes âgées souffrant de démence Titre original : A randomized, controlled trial proves the Long-term effectiveness and efficiency of an intervention for family carers of older people with dementia Type de document : texte imprimé Auteurs : Lucas Morin, Auteur Année de publication : 2015 Article en page(s) : p.111-112 Langues : Français (fre) Mots-clés : Aidant Démence Efficacité Intervention Revue de littérature Résumé : Livingston G, Barber J, Rapaport P, Knapp M, Griffin M, King D, et al.Long-term clinical and cost-effectiveness of psychological intervention for family carers of people with dementia: a single-blind, randomised, controlled trial. The Lancet Psychiatry 2014 ; 1 : 539-48.
Fin 2013, Gill Livingston et ses collègues du département de psychiatrie à l’Université de Londres avaient déjà créé l’événement en publiant, dans le British Medical Journal, un double article démontrant l’efficacité à court terme d’une intervention destinée à réduire les comorbidités psychiatriques chez les aidants de personnes âgées souffrant de démence (START : STrategies for RelaTives) (1, 2). Cependant, de leur propre aveu, la pérennité de ces résultats était pour le moins incertaine : les effets mesurés 8 mois après le début de l’intervention se maintiennent-ils à plus long terme ? Nos collègues britanniques viennent tout juste de répondre à cette question, et leurs résultats ne laissent plus place au doute : non seulement l’intervention est cliniquement efficace, mais elle ne se traduit en outre par aucun surcoût économique(3).
Littérature internationale efficacité intervention démencePermalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=35791
in La revue de gériatrie > Tome 40 - N°2 (Février 2015) . - p.111-112[article] Un essai clinique randomisé contrôlé démontre l’efficacité à long-terme d’une intervention destinée aux aidants de personnes âgées souffrant de démence = A randomized, controlled trial proves the Long-term effectiveness and efficiency of an intervention for family carers of older people with dementia [texte imprimé] / Lucas Morin, Auteur . - 2015 . - p.111-112.
Langues : Français (fre)
in La revue de gériatrie > Tome 40 - N°2 (Février 2015) . - p.111-112
Mots-clés : Aidant Démence Efficacité Intervention Revue de littérature Résumé : Livingston G, Barber J, Rapaport P, Knapp M, Griffin M, King D, et al.Long-term clinical and cost-effectiveness of psychological intervention for family carers of people with dementia: a single-blind, randomised, controlled trial. The Lancet Psychiatry 2014 ; 1 : 539-48.
Fin 2013, Gill Livingston et ses collègues du département de psychiatrie à l’Université de Londres avaient déjà créé l’événement en publiant, dans le British Medical Journal, un double article démontrant l’efficacité à court terme d’une intervention destinée à réduire les comorbidités psychiatriques chez les aidants de personnes âgées souffrant de démence (START : STrategies for RelaTives) (1, 2). Cependant, de leur propre aveu, la pérennité de ces résultats était pour le moins incertaine : les effets mesurés 8 mois après le début de l’intervention se maintiennent-ils à plus long terme ? Nos collègues britanniques viennent tout juste de répondre à cette question, et leurs résultats ne laissent plus place au doute : non seulement l’intervention est cliniquement efficace, mais elle ne se traduit en outre par aucun surcoût économique(3).
Littérature internationale efficacité intervention démencePermalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=35791 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Armoires à volets Document exclu du prêt - à consulter sur place
Exclu du prêtInfection systémique à Streptococcus pneumoniae compliquée d’endophtalmie chez une patiente de 79 ans / Matthieu Lilamand in La revue de gériatrie, Tome 40 - N°2 (Février 2015)
[article]
Titre : Infection systémique à Streptococcus pneumoniae compliquée d’endophtalmie chez une patiente de 79 ans Titre original : Systemic Streptococcus pneumoniae infection complicated by endophthalmitis in a 79 years old patient: a case report Type de document : texte imprimé Auteurs : Matthieu Lilamand, Auteur ; A CLOPPET FONTAINE, Auteur ; Marie Tardivel, Auteur Année de publication : 2015 Article en page(s) : p.113-116 Langues : Français (fre) Mots-clés : Cas clinique Complication Infection pulmonaire Personne âgée Pneumocoque/Endophtalmie bactérienne/Antibiothérapie Résumé : Les infections pulmonaires à pneumocoque sont fréquentes et graves chez la personne âgée. Dans certains cas, la dissémination hématogène du germe entraîne des complications septiques à distance. La situation clinique que nous présentons a conduit au diagnostic d’endophtalmie bactérienne à pneumocoque compliquant une pleurésie purulente sans argument pour une endocardite associée. Le diagnostic microbiologique a pu être affirmé par PCR ARN 16S sur prélèvement de corps vitré. Bien que cette complication soit rare et de pronostic sombre, l’infection a été maîtrisée par antibiothérapie prolongée et injections intra-vitréennes. Malgré une excellente récupération de son état général, l’acuité visuelle de l’oeil atteint de notre patiente reste sévèrement altérée. Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=35792
in La revue de gériatrie > Tome 40 - N°2 (Février 2015) . - p.113-116[article] Infection systémique à Streptococcus pneumoniae compliquée d’endophtalmie chez une patiente de 79 ans = Systemic Streptococcus pneumoniae infection complicated by endophthalmitis in a 79 years old patient: a case report [texte imprimé] / Matthieu Lilamand, Auteur ; A CLOPPET FONTAINE, Auteur ; Marie Tardivel, Auteur . - 2015 . - p.113-116.
Langues : Français (fre)
in La revue de gériatrie > Tome 40 - N°2 (Février 2015) . - p.113-116
Mots-clés : Cas clinique Complication Infection pulmonaire Personne âgée Pneumocoque/Endophtalmie bactérienne/Antibiothérapie Résumé : Les infections pulmonaires à pneumocoque sont fréquentes et graves chez la personne âgée. Dans certains cas, la dissémination hématogène du germe entraîne des complications septiques à distance. La situation clinique que nous présentons a conduit au diagnostic d’endophtalmie bactérienne à pneumocoque compliquant une pleurésie purulente sans argument pour une endocardite associée. Le diagnostic microbiologique a pu être affirmé par PCR ARN 16S sur prélèvement de corps vitré. Bien que cette complication soit rare et de pronostic sombre, l’infection a été maîtrisée par antibiothérapie prolongée et injections intra-vitréennes. Malgré une excellente récupération de son état général, l’acuité visuelle de l’oeil atteint de notre patiente reste sévèrement altérée. Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=35792 Exemplaires (1)
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