[article]
Titre : |
Spécial triathlon: 7°colloque Sports Liège 2019 |
Type de document : |
texte imprimé |
Année de publication : |
2019 |
Article en page(s) : |
p. 145-164 |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
Traumatismes sportifs triathlon alimentation Entraînement autogène |
Résumé : |
Bien que la littérature scientifique relative à la prévention de blessures dans le triathlon soit globalement pauvre, des lignes de conduite directement applicables sur le terrain peuvent être proposées. Les principales blessures du triathlète étant des lésions de surcharge des membres inférieurs (tendinopathies, fractures de fatigue, périostites), leurs facteurs de risque principaux sont un premier épisode lésionnel et une charge de travail inadaptée. Concrètement, les mesures préventives peuvent être regroupées selon différents axes : réaliser un bilan médical de pré-saison pour recenser tout élément susceptible de prédisposer à la survenue d’une blessure ultérieure ; monitorer et gérer la charge de travail ; prévoir une préparation physique incluant notamment un travail de core stability et de renforcement musculaire afin de préparer les organismes aux contraintes ; insister sur une qualité de gestuelles techniques dans chacune des trois disciplines ; ne pas négliger d’éventuels autres facteurs de risque modifiables comme l’hygiène de vie ou la pratique d’échauffement de qualité. Cependant, il apparaît nécessaire de disposer de plus d’études sur le sujet pour pouvoir répondre encore plus efficacement aux besoins fondamentaux de la prévention lésionnelle dans le triathlon.Lors d’un Ironman, il est extrêmement compliqué de couvrir les besoins nutritionnels. Pour y parvenir, il convient de mettre en place une stratégie permettant de compenser les pertes sudorales et énergétiques, de limiter l’apparition de la fatigue et des troubles digestifs. De même, la récupération est un élément essentiel avant de pouvoir reprendre les entraînements. Afin de préparer au mieux le triathlète, la périodisation nutritionnelle en relation avec la planification d’entraînement est un nouvel outil reconnu. Ce domaine comprend les variations des sources énergétiques, des protéines, mais aussi de certaines aides ergogéniques en vue d’optimiser les réponses cellulaires à l’exercice. Les troubles gastro-intestinaux sont particulièrement fréquents chez les athlètes d’endurance et sont l’une des premières causes de douleurs et d’abandon. L’intestin étant un organe important pour l’absorption d’eau et de nutriments pour l’effort, il est essentiel de l’entraîner avant la compétition. En raison d’un volume considérable d’entraînement, la gestion nutritionnelle permet aussi de limiter la survenue de blessures. Le diététicien joue un rôle important pour définir une stratégie hydrique et alimentaire pour la compétition en réduisant les risques de contre-performances. |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=82281 |
in Journal de traumatologie du sport > Vol.36, n°3 (Septembre 2019) . - p. 145-164
[article] Spécial triathlon: 7°colloque Sports Liège 2019 [texte imprimé] . - 2019 . - p. 145-164. Langues : Français ( fre) in Journal de traumatologie du sport > Vol.36, n°3 (Septembre 2019) . - p. 145-164
Mots-clés : |
Traumatismes sportifs triathlon alimentation Entraînement autogène |
Résumé : |
Bien que la littérature scientifique relative à la prévention de blessures dans le triathlon soit globalement pauvre, des lignes de conduite directement applicables sur le terrain peuvent être proposées. Les principales blessures du triathlète étant des lésions de surcharge des membres inférieurs (tendinopathies, fractures de fatigue, périostites), leurs facteurs de risque principaux sont un premier épisode lésionnel et une charge de travail inadaptée. Concrètement, les mesures préventives peuvent être regroupées selon différents axes : réaliser un bilan médical de pré-saison pour recenser tout élément susceptible de prédisposer à la survenue d’une blessure ultérieure ; monitorer et gérer la charge de travail ; prévoir une préparation physique incluant notamment un travail de core stability et de renforcement musculaire afin de préparer les organismes aux contraintes ; insister sur une qualité de gestuelles techniques dans chacune des trois disciplines ; ne pas négliger d’éventuels autres facteurs de risque modifiables comme l’hygiène de vie ou la pratique d’échauffement de qualité. Cependant, il apparaît nécessaire de disposer de plus d’études sur le sujet pour pouvoir répondre encore plus efficacement aux besoins fondamentaux de la prévention lésionnelle dans le triathlon.Lors d’un Ironman, il est extrêmement compliqué de couvrir les besoins nutritionnels. Pour y parvenir, il convient de mettre en place une stratégie permettant de compenser les pertes sudorales et énergétiques, de limiter l’apparition de la fatigue et des troubles digestifs. De même, la récupération est un élément essentiel avant de pouvoir reprendre les entraînements. Afin de préparer au mieux le triathlète, la périodisation nutritionnelle en relation avec la planification d’entraînement est un nouvel outil reconnu. Ce domaine comprend les variations des sources énergétiques, des protéines, mais aussi de certaines aides ergogéniques en vue d’optimiser les réponses cellulaires à l’exercice. Les troubles gastro-intestinaux sont particulièrement fréquents chez les athlètes d’endurance et sont l’une des premières causes de douleurs et d’abandon. L’intestin étant un organe important pour l’absorption d’eau et de nutriments pour l’effort, il est essentiel de l’entraîner avant la compétition. En raison d’un volume considérable d’entraînement, la gestion nutritionnelle permet aussi de limiter la survenue de blessures. Le diététicien joue un rôle important pour définir une stratégie hydrique et alimentaire pour la compétition en réduisant les risques de contre-performances. |
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