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Analyse vidéo et traumatismes en compétition de judo de haut niveau : étude pilote / R. Rousseau in Journal de traumatologie du sport, Vol. 34, n°3 (Septembre 2017)
[article]
Titre : Analyse vidéo et traumatismes en compétition de judo de haut niveau : étude pilote Type de document : texte imprimé Auteurs : R. Rousseau ; A. Frey ; L. Chiquet Année de publication : 2017 Article en page(s) : pp. 161-167 Langues : Français (fre) Mots-clés : Judo Épidémiologie Traumatismes sportifs Vidéo Résumé : Le judo est un sport de combat présentant des risques inhérents de blessures. Bien que ce sport soit pratiqué à l’échelle mondiale, peu d’études permettent de recenser précisément les blessures en compétition de haut niveau. Le but de cette étude était de recenser et d’analyser par vidéo les traumatismes survenus lors des compétitions élite nationales sur 2 saisons. Il s’agissait d’une étude prospective observationnelle. Un bilan diagnostique précis était réalisé et chacune des blessures étaient analysées par un groupe de travail regroupant médecins traumatologues, chirurgiens orthopédistes, responsables techniques nationaux et techniciens vidéo. Les données démographiques usuelles étaient recueillies ainsi que la catégorie de poids, le stade de la compétition, la nécessité ou non d’évacuation ainsi que le diagnostic lésionnel précis par examen systématique de l’athlète à 6 semaines. La durée d’arrêt d’activité était évaluée. L’analyse vidéo déterminait le temps de combat écoulé, la position du judoka en attaque ou en défense, le type de technique réalisé, le mécanisme lésionnel et, s’il existait, une faute technique ou une mauvaise appréciation d’arbitrage ayant conduit à la blessure. Trois mille trente quatre combats ont été analysés impliquant 2458 combattants (1189 femmes et 1269 hommes) ; 66 traumatismes ont été identifiés (2,2 % des combats). Il n’existait pas de différence statistiquement significative en termes d’âge, de sexe, de catégories de poids, de nombre de combats et du temps écoulé avant la survenue d’un traumatisme. Une évacuation a été nécessaire dans 10,6 % des cas. Les principaux traumatismes retrouvés ont été les ruptures du ligament croisé antérieur (19,7 %), les contusions articulaires (13,6 %) et les disjonctions acromioclaviculaires (10,6 %). L’arrêt d’activité a été de plus de 6 semaines dans 40,9 % des cas. Dans 83,3 % des cas, la blessure est survenue sur un combattant en défense. Une erreur technique était à l’origine du traumatisme dans 18,2 % des cas et s’est toujours produite en 2e partie de combat. La rupture du ligament croisé antérieur a toujours eu lieu chez un combattant en situation de défense. Dans 85 % des cas, il n’existait pas de fautes techniques. Le mécanisme lésionnel le plus fréquent était en valgus-flexion-rotation latérale (77 %) sur des techniques de projection sur l’arrière, pied bloqué au sol. L’arrêt d’activité a toujours dépassé les 6 semaines. La disjonction acromioclaviculaire est, elle aussi, survenue majoritairement chez un combattant en défense. Le mécanisme lésionnel était une chute sur le moignon de l’épaule ou sur le coude lors d’une projection vers l’avant. Dans tous les cas, il existait une erreur technique lors de la chute. L’arrêt d’activité a été de 3 et 6 semaines dans 57 % des cas et de plus de 6 semaines dans 43 % des cas. L’analyse de la vidéo a permis d’obtenir des données précises sur le mécanisme et les situations à risque de traumatisme. La rupture du ligament croisé antérieur semble être la pathologie la plus problématique en termes de fréquence, de durée d’arrêt d’activité et de gravité. Ces résultats préliminaires nécessitent d’être développés à plus grande échelle en ciblant les pathologies recensées pour proposer des mesures de prévention efficaces permettant de diminuer les situations à risque. Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=50146
in Journal de traumatologie du sport > Vol. 34, n°3 (Septembre 2017) . - pp. 161-167[article] Analyse vidéo et traumatismes en compétition de judo de haut niveau : étude pilote [texte imprimé] / R. Rousseau ; A. Frey ; L. Chiquet . - 2017 . - pp. 161-167.
Langues : Français (fre)
in Journal de traumatologie du sport > Vol. 34, n°3 (Septembre 2017) . - pp. 161-167
Mots-clés : Judo Épidémiologie Traumatismes sportifs Vidéo Résumé : Le judo est un sport de combat présentant des risques inhérents de blessures. Bien que ce sport soit pratiqué à l’échelle mondiale, peu d’études permettent de recenser précisément les blessures en compétition de haut niveau. Le but de cette étude était de recenser et d’analyser par vidéo les traumatismes survenus lors des compétitions élite nationales sur 2 saisons. Il s’agissait d’une étude prospective observationnelle. Un bilan diagnostique précis était réalisé et chacune des blessures étaient analysées par un groupe de travail regroupant médecins traumatologues, chirurgiens orthopédistes, responsables techniques nationaux et techniciens vidéo. Les données démographiques usuelles étaient recueillies ainsi que la catégorie de poids, le stade de la compétition, la nécessité ou non d’évacuation ainsi que le diagnostic lésionnel précis par examen systématique de l’athlète à 6 semaines. La durée d’arrêt d’activité était évaluée. L’analyse vidéo déterminait le temps de combat écoulé, la position du judoka en attaque ou en défense, le type de technique réalisé, le mécanisme lésionnel et, s’il existait, une faute technique ou une mauvaise appréciation d’arbitrage ayant conduit à la blessure. Trois mille trente quatre combats ont été analysés impliquant 2458 combattants (1189 femmes et 1269 hommes) ; 66 traumatismes ont été identifiés (2,2 % des combats). Il n’existait pas de différence statistiquement significative en termes d’âge, de sexe, de catégories de poids, de nombre de combats et du temps écoulé avant la survenue d’un traumatisme. Une évacuation a été nécessaire dans 10,6 % des cas. Les principaux traumatismes retrouvés ont été les ruptures du ligament croisé antérieur (19,7 %), les contusions articulaires (13,6 %) et les disjonctions acromioclaviculaires (10,6 %). L’arrêt d’activité a été de plus de 6 semaines dans 40,9 % des cas. Dans 83,3 % des cas, la blessure est survenue sur un combattant en défense. Une erreur technique était à l’origine du traumatisme dans 18,2 % des cas et s’est toujours produite en 2e partie de combat. La rupture du ligament croisé antérieur a toujours eu lieu chez un combattant en situation de défense. Dans 85 % des cas, il n’existait pas de fautes techniques. Le mécanisme lésionnel le plus fréquent était en valgus-flexion-rotation latérale (77 %) sur des techniques de projection sur l’arrière, pied bloqué au sol. L’arrêt d’activité a toujours dépassé les 6 semaines. La disjonction acromioclaviculaire est, elle aussi, survenue majoritairement chez un combattant en défense. Le mécanisme lésionnel était une chute sur le moignon de l’épaule ou sur le coude lors d’une projection vers l’avant. Dans tous les cas, il existait une erreur technique lors de la chute. L’arrêt d’activité a été de 3 et 6 semaines dans 57 % des cas et de plus de 6 semaines dans 43 % des cas. L’analyse de la vidéo a permis d’obtenir des données précises sur le mécanisme et les situations à risque de traumatisme. La rupture du ligament croisé antérieur semble être la pathologie la plus problématique en termes de fréquence, de durée d’arrêt d’activité et de gravité. Ces résultats préliminaires nécessitent d’être développés à plus grande échelle en ciblant les pathologies recensées pour proposer des mesures de prévention efficaces permettant de diminuer les situations à risque. Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=50146 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Armoires à volets Document exclu du prêt - à consulter sur place
Exclu du prêtÉvaluation anatomique et fonctionnelle en pré-saison des chevilles de 68 sportifs professionnels en basketball, handball et rugby / O. Deborde in Journal de traumatologie du sport, Vol.41 N°2 (juin 2024)
[article]
Titre : Évaluation anatomique et fonctionnelle en pré-saison des chevilles de 68 sportifs professionnels en basketball, handball et rugby Type de document : texte imprimé Auteurs : O. Deborde ; M. Compagnat ; J. Teinturier ; J. Bordes ; R. David ; J.-C. Daviet ; G. Gerbaud Année de publication : 2024 Article en page(s) : p. 176-182 Langues : Français (fre) Mots-clés : Cheville / échographie Entorse de la cheville Traumatismes sportifs Cheville Entorse Sports pivot-contact Échographie Séquelles Résumé : Introduction
L’entorse de cheville est une pathologie non seulement fréquente en médecine du sport, mais également source de complications à long terme associant des récurrences et des instabilités. L’importance de ces complications doit imposer une amélioration de la prise en charge des chevilles et pieds des sportifs professionnels. Nous avons ainsi identifié en pré-saison les lésions cliniques et échographiques de chevilles et pieds de handballeurs, basketteurs et rugbymen professionnels dans l’objectif d’identifier les joueurs non copers selon un score fonctionnel.
Méthodes
Les chevilles et pieds de joueurs professionnels de basketball, handball et rugby ont été évalués cliniquement et avec une échographie en début de saison. Une analyse descriptive et des comparaisons entre les sports ont été réalisées.
Résultats
Cent quatre-vingt-cinq lésions de chevilles/pieds avaient été recensées avec un ratio moyen de 1,36 lésions par cheville/pied. Les basketteurs étaient les joueurs les plus lésés et nos résultats ont permis d’identifier 17 joueurs non copers sur 68 joueurs professionnels.
Conclusions
Parmi les 43 joueurs qui présentaient des lésions échographiques nous retrouvions majoritairement des lésions du LTFA en accord avec la littérature internationale. Les lésions les plus impactantes sur le plan fonctionnel était la lésion du LLI et les joueurs qui présentaient une raideur ou une douleur séquellaire. Cette étude originale qui évaluait d’une manière multidimensionnelle les chevilles et pieds de sportifs professionnels en pré-saison montre l’intérêt de l’outil échographique pour le dépistage de séquelles d’entorse et d’un questionnement fonctionnel pour identifier les joueurs les plus à risque de complications et améliorer leur prise en charge durant la saison.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=118060
in Journal de traumatologie du sport > Vol.41 N°2 (juin 2024) . - p. 176-182[article] Évaluation anatomique et fonctionnelle en pré-saison des chevilles de 68 sportifs professionnels en basketball, handball et rugby [texte imprimé] / O. Deborde ; M. Compagnat ; J. Teinturier ; J. Bordes ; R. David ; J.-C. Daviet ; G. Gerbaud . - 2024 . - p. 176-182.
Langues : Français (fre)
in Journal de traumatologie du sport > Vol.41 N°2 (juin 2024) . - p. 176-182
Mots-clés : Cheville / échographie Entorse de la cheville Traumatismes sportifs Cheville Entorse Sports pivot-contact Échographie Séquelles Résumé : Introduction
L’entorse de cheville est une pathologie non seulement fréquente en médecine du sport, mais également source de complications à long terme associant des récurrences et des instabilités. L’importance de ces complications doit imposer une amélioration de la prise en charge des chevilles et pieds des sportifs professionnels. Nous avons ainsi identifié en pré-saison les lésions cliniques et échographiques de chevilles et pieds de handballeurs, basketteurs et rugbymen professionnels dans l’objectif d’identifier les joueurs non copers selon un score fonctionnel.
Méthodes
Les chevilles et pieds de joueurs professionnels de basketball, handball et rugby ont été évalués cliniquement et avec une échographie en début de saison. Une analyse descriptive et des comparaisons entre les sports ont été réalisées.
Résultats
Cent quatre-vingt-cinq lésions de chevilles/pieds avaient été recensées avec un ratio moyen de 1,36 lésions par cheville/pied. Les basketteurs étaient les joueurs les plus lésés et nos résultats ont permis d’identifier 17 joueurs non copers sur 68 joueurs professionnels.
Conclusions
Parmi les 43 joueurs qui présentaient des lésions échographiques nous retrouvions majoritairement des lésions du LTFA en accord avec la littérature internationale. Les lésions les plus impactantes sur le plan fonctionnel était la lésion du LLI et les joueurs qui présentaient une raideur ou une douleur séquellaire. Cette étude originale qui évaluait d’une manière multidimensionnelle les chevilles et pieds de sportifs professionnels en pré-saison montre l’intérêt de l’outil échographique pour le dépistage de séquelles d’entorse et d’un questionnement fonctionnel pour identifier les joueurs les plus à risque de complications et améliorer leur prise en charge durant la saison.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=118060 Exemplaires (1)
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Exclu du prêtBlessures et particularités du Breakdance / E. Laboute in Journal de traumatologie du sport, Vol.41 N°4 (décembre 2024)
[article]
Titre : Blessures et particularités du Breakdance Type de document : texte imprimé Auteurs : E. Laboute ; P. Garrigou ; O. Ucay ; E. Verhaghe Année de publication : 2024 Article en page(s) : p. 367-370 Langues : Français (fre) Mots-clés : Danse Traumatismes sportifs Résumé : Le Breakdance est une discipline olympique pour la première fois de l’histoire des Jeux Olympiques à Paris en 2024. Peu connu d’un point de vue médical, il s’agit d’une pratique proche d’un sport comme la gymnastique et d’un art comme la danse. La fréquence des blessures est plus élevée au Breakdance que dans les autres types de danses. Leur localisation est également particulière avec une fréquence notable sur le rachis cervical, les poignets et la peau. Les mouvements les plus à risques sont le « Thomas » et la « Couronne », mais entraînent des blessures très différentes avec pour le « Thomas » surtout des tendinopathies des poignets de faible gravité et pour la « Couronne » des lésions du rachis cervical, parfois graves. Une lésion du cuir chevelu très spécifique des danseurs de Breakdance a été décrite par répétition des frottements lors des tours sur la tête (« Headspin Hole »). Les blessures sont en général mineures avec des arrêts sportifs courts. Cependant, le suivi médical est rare et les délais d’arrêt sportif en cas de blessures sont peu respectés. Le suivi des danseurs de Breakdance s’est nettement amélioré grâce à l’encadrement des sportifs de haut niveau par les médecins d’équipe de France et de la Fédération française de danse, et devrait permettre d’avoir une meilleure connaissance de cette pratique de la danse, afin de promouvoir les futures politiques de prévention. Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=120353
in Journal de traumatologie du sport > Vol.41 N°4 (décembre 2024) . - p. 367-370[article] Blessures et particularités du Breakdance [texte imprimé] / E. Laboute ; P. Garrigou ; O. Ucay ; E. Verhaghe . - 2024 . - p. 367-370.
Langues : Français (fre)
in Journal de traumatologie du sport > Vol.41 N°4 (décembre 2024) . - p. 367-370
Mots-clés : Danse Traumatismes sportifs Résumé : Le Breakdance est une discipline olympique pour la première fois de l’histoire des Jeux Olympiques à Paris en 2024. Peu connu d’un point de vue médical, il s’agit d’une pratique proche d’un sport comme la gymnastique et d’un art comme la danse. La fréquence des blessures est plus élevée au Breakdance que dans les autres types de danses. Leur localisation est également particulière avec une fréquence notable sur le rachis cervical, les poignets et la peau. Les mouvements les plus à risques sont le « Thomas » et la « Couronne », mais entraînent des blessures très différentes avec pour le « Thomas » surtout des tendinopathies des poignets de faible gravité et pour la « Couronne » des lésions du rachis cervical, parfois graves. Une lésion du cuir chevelu très spécifique des danseurs de Breakdance a été décrite par répétition des frottements lors des tours sur la tête (« Headspin Hole »). Les blessures sont en général mineures avec des arrêts sportifs courts. Cependant, le suivi médical est rare et les délais d’arrêt sportif en cas de blessures sont peu respectés. Le suivi des danseurs de Breakdance s’est nettement amélioré grâce à l’encadrement des sportifs de haut niveau par les médecins d’équipe de France et de la Fédération française de danse, et devrait permettre d’avoir une meilleure connaissance de cette pratique de la danse, afin de promouvoir les futures politiques de prévention. Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=120353 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Armoires à volets Document exclu du prêt - à consulter sur place
Exclu du prêtÉtude sur la perception des blessures par les athlètes et leurs influences sur la réalisation de mesures de prévention des blessures en athlétisme / M. Sorg in Journal de traumatologie du sport, Vol.37, n°4 (Décembre 2020)
[article]
Titre : Étude sur la perception des blessures par les athlètes et leurs influences sur la réalisation de mesures de prévention des blessures en athlétisme Type de document : texte imprimé Auteurs : M. Sorg ; et al. Année de publication : 2020 Article en page(s) : p. 193-200 Langues : Français (fre) Mots-clés : Athlétisme Traumatismes sportifs Résumé : Introduction
Mieux comprendre les conséquences psychologiques d’une blessure et l’influence de celle-ci sur les modifications de comportement et la réalisation d’un programme de prévention semble pertinent pour la prise en charge thérapeutique et dans une optique de prévention. Ainsi, l’objectif de cette présente étude a donc été (1) d’analyser la perception des blessures par les athlètes, et (2) d’analyser l’influence de celles-ci sur la réalisation de mesures de prévention.
Méthodes
Nous avons conduit une étude observationnelle quantitative rétrospective nationale de recueil du ressenti des athlètes de compétition licenciés à la Fédération française d’athlétisme vis-à-vis de leurs antécédents de blessures, leur perception de la blessure et les programmes de prévention des blessures, par un questionnaire informatique envoyé aux athlètes au printemps 2020.
Résultats
Au total, 7712 réponses d’athlètes ont été incluses dans cette analyse, incluant 37 % de femmes et 63 % d’hommes, âgés de 37,9±14,8 ans (de 18 à 87 ans), allant de niveau international à départemental, couvrant toutes les disciplines de l’athlétisme. Soixante-dix pour cent des athlètes n’avaient jamais réalisé de programme de prévention des blessures durant leur carrière, alors que 30 % estimaient en avoir suivi un de manière partielle ou totale. Quatre-vingt dix pour cent des athlètes avaient eu au moins une blessure depuis le début de leur pratique. Les sportifs rapportaient qu’une blessure engendrait une tristesse, une frustration, un dégoût et une préoccupation de se refaire mal au même endroit. Ils étaient conscients qu’une mauvaise prise en charge pouvait entraîner une récidive ou une nouvelle blessure. Les athlètes avec antécédent de blessure réalisaient significativement plus un programme de prévention des lésions que ceux ne s’étant jamais blessés. Ceux s’étant déjà blessés croyaient en l’efficacité des programmes de prévention, davantage que ceux sans antécédent de blessure. En revanche, il n’y avait pas de différence de perception de l’intérêt de mesures préventives telles que l’hygiène de vie, l’écoute de son corps, de ses douleurs et de sa fatigue entre les athlètes avec et sans antécédent de blessures.
Conclusion
Une blessure peut entraîner des conséquences psychologiques non négligeables pour l’athlète. Ses répercussions sont importantes à prendre en compte dans la prise en charge globale des lésions.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=90058
in Journal de traumatologie du sport > Vol.37, n°4 (Décembre 2020) . - p. 193-200[article] Étude sur la perception des blessures par les athlètes et leurs influences sur la réalisation de mesures de prévention des blessures en athlétisme [texte imprimé] / M. Sorg ; et al. . - 2020 . - p. 193-200.
Langues : Français (fre)
in Journal de traumatologie du sport > Vol.37, n°4 (Décembre 2020) . - p. 193-200
Mots-clés : Athlétisme Traumatismes sportifs Résumé : Introduction
Mieux comprendre les conséquences psychologiques d’une blessure et l’influence de celle-ci sur les modifications de comportement et la réalisation d’un programme de prévention semble pertinent pour la prise en charge thérapeutique et dans une optique de prévention. Ainsi, l’objectif de cette présente étude a donc été (1) d’analyser la perception des blessures par les athlètes, et (2) d’analyser l’influence de celles-ci sur la réalisation de mesures de prévention.
Méthodes
Nous avons conduit une étude observationnelle quantitative rétrospective nationale de recueil du ressenti des athlètes de compétition licenciés à la Fédération française d’athlétisme vis-à-vis de leurs antécédents de blessures, leur perception de la blessure et les programmes de prévention des blessures, par un questionnaire informatique envoyé aux athlètes au printemps 2020.
Résultats
Au total, 7712 réponses d’athlètes ont été incluses dans cette analyse, incluant 37 % de femmes et 63 % d’hommes, âgés de 37,9±14,8 ans (de 18 à 87 ans), allant de niveau international à départemental, couvrant toutes les disciplines de l’athlétisme. Soixante-dix pour cent des athlètes n’avaient jamais réalisé de programme de prévention des blessures durant leur carrière, alors que 30 % estimaient en avoir suivi un de manière partielle ou totale. Quatre-vingt dix pour cent des athlètes avaient eu au moins une blessure depuis le début de leur pratique. Les sportifs rapportaient qu’une blessure engendrait une tristesse, une frustration, un dégoût et une préoccupation de se refaire mal au même endroit. Ils étaient conscients qu’une mauvaise prise en charge pouvait entraîner une récidive ou une nouvelle blessure. Les athlètes avec antécédent de blessure réalisaient significativement plus un programme de prévention des lésions que ceux ne s’étant jamais blessés. Ceux s’étant déjà blessés croyaient en l’efficacité des programmes de prévention, davantage que ceux sans antécédent de blessure. En revanche, il n’y avait pas de différence de perception de l’intérêt de mesures préventives telles que l’hygiène de vie, l’écoute de son corps, de ses douleurs et de sa fatigue entre les athlètes avec et sans antécédent de blessures.
Conclusion
Une blessure peut entraîner des conséquences psychologiques non négligeables pour l’athlète. Ses répercussions sont importantes à prendre en compte dans la prise en charge globale des lésions.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=90058 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Armoires à volets Document exclu du prêt - à consulter sur place
Exclu du prêtÉvaluation des risques et des bénéfices à la pratique de la pole dance : enquête par auto-questionnaire auprès des danseuses du Sud-ouest de la France / S. Istoczak in Journal de traumatologie du sport, vol. 39, 2 (juin 2022)
[article]
Titre : Évaluation des risques et des bénéfices à la pratique de la pole dance : enquête par auto-questionnaire auprès des danseuses du Sud-ouest de la France Type de document : texte imprimé Auteurs : S. Istoczak ; J.-M. Vital ; M. De-Seze Année de publication : 2022 Article en page(s) : p.68-77 Langues : Français (fre) Mots-clés : Traumatismes sportifs Danse Pôle dance Résumé : Les publications concernant l’analyse des risques et des bénéfices à la pratique de la pole dance sont rares et mal connues. Il s’agit pourtant d’un sport susceptible de devenir une discipline olympique. Comme pour toute activité physique, il est intéressant de connaître l’apport de celle-ci dans les recommandations du Sport Santé.
Objectifs
Le but de cette étude était de déterminer les risques, puis secondairement les bénéfices à la pratique de la pole dance.
Méthodes
Une étude rétrospective a été réalisée par auto-questionnaire standardisé auprès des danseuses du Sud-ouest de la France de mars à juin 2019.
Résultats
Nous avons analysé 133 questionnaires. Il a été relevé 54,9 % d’événements marquants faits de traumatismes et de pathologies de surutilisation (50,0 % chacun). L’épaule (20,5 %), la cuisse (20,5 %) et le rachis (20,5 %) sont les zones les plus vulnérables. Les tendinopathies des épaules (11,4 %) et les atteintes des ischiojambiers (11,4 %) étaient prépondérantes. Les chutes et mauvaises réceptions représentaient 12,0 % des lésions. Les blessures ont provoqué un arrêt sportif dans 74,2 % des cas avec une médiane de 6 semaines et un arrêt de travail dans 9,8 % des cas avec une médiane de 1 mois. Les bénéfices ont été évalués comme importants à très importants pour le système musculo-squelettique et l’intérêt psychosocial. L’intensité de ce sport a été estimée entre modérée à intense.
Conclusion
Les risques à la pratique de la pole dance sont nombreux. Ils sont à mettre en balance avec les bénéfices importants induits. Ce sport peut être conseillé dans le Sport Santé.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=104819
in Journal de traumatologie du sport > vol. 39, 2 (juin 2022) . - p.68-77[article] Évaluation des risques et des bénéfices à la pratique de la pole dance : enquête par auto-questionnaire auprès des danseuses du Sud-ouest de la France [texte imprimé] / S. Istoczak ; J.-M. Vital ; M. De-Seze . - 2022 . - p.68-77.
Langues : Français (fre)
in Journal de traumatologie du sport > vol. 39, 2 (juin 2022) . - p.68-77
Mots-clés : Traumatismes sportifs Danse Pôle dance Résumé : Les publications concernant l’analyse des risques et des bénéfices à la pratique de la pole dance sont rares et mal connues. Il s’agit pourtant d’un sport susceptible de devenir une discipline olympique. Comme pour toute activité physique, il est intéressant de connaître l’apport de celle-ci dans les recommandations du Sport Santé.
Objectifs
Le but de cette étude était de déterminer les risques, puis secondairement les bénéfices à la pratique de la pole dance.
Méthodes
Une étude rétrospective a été réalisée par auto-questionnaire standardisé auprès des danseuses du Sud-ouest de la France de mars à juin 2019.
Résultats
Nous avons analysé 133 questionnaires. Il a été relevé 54,9 % d’événements marquants faits de traumatismes et de pathologies de surutilisation (50,0 % chacun). L’épaule (20,5 %), la cuisse (20,5 %) et le rachis (20,5 %) sont les zones les plus vulnérables. Les tendinopathies des épaules (11,4 %) et les atteintes des ischiojambiers (11,4 %) étaient prépondérantes. Les chutes et mauvaises réceptions représentaient 12,0 % des lésions. Les blessures ont provoqué un arrêt sportif dans 74,2 % des cas avec une médiane de 6 semaines et un arrêt de travail dans 9,8 % des cas avec une médiane de 1 mois. Les bénéfices ont été évalués comme importants à très importants pour le système musculo-squelettique et l’intérêt psychosocial. L’intensité de ce sport a été estimée entre modérée à intense.
Conclusion
Les risques à la pratique de la pole dance sont nombreux. Ils sont à mettre en balance avec les bénéfices importants induits. Ce sport peut être conseillé dans le Sport Santé.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=104819 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Armoires à volets Document exclu du prêt - à consulter sur place
Exclu du prêtÉvaluation du taux de blessures chez les pratiquants de CrossFit en France / M. Gile in Journal de traumatologie du sport, Vol.37, n°1 (Mars 2020)
PermalinkExercices optimaux de lutte contre la neuro-inhibition musculaire après lésion de la longue portion du Biceps fémoral : revue de littérature / Damien Rahn in Kinésithérapie, la revue, 258 (juin 2023)
PermalinkLes facteurs de risque d’entorses de genoux au sein des troupes de montagne en activité hivernale / M. Sanchez in Journal de traumatologie du sport, vol. 40, N°04 (decembre 2023)
PermalinkGravité du traumatisme et souffrance psychosociale chez le sportif aux urgences in Science & sports, Volume 24 numéro 5 (01/11/2009)
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