Quantification de la charge d’entraînement et blessures liées à la course à pied : une revue systématique / Sacha Lantelme in Kinésithérapie, la revue, 266 (février 2024)

Public ISBD [article]  inKinésithérapie, la revue > 266 (février 2024) . - p. 31-34 Titre : Quantification de la charge d’entraînement et blessures liées à la course à pied : une revue systématique Type de document : texte imprimé Auteurs : Sacha Lantelme Année de publication : 2024 Article en page(s) : p. 31-34 Langues : Français (fre) Mots-clés : Course à pied  Traumatismes sportifs  Entraînement sportif Résumé : La course à pied est une discipline sportive de plus en plus populaire en France. Avec la marche, elle représente 50 % des sports pratiqués ; 8,5 millions de Français courent et, chaque année, 50 % d’entre eux se blessent. Plusieurs facteurs de risque, intrinsèques et extrinsèques ont d’ores et déjà été décelés, parmi lesquels figure la manière de s’entraîner. Un entraînement inadapté, une intensité trop élevée ou un manque de progressivité seraient responsables à eux seuls de 80 % des blessures. Lorsqu’un coureur s’entraîne, de nombreuses adaptations musculosquelettiques ont lieu : adaptation des fibres musculaires, des os, du cartilage, du métabolisme, des ménisques, des tendons. Ces adaptations sont corrélées au risque de lésions. Le corps doit s’adapter de manière efficiente à l’effort qui lui est demandé, sinon l’individu risque de se blesser. Lors d’une activité physique comme la course à pied, les tissus sont stressés mécaniquement par différentes forces. Un stress mécanique insuffisant a pour conséquence une fragilisation et un déconditionnement tissulaire ; un stress trop important altère les tissus. Pour ne pas se blesser, l’idée serait de stresser le corps, pour qu’il s’adapte aux contraintes exigées par le sport et devienne plus résistant, mais sans excès. Pour savoir si le stress imposé au corps est suffisamment adapté, il est impératif de mesurer la charge d’entraînement. Cette dernière peut être répartie en deux catégories : la charge externe – l’effort physique réalisé – qui peut être mesurée objectivement par capteurs GPS ou par la tenue d’un journal de bord, et la charge interne – la réponse physiologique et psychologique à l’entraînement – qui peut être évaluée par le taux de lactates sanguins ou la fréquence cardiaque. Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=115831 [article] Quantification de la charge d’entraînement et blessures liées à la course à pied : une revue systématique [texte imprimé] / Sacha Lantelme . - 2024 . - p. 31-34. Langues : Français (fre) in Kinésithérapie, la revue > 266 (février 2024) . - p. 31-34 Mots-clés : Course à pied  Traumatismes sportifs  Entraînement sportif Résumé : La course à pied est une discipline sportive de plus en plus populaire en France. Avec la marche, elle représente 50 % des sports pratiqués ; 8,5 millions de Français courent et, chaque année, 50 % d’entre eux se blessent. Plusieurs facteurs de risque, intrinsèques et extrinsèques ont d’ores et déjà été décelés, parmi lesquels figure la manière de s’entraîner. Un entraînement inadapté, une intensité trop élevée ou un manque de progressivité seraient responsables à eux seuls de 80 % des blessures. Lorsqu’un coureur s’entraîne, de nombreuses adaptations musculosquelettiques ont lieu : adaptation des fibres musculaires, des os, du cartilage, du métabolisme, des ménisques, des tendons. Ces adaptations sont corrélées au risque de lésions. Le corps doit s’adapter de manière efficiente à l’effort qui lui est demandé, sinon l’individu risque de se blesser. Lors d’une activité physique comme la course à pied, les tissus sont stressés mécaniquement par différentes forces. Un stress mécanique insuffisant a pour conséquence une fragilisation et un déconditionnement tissulaire ; un stress trop important altère les tissus. Pour ne pas se blesser, l’idée serait de stresser le corps, pour qu’il s’adapte aux contraintes exigées par le sport et devienne plus résistant, mais sans excès. Pour savoir si le stress imposé au corps est suffisamment adapté, il est impératif de mesurer la charge d’entraînement. Cette dernière peut être répartie en deux catégories : la charge externe – l’effort physique réalisé – qui peut être mesurée objectivement par capteurs GPS ou par la tenue d’un journal de bord, et la charge interne – la réponse physiologique et psychologique à l’entraînement – qui peut être évaluée par le taux de lactates sanguins ou la fréquence cardiaque. Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=115831

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