[article]
Titre : |
Décision kinésithérapique : Astrid C., 39 ans. Syndrome cérébelleux et mère active |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Manon Harduin |
Année de publication : |
2018 |
Article en page(s) : |
p. 27-29 |
Note générale : |
Doi : 10.1016/j.kine.2018.04.010 |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
Présentation de cas Kinésithérapie Ataxie Prise de décision:Diagnostic Fatigue Participation du patient Pratique factuelle Démarche qualité Responsabilité |
Résumé : |
Les origines de l?ataxie sont méconnues ; pour certains médecins Astrid C. est atteinte depuis la naissance, et pour d?autres elle a fait un AVC à l?âge de 18 ans.
Astrid C. a donc appris à vivre avec cette affection neurologique, à contourner les déficiences, à en limiter la progression, et doit se surpasser en permanence pour maintenir sa vie de famille.
Astrid C. est arrivée au centre avec beaucoup de motivation : elle veut toujours progresser et est très demandeuse d?activités et d?exercices. Elle espère que la rééducation intensive du centre (séances quotidiennes de kinésithérapie, d?ergothérapie, de balnéothérapie, d?activités physiques adaptées), la coupant du quotidien, lui permettra une meilleure progression. Elle passe son temps libre à marcher dans le centre, à participer aux animations et à se promener en ville et sur la plage.
Ce n?est pas son premier séjour, et elle compte revenir, tout en continuant le suivi à domicile où elle a aussi des séances d?orthophoniste.
Présentant peu d?anomalies de structure, le tableau est principalement marqué par des dysfonctions sensitivo-motrices, sensorielles et cognitives qui pourraient altérer, à terme, la vie à domicile.
L?équilibre, la marche, la coordination gestuelle, les préhensions fines, la proprioception, l?ouïe, la vue, la parole, l?attention sont affectées.
Astrid C. ne peut exercer sa profession d?aide-soignante, mais souhaite avoir une vie de famille la plus « normale » possible.
Volontaire et autonome, elle veut souvent trop bien faire, n?écoutant pas toujours sa fatigue et ses douleurs ? ce qui risque de rendre les entraînements délétères. Cette nécessité de prudence est relevée sur la FDK par le biais du dernier objectif (Figure 1).
Cependant, les efforts et la motivation d?Astrid C. ont été bénéfiques jusqu?à présent puisqu?il y a eu d?importants progrès depuis son admission. |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=58703 |
in Kinésithérapie, la revue > Vol. 18, n°199 (Juillet 2018) . - p. 27-29
[article] Décision kinésithérapique : Astrid C., 39 ans. Syndrome cérébelleux et mère active [texte imprimé] / Manon Harduin . - 2018 . - p. 27-29. Doi : 10.1016/j.kine.2018.04.010 Langues : Français ( fre) in Kinésithérapie, la revue > Vol. 18, n°199 (Juillet 2018) . - p. 27-29
Mots-clés : |
Présentation de cas Kinésithérapie Ataxie Prise de décision:Diagnostic Fatigue Participation du patient Pratique factuelle Démarche qualité Responsabilité |
Résumé : |
Les origines de l?ataxie sont méconnues ; pour certains médecins Astrid C. est atteinte depuis la naissance, et pour d?autres elle a fait un AVC à l?âge de 18 ans.
Astrid C. a donc appris à vivre avec cette affection neurologique, à contourner les déficiences, à en limiter la progression, et doit se surpasser en permanence pour maintenir sa vie de famille.
Astrid C. est arrivée au centre avec beaucoup de motivation : elle veut toujours progresser et est très demandeuse d?activités et d?exercices. Elle espère que la rééducation intensive du centre (séances quotidiennes de kinésithérapie, d?ergothérapie, de balnéothérapie, d?activités physiques adaptées), la coupant du quotidien, lui permettra une meilleure progression. Elle passe son temps libre à marcher dans le centre, à participer aux animations et à se promener en ville et sur la plage.
Ce n?est pas son premier séjour, et elle compte revenir, tout en continuant le suivi à domicile où elle a aussi des séances d?orthophoniste.
Présentant peu d?anomalies de structure, le tableau est principalement marqué par des dysfonctions sensitivo-motrices, sensorielles et cognitives qui pourraient altérer, à terme, la vie à domicile.
L?équilibre, la marche, la coordination gestuelle, les préhensions fines, la proprioception, l?ouïe, la vue, la parole, l?attention sont affectées.
Astrid C. ne peut exercer sa profession d?aide-soignante, mais souhaite avoir une vie de famille la plus « normale » possible.
Volontaire et autonome, elle veut souvent trop bien faire, n?écoutant pas toujours sa fatigue et ses douleurs ? ce qui risque de rendre les entraînements délétères. Cette nécessité de prudence est relevée sur la FDK par le biais du dernier objectif (Figure 1).
Cependant, les efforts et la motivation d?Astrid C. ont été bénéfiques jusqu?à présent puisqu?il y a eu d?importants progrès depuis son admission. |
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