Centre de Documentation Campus Montignies
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Lundi : 8h-18h30
Mardi : 8h-17h30
Mercredi 9h-16h30
Jeudi : 8h30-18h30
Vendredi : 8h30-12h30 et 13h-14h30
Votre centre de documentation sera exceptionnellement fermé de 12h30 à 13h ce lundi 18 novembre.
Egalement, il sera fermé de 12h30 à 13h30 ce mercredi 20 novembre.
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Auteur Aldjia Abdellaoui-Daoudi |
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La bronchopneumopathie chronique obstructive : nouvelle population, nouvelle approche et une nouveauté réglementaire / Aldjia Abdellaoui-Daoudi in Kinésithérapie, la revue, vol. 19, n°215 (Novembre 2019)
[article]
Titre : La bronchopneumopathie chronique obstructive : nouvelle population, nouvelle approche et une nouveauté réglementaire Type de document : texte imprimé Auteurs : Aldjia Abdellaoui-Daoudi Année de publication : 2019 Article en page(s) : p. 1-2 Langues : Français (fre) Mots-clés : Bronchopneumopathie chronique Qualité des soins de santé Résumé : La bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) est une maladie respiratoire incu-rable, caractérisée par la présence d’une obstruction bronchique non réversible [1]. Cette pathologie meurtrière souvent méconnue par les médecins et ignorée du grand public n’arrête pas son parcours au territoire pulmonaire, mais se poursuit au niveau systémique, et touche d’autres organes [1]. Longtemps liée à l’âge, au tabac et à la sédentarité [2], à l’heure actuelle il n’est plus certain d’affirmer que se sont encore des facteurs de risque. En effet, le diagnostic de la BPCO est posé en moyenne entre 35–40 ans, chez des patients plus souvent actif et pas forcément fumeur [3]. Dès lors, plusieurs questions se posent : Devons-nous parler désormais d’une nouvelle génération de patients BPCO ? Le patient BPCO n’est-il plus le patient âgé, fumeur et sédentaire ? Faut-il changer l’information donnée à nos étudiants ? Et surtout faut-il changer la population cible pour le dépistage de cet inconnu meurtrier ?
Le dépistage du grand public se fait généralement pendant la journée mondiale de la BPCO. La Haute Autorité de Santé met également à la disposition des professionnels de santé et de leurs patients un questionnaire rapide, permettant de déceler les principaux signes d’alerte de la BPCO [4]. Ce questionnaire a été évalué dans plusieurs cabinets de kinésithérapies non spécialisés [5]. Il a ainsi été détecté 25,8 % (n = 24) de patients à risque, avec un temps de réponse au questionnaire par patients inferieur à 1 min.
Dans la poursuite de ce projet, l’union régionale des professionnels de santé des masseurs-kinésithérapeutes (URPS-MK), en collaboration avec le centre hospitalo-universitaire (CHU) de Montpellier, a lancé en 2015 un projet expérimental afin d’améliorer le dépistage de la BPCO [6]. Ce projet (SPIROKINE), porté par le président de l’URPS-MK, entre dans le cadre de l’article 51 de la loi HPST [7]. Il vise avant tout la formation des kinésithérapeutes à la spirométrie. Dans un second temps, après avoir détecté un patient à risque [4], les kinésithérapeutes appliquent la spirométrie. La dernière étape est la transmission des résultats à l’équipe médicale du CHU via une messagerie sécurisée afin qu’elle interprète les résultats [6]. Le patient est par la suite orienté pour une prise en charge adaptée.
Depuis juillet 2018, la prise en charge des patients atteints de BPCO en pratique libérale a été revalorisée. Les soins individuels sont passés d’une cotation AMK8 à une cotation AMK28. Cette nouvelle cotation sépare également la prestation individuelle de la prestation en groupe (2–4 patients) avec une cotation AMK20 pour cette dernière (Avenant 5). Afin d’utiliser ces cotations, le texte prévoit des séances d’une durée de 90 min, pour un nombre de séances maximum de 20. Paradoxalement, dans les recommandations scientifiques internationales il convient d’effectuer un minimum de 20 séances pour obtenir un effet pertinent [8]. Il serait ainsi illusoire de croire qu’une pratique physique quelconque permettrait d’obtenir des effets significatifs sur la santé des patients. Il est intéressant de noter que plusieurs associations de post-réhabilitation peuvent être contactées pour compléter notre rééducation. Le groupe Alvéole (Société de pneumologie de langue française) met à disposition des professionnels et des patients une carte de réhabilitation qui répertorie les différentes associations, consultable également sur internet [9].
Outre le nombre de séance, l’efficacité du réentraînement à l’effort dépend également du contenu des séances en termes de durée du programme, de la durée et de la fréquence des séances et de l’intensité de l’effort fourni lors de chaque séance [10]. Les sociétés américaines et européennes de pneumologie ont fait état d’un consensus sur les différentes composantes du réentraînement à l’effort : il regroupe l’endurance (60–80 % de la fréquence cardiaque maximum, séance fractionné ou continu), le renforcement musculaire (2–3/semaine, 30–90 % de la une répétition maximale), les étirements/souplesse musculaire et le travail de l’équilibration [10], [11]. Un axe plus éducatif est également essentiel dans notre prise en charge pour atteindre le changement de comportement du patient. Le patient ne doit pas être seulement acteur de sa santé, mais co-auteur de son parcours de soins.
Comme pour toutes nos séances, il est impératif de réaliser le diagnostic kinésithérapique avant de débuter notre prise en charge (examen clinique, vérification des contre-indications à l’effort [12], bilan éducatif partagé [13], qualité de vie des patients [14], dyspnée [15], intolérance à l’effort [16] et de la force musculaire [17]). C’est dans ce contexte et ces recommandations internationales que devrait s’inscrire notre activité en cabinet.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=82524
in Kinésithérapie, la revue > vol. 19, n°215 (Novembre 2019) . - p. 1-2[article] La bronchopneumopathie chronique obstructive : nouvelle population, nouvelle approche et une nouveauté réglementaire [texte imprimé] / Aldjia Abdellaoui-Daoudi . - 2019 . - p. 1-2.
Langues : Français (fre)
in Kinésithérapie, la revue > vol. 19, n°215 (Novembre 2019) . - p. 1-2
Mots-clés : Bronchopneumopathie chronique Qualité des soins de santé Résumé : La bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) est une maladie respiratoire incu-rable, caractérisée par la présence d’une obstruction bronchique non réversible [1]. Cette pathologie meurtrière souvent méconnue par les médecins et ignorée du grand public n’arrête pas son parcours au territoire pulmonaire, mais se poursuit au niveau systémique, et touche d’autres organes [1]. Longtemps liée à l’âge, au tabac et à la sédentarité [2], à l’heure actuelle il n’est plus certain d’affirmer que se sont encore des facteurs de risque. En effet, le diagnostic de la BPCO est posé en moyenne entre 35–40 ans, chez des patients plus souvent actif et pas forcément fumeur [3]. Dès lors, plusieurs questions se posent : Devons-nous parler désormais d’une nouvelle génération de patients BPCO ? Le patient BPCO n’est-il plus le patient âgé, fumeur et sédentaire ? Faut-il changer l’information donnée à nos étudiants ? Et surtout faut-il changer la population cible pour le dépistage de cet inconnu meurtrier ?
Le dépistage du grand public se fait généralement pendant la journée mondiale de la BPCO. La Haute Autorité de Santé met également à la disposition des professionnels de santé et de leurs patients un questionnaire rapide, permettant de déceler les principaux signes d’alerte de la BPCO [4]. Ce questionnaire a été évalué dans plusieurs cabinets de kinésithérapies non spécialisés [5]. Il a ainsi été détecté 25,8 % (n = 24) de patients à risque, avec un temps de réponse au questionnaire par patients inferieur à 1 min.
Dans la poursuite de ce projet, l’union régionale des professionnels de santé des masseurs-kinésithérapeutes (URPS-MK), en collaboration avec le centre hospitalo-universitaire (CHU) de Montpellier, a lancé en 2015 un projet expérimental afin d’améliorer le dépistage de la BPCO [6]. Ce projet (SPIROKINE), porté par le président de l’URPS-MK, entre dans le cadre de l’article 51 de la loi HPST [7]. Il vise avant tout la formation des kinésithérapeutes à la spirométrie. Dans un second temps, après avoir détecté un patient à risque [4], les kinésithérapeutes appliquent la spirométrie. La dernière étape est la transmission des résultats à l’équipe médicale du CHU via une messagerie sécurisée afin qu’elle interprète les résultats [6]. Le patient est par la suite orienté pour une prise en charge adaptée.
Depuis juillet 2018, la prise en charge des patients atteints de BPCO en pratique libérale a été revalorisée. Les soins individuels sont passés d’une cotation AMK8 à une cotation AMK28. Cette nouvelle cotation sépare également la prestation individuelle de la prestation en groupe (2–4 patients) avec une cotation AMK20 pour cette dernière (Avenant 5). Afin d’utiliser ces cotations, le texte prévoit des séances d’une durée de 90 min, pour un nombre de séances maximum de 20. Paradoxalement, dans les recommandations scientifiques internationales il convient d’effectuer un minimum de 20 séances pour obtenir un effet pertinent [8]. Il serait ainsi illusoire de croire qu’une pratique physique quelconque permettrait d’obtenir des effets significatifs sur la santé des patients. Il est intéressant de noter que plusieurs associations de post-réhabilitation peuvent être contactées pour compléter notre rééducation. Le groupe Alvéole (Société de pneumologie de langue française) met à disposition des professionnels et des patients une carte de réhabilitation qui répertorie les différentes associations, consultable également sur internet [9].
Outre le nombre de séance, l’efficacité du réentraînement à l’effort dépend également du contenu des séances en termes de durée du programme, de la durée et de la fréquence des séances et de l’intensité de l’effort fourni lors de chaque séance [10]. Les sociétés américaines et européennes de pneumologie ont fait état d’un consensus sur les différentes composantes du réentraînement à l’effort : il regroupe l’endurance (60–80 % de la fréquence cardiaque maximum, séance fractionné ou continu), le renforcement musculaire (2–3/semaine, 30–90 % de la une répétition maximale), les étirements/souplesse musculaire et le travail de l’équilibration [10], [11]. Un axe plus éducatif est également essentiel dans notre prise en charge pour atteindre le changement de comportement du patient. Le patient ne doit pas être seulement acteur de sa santé, mais co-auteur de son parcours de soins.
Comme pour toutes nos séances, il est impératif de réaliser le diagnostic kinésithérapique avant de débuter notre prise en charge (examen clinique, vérification des contre-indications à l’effort [12], bilan éducatif partagé [13], qualité de vie des patients [14], dyspnée [15], intolérance à l’effort [16] et de la force musculaire [17]). C’est dans ce contexte et ces recommandations internationales que devrait s’inscrire notre activité en cabinet.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=82524 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Armoires à volets Document exclu du prêt - à consulter sur place
Exclu du prêtÉcrans, quel impact sur le développement moteur de l’enfant ? Revue de la littérature / Carla Guglielminetti in Kinésithérapie, la revue, 244 (avril 2022)
[article]
Titre : Écrans, quel impact sur le développement moteur de l’enfant ? Revue de la littérature Auteurs : Carla Guglielminetti ; Claire Chausse ; Aldjia Abdellaoui-Daoudi Année de publication : 2022 Article en page(s) : p. 13-20 Note générale : Dohttps://doi.org/10.1016/j.kine.2021.07.007 Langues : Français (fre) Résumé : Introduction
Les recommandations sur l’utilisation des écrans sont peu ou pas respectées, ce qui peut induire des troubles du développement global de l’enfant. L’objectif de cette revue systématique était d’analyser le lien entre consommation d’écran et motricité infantile.
Méthode
Six bases de données ont été consultées entre février et décembre 2019. La combinaison de mots clefs « toddler, screentime, motor skills, motor development » a été utilisée. La validité interne des études a été évaluée par les grilles de lectures de l’ANAES.
Résultats
Onze articles ont été inclus dans l’étude. L’analyse a montré un impact du temps d’écran sur les scores de motricité de l’enfant : ils diminuaient lorsque l’exposition augmentait, et inversement. La tablette semblait faire exception à cette règle ; elle semblait permettre une augmentation du score de motricité fine.
Discussion/Conclusion
L’exposition aux écrans est critiquable ; l’enfant est passif, ce qui nuit à la mise en place de son schéma moteur. Le rôle du masseur-kinésithérapeute est d’informer parents et enfants sur les effets nocifs de ces écrans et de dépister le retard d’acquisition motrice s’il est présent.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=103242
in Kinésithérapie, la revue > 244 (avril 2022) . - p. 13-20[article] Écrans, quel impact sur le développement moteur de l’enfant ? Revue de la littérature [] / Carla Guglielminetti ; Claire Chausse ; Aldjia Abdellaoui-Daoudi . - 2022 . - p. 13-20.
Dohttps://doi.org/10.1016/j.kine.2021.07.007
Langues : Français (fre)
in Kinésithérapie, la revue > 244 (avril 2022) . - p. 13-20
Résumé : Introduction
Les recommandations sur l’utilisation des écrans sont peu ou pas respectées, ce qui peut induire des troubles du développement global de l’enfant. L’objectif de cette revue systématique était d’analyser le lien entre consommation d’écran et motricité infantile.
Méthode
Six bases de données ont été consultées entre février et décembre 2019. La combinaison de mots clefs « toddler, screentime, motor skills, motor development » a été utilisée. La validité interne des études a été évaluée par les grilles de lectures de l’ANAES.
Résultats
Onze articles ont été inclus dans l’étude. L’analyse a montré un impact du temps d’écran sur les scores de motricité de l’enfant : ils diminuaient lorsque l’exposition augmentait, et inversement. La tablette semblait faire exception à cette règle ; elle semblait permettre une augmentation du score de motricité fine.
Discussion/Conclusion
L’exposition aux écrans est critiquable ; l’enfant est passif, ce qui nuit à la mise en place de son schéma moteur. Le rôle du masseur-kinésithérapeute est d’informer parents et enfants sur les effets nocifs de ces écrans et de dépister le retard d’acquisition motrice s’il est présent.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=103242 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Armoires à volets Document exclu du prêt - à consulter sur place
Exclu du prêtEfficacité de la mobilisation précoce et de la remise en charge immédiate après ligamentoplastie anatomique de la cheville, une étude pilote / Margot Bion in Kinésithérapie, la revue, 252 (décembre 2022)
[article]
Titre : Efficacité de la mobilisation précoce et de la remise en charge immédiate après ligamentoplastie anatomique de la cheville, une étude pilote Type de document : texte imprimé Auteurs : Margot Bion ; Jean-Philippe Cassou ; Marie-Aude Munoz ; Aldjia Abdellaoui-Daoudi Année de publication : 2022 Article en page(s) : p. 3-11 Langues : Français (fre) Mots-clés : Instabilité articulaire ligamentoplastie mobilisation précoce Cheville Résumé : Après ligamentoplastie de cheville, la rééducation dite standard comprend une immobilisation de 3 à 6 semaines, associée à des déficits secondaires. L’objectif de cette étude pilote était d’évaluer l’impact d’une rééducation avec remise en charge précoce sur la fonctionnalité de la cheville. L’hypothèse était qu’une rééducation précoce, avec une mise en charge dès le premier jour postopératoire, mènerait à un résultat fonctionnel à 6 mois au moins similaire à une rééducation dite classique avec immobilisation. Une étude comparative interventionnelle a été effectuée. Un groupe standard (n =6) immobilisé par botte durant 6 semaines qui débutait la rééducation à la 4e semaine et un groupe précoce (n =9) qui débutait la rééducation sur tapis antigravitaire dès j1 ont été comparés. Des évaluations fonctionnelles similaires ont été réalisées 10 semaines et 6 mois après l’opération. Le critère de jugement principal était le score de Karlsson et Peterson. Les dates auxquelles les patients étaient en mesure d’effectuer certaines tâches fonctionnelles ont été relevées. L’évolution du score de Karlsson et Peterson était significative dans les deux groupes durant le suivi (groupe précoce : de 60,1±11,8 points en préopératoire, à 73±7,4 10 semaines après l’opération et à 89,7±12 à 6 mois après l’opération ; groupe standard : de 14±10,5 en préopératoire à 80±7 et à 98±3, respectivement 10 semaines et 6 mois après l’opération). Le groupe précoce a repris plus tôt ses activités professionnelles (-27jours) et sportives (-28jours) que le groupe standard (différences statistiquement non significatives). Ces résultats sont comparables à ceux de la littérature. La mise en charge précoce semble non délétère pour la cheville des patients. Un retour plus tôt aux activités professionnelles pourrait réduire les coûts associés aux arrêts de travail Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=108357
in Kinésithérapie, la revue > 252 (décembre 2022) . - p. 3-11[article] Efficacité de la mobilisation précoce et de la remise en charge immédiate après ligamentoplastie anatomique de la cheville, une étude pilote [texte imprimé] / Margot Bion ; Jean-Philippe Cassou ; Marie-Aude Munoz ; Aldjia Abdellaoui-Daoudi . - 2022 . - p. 3-11.
Langues : Français (fre)
in Kinésithérapie, la revue > 252 (décembre 2022) . - p. 3-11
Mots-clés : Instabilité articulaire ligamentoplastie mobilisation précoce Cheville Résumé : Après ligamentoplastie de cheville, la rééducation dite standard comprend une immobilisation de 3 à 6 semaines, associée à des déficits secondaires. L’objectif de cette étude pilote était d’évaluer l’impact d’une rééducation avec remise en charge précoce sur la fonctionnalité de la cheville. L’hypothèse était qu’une rééducation précoce, avec une mise en charge dès le premier jour postopératoire, mènerait à un résultat fonctionnel à 6 mois au moins similaire à une rééducation dite classique avec immobilisation. Une étude comparative interventionnelle a été effectuée. Un groupe standard (n =6) immobilisé par botte durant 6 semaines qui débutait la rééducation à la 4e semaine et un groupe précoce (n =9) qui débutait la rééducation sur tapis antigravitaire dès j1 ont été comparés. Des évaluations fonctionnelles similaires ont été réalisées 10 semaines et 6 mois après l’opération. Le critère de jugement principal était le score de Karlsson et Peterson. Les dates auxquelles les patients étaient en mesure d’effectuer certaines tâches fonctionnelles ont été relevées. L’évolution du score de Karlsson et Peterson était significative dans les deux groupes durant le suivi (groupe précoce : de 60,1±11,8 points en préopératoire, à 73±7,4 10 semaines après l’opération et à 89,7±12 à 6 mois après l’opération ; groupe standard : de 14±10,5 en préopératoire à 80±7 et à 98±3, respectivement 10 semaines et 6 mois après l’opération). Le groupe précoce a repris plus tôt ses activités professionnelles (-27jours) et sportives (-28jours) que le groupe standard (différences statistiquement non significatives). Ces résultats sont comparables à ceux de la littérature. La mise en charge précoce semble non délétère pour la cheville des patients. Un retour plus tôt aux activités professionnelles pourrait réduire les coûts associés aux arrêts de travail Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=108357 Exemplaires (1)
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Exclu du prêtInfluence de la sensorialité dans la marche idiopathique sur la pointe des pieds chez les enfants : revue systématique / Mathilde André in Kinésithérapie, la revue, 243 (mars 2022)
[article]
Titre : Influence de la sensorialité dans la marche idiopathique sur la pointe des pieds chez les enfants : revue systématique Type de document : texte imprimé Auteurs : Mathilde André ; Sophie Chapellier ; Aldjia Abdellaoui-Daoudi Année de publication : 2022 Article en page(s) : p. 19-26 Langues : Français (fre) Mots-clés : Troubles sensitifs marche idiopathique sur la pointe des pieds Résumé : Objectif
Le but de cette recherche était d’explorer le lien entre un dysfonctionnement sensoriel et une marche idiopathique sur la pointe des pieds afin de savoir si un traitement sensoriel peut être envisagé.
Méthode
La recherche bibliographique a été menée de mai à octobre 2019 dans cinq bases de données. Les articles qui évaluaient la sensorialité des enfants marchant sur la pointe des pieds ont étés retenus.
Résultats
Six articles ont été analysés. Des difficultés sensorielles localisées ont été identifiées : proprioceptives, vestibulaires et tactiles. Cependant, les évaluations globales ne révélaient pas de dysfonctionnement général de la sensorialité.
Discussion/Conclusion
L’évaluation de la sensorialité chez ces enfants est pertinente. Lors de la rééducation, le bilan doit analyser leurs réactions sensorielles pour, lorsque c’est nécessaire, proposer des exercices adaptés à leurs difficultés.
Niveau de preuve 2.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=102088
in Kinésithérapie, la revue > 243 (mars 2022) . - p. 19-26[article] Influence de la sensorialité dans la marche idiopathique sur la pointe des pieds chez les enfants : revue systématique [texte imprimé] / Mathilde André ; Sophie Chapellier ; Aldjia Abdellaoui-Daoudi . - 2022 . - p. 19-26.
Langues : Français (fre)
in Kinésithérapie, la revue > 243 (mars 2022) . - p. 19-26
Mots-clés : Troubles sensitifs marche idiopathique sur la pointe des pieds Résumé : Objectif
Le but de cette recherche était d’explorer le lien entre un dysfonctionnement sensoriel et une marche idiopathique sur la pointe des pieds afin de savoir si un traitement sensoriel peut être envisagé.
Méthode
La recherche bibliographique a été menée de mai à octobre 2019 dans cinq bases de données. Les articles qui évaluaient la sensorialité des enfants marchant sur la pointe des pieds ont étés retenus.
Résultats
Six articles ont été analysés. Des difficultés sensorielles localisées ont été identifiées : proprioceptives, vestibulaires et tactiles. Cependant, les évaluations globales ne révélaient pas de dysfonctionnement général de la sensorialité.
Discussion/Conclusion
L’évaluation de la sensorialité chez ces enfants est pertinente. Lors de la rééducation, le bilan doit analyser leurs réactions sensorielles pour, lorsque c’est nécessaire, proposer des exercices adaptés à leurs difficultés.
Niveau de preuve 2.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=102088 Exemplaires (1)
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Exclu du prêtPrédire l’échec d’extubation par mesure échographique de la fonction diaphragmatique : comparaison de trois modalités / Arnaud Roux in Kinésithérapie, la revue, 234 (Juin 2021)
[article]
Titre : Prédire l’échec d’extubation par mesure échographique de la fonction diaphragmatique : comparaison de trois modalités Type de document : texte imprimé Auteurs : Arnaud Roux ; Aldjia Abdellaoui-Daoudi ; Roberto Martinez-Alejos ; David Chapeau Année de publication : 2021 Article en page(s) : p. 4-11 Langues : Français (fre) Mots-clés : Muscle diaphragme Échographie ventilation mécanique ventilation mécanique invasive échographie Résumé : Introduction La ventilation mécanique (VM) prolongée induit un déconditionnement diaphragmatique qui participe aux difficultés de sevrage. L’échographie du diaphragme permet de mesurer ce déconditionnement par la fraction d’épaississement (FE), mais les conditions de mesure ne font pas consensus. Il semble donc intéressant de déterminer quelle condition serait la plus propice pour mesurer une FE prédictive de l’échec d’extubation.
Méthodologie Nous avons inclus des patients intubés et ventilés sans pathologie diaphragmatique et comparé leurs FE dans 3 conditions: en ventilation spontanée avec aide inspiratoire (VSAI), en T-tube, et dans les 48 h après extubation.
Résultats 14 patients ont été inclus. Il n’y a pas de différence entre les FE de chaque condition (p = 0,96). Il existe une corrélation négative entre durée de VM et FE mesurée après extubation (r = ?0,73 ; p = 0,02). Il existe une corrélation entre le rapport excursion diaphragmatique (ED)/taille du patient et la FE en T-tube (r = 0,88 ; p < 0,01). La faisabilité échographique était de 91 %.
Conclusion La FE ne dépend pas de la condition et diminue avec le temps de VM. En T-tube ou après extubation, on peut apprécier la FE à partir de l’ED et de la taille du patient.
Niveau de preuve 4.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=94387
in Kinésithérapie, la revue > 234 (Juin 2021) . - p. 4-11[article] Prédire l’échec d’extubation par mesure échographique de la fonction diaphragmatique : comparaison de trois modalités [texte imprimé] / Arnaud Roux ; Aldjia Abdellaoui-Daoudi ; Roberto Martinez-Alejos ; David Chapeau . - 2021 . - p. 4-11.
Langues : Français (fre)
in Kinésithérapie, la revue > 234 (Juin 2021) . - p. 4-11
Mots-clés : Muscle diaphragme Échographie ventilation mécanique ventilation mécanique invasive échographie Résumé : Introduction La ventilation mécanique (VM) prolongée induit un déconditionnement diaphragmatique qui participe aux difficultés de sevrage. L’échographie du diaphragme permet de mesurer ce déconditionnement par la fraction d’épaississement (FE), mais les conditions de mesure ne font pas consensus. Il semble donc intéressant de déterminer quelle condition serait la plus propice pour mesurer une FE prédictive de l’échec d’extubation.
Méthodologie Nous avons inclus des patients intubés et ventilés sans pathologie diaphragmatique et comparé leurs FE dans 3 conditions: en ventilation spontanée avec aide inspiratoire (VSAI), en T-tube, et dans les 48 h après extubation.
Résultats 14 patients ont été inclus. Il n’y a pas de différence entre les FE de chaque condition (p = 0,96). Il existe une corrélation négative entre durée de VM et FE mesurée après extubation (r = ?0,73 ; p = 0,02). Il existe une corrélation entre le rapport excursion diaphragmatique (ED)/taille du patient et la FE en T-tube (r = 0,88 ; p < 0,01). La faisabilité échographique était de 91 %.
Conclusion La FE ne dépend pas de la condition et diminue avec le temps de VM. En T-tube ou après extubation, on peut apprécier la FE à partir de l’ED et de la taille du patient.
Niveau de preuve 4.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=94387 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Armoires à volets Document exclu du prêt - à consulter sur place
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