[article]
Titre : |
Évaluation des tests présaison (Standardized Assessment of Concussion et Modified Balance Error Scoring System) à 48heures après commotion. À propos de 65 Rugbymen professionnels |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
F. Marty ; A. Radafy ; A. Fantou |
Année de publication : |
2017 |
Article en page(s) : |
pp. 155-160 |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
Commotion de l'encéphale M-BESS Rugby Syndrome post-commotionnel |
Résumé : |
Introduction
Dans le rugby professionnel, un protocole standardisé de prise en charge des commotions cérébrales a été établi, comprenant notamment des tests de présaison, une consultation à 48–72heures puis au retour au jeu. En présaison et à 48–72heures, une évaluation cognitive et de l’équilibre est réalisée.
Objectif
L’objectif de notre étude a été d’établir si les tests « SAC » et le « M-BESS » étaient suffisamment sensibles à 48–72heures après commotion et s’ils pouvaient aider le spécialiste à établir un pronostic.
Méthode
Nous avons réalisé au sein de clubs professionnels les tests de présaison, dont le M-BESS et SAC. Les joueurs commotionnés réalisaient à nouveau ces tests 48–72heures après l’évènement. Soixante-cinq joueurs professionnels ont été suivis jusqu’à disparition du syndrome post-commotionnel et au retour au jeu. La durée du syndrome post-commotionnel et le délai de retour au jeu ont été relevés. Nous avons comparé les résultats de chaque joueur en présaison et à 48–72heures, puis analysé si la différence entre les tests initiaux et ceux à 48–72heures était corrélée avec la durée du syndrome post-commotionnel ou le délai de retour au jeu.
Résultats
Aucune différence significative entre les scores obtenus en présaison et ceux à 48–72h à chacun des deux tests (T de Student). La différence de performance à la SAC n’est pas corrélée à la durée du SPC (p =0,051, corrélation de Pearson) ni avec le délai de retour au jeu (p =0,40). La différence de performance au M-BESS est corrélée avec la durée du SPC (p =0,009**, corrélation de −0,3) mais pas avec le délai de retour au jeu (p =0,14).
Conclusion
Sur notre population, les tests SAC et M-BESS ne permettent pas d’identifier les sujets à risque de syndrome post-commotionnel prolongé et donc d’aider le spécialiste à définir le délai du retour au jeu. |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=50145 |
in Journal de traumatologie du sport > Vol. 34, n°3 (Septembre 2017) . - pp. 155-160
[article] Évaluation des tests présaison (Standardized Assessment of Concussion et Modified Balance Error Scoring System) à 48heures après commotion. À propos de 65 Rugbymen professionnels [texte imprimé] / F. Marty ; A. Radafy ; A. Fantou . - 2017 . - pp. 155-160. Langues : Français ( fre) in Journal de traumatologie du sport > Vol. 34, n°3 (Septembre 2017) . - pp. 155-160
Mots-clés : |
Commotion de l'encéphale M-BESS Rugby Syndrome post-commotionnel |
Résumé : |
Introduction
Dans le rugby professionnel, un protocole standardisé de prise en charge des commotions cérébrales a été établi, comprenant notamment des tests de présaison, une consultation à 48–72heures puis au retour au jeu. En présaison et à 48–72heures, une évaluation cognitive et de l’équilibre est réalisée.
Objectif
L’objectif de notre étude a été d’établir si les tests « SAC » et le « M-BESS » étaient suffisamment sensibles à 48–72heures après commotion et s’ils pouvaient aider le spécialiste à établir un pronostic.
Méthode
Nous avons réalisé au sein de clubs professionnels les tests de présaison, dont le M-BESS et SAC. Les joueurs commotionnés réalisaient à nouveau ces tests 48–72heures après l’évènement. Soixante-cinq joueurs professionnels ont été suivis jusqu’à disparition du syndrome post-commotionnel et au retour au jeu. La durée du syndrome post-commotionnel et le délai de retour au jeu ont été relevés. Nous avons comparé les résultats de chaque joueur en présaison et à 48–72heures, puis analysé si la différence entre les tests initiaux et ceux à 48–72heures était corrélée avec la durée du syndrome post-commotionnel ou le délai de retour au jeu.
Résultats
Aucune différence significative entre les scores obtenus en présaison et ceux à 48–72h à chacun des deux tests (T de Student). La différence de performance à la SAC n’est pas corrélée à la durée du SPC (p =0,051, corrélation de Pearson) ni avec le délai de retour au jeu (p =0,40). La différence de performance au M-BESS est corrélée avec la durée du SPC (p =0,009**, corrélation de −0,3) mais pas avec le délai de retour au jeu (p =0,14).
Conclusion
Sur notre population, les tests SAC et M-BESS ne permettent pas d’identifier les sujets à risque de syndrome post-commotionnel prolongé et donc d’aider le spécialiste à définir le délai du retour au jeu. |
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