[article]
Titre : |
Prescription inappropriée en gériatrie, faisabilité et utilité d’une démarche d’optimisation structurée |
Titre original : |
Inappropriate prescription in elderly, feasibility and utility of a structured optimization approach |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Raphaël Nawabzad, Auteur ; Patrick Friocourt, Auteur |
Année de publication : |
2015 |
Article en page(s) : |
p.335-342 |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
Gériatrie prescription prescription sous-optimale DICTAS PMSA HAS prescription inappropriée sous-prescription excès de prescription anticholinergique |
Résumé : |
Contexte: Le vieillissement, la polypathologie et la polymédication sont associés. La polymédication est un facteur de risque de iatrogénie. La démarche d’optimisation thérapeutique est donc incontournable.
Objectif: Nous avons évalué la prévalence de la prescription sous-optimale (PSO) au sein d’une population de plus de 75 ans à la sortie d’hospitalisation, ainsi que la faisabilité de la mise en oeuvre des démarches DICTIAS et HAS (Annexe 1). Nous avons également étudié les anomalies de prescriptions, les classes impliquées, et leur justification.
Méthode: L’étude a été menée de manière rétrospective sur un échantillon de 40 patients, hommes et femmes, âgés de 75 ans et plus, recrutés en service de médecine, inclus de manière consécutive.
Résultats: La prévalence de la PSO sur l’ensemble de l’échantillon était de 87,5 % et 82,5 % respectivement, selon les démarches DICTIAS et HAS. Le temps nécessaire à la mise en oeuvre de ces démarches était de 2 minutes et 1 minute respectivement, pour DICTIAS et HAS. La prévalence de la prescription inappropriée était de 67,5 % et 57,5 % respectivement, selon DICTIAS et HAS. La prévalence de l’excès de prescription était de 57,5 % et 70 %, respectivement selon DICTIASet HAS. La prévalence de la sous prescription selon HAS était de 47,5 %. Benzodiazépines, molécules anticholinergiques, bêtabloquants et inhibiteurs de la pompe à proton (IPP) étaient les classes les plus souvent concernées.
Conclusion: L’optimisation thérapeutique doit être intégrée systématiquement dans la démarche clinique. Une attention particulière doit être portée aux benzodiazépines, anticholinergiques, bêtabloquants et IPP. |
En ligne : |
http://www.revuedegeriatrie.fr/index.php |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=39123 |
in La revue de gériatrie > Tome 40 - N°6 (Juin 2015) . - p.335-342
[article] Prescription inappropriée en gériatrie, faisabilité et utilité d’une démarche d’optimisation structurée = Inappropriate prescription in elderly, feasibility and utility of a structured optimization approach [texte imprimé] / Raphaël Nawabzad, Auteur ; Patrick Friocourt, Auteur . - 2015 . - p.335-342. Langues : Français ( fre) in La revue de gériatrie > Tome 40 - N°6 (Juin 2015) . - p.335-342
Mots-clés : |
Gériatrie prescription prescription sous-optimale DICTAS PMSA HAS prescription inappropriée sous-prescription excès de prescription anticholinergique |
Résumé : |
Contexte: Le vieillissement, la polypathologie et la polymédication sont associés. La polymédication est un facteur de risque de iatrogénie. La démarche d’optimisation thérapeutique est donc incontournable.
Objectif: Nous avons évalué la prévalence de la prescription sous-optimale (PSO) au sein d’une population de plus de 75 ans à la sortie d’hospitalisation, ainsi que la faisabilité de la mise en oeuvre des démarches DICTIAS et HAS (Annexe 1). Nous avons également étudié les anomalies de prescriptions, les classes impliquées, et leur justification.
Méthode: L’étude a été menée de manière rétrospective sur un échantillon de 40 patients, hommes et femmes, âgés de 75 ans et plus, recrutés en service de médecine, inclus de manière consécutive.
Résultats: La prévalence de la PSO sur l’ensemble de l’échantillon était de 87,5 % et 82,5 % respectivement, selon les démarches DICTIAS et HAS. Le temps nécessaire à la mise en oeuvre de ces démarches était de 2 minutes et 1 minute respectivement, pour DICTIAS et HAS. La prévalence de la prescription inappropriée était de 67,5 % et 57,5 % respectivement, selon DICTIAS et HAS. La prévalence de l’excès de prescription était de 57,5 % et 70 %, respectivement selon DICTIASet HAS. La prévalence de la sous prescription selon HAS était de 47,5 %. Benzodiazépines, molécules anticholinergiques, bêtabloquants et inhibiteurs de la pompe à proton (IPP) étaient les classes les plus souvent concernées.
Conclusion: L’optimisation thérapeutique doit être intégrée systématiquement dans la démarche clinique. Une attention particulière doit être portée aux benzodiazépines, anticholinergiques, bêtabloquants et IPP. |
En ligne : |
http://www.revuedegeriatrie.fr/index.php |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=39123 |
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