Centre de Documentation Campus Montignies
Horaires :
Lundi : 8h-18h30
Mardi : 8h-17h30
Mercredi 9h-16h30
Jeudi : 8h30-18h30
Vendredi : 8h30-12h30 et 13h-14h30
Votre centre de documentation sera exceptionnellement fermé de 12h30 à 13h ce lundi 18 novembre.
Egalement, il sera fermé de 12h30 à 13h30 ce mercredi 20 novembre.
Lundi : 8h-18h30
Mardi : 8h-17h30
Mercredi 9h-16h30
Jeudi : 8h30-18h30
Vendredi : 8h30-12h30 et 13h-14h30
Votre centre de documentation sera exceptionnellement fermé de 12h30 à 13h ce lundi 18 novembre.
Egalement, il sera fermé de 12h30 à 13h30 ce mercredi 20 novembre.
Bienvenue sur le catalogue du centre de documentation du campus de Montignies.
Exemplaires
Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
---|---|---|---|---|
aucun exemplaire |
Dépouillements
Ajouter le résultat dans votre panierDémarche EBM : modifier l’éclairage scientifique en impliquant les acteurs de terrain dans la recherche / G. Henrard in Minerva [périodique éléctronique], Vol. 17, n° 7 (Septembre 2018)
[article]
Titre : Démarche EBM : modifier l’éclairage scientifique en impliquant les acteurs de terrain dans la recherche Type de document : document électronique Auteurs : G. Henrard Année de publication : 2018 Article en page(s) : p. 87-88 Langues : Français (fre) Mots-clés : Mesures des résultats rapportés par les patients Participation du patient Prestations des soins de santé Priorités en santé Prise de décision Recherche biomédicale Soins centrés sur le patient Vécu du patient Résumé : Vous connaissez peut-être l’histoire du type qui, la nuit tombée, cherche ses clés de voiture sous un lampadaire, loin de l’endroit où il pourrait les avoir perdues. Quand on lui demande pourquoi il s’emploie dans cette direction, il répond que c’est le seul endroit où il y voit clair…
Le clinicien de terrain concerné par l’EBM ne rejoue-t-il pas parfois cette scène ? Ne privilégie-t-il pas dans son travail, plus ou moins consciemment, les domaines d’action et les interventions pour lesquelles des « faits probants », souvent assimilés aux seuls résultats de la recherche scientifique biomédicale, sont disponibles ? Dans une démarche EBM rigoureuse, nous devrions pourtant d’abord définir avec le patient un problème prioritaire et formuler une question clinique aussi adaptée que possible à la situation pour ensuite voir si les résultats de la science, au sens large du terme, peuvent nous aider dans la décision partagée. Et assumer qu’ainsi l’éventail des « meilleures preuves disponibles » pour nous aider en pratique se réduise comme une peau de chagrin. Car les préoccupations du monde de la recherche ne sont pas toujours les mêmes que celles des acteurs de terrain. Dans les années 90, Barbara Starfield, figure de proue des soins de santé primaires, regrettait déjà que la recherche privilégie souvent « l’élégance interne » des études à leur « pertinence externe »En ligne : http://www.minerva-ebm.be/FR/Article/2169 Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=86390
in Minerva [périodique éléctronique] > Vol. 17, n° 7 (Septembre 2018) . - p. 87-88[article] Démarche EBM : modifier l’éclairage scientifique en impliquant les acteurs de terrain dans la recherche [document électronique] / G. Henrard . - 2018 . - p. 87-88.
Langues : Français (fre)
in Minerva [périodique éléctronique] > Vol. 17, n° 7 (Septembre 2018) . - p. 87-88
Mots-clés : Mesures des résultats rapportés par les patients Participation du patient Prestations des soins de santé Priorités en santé Prise de décision Recherche biomédicale Soins centrés sur le patient Vécu du patient Résumé : Vous connaissez peut-être l’histoire du type qui, la nuit tombée, cherche ses clés de voiture sous un lampadaire, loin de l’endroit où il pourrait les avoir perdues. Quand on lui demande pourquoi il s’emploie dans cette direction, il répond que c’est le seul endroit où il y voit clair…
Le clinicien de terrain concerné par l’EBM ne rejoue-t-il pas parfois cette scène ? Ne privilégie-t-il pas dans son travail, plus ou moins consciemment, les domaines d’action et les interventions pour lesquelles des « faits probants », souvent assimilés aux seuls résultats de la recherche scientifique biomédicale, sont disponibles ? Dans une démarche EBM rigoureuse, nous devrions pourtant d’abord définir avec le patient un problème prioritaire et formuler une question clinique aussi adaptée que possible à la situation pour ensuite voir si les résultats de la science, au sens large du terme, peuvent nous aider dans la décision partagée. Et assumer qu’ainsi l’éventail des « meilleures preuves disponibles » pour nous aider en pratique se réduise comme une peau de chagrin. Car les préoccupations du monde de la recherche ne sont pas toujours les mêmes que celles des acteurs de terrain. Dans les années 90, Barbara Starfield, figure de proue des soins de santé primaires, regrettait déjà que la recherche privilégie souvent « l’élégance interne » des études à leur « pertinence externe »En ligne : http://www.minerva-ebm.be/FR/Article/2169 Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=86390 Exemplaires
Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire Intérêt d’une antibioprophylaxie en cas de cellulite récidivante ? / P. Chevalier in Minerva [périodique éléctronique], Vol. 17, n° 7 (Septembre 2018)
[article]
Titre : Intérêt d’une antibioprophylaxie en cas de cellulite récidivante ? Type de document : document électronique Auteurs : P. Chevalier Année de publication : 2018 Article en page(s) : p. 89-92 Langues : Français (fre) Mots-clés : Antibioprophylaxie Antibiotique Cellulite Effets secondaires indésirables des médicaments Hospitalisation Placebo Prévention secondaire Récidive Résumé : Méthodologie
Synthèse méthodique avec méta-analyses
Sources consultées
bases de données : Cochrane Skin Group Specialised Register, Cochrane Central Register of Controlled Trials (CENTRAL), MEDLINE, Embase, LILACS
5 bases de données de l’enregistrement des études
consultation des listes de référence des études incluses, des synthèses, rapports des conférences de dermatologie, BIOPSIS Previews (littérature grise)
auteurs des études incluses si nécessaire (données manquantes).
Etudes sélectionnées
critères d’inclusion : RCT évaluant tout traitement préventif de cellulite récidivante
critères d’exclusion : RCT concernant des patients avec lymphœdème sur filariose
inclusion finale de 6 RCTs, d’une durée de 15 semaines à 18 mois de traitement.
Populations étudiées
total de 573 participants dans l’ensemble des 6 RCTs incluses ; 32 à 274 sujets par étude
caractéristiques des patients : âge moyen de 50 à 70 ans, deux fois plus de femmes que d’hommes (373/200) ; peu d’épisodes de cellulite précédents (1 à 4 épisodes selon la RCT, en majorité 2).
Mesure des résultats
critère de jugement primaire : récidive de cellulite sous traitement prophylactique et après l’arrêt de celui-ci
critères secondaires : fréquence de récidive, délai de récidive, hospitalisation, qualité de vie, développement d’une résistance aux antibiotiques, effets indésirables et mortalité.
Résultats
5 RCTs évaluant une prévention par antibiotique pour la cellulite des membres inférieurs, 1 (n = 32) avec l’érythromycine, 4 (n = 481) avec la pénicilline ; 3 dans un seul centre et 2 multicentriques ; pays concernés : RU, Suède, Tunisie, Israël, Autriche ; durée de l’antibioprophylaxie : de 6 à 18 mois (avec suivi post prophylaxie dans 2 études)
critère primaire pour l’antibiothérapie versus absence de traitement ou placebo:
risque de récidive : RR à 0,31, avec IC à 95% de 0,13 à 0,72 ; I2 à 43% (non concordance modérée) ; NNT de 6 (avec IC à 95% de 5 à 15) ; preuve de qualité GRADE modérée
critères secondaires pour l’antibiothérapie versus absence de traitement ou placebo :
fréquence de récidive (épisodes par personne-mois d’étude) : RR à 0,44 avec IC à 95% de 0,22 à 0,89 ; I2 à 54% ; preuve de qualité GRADE modérée
délai jusqu’au prochain épisode (2 études) : HR à 0,51 avec IC à 95% de 0,34 à 0,78 ; I2 = 0% ; preuve de qualité GRADE modérée
hospitalisation et effets indésirables : différences non significatives, preuve de qualité GRADE faible
résultats favorables non maintenus après l’arrêt du traitement prophylactique
résultats surtout favorables pour les sujets ayant présenté au moins 2 épisodes de cellulite des membres inférieurs sur une période allant jusqu’à 3 ans
pas de données pour la résistance microbienne et la qualité de vie
1 RCT évaluant le sélénium pour la prévention de la cellulite des membres supérieurs, sur 15 semaines (n = 60) : un seul auteur, risques de biais élevés ou impossibles à préciser ; validité externe impossible à déterminer.
En ligne : http://www.minerva-ebm.be/FR/Article/2170 Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=86423
in Minerva [périodique éléctronique] > Vol. 17, n° 7 (Septembre 2018) . - p. 89-92[article] Intérêt d’une antibioprophylaxie en cas de cellulite récidivante ? [document électronique] / P. Chevalier . - 2018 . - p. 89-92.
Langues : Français (fre)
in Minerva [périodique éléctronique] > Vol. 17, n° 7 (Septembre 2018) . - p. 89-92
Mots-clés : Antibioprophylaxie Antibiotique Cellulite Effets secondaires indésirables des médicaments Hospitalisation Placebo Prévention secondaire Récidive Résumé : Méthodologie
Synthèse méthodique avec méta-analyses
Sources consultées
bases de données : Cochrane Skin Group Specialised Register, Cochrane Central Register of Controlled Trials (CENTRAL), MEDLINE, Embase, LILACS
5 bases de données de l’enregistrement des études
consultation des listes de référence des études incluses, des synthèses, rapports des conférences de dermatologie, BIOPSIS Previews (littérature grise)
auteurs des études incluses si nécessaire (données manquantes).
Etudes sélectionnées
critères d’inclusion : RCT évaluant tout traitement préventif de cellulite récidivante
critères d’exclusion : RCT concernant des patients avec lymphœdème sur filariose
inclusion finale de 6 RCTs, d’une durée de 15 semaines à 18 mois de traitement.
Populations étudiées
total de 573 participants dans l’ensemble des 6 RCTs incluses ; 32 à 274 sujets par étude
caractéristiques des patients : âge moyen de 50 à 70 ans, deux fois plus de femmes que d’hommes (373/200) ; peu d’épisodes de cellulite précédents (1 à 4 épisodes selon la RCT, en majorité 2).
Mesure des résultats
critère de jugement primaire : récidive de cellulite sous traitement prophylactique et après l’arrêt de celui-ci
critères secondaires : fréquence de récidive, délai de récidive, hospitalisation, qualité de vie, développement d’une résistance aux antibiotiques, effets indésirables et mortalité.
Résultats
5 RCTs évaluant une prévention par antibiotique pour la cellulite des membres inférieurs, 1 (n = 32) avec l’érythromycine, 4 (n = 481) avec la pénicilline ; 3 dans un seul centre et 2 multicentriques ; pays concernés : RU, Suède, Tunisie, Israël, Autriche ; durée de l’antibioprophylaxie : de 6 à 18 mois (avec suivi post prophylaxie dans 2 études)
critère primaire pour l’antibiothérapie versus absence de traitement ou placebo:
risque de récidive : RR à 0,31, avec IC à 95% de 0,13 à 0,72 ; I2 à 43% (non concordance modérée) ; NNT de 6 (avec IC à 95% de 5 à 15) ; preuve de qualité GRADE modérée
critères secondaires pour l’antibiothérapie versus absence de traitement ou placebo :
fréquence de récidive (épisodes par personne-mois d’étude) : RR à 0,44 avec IC à 95% de 0,22 à 0,89 ; I2 à 54% ; preuve de qualité GRADE modérée
délai jusqu’au prochain épisode (2 études) : HR à 0,51 avec IC à 95% de 0,34 à 0,78 ; I2 = 0% ; preuve de qualité GRADE modérée
hospitalisation et effets indésirables : différences non significatives, preuve de qualité GRADE faible
résultats favorables non maintenus après l’arrêt du traitement prophylactique
résultats surtout favorables pour les sujets ayant présenté au moins 2 épisodes de cellulite des membres inférieurs sur une période allant jusqu’à 3 ans
pas de données pour la résistance microbienne et la qualité de vie
1 RCT évaluant le sélénium pour la prévention de la cellulite des membres supérieurs, sur 15 semaines (n = 60) : un seul auteur, risques de biais élevés ou impossibles à préciser ; validité externe impossible à déterminer.
En ligne : http://www.minerva-ebm.be/FR/Article/2170 Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=86423 Exemplaires
Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire Utilité d’un dépistage cardiovasculaire triple : anévrisme de l’aorte abdominale, artérite périphérique et hypertension artérielle / P. Chevalier in Minerva [périodique éléctronique], Vol. 17, n° 7 (Septembre 2018)
[article]
Titre : Utilité d’un dépistage cardiovasculaire triple : anévrisme de l’aorte abdominale, artérite périphérique et hypertension artérielle Type de document : document électronique Auteurs : P. Chevalier Année de publication : 2018 Article en page(s) : p. 93-98 Langues : Français (fre) Mots-clés : Acide acétylsalicylique Anévrysme de l'aorte abdominale Antihypertenseur Chirurgie Effets secondaires indésirables des médicaments Évolution de la maladie Hospitalisation Hypertension arterielle Médicament Mortalité Prévention secondaire Qualité de vie Résumé : Population d’étude
critères d’inclusion : hommes âgés de 65 à 74 ans vivant dans la région du centre du Danemark (23% de la population totale du Danemark)
aucun critère d’exclusion
50156 patients randomisés en 2 groupes de 25078 sujets chacun
74,7% des sujets invités ont participé au dépistage, soit 18748 hommes
caractéristiques initiales des sujets inclus : âge médian de 69 ans, environ 30% sous antithrombotique, 35% sous hypolipidémiant, 22% sous antihypertenseur et bêta-bloquant, 10% sous antidiabétique.
Protocole d’étude
Viborg Vascular (VIVA) trial : RCT
randomisation 1:1 entre dépistage (non en insu ni pour les participants ni pour les équipes de dépistage) et non dépistage (sujets non informés de leur rôle dans cette étude, donc totalement en insu) ; 25078 hommes par groupe
dépistage réalisé par équipes de 2 infirmières avec formation spécifique, central dans chacune des 19 municipalités, sur invitation envoyée par courrier, invitation expliquant l’étude et les pathologies ciblées ; consentement éclairé individuel requis
dépistage sur critères diagnostiques suivants : anévrisme de l’aorte abdominale d’un diamètre d’au moins 30 mm, index cheville bras (ICB) inférieur à 0,9 ou supérieur à au moins 1,4, pression artérielle systolique (PAS) > 160 mmHg ou pression artérielle diastolique (PAD) > 100 mmHg
en cas de dépistage positif :
confirmation du diagnostic d’anévrisme abdominal ou d’artérite périphérique lors d’une deuxième séance (dans la semaine) avec, si confirmation, mesure de la cholestérolémie
conseils d’hygiène de vie : pratique d’exercices physiques, arrêt du tabagisme, alimentation pauvre en graisses
dépistage annuel de suivi (échographie ou mesure de l’ICB)
si anévrisme d’au moins 5 cm, référence immédiate à un chirurgien vasculaire
en cas d’HTA, référence au médecin traitant pour confirmation du diagnostic (ou contrôle du traitement antihypertenseur en cours)
en cas de cholestérol total > 4,0 mmol/l (154 mg/dl) prescription de simvastatine (40 mg/j) et d’aspirine (75 mg/j)
communication de tous les éléments au médecin traitant.
Mesure des résultats
sur données issues des registres administratifs nationaux, en insu des données d’étude
critère primaire : décès de toute cause (délai)
critères secondaires : décès d’origine cardiovasculaire et dû à l’anévrisme aortique (délai), hospitalisation pour pathologie cardiovasculaire (délai et nombre de jours), qualité de vie au score EuroQol (complété par le sujet dans la salle d’attente avant le dépistage initial et avant le dépistage annuel suivant en cas de premier dépistage positif ; score également évalué dans un échantillon aléatoire de 1000 hommes non dépistés), progression de l’anévrisme, effets indésirables (diabète, hémorragie intracérébrale, insuffisance rénale, cancer, décès post-opératoire).
Résultats
4 sujets (0,02%) sans données à 5 ans
22% des sujets dépistés positifs : 3,3% (n=619) avec un anévrisme de l’aorte abdominale (dont 0,3% (n=61) avec un anévrisme ≥ 5,5 cm), 10,9% avec une artérite périphérique, 10,5% avec une potentielle hypertension artérielle non connue ; tous les anévrismes ont été confirmés ; 11,1% des artérites périphériques dépistées étaient de faux positifs
la fréquence d’au moins un dépistage positif est plus importante chez les fumeurs (33,9%) que chez les non-fumeurs (22,0%)
49,6% des hommes avec un anévrisme abdominal dépisté et diagnostiqué ont été opérés dans les 5 ans
critère primaire : sur un suivi médian de 4,4 ans (IQR 3,9 à 4,8), 10,2% de décès dans le groupe dépistage et 10,8% dans le groupe sans dépistage ; HR de 0,93 (avec IC à 95% de 0,88 à 0,98, p = 0,01), RAR de 0,006 avec IC à 95% de 0,001 à 0,011 ; nombre de sujets à dépister (NSD) de 169 (avec IC à 95% de 89 à 1811)
pas de différence significative pour les décès liés à l’anévrisme abdominal, à une pathologie cardiovasculaire, à un cancer, ni pour les hospitalisations
qualité de vie : augmente à 1 an chez les sujets dépistés positifs, sans augmentation de l’anxiété (sauf chez 6% des sujets avec anévrisme de l’aorte abdominale) ni de la dépression
pas de différence pour l’incidence de diabète et d’hémorragie intracérébrale (qui pourraient être liés aux médicaments initiés), d’insuffisance rénale, de cancer, de mortalité dans les 30 jours après une intervention cardiovasculaire
En ligne : http://www.minerva-ebm.be/FR/Article/2171 Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=86523
in Minerva [périodique éléctronique] > Vol. 17, n° 7 (Septembre 2018) . - p. 93-98[article] Utilité d’un dépistage cardiovasculaire triple : anévrisme de l’aorte abdominale, artérite périphérique et hypertension artérielle [document électronique] / P. Chevalier . - 2018 . - p. 93-98.
Langues : Français (fre)
in Minerva [périodique éléctronique] > Vol. 17, n° 7 (Septembre 2018) . - p. 93-98
Mots-clés : Acide acétylsalicylique Anévrysme de l'aorte abdominale Antihypertenseur Chirurgie Effets secondaires indésirables des médicaments Évolution de la maladie Hospitalisation Hypertension arterielle Médicament Mortalité Prévention secondaire Qualité de vie Résumé : Population d’étude
critères d’inclusion : hommes âgés de 65 à 74 ans vivant dans la région du centre du Danemark (23% de la population totale du Danemark)
aucun critère d’exclusion
50156 patients randomisés en 2 groupes de 25078 sujets chacun
74,7% des sujets invités ont participé au dépistage, soit 18748 hommes
caractéristiques initiales des sujets inclus : âge médian de 69 ans, environ 30% sous antithrombotique, 35% sous hypolipidémiant, 22% sous antihypertenseur et bêta-bloquant, 10% sous antidiabétique.
Protocole d’étude
Viborg Vascular (VIVA) trial : RCT
randomisation 1:1 entre dépistage (non en insu ni pour les participants ni pour les équipes de dépistage) et non dépistage (sujets non informés de leur rôle dans cette étude, donc totalement en insu) ; 25078 hommes par groupe
dépistage réalisé par équipes de 2 infirmières avec formation spécifique, central dans chacune des 19 municipalités, sur invitation envoyée par courrier, invitation expliquant l’étude et les pathologies ciblées ; consentement éclairé individuel requis
dépistage sur critères diagnostiques suivants : anévrisme de l’aorte abdominale d’un diamètre d’au moins 30 mm, index cheville bras (ICB) inférieur à 0,9 ou supérieur à au moins 1,4, pression artérielle systolique (PAS) > 160 mmHg ou pression artérielle diastolique (PAD) > 100 mmHg
en cas de dépistage positif :
confirmation du diagnostic d’anévrisme abdominal ou d’artérite périphérique lors d’une deuxième séance (dans la semaine) avec, si confirmation, mesure de la cholestérolémie
conseils d’hygiène de vie : pratique d’exercices physiques, arrêt du tabagisme, alimentation pauvre en graisses
dépistage annuel de suivi (échographie ou mesure de l’ICB)
si anévrisme d’au moins 5 cm, référence immédiate à un chirurgien vasculaire
en cas d’HTA, référence au médecin traitant pour confirmation du diagnostic (ou contrôle du traitement antihypertenseur en cours)
en cas de cholestérol total > 4,0 mmol/l (154 mg/dl) prescription de simvastatine (40 mg/j) et d’aspirine (75 mg/j)
communication de tous les éléments au médecin traitant.
Mesure des résultats
sur données issues des registres administratifs nationaux, en insu des données d’étude
critère primaire : décès de toute cause (délai)
critères secondaires : décès d’origine cardiovasculaire et dû à l’anévrisme aortique (délai), hospitalisation pour pathologie cardiovasculaire (délai et nombre de jours), qualité de vie au score EuroQol (complété par le sujet dans la salle d’attente avant le dépistage initial et avant le dépistage annuel suivant en cas de premier dépistage positif ; score également évalué dans un échantillon aléatoire de 1000 hommes non dépistés), progression de l’anévrisme, effets indésirables (diabète, hémorragie intracérébrale, insuffisance rénale, cancer, décès post-opératoire).
Résultats
4 sujets (0,02%) sans données à 5 ans
22% des sujets dépistés positifs : 3,3% (n=619) avec un anévrisme de l’aorte abdominale (dont 0,3% (n=61) avec un anévrisme ≥ 5,5 cm), 10,9% avec une artérite périphérique, 10,5% avec une potentielle hypertension artérielle non connue ; tous les anévrismes ont été confirmés ; 11,1% des artérites périphériques dépistées étaient de faux positifs
la fréquence d’au moins un dépistage positif est plus importante chez les fumeurs (33,9%) que chez les non-fumeurs (22,0%)
49,6% des hommes avec un anévrisme abdominal dépisté et diagnostiqué ont été opérés dans les 5 ans
critère primaire : sur un suivi médian de 4,4 ans (IQR 3,9 à 4,8), 10,2% de décès dans le groupe dépistage et 10,8% dans le groupe sans dépistage ; HR de 0,93 (avec IC à 95% de 0,88 à 0,98, p = 0,01), RAR de 0,006 avec IC à 95% de 0,001 à 0,011 ; nombre de sujets à dépister (NSD) de 169 (avec IC à 95% de 89 à 1811)
pas de différence significative pour les décès liés à l’anévrisme abdominal, à une pathologie cardiovasculaire, à un cancer, ni pour les hospitalisations
qualité de vie : augmente à 1 an chez les sujets dépistés positifs, sans augmentation de l’anxiété (sauf chez 6% des sujets avec anévrisme de l’aorte abdominale) ni de la dépression
pas de différence pour l’incidence de diabète et d’hémorragie intracérébrale (qui pourraient être liés aux médicaments initiés), d’insuffisance rénale, de cancer, de mortalité dans les 30 jours après une intervention cardiovasculaire
En ligne : http://www.minerva-ebm.be/FR/Article/2171 Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=86523 Exemplaires
Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire