[article]
Titre : |
Une CO-OP coopérative : l’estime de soi au cœur d’un groupe CO-OP pour les enfants présentant un trouble développemental des coordinations : 1er prix du Concours d’articles 2021-2022 |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Léa Hiron |
Année de publication : |
2022 |
Article en page(s) : |
p. 57-64 |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
trouble développemental des coordinations dyspraxie CO-OP groupe estime de soi ergothérapie |
Résumé : |
Le trouble développemental des coordinations (TDC), anciennement connu sous le nom de « dyspraxie », est un enjeu actuel en pédiatrie. Il altère l’autonomie de l’enfant en raison d’une maladresse gestuelle, avec des performances motrices plus lentes et moins précises. Les apprentissages moteurs s’en trouvent affectés. Actuellement, le TDC touche 5 à 6 % des enfants d’âge scolaire, soit un à deux élèves par classe (Magnat et al., 2015). Le TDC est défini selon quatre critères du DSM-V (Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders) (Guelfi et al., 2015), donnés en figure 1. Outre les difficultés motrices caractéristiques du TDC, une fragilité de l’estime de soi et un sentiment de compétence dégradé sont fréquemment relevés dans la littérature (Zwicker et al., 2012 ; Skinner & Piek, 2001). Ces fragilités sont notamment induites par des comparaisons avec les pairs lors d’activités impliquant des compétences sportives ou manuelles (Blank et al., 2012). Cela affecte la motivation de l’enfant à s’engager dans une activité et entraîne des situations d’évitement pour contourner l’échec potentiel dans l’activité face aux autres enfants. Des chercheurs rapportent que les comportements d’évitement réduisent la participation sociale de ces enfants qui vont présenter une tendance à l’isolement et au repli sur soi (Zwicker et al., 2013). La participation sociale, définie comme l’engagement dans des situations de vie par le biais d’activités socialement contextualisées (ENOTHE, 2007, cité dans Meyer, 2013, p. 16), est donc altérée. Or, certaines activités sont socialement significatives à l’âge scolaire et permettent la création et le maintien d’amitié de qualité, cette dernière étant volontairement formée par des enfants qui partagent des expériences satisfaisantes ensemble (Lemelin & Provost, 2012). |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=104906 |
in Ergothérapies > 86 (Juillet 2022) . - p. 57-64
[article] Une CO-OP coopérative : l’estime de soi au cœur d’un groupe CO-OP pour les enfants présentant un trouble développemental des coordinations : 1er prix du Concours d’articles 2021-2022 [texte imprimé] / Léa Hiron . - 2022 . - p. 57-64. Langues : Français ( fre) in Ergothérapies > 86 (Juillet 2022) . - p. 57-64
Mots-clés : |
trouble développemental des coordinations dyspraxie CO-OP groupe estime de soi ergothérapie |
Résumé : |
Le trouble développemental des coordinations (TDC), anciennement connu sous le nom de « dyspraxie », est un enjeu actuel en pédiatrie. Il altère l’autonomie de l’enfant en raison d’une maladresse gestuelle, avec des performances motrices plus lentes et moins précises. Les apprentissages moteurs s’en trouvent affectés. Actuellement, le TDC touche 5 à 6 % des enfants d’âge scolaire, soit un à deux élèves par classe (Magnat et al., 2015). Le TDC est défini selon quatre critères du DSM-V (Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders) (Guelfi et al., 2015), donnés en figure 1. Outre les difficultés motrices caractéristiques du TDC, une fragilité de l’estime de soi et un sentiment de compétence dégradé sont fréquemment relevés dans la littérature (Zwicker et al., 2012 ; Skinner & Piek, 2001). Ces fragilités sont notamment induites par des comparaisons avec les pairs lors d’activités impliquant des compétences sportives ou manuelles (Blank et al., 2012). Cela affecte la motivation de l’enfant à s’engager dans une activité et entraîne des situations d’évitement pour contourner l’échec potentiel dans l’activité face aux autres enfants. Des chercheurs rapportent que les comportements d’évitement réduisent la participation sociale de ces enfants qui vont présenter une tendance à l’isolement et au repli sur soi (Zwicker et al., 2013). La participation sociale, définie comme l’engagement dans des situations de vie par le biais d’activités socialement contextualisées (ENOTHE, 2007, cité dans Meyer, 2013, p. 16), est donc altérée. Or, certaines activités sont socialement significatives à l’âge scolaire et permettent la création et le maintien d’amitié de qualité, cette dernière étant volontairement formée par des enfants qui partagent des expériences satisfaisantes ensemble (Lemelin & Provost, 2012). |
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