Centre de documentation HELHa Cardijn Louvain-la-Neuve
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Mardi, Mercredi : 10h-14h
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Le centre de documentation de la HELHa Cardijn LLN met à disposition de ses lecteurs un fonds documentaire spécialisé dans les domaines pouvant intéresser – de près ou de loin - les (futur·e·s) travailleur·euse·s sociaux·ales : travail social, sociologie, psychologie, droit, santé, économie, pédagogie, immigration, vieillissement, famille, précarité, délinquance, emploi, communication, etc.
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Les oubliées du 11 septembre / Christelle Gérand in Axelle, 143 (Novembre 2011)
[article]
Titre : Les oubliées du 11 septembre Type de document : texte imprimé Auteurs : Christelle Gérand, Auteur Année de publication : 2011 Article en page(s) : pp. 14-16 Langues : Français (fre) Catégories : Cardijn
Femmes
TS
TerrorismeRésumé : "À l'occasion de la commémoration des dix ans des attaques contre les tours jumelles, beaucoup d'articles ont paru dans les journaux. Mais cette année encore, le rôle des femmes est passé à la trappe. Lors de la catastrophe, elles ont pourtant été nombreuses à faire preuve d'un courage remarquable comme pompières, secouristes ou policières." Permalink : http://cdocs.helha.be/pmblln/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=16552
in Axelle > 143 (Novembre 2011) . - pp. 14-16[article] Les oubliées du 11 septembre [texte imprimé] / Christelle Gérand, Auteur . - 2011 . - pp. 14-16.
Langues : Français (fre)
in Axelle > 143 (Novembre 2011) . - pp. 14-16
Catégories : Cardijn
Femmes
TS
TerrorismeRésumé : "À l'occasion de la commémoration des dix ans des attaques contre les tours jumelles, beaucoup d'articles ont paru dans les journaux. Mais cette année encore, le rôle des femmes est passé à la trappe. Lors de la catastrophe, elles ont pourtant été nombreuses à faire preuve d'un courage remarquable comme pompières, secouristes ou policières." Permalink : http://cdocs.helha.be/pmblln/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=16552 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité PER AXE 143 (2011) Périodique Centre de documentation HELHa Cardijn LLN Salle de lecture (Périodiques) Disponible La pair-aidance entre jeunes, familles et communautés : Les Enfants du Mardi / Sallie Lynch in Le journal des psychologues, 381 (Octobre 2020)
[article]
Titre : La pair-aidance entre jeunes, familles et communautés : Les Enfants du Mardi Type de document : texte imprimé Auteurs : Sallie Lynch ; Lizabeth Zirkle ; Alison L. Carley Année de publication : 2020 Article en page(s) : p. 23-28 Note générale : Issu du dossier : "Violences et terrorisme : approche psychosociale" Langues : Français (fre) Catégories : TS
Entraide # Famille:Famille - Protection, assistance, etc. # Guerre # Terrorisme # ViolenceRésumé : "Terrorisme, conflits militaires ou violence de masse... quel soutien apporter aux familles, aux enfants qui ont dû faire face à la perte d'un être cher ? L'association américaine Les Enfants du Mardi se voue, en particulier depuis l'attentat du 11 septembre 2001, à multiplier à l'échelle mondiale des réseaux de pair-aidance qu'étaye le Modèle de guérison à long terme, et à réduire l'isolement et la marginalisation selon le projet Le Lien commun. Les auteures nous disent comment ces deux projets oeuvrent aussi, selon elles, à la prévention de la violence et du terrorisme." En ligne : https://cairn-cdocs.helha.be/revue-le-journal-des-psychologues-2020-9-page-23.ht [...] Permalink : http://cdocs.helha.be/pmblln/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=31034
in Le journal des psychologues > 381 (Octobre 2020) . - p. 23-28[article] La pair-aidance entre jeunes, familles et communautés : Les Enfants du Mardi [texte imprimé] / Sallie Lynch ; Lizabeth Zirkle ; Alison L. Carley . - 2020 . - p. 23-28.
Issu du dossier : "Violences et terrorisme : approche psychosociale"
Langues : Français (fre)
in Le journal des psychologues > 381 (Octobre 2020) . - p. 23-28
Catégories : TS
Entraide # Famille:Famille - Protection, assistance, etc. # Guerre # Terrorisme # ViolenceRésumé : "Terrorisme, conflits militaires ou violence de masse... quel soutien apporter aux familles, aux enfants qui ont dû faire face à la perte d'un être cher ? L'association américaine Les Enfants du Mardi se voue, en particulier depuis l'attentat du 11 septembre 2001, à multiplier à l'échelle mondiale des réseaux de pair-aidance qu'étaye le Modèle de guérison à long terme, et à réduire l'isolement et la marginalisation selon le projet Le Lien commun. Les auteures nous disent comment ces deux projets oeuvrent aussi, selon elles, à la prévention de la violence et du terrorisme." En ligne : https://cairn-cdocs.helha.be/revue-le-journal-des-psychologues-2020-9-page-23.ht [...] Permalink : http://cdocs.helha.be/pmblln/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=31034 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité PER JPS 381 (2020) Périodique Centre de documentation HELHa Cardijn LLN Salle de lecture (Périodiques) Disponible La peur, ses logiques et ses masques / Remo Bodei in Esprit, 288 (octobre 2002)
[article]
Titre : La peur, ses logiques et ses masques Type de document : texte imprimé Auteurs : Remo Bodei, Auteur ; Abdellah Hammoudi, Auteur Editeur : Paris : Esprit Article en page(s) : supplément, 24 p. Note générale : Bodei Remo Hammoudi Abdellah Langues : Français (fre) Catégories : Cardijn
Violence
TS
Anthropologie # Démocratie # Islamisme # Philosophie # Relations humaines # TerrorismeMots-clés : Islam Terrorisme Philosophie Anthropologie Démocratie Lien social Violence Résumé : Depuis les événements du 11 septembre, l'Occident a peur. Comme si l'effondrement des Twin Towers lui révélait une fragilité qu'il se refusait de voir jusque là. La peur est intimement liée aux incertitudes que nous éprouvons face à l'avenir. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmblln/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=8519
in Esprit > 288 (octobre 2002) . - supplément, 24 p.[article] La peur, ses logiques et ses masques [texte imprimé] / Remo Bodei, Auteur ; Abdellah Hammoudi, Auteur . - Paris : Esprit . - supplément, 24 p.
Bodei Remo Hammoudi Abdellah
Langues : Français (fre)
in Esprit > 288 (octobre 2002) . - supplément, 24 p.
Catégories : Cardijn
Violence
TS
Anthropologie # Démocratie # Islamisme # Philosophie # Relations humaines # TerrorismeMots-clés : Islam Terrorisme Philosophie Anthropologie Démocratie Lien social Violence Résumé : Depuis les événements du 11 septembre, l'Occident a peur. Comme si l'effondrement des Twin Towers lui révélait une fragilité qu'il se refusait de voir jusque là. La peur est intimement liée aux incertitudes que nous éprouvons face à l'avenir. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmblln/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=8519 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité PER ESP 288 (2002) Périodique Centre de documentation HELHa Cardijn LLN Réserve Périodiques Disponible
Titre : Peut-on demander à la justice qu'elle nous venge ? Type de document : enregistrement sonore non musical Editeur : Bruxelles [Belgique] : Parresia media Année de publication : 2023 Importance : 40 min Langues : Français (fre) Catégories : TS
Attentats # Justice réparatrice # Terrorisme # Victimes # Victimes du terrorisme # Victimes:Victimes -- Protection, assistance, etc.Résumé : "32 personnes sont mortes. 32 vies ont été pulvérisées par les visses, boulons et écrous des bombes artisanales construites par les terroristes. Ces personnes étaient de multiples nationalités : belge bien sûr, mais aussi néerlandaise, congolaise, suédoise, libérienne, britannique, marocaine, italienne, indienne, polonaise, chinoise et américaine. Parmi elles, aucune n’était directement concernée par Daesh ou impliquée dans le conflit en Syrie. Aucune n’était personnellement visée par les actes meurtriers. Elles avaient en commun d’être au mauvais endroit au mauvais moment. Toutes également malchanceuses, 296 personnes ont été blessées, et un nombre encore bien plus grand ont été profondément traumatisées. Au final, c’est l’ensemble de notre société qui a été ébranlé, au point que, 7 années plus tard, le procès des attentats de Bruxelles arrive comme un événement, une partie de cette tragédie historique, une étape du deuil que nous avons à traverser. Dans pareille situation, un des rôles de la justice est d’éviter que les victimes encore vivantes ne soient prises d’un désir de vengeance. Elles en auraient pourtant toutes les raisons. La barbarie des actes justifie amplement le déploiement d’une colère sans limites. Cette colère n’est d’ailleurs pas circonscrite aux personnes directement lésées. Même si elles sont de multiples nationalités, ces victimes sont aussi les nôtres. Chacun d’entre nous aurait pu être à Zaventem ou à Maelbeek, ou y perdre des proches. A travers les personnes fauchées, c’est nous tous qui avons été attaqués, et sommes potentiellement habités du désir de nous venger. Y consentir reviendrait cependant à sortir de l’État de droits et c’est pour cela qu’il faut agir avec tous les moyens nécessaires pour que les victimes et la population saisissent que justice va être rendue. Dans le cas contraire, en plus de l’injustice des faits, se développera un autre malaise : le sentiment de l’injustice d’un système. Est-ce que, pour autant, on peut demander à l’État de « venger » les victimes dans le sens d’une punition qui dépendrait de l’ampleur des émotions en présence ? Est-ce que l’on peut demander vengeance dans le sens de traitements qui feraient ressentir aux coupables ce qu’ils ont causé aux victimes ? quelque chose qui leur permette de comprendre la violence, la déshumanisation et l’absurdité de ce qu’ils ont pu faire endurer ? La tentation est grande et on voit bien que ses effets ont déjà commencé. En construisant des cages démesurées, en faisant subir aux accusés des fouilles quotidiennes et humiliantes, en présumant coupable toute personne qui, de près ou de loin, était en contact avec les terroristes… l’histoire récente du procès illustre une dynamique de compensation émotionnelle bien plus qu’une recherche de principes et de droits humains. Les droits humains d’ailleurs, les coupables ont bien montré qu’ils s’en « lavaient les mains ». Serait-il juste que ces droits les protègent alors qu’eux-mêmes s’en sont détournés pour rejoindre Daesh ? Serait-il juste qu’ils en bénéficient alors qu’ils les ont volontairement bafoués en planifiant et perpétrant ces massacres ? En outre, certes la gestion des accusés est teintée de revanche, mais cela reste très mesuré au regard de ce que les victimes ont subi. Avalanche de questions et de sentiments, tous à mes yeux légitimes. En sens inverse pourtant et en guise d’édito, permettez-moi de souligner plusieurs pistes que je trouve intéressantes à ce niveau. La première est de prendre le temps de reconnaître le plus justement possible les faits, les dégâts et les injustices endurées. Il s’agit d’écouter, et de faire comprendre que rien ne sera oublié. Par l’ampleur de son dispositif, l’action de la justice doit répondre à la gravité de ce qui s’est passé. En plus de l’écoute des victimes, les moyens doivent ici permettre d’établir toutes les culpabilités : celle des auteurs directs, celle de leur complices plus ou moins actifs, celle de Daesh et de ses stratégies manipulatrices. Dans l’identification des culpabilités, le ressentiment évoqué plus haut peut cependant jouer un mauvais rôle. Nos émotions ont en effet tendance à réfléchir en miroir : comme les victimes individuelles sont connues, nous sommes souvent conduits à penser que les individus incriminables sont tout aussi faciles à identifier. Nos sentiments nous amènent à croire que leur culpabilité est à la mesure de l’innocence des victimes. Dans sa dynamique émotionnelle, le procès comporte une logique transformationnelle : convertissant l’innocence d’individus victimes en une culpabilité, de même intensité, des accusés. Mais, penser de la sorte, n’est-ce pas risquer de minimiser les culpabilités ? N’est-ce pas une manière de défendre les accusés pour qu’ils soient moins sanctionnés ? Non, car il n’est pas question de minimiser. Il est tout à fait possible de reconnaître la responsabilités des auteurs des attentats, tout en reconnaissant en même temps que d’autres aussi ont « leur part », tout en reconnaissant que certains mécanismes collectifs ont contribué à ce qui s’est passé. Peut-être d’ailleurs que c’est de cette manière que l’on rend le plus hommage à la mémoire des victimes. Établir les responsabilités individuelles du passé prémunit peu des dangers à venir. A l’inverse, en identifiant les forces collectives qui ont influencé la personnalité et le chemin des individus, on comprend mieux ce qu’il y a à changer. Pour éviter que l’Histoire ne « bégaie », il est indispensable de se demander, de tous ces événements, quelles sont les leçons à tirer. En menant cette réflexion, on se rend par exemple compte que le projet et la communication de Daesh ont joué un rôle. On se rend compte que notre police et la collaboration avec son homologue français auraient aussi pu mieux fonctionner. On se rend compte que les jeunes qui se sont fait exploser étaient des jeunes d’ici, qui ont grandi dans nos quartiers. Réfléchir à ce drame, c’est réaliser que, si les victimes sont les nôtres, les coupables le sont aussi. C’est pour cette raison qu’il est important de se demander tout ce qui, dans notre société, peut expliquer les trajectoires terroristes d’une partie de notre jeunesse. C’est pour cela aussi que, 7 années plus tard, il est fondamental de reprendre ces fragilités et de vérifier si, à leur niveau, nous avons réussi à avancer." En ligne : https://www.parresia.media/editions/peut-on-demander-a-la-justice-quelle-nous-ve [...] Permalink : http://cdocs.helha.be/pmblln/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=38376 Peut-on demander à la justice qu'elle nous venge ? [enregistrement sonore non musical] . - Bruxelles (Belgique) : Parresia media, 2023 . - 40 min.
Langues : Français (fre)
Catégories : TS
Attentats # Justice réparatrice # Terrorisme # Victimes # Victimes du terrorisme # Victimes:Victimes -- Protection, assistance, etc.Résumé : "32 personnes sont mortes. 32 vies ont été pulvérisées par les visses, boulons et écrous des bombes artisanales construites par les terroristes. Ces personnes étaient de multiples nationalités : belge bien sûr, mais aussi néerlandaise, congolaise, suédoise, libérienne, britannique, marocaine, italienne, indienne, polonaise, chinoise et américaine. Parmi elles, aucune n’était directement concernée par Daesh ou impliquée dans le conflit en Syrie. Aucune n’était personnellement visée par les actes meurtriers. Elles avaient en commun d’être au mauvais endroit au mauvais moment. Toutes également malchanceuses, 296 personnes ont été blessées, et un nombre encore bien plus grand ont été profondément traumatisées. Au final, c’est l’ensemble de notre société qui a été ébranlé, au point que, 7 années plus tard, le procès des attentats de Bruxelles arrive comme un événement, une partie de cette tragédie historique, une étape du deuil que nous avons à traverser. Dans pareille situation, un des rôles de la justice est d’éviter que les victimes encore vivantes ne soient prises d’un désir de vengeance. Elles en auraient pourtant toutes les raisons. La barbarie des actes justifie amplement le déploiement d’une colère sans limites. Cette colère n’est d’ailleurs pas circonscrite aux personnes directement lésées. Même si elles sont de multiples nationalités, ces victimes sont aussi les nôtres. Chacun d’entre nous aurait pu être à Zaventem ou à Maelbeek, ou y perdre des proches. A travers les personnes fauchées, c’est nous tous qui avons été attaqués, et sommes potentiellement habités du désir de nous venger. Y consentir reviendrait cependant à sortir de l’État de droits et c’est pour cela qu’il faut agir avec tous les moyens nécessaires pour que les victimes et la population saisissent que justice va être rendue. Dans le cas contraire, en plus de l’injustice des faits, se développera un autre malaise : le sentiment de l’injustice d’un système. Est-ce que, pour autant, on peut demander à l’État de « venger » les victimes dans le sens d’une punition qui dépendrait de l’ampleur des émotions en présence ? Est-ce que l’on peut demander vengeance dans le sens de traitements qui feraient ressentir aux coupables ce qu’ils ont causé aux victimes ? quelque chose qui leur permette de comprendre la violence, la déshumanisation et l’absurdité de ce qu’ils ont pu faire endurer ? La tentation est grande et on voit bien que ses effets ont déjà commencé. En construisant des cages démesurées, en faisant subir aux accusés des fouilles quotidiennes et humiliantes, en présumant coupable toute personne qui, de près ou de loin, était en contact avec les terroristes… l’histoire récente du procès illustre une dynamique de compensation émotionnelle bien plus qu’une recherche de principes et de droits humains. Les droits humains d’ailleurs, les coupables ont bien montré qu’ils s’en « lavaient les mains ». Serait-il juste que ces droits les protègent alors qu’eux-mêmes s’en sont détournés pour rejoindre Daesh ? Serait-il juste qu’ils en bénéficient alors qu’ils les ont volontairement bafoués en planifiant et perpétrant ces massacres ? En outre, certes la gestion des accusés est teintée de revanche, mais cela reste très mesuré au regard de ce que les victimes ont subi. Avalanche de questions et de sentiments, tous à mes yeux légitimes. En sens inverse pourtant et en guise d’édito, permettez-moi de souligner plusieurs pistes que je trouve intéressantes à ce niveau. La première est de prendre le temps de reconnaître le plus justement possible les faits, les dégâts et les injustices endurées. Il s’agit d’écouter, et de faire comprendre que rien ne sera oublié. Par l’ampleur de son dispositif, l’action de la justice doit répondre à la gravité de ce qui s’est passé. En plus de l’écoute des victimes, les moyens doivent ici permettre d’établir toutes les culpabilités : celle des auteurs directs, celle de leur complices plus ou moins actifs, celle de Daesh et de ses stratégies manipulatrices. Dans l’identification des culpabilités, le ressentiment évoqué plus haut peut cependant jouer un mauvais rôle. Nos émotions ont en effet tendance à réfléchir en miroir : comme les victimes individuelles sont connues, nous sommes souvent conduits à penser que les individus incriminables sont tout aussi faciles à identifier. Nos sentiments nous amènent à croire que leur culpabilité est à la mesure de l’innocence des victimes. Dans sa dynamique émotionnelle, le procès comporte une logique transformationnelle : convertissant l’innocence d’individus victimes en une culpabilité, de même intensité, des accusés. Mais, penser de la sorte, n’est-ce pas risquer de minimiser les culpabilités ? N’est-ce pas une manière de défendre les accusés pour qu’ils soient moins sanctionnés ? Non, car il n’est pas question de minimiser. Il est tout à fait possible de reconnaître la responsabilités des auteurs des attentats, tout en reconnaissant en même temps que d’autres aussi ont « leur part », tout en reconnaissant que certains mécanismes collectifs ont contribué à ce qui s’est passé. Peut-être d’ailleurs que c’est de cette manière que l’on rend le plus hommage à la mémoire des victimes. Établir les responsabilités individuelles du passé prémunit peu des dangers à venir. A l’inverse, en identifiant les forces collectives qui ont influencé la personnalité et le chemin des individus, on comprend mieux ce qu’il y a à changer. Pour éviter que l’Histoire ne « bégaie », il est indispensable de se demander, de tous ces événements, quelles sont les leçons à tirer. En menant cette réflexion, on se rend par exemple compte que le projet et la communication de Daesh ont joué un rôle. On se rend compte que notre police et la collaboration avec son homologue français auraient aussi pu mieux fonctionner. On se rend compte que les jeunes qui se sont fait exploser étaient des jeunes d’ici, qui ont grandi dans nos quartiers. Réfléchir à ce drame, c’est réaliser que, si les victimes sont les nôtres, les coupables le sont aussi. C’est pour cette raison qu’il est important de se demander tout ce qui, dans notre société, peut expliquer les trajectoires terroristes d’une partie de notre jeunesse. C’est pour cela aussi que, 7 années plus tard, il est fondamental de reprendre ces fragilités et de vérifier si, à leur niveau, nous avons réussi à avancer." En ligne : https://www.parresia.media/editions/peut-on-demander-a-la-justice-quelle-nous-ve [...] Permalink : http://cdocs.helha.be/pmblln/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=38376 Est accompagné deExemplaires
Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire
Titre : Pour une démocratie de combat Type de document : texte imprimé Auteurs : Michel Wieviorka Editeur : Paris : Robert Laffont Année de publication : 2020 Importance : 1 vol. (485 p.) Format : 22 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-221-24774-7 Langues : Français (fre) Catégories : TS
Antisémitisme # Démocratie # Discrimination # Populisme # Racisme # Racisme:Racisme -- Lutte contre # Sciences sociales # Social-démocratie # Terrorisme # Terrorisme:Terrorisme -- Lutte contreIndex. décimale : PO0 Politique / Organisation de la société - Généralités Résumé : "Déclin des systèmes et des partis classiques, mise en cause de la représentation politique, montée du populisme et des nationalismes, emprise desfake news, tentation de la violence... : force est de constater la fragilité, aujourd'hui, de la démocratie. Alors que soufflent les vents mauvais de l'extrémisme, de l'autoritarisme, du racisme, de l'antisémitisme, du terrorisme, comment défendre ce bien commun qui nous semblait acquis mais ne l'est pas ?
Face à ces maux qui minent nos sociétés et qu'il décrypte en profondeur, Michel Wieviorka interroge la place et le rôle des sciences humaines et sociales. Il y invite le meilleur de sa discipline – la raison, la connaissance de l'histoire, l'imagination sociologique, l'esprit critique – à se mettre (se remettre ?) au service de l'idéal démocratique.
Pour une démocratie de combatest un ouvrage pionnier qui conjugue une orientation authentiquement citoyenne, des propositions théoriques et méthodologiques exigeantes et des pistes concrètes pour une démocratie vivante et active. Indispensable en ces temps de perte de repères, de fureur et de démoralisation : à coup sûr un livre de référence."Note de contenu : Sommaire
Introduction
Première partie : Apologie pour les sciences humaines et sociales / Chapitre 1 : L'apogée des sciences humaines et sociales. Première saison / Chapitre 2 : L'apogée des sciences humaines et sociales. Une deuxième saison ? / Chapitre 3 : Le retour du Sujet / Chapitre 4 : Critique de l'intersectionnalité. Du concept à l'engagement / Chapitre 5 : Les marges, au cœur de la vie collective ?
Deuxième partie : A l'épreuve des forces antidémocratiques / Chapitre 6 : Les transformations du racisme et de l'antisémitisme / Chapitre 7 : Métamorphoses de la violence / Chapitre 8 : Le terrorisme en mutation / Chapitre 9 : Quand la violence renoue avec la légitimité / Chapitre 10 : Sortir de la violence, la prévenir. Un chantier pour les sciences humaines et sociales
Troisième partie : Les chantiers de la réinvention démocratique / Chapitre 11 : La démocratie a-t-elle besoin des sciences humaines et sociales ? / Chapitre 12 : Cinq défis majeurs / Chapitre 13 : Défendre et revitalister la démocratie / Chapitre 14 : Critique du populisme / Chapitre 15 : Les sources sociales
ConclusionEn ligne : https://cairn-cdocs.helha.be/pour-une-democratie-de-combat--9782221247747.htm Permalink : http://cdocs.helha.be/pmblln/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=38572 Pour une démocratie de combat [texte imprimé] / Michel Wieviorka . - Paris : Robert Laffont, 2020 . - 1 vol. (485 p.) ; 22 cm.
ISBN : 978-2-221-24774-7
Langues : Français (fre)
Catégories : TS
Antisémitisme # Démocratie # Discrimination # Populisme # Racisme # Racisme:Racisme -- Lutte contre # Sciences sociales # Social-démocratie # Terrorisme # Terrorisme:Terrorisme -- Lutte contreIndex. décimale : PO0 Politique / Organisation de la société - Généralités Résumé : "Déclin des systèmes et des partis classiques, mise en cause de la représentation politique, montée du populisme et des nationalismes, emprise desfake news, tentation de la violence... : force est de constater la fragilité, aujourd'hui, de la démocratie. Alors que soufflent les vents mauvais de l'extrémisme, de l'autoritarisme, du racisme, de l'antisémitisme, du terrorisme, comment défendre ce bien commun qui nous semblait acquis mais ne l'est pas ?
Face à ces maux qui minent nos sociétés et qu'il décrypte en profondeur, Michel Wieviorka interroge la place et le rôle des sciences humaines et sociales. Il y invite le meilleur de sa discipline – la raison, la connaissance de l'histoire, l'imagination sociologique, l'esprit critique – à se mettre (se remettre ?) au service de l'idéal démocratique.
Pour une démocratie de combatest un ouvrage pionnier qui conjugue une orientation authentiquement citoyenne, des propositions théoriques et méthodologiques exigeantes et des pistes concrètes pour une démocratie vivante et active. Indispensable en ces temps de perte de repères, de fureur et de démoralisation : à coup sûr un livre de référence."Note de contenu : Sommaire
Introduction
Première partie : Apologie pour les sciences humaines et sociales / Chapitre 1 : L'apogée des sciences humaines et sociales. Première saison / Chapitre 2 : L'apogée des sciences humaines et sociales. Une deuxième saison ? / Chapitre 3 : Le retour du Sujet / Chapitre 4 : Critique de l'intersectionnalité. Du concept à l'engagement / Chapitre 5 : Les marges, au cœur de la vie collective ?
Deuxième partie : A l'épreuve des forces antidémocratiques / Chapitre 6 : Les transformations du racisme et de l'antisémitisme / Chapitre 7 : Métamorphoses de la violence / Chapitre 8 : Le terrorisme en mutation / Chapitre 9 : Quand la violence renoue avec la légitimité / Chapitre 10 : Sortir de la violence, la prévenir. Un chantier pour les sciences humaines et sociales
Troisième partie : Les chantiers de la réinvention démocratique / Chapitre 11 : La démocratie a-t-elle besoin des sciences humaines et sociales ? / Chapitre 12 : Cinq défis majeurs / Chapitre 13 : Défendre et revitalister la démocratie / Chapitre 14 : Critique du populisme / Chapitre 15 : Les sources sociales
ConclusionEn ligne : https://cairn-cdocs.helha.be/pour-une-democratie-de-combat--9782221247747.htm Permalink : http://cdocs.helha.be/pmblln/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=38572 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité PO0 WIE PO Livre Centre de documentation HELHa Cardijn LLN Salle de lecture (Périodiques) Disponible Pour une doctrine des libertés / Julien Cantegreil in Esprit, 320 (Décembre 2005)
PermalinkPermalinkPrisons et radicalisation. Études de cas en Belgique et en France [Dossier] / Pluralité d'auteurs in Déviance et société, 3, vol. 46 (Septembre 2022)
PermalinkProcessus de radicalisation et difficulté du soin / Stéphanie Germani in Le journal des psychologues, 401 (Novembre-Décembre 2022)
PermalinkLa propagande de l'État Islamique : du mythe à la terreur : Analyse du discours de l'autoproclamation du Califat / Itaf Ghebantani
PermalinkProtéiforme, l'islamisme violent se fragmente / Achille Verne in Espace de libertés, 511 (Juin 2023)
PermalinkPermalinkQuand la Méditerranée nous submerge : réfugiés, terrorisme, islam, quartiers, populisme ; entretien avec José Lenzini / Jean Viard
PermalinkLa « question musulmane » au sein des forces armées françaises face au défi terroriste : Entretien avec le capitaine Mohamed-Ali Bouharb / Mohamed-Ali Bouharb in Migrations - société, 169 (Juillet - Septembre 2017)
PermalinkQui sont les jihadistes français ? / Pluralité d'auteurs in Sciences humaines, 268 (Mars 2015)
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