[article]
Titre : |
Une vie à soi [Dossier] |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Pluralité d'auteurs ; Jeanne Delobel ; Marianne Scholinchx ; Amandine Brûlée ; Sigrid Dieu ; Xénia Maszowez ; Milène Le Goff ; Aline Rolis ; Valérie Lootvoet ; Bérivan Güzel ; Nadine Plateau |
Année de publication : |
2021 |
Article en page(s) : |
p. 3-33 |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
TS Discrimination # Discrimination:Discrimination sexuelle # Discrimination:Discrimination sexuelle:Discrimination sexuelle dans l'emploi # Femmes # Femmes et politique # Femmes:Femmes -- Conditions sociales # Femmes:Femmes -- Travail # Handicapées # Prostitution # Prostitution:Prostitution dans les représentations sociales # Sexisme dans l'enseignement supérieur # Sexisme en milieu scolaire
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Résumé : |
"Une vie à soi, des vies à nous. Quelle aurait, quelles auraient été nos vies si nous n'avions pas été bébées, filles et femmes ? qu'auraient été nos existences si nous avions été garçons, et que cette appartenance sommmes toutes toute simple, avait eu moins d'importance ? Nos trajets auraient été tout autres, nous aurions eu des vies éclairées et non des destins. Nos vies auraient été plus légères, plus soutenues, plus ouvertes, car plus égalitaires. C'est pourtant l'inverse qui s'est produit et se produit encore : déjà placées sur certains rails sexistes depuis l'observation in utero par l'oeil de l'échographe, les femmes éprouvent, à peine nées, des freins et des orientations diverses dont elles ne décident pas : la socialisation des filles, familiale, scolaire, sociale tout simplement, les détermine dans des développements plus étroits que ceux des garçons, que ce soit dans les projections des parents (dont beaucoup de pères se satisfont encore, un peu silencieusement, d'avoir des fils), à l'accueil pré-scolaire qui perdure dans le formatage des unes dans le rose et des uns dans le bleu, à l'inscription dans des écoles dans lesquelles les garçons apprennent la domination sur les espaces (ah, le foot qui est autorisé dans tout l'espace de la cour de récré et met les filles sur le côté) et sur le corps des filles (les "touche-pipi" euphémisés dans les toilettes ne sont pas ceux de passés révolus, tout comme les excuses de ces faits octroyées aux garçons "car ce sont des enfants" sans tenir compte des effets sur les fillettes), la répartition - comme en deux classes de cerveaux - des filles dans le littéraire et des garçons dans les sciences et les mathématiques... la liste est longue et, comme la ligne d'horizon : sans fin." |
Permalink : |
http://cdocs.helha.be/pmblln/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=35630 |
in Chronique féministe > 128 (Juillet-Décembre 2021) . - p. 3-33
[article] Une vie à soi [Dossier] [texte imprimé] / Pluralité d'auteurs ; Jeanne Delobel ; Marianne Scholinchx ; Amandine Brûlée ; Sigrid Dieu ; Xénia Maszowez ; Milène Le Goff ; Aline Rolis ; Valérie Lootvoet ; Bérivan Güzel ; Nadine Plateau . - 2021 . - p. 3-33. Langues : Français ( fre) in Chronique féministe > 128 (Juillet-Décembre 2021) . - p. 3-33
Catégories : |
TS Discrimination # Discrimination:Discrimination sexuelle # Discrimination:Discrimination sexuelle:Discrimination sexuelle dans l'emploi # Femmes # Femmes et politique # Femmes:Femmes -- Conditions sociales # Femmes:Femmes -- Travail # Handicapées # Prostitution # Prostitution:Prostitution dans les représentations sociales # Sexisme dans l'enseignement supérieur # Sexisme en milieu scolaire
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Résumé : |
"Une vie à soi, des vies à nous. Quelle aurait, quelles auraient été nos vies si nous n'avions pas été bébées, filles et femmes ? qu'auraient été nos existences si nous avions été garçons, et que cette appartenance sommmes toutes toute simple, avait eu moins d'importance ? Nos trajets auraient été tout autres, nous aurions eu des vies éclairées et non des destins. Nos vies auraient été plus légères, plus soutenues, plus ouvertes, car plus égalitaires. C'est pourtant l'inverse qui s'est produit et se produit encore : déjà placées sur certains rails sexistes depuis l'observation in utero par l'oeil de l'échographe, les femmes éprouvent, à peine nées, des freins et des orientations diverses dont elles ne décident pas : la socialisation des filles, familiale, scolaire, sociale tout simplement, les détermine dans des développements plus étroits que ceux des garçons, que ce soit dans les projections des parents (dont beaucoup de pères se satisfont encore, un peu silencieusement, d'avoir des fils), à l'accueil pré-scolaire qui perdure dans le formatage des unes dans le rose et des uns dans le bleu, à l'inscription dans des écoles dans lesquelles les garçons apprennent la domination sur les espaces (ah, le foot qui est autorisé dans tout l'espace de la cour de récré et met les filles sur le côté) et sur le corps des filles (les "touche-pipi" euphémisés dans les toilettes ne sont pas ceux de passés révolus, tout comme les excuses de ces faits octroyées aux garçons "car ce sont des enfants" sans tenir compte des effets sur les fillettes), la répartition - comme en deux classes de cerveaux - des filles dans le littéraire et des garçons dans les sciences et les mathématiques... la liste est longue et, comme la ligne d'horizon : sans fin." |
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http://cdocs.helha.be/pmblln/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=35630 |
| ![Une vie à soi [Dossier] vignette](http://cdocs.helha.be/pmblln/opac_css/images/vide.png) |