Centre de Documentation Gilly / CePaS-Centre du Patrimoine Santé
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Ma : 8h15 à 12h00 - 12h30 à 16h30
Me : 8h15 à 12h00 - 12h30 à 16h15
Je : 8h15 à 12h00 - 12h30 à 16h30
Ve : 8h15 à 12h00 - 12h30 à 16h15
Fermé les 23 juin, 1er, 2 et 4 juillet après-midi
Les livres sont alors à remettre à l'accueil
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Le premier entretien |
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Titre : Quand Monsieur Moche s'invite dans le chaos... Type de document : texte imprimé Auteurs : Laurent Lapèze Année de publication : 2025 Article en page(s) : p. 12-16 Langues : Français (fre) Mots-clés : Crise clastique Résumé : En accompagnant Slotan, 6 ans, qui présente d’importants troubles du comportement, un infirmier « crée » Monsieur Moche, un curieux personnage particulièrement « nul », qui aide progressivement l’enfant à supporter de « rater ». Mais sur quoi s’appuie cette improvisation ?…
Avez-vous déjà rencontré des enfants qui ne veulent pas dessiner ? Celui qui dessine en jaune parce que, jaune sur blanc… ça ne se voit pas beaucoup. Ou cet autre qui a toujours autre chose à faire dès qu’on lui propose des crayons… En général, nous n’y prenons pas garde. Pour nous (soignants névrosés « poids moyen » [1]), le dessin est forcément un moment d’oisiveté, de plaisir. Parmi ces enfants, certains traversent des crises destructrices parce qu’ils n’arrivent pas à dessiner, c’est le cas de Slotan [...]Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=93776
in Santé mentale > 297 (Mai 2025) . - p. 12-16[article] Quand Monsieur Moche s'invite dans le chaos... [texte imprimé] / Laurent Lapèze . - 2025 . - p. 12-16.
Langues : Français (fre)
in Santé mentale > 297 (Mai 2025) . - p. 12-16
Mots-clés : Crise clastique Résumé : En accompagnant Slotan, 6 ans, qui présente d’importants troubles du comportement, un infirmier « crée » Monsieur Moche, un curieux personnage particulièrement « nul », qui aide progressivement l’enfant à supporter de « rater ». Mais sur quoi s’appuie cette improvisation ?…
Avez-vous déjà rencontré des enfants qui ne veulent pas dessiner ? Celui qui dessine en jaune parce que, jaune sur blanc… ça ne se voit pas beaucoup. Ou cet autre qui a toujours autre chose à faire dès qu’on lui propose des crayons… En général, nous n’y prenons pas garde. Pour nous (soignants névrosés « poids moyen » [1]), le dessin est forcément un moment d’oisiveté, de plaisir. Parmi ces enfants, certains traversent des crises destructrices parce qu’ils n’arrivent pas à dessiner, c’est le cas de Slotan [...]Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=93776 Exemplaires (1)
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Quand Monsieur Moche s'invite dans le chaos...
Titre : Première rencontre, regards croisés Type de document : texte imprimé Auteurs : Dominique Friard Année de publication : 2025 Article en page(s) : p. 22-26 Note générale : Cet article fait partie du dossier " Le premier entretien ". Langues : Français (fre) Mots-clés : Premier entretien Accueil Alliance thérapeutique Attitude du professionnel Écoute Engagement Entretien infirmier Résumé : Pour le patient, c’est ce qui « fait événement » au cours du premier entretien qui lui permet souvent de s’engager dans les soins… Du point de vue du soignant, quels sont alors les ingrédients qu’il peut tenter de déployer au quotidien pour favoriser cette rencontre ?
Centre de santé mentale, Gap, un soir d’octobre. Une soixantaine de personnes sont rassemblées pour fêter mon départ en retraite. Quelques collègues, la cinquantaine de patients que je suis encore pour quelques heures et deux musiciens… J’ai apporté une guirlande de textes poétiques écrits par les participants au groupe thérapeutique « Sous presse les mots », que j’ai animé durant des années. Chaque texte manuscrit a été thermocollé sur un tissu de couleur, le tout réalisant une farandole d’une dizaine de mètres qui danse autour du salon. Nous sommes tous installés à table quand Frédérique, une piquante quinquagénaire, se lève. Dans ses mains qui tremblent d’émotion, elle tient un petit discours : « Dominique, je ne suis venue qu’une seule fois à la Poésie mais j’ai écrit, pour vous, un petit texte qui raconte la première fois où je vous ai rencontré au Provence lors de ma première hospitalisation à Laragne. C’était il y a dix, quinze… longtemps. » [...]Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=93777
in Santé mentale > 297 (Mai 2025) . - p. 22-26[article] Première rencontre, regards croisés [texte imprimé] / Dominique Friard . - 2025 . - p. 22-26.
Cet article fait partie du dossier " Le premier entretien ".
Langues : Français (fre)
in Santé mentale > 297 (Mai 2025) . - p. 22-26
Mots-clés : Premier entretien Accueil Alliance thérapeutique Attitude du professionnel Écoute Engagement Entretien infirmier Résumé : Pour le patient, c’est ce qui « fait événement » au cours du premier entretien qui lui permet souvent de s’engager dans les soins… Du point de vue du soignant, quels sont alors les ingrédients qu’il peut tenter de déployer au quotidien pour favoriser cette rencontre ?
Centre de santé mentale, Gap, un soir d’octobre. Une soixantaine de personnes sont rassemblées pour fêter mon départ en retraite. Quelques collègues, la cinquantaine de patients que je suis encore pour quelques heures et deux musiciens… J’ai apporté une guirlande de textes poétiques écrits par les participants au groupe thérapeutique « Sous presse les mots », que j’ai animé durant des années. Chaque texte manuscrit a été thermocollé sur un tissu de couleur, le tout réalisant une farandole d’une dizaine de mètres qui danse autour du salon. Nous sommes tous installés à table quand Frédérique, une piquante quinquagénaire, se lève. Dans ses mains qui tremblent d’émotion, elle tient un petit discours : « Dominique, je ne suis venue qu’une seule fois à la Poésie mais j’ai écrit, pour vous, un petit texte qui raconte la première fois où je vous ai rencontré au Provence lors de ma première hospitalisation à Laragne. C’était il y a dix, quinze… longtemps. » [...]Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=93777 Exemplaires (1)
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Première rencontre, regards croisés
Titre : Observer au seuil de la rencontre Type de document : texte imprimé Auteurs : Benjamin Villeneuve Année de publication : 2025 Article en page(s) : p. 28-33 Note générale : Cet article fait partie du dossier " Le premier entretien ". Langues : Français (fre) Mots-clés : Entretien infirmier Observation Perception sensorielle Premier entretien Processus psychique Raisonnement clinique Relation soignant soigné Résumé : Le premier entretien en psychiatrie reste un moment charnière, dans lequel l’observation clinique sert de guide au soignant. Cette approche exigeante combine sensibilité, intuition et rigueur intellectuelle.
Il est un peu plus de 17 heures, dans un centre médico-psychologique (CMP). La journée touche à sa fin, les consultations sont presque terminées, les transmissions débutent, chacun pense à ce qui reste à boucler avant de partir. Sur le bureau, quelques dossiers traînent encore, la cafetière est vide. Marc, infirmier depuis quelques mois dans l’équipe, revient d’un entretien collectif. Il n’a pas prévu de recevoir quelqu’un d’autre aujourd’hui. Il consulte rapidement l’agenda du lendemain quand la secrétaire frappe doucement à la porte : – « Y a un monsieur qui arrive sans rendez- vous. Il sort des urgences. Il a l’air super mal. C’est un patient inconnu de chez nous mais il est du secteur. Il faut vraiment le voir, je pense. Tu peux le prendre ? »
Marc hésite un instant. Il sait pouvoir compter sur la finesse des premières évaluations de la secrétaire, rodée par son expérience sensible du terrain. Ces impressions initiales, souvent formulées simplement, se révèlent précieuses au quotidien. Il sait que personne d’autre ne pourra accueillir ce patient. Alors il fait ce que font la plupart des soignants : il priorise la réactivité et s’adapte. Il rouvre le bureau, prépare deux chaises, remet un peu d’ordre dans la pièce, mais aussi dans ses idées. Il ne sait rien de ce patient, juste les transmissions faméliques de l’urgentiste. [...]Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=93778
in Santé mentale > 297 (Mai 2025) . - p. 28-33[article] Observer au seuil de la rencontre [texte imprimé] / Benjamin Villeneuve . - 2025 . - p. 28-33.
Cet article fait partie du dossier " Le premier entretien ".
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Mots-clés : Entretien infirmier Observation Perception sensorielle Premier entretien Processus psychique Raisonnement clinique Relation soignant soigné Résumé : Le premier entretien en psychiatrie reste un moment charnière, dans lequel l’observation clinique sert de guide au soignant. Cette approche exigeante combine sensibilité, intuition et rigueur intellectuelle.
Il est un peu plus de 17 heures, dans un centre médico-psychologique (CMP). La journée touche à sa fin, les consultations sont presque terminées, les transmissions débutent, chacun pense à ce qui reste à boucler avant de partir. Sur le bureau, quelques dossiers traînent encore, la cafetière est vide. Marc, infirmier depuis quelques mois dans l’équipe, revient d’un entretien collectif. Il n’a pas prévu de recevoir quelqu’un d’autre aujourd’hui. Il consulte rapidement l’agenda du lendemain quand la secrétaire frappe doucement à la porte : – « Y a un monsieur qui arrive sans rendez- vous. Il sort des urgences. Il a l’air super mal. C’est un patient inconnu de chez nous mais il est du secteur. Il faut vraiment le voir, je pense. Tu peux le prendre ? »
Marc hésite un instant. Il sait pouvoir compter sur la finesse des premières évaluations de la secrétaire, rodée par son expérience sensible du terrain. Ces impressions initiales, souvent formulées simplement, se révèlent précieuses au quotidien. Il sait que personne d’autre ne pourra accueillir ce patient. Alors il fait ce que font la plupart des soignants : il priorise la réactivité et s’adapte. Il rouvre le bureau, prépare deux chaises, remet un peu d’ordre dans la pièce, mais aussi dans ses idées. Il ne sait rien de ce patient, juste les transmissions faméliques de l’urgentiste. [...]Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=93778 Exemplaires (1)
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Observer au seuil de la rencontre
Titre : Ne pas se préparer au premier entretien ? Type de document : texte imprimé Auteurs : Krzysztof M. Skuza Année de publication : 2025 Article en page(s) : p. 34-39 Note générale : Cet article fait partie du dossier " Le premier entretien ". Langues : Français (fre) Mots-clés : Conduite de l'entretien Confiance Ethique professionnelle Premier entretien Psychodynamie Relation interpersonnelle Relation soignant soigné Théorie des soins infirmiers Transfert Résumé : Lors d’une première rencontre, à rebours des pratiques contemporaines, le soignant peut considérer le patient (l’inconnu, l’étranger) comme une présence unique et non comme une catégorie diagnostique ou une représentation.
Dans un ouvrage anglophone récent, qui se présente comme une « référence vivante » en psychiatrie, un chapitre dédié à l’entretien vante les avantages du recours à la structuration de ce dernier : « Étant donné que les patients peuvent sous-estimer leurs symptômes, ces entretiens structurés peuvent aider à recueillir toutes les informations nécessaires. » (Kung, Durand et Alarcón, 2023). On en déduit que l’entretien peut être considéré avant tout comme un outil permettant de recueillir des informations factuelles dont la nature (ontologie) est indépendante de la situation interpersonnelle de l’entretien même. Pour le clinicien, ce dernier donnerait accès à une réalité extérieure, celle de l’existence et de la vie psychique du patient, y compris lorsqu’il n’est pas en situation d’entretien. Les « symptômes », le Graal de l’entretien positiviste, auraient une intensité objective, laquelle échapperait à certains patients (malheureusement défaillants), mais que la structure de l’entretien aiderait à évaluer. Une fois les symptômes recueillis, le clinicien disposerait des « informations nécessaires » et pourrait initier le traitement, quitte à recourir à de nouveaux rendez-vous, pour en suivre le déroulement. Dans cette perspective, l’entretien précède le traitement, il peut l’accompagner, mais il n’est pas un traitement lui-même[...]Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=93779
in Santé mentale > 297 (Mai 2025) . - p. 34-39[article] Ne pas se préparer au premier entretien ? [texte imprimé] / Krzysztof M. Skuza . - 2025 . - p. 34-39.
Cet article fait partie du dossier " Le premier entretien ".
Langues : Français (fre)
in Santé mentale > 297 (Mai 2025) . - p. 34-39
Mots-clés : Conduite de l'entretien Confiance Ethique professionnelle Premier entretien Psychodynamie Relation interpersonnelle Relation soignant soigné Théorie des soins infirmiers Transfert Résumé : Lors d’une première rencontre, à rebours des pratiques contemporaines, le soignant peut considérer le patient (l’inconnu, l’étranger) comme une présence unique et non comme une catégorie diagnostique ou une représentation.
Dans un ouvrage anglophone récent, qui se présente comme une « référence vivante » en psychiatrie, un chapitre dédié à l’entretien vante les avantages du recours à la structuration de ce dernier : « Étant donné que les patients peuvent sous-estimer leurs symptômes, ces entretiens structurés peuvent aider à recueillir toutes les informations nécessaires. » (Kung, Durand et Alarcón, 2023). On en déduit que l’entretien peut être considéré avant tout comme un outil permettant de recueillir des informations factuelles dont la nature (ontologie) est indépendante de la situation interpersonnelle de l’entretien même. Pour le clinicien, ce dernier donnerait accès à une réalité extérieure, celle de l’existence et de la vie psychique du patient, y compris lorsqu’il n’est pas en situation d’entretien. Les « symptômes », le Graal de l’entretien positiviste, auraient une intensité objective, laquelle échapperait à certains patients (malheureusement défaillants), mais que la structure de l’entretien aiderait à évaluer. Une fois les symptômes recueillis, le clinicien disposerait des « informations nécessaires » et pourrait initier le traitement, quitte à recourir à de nouveaux rendez-vous, pour en suivre le déroulement. Dans cette perspective, l’entretien précède le traitement, il peut l’accompagner, mais il n’est pas un traitement lui-même[...]Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=93779 Exemplaires (1)
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Ne pas se préparer au premier entretien ?
Titre : Premières confrontations aux états psychotiques Type de document : texte imprimé Auteurs : Vincent Di Rocco Année de publication : 2025 Article en page(s) : p. 41-45 Note générale : Cet article fait partie du dossier " Le premier entretien ". Langues : Français (fre) Mots-clés : Psychose Relation soignant soigné Schizophrénie Premier entretien Relation thérapeutique Analyse de la pratique Cas clinique Centre médico-psychologique Intersubjectivité Psychologue Psychothérapie psychanalytique Transfert Résumé : Accueillir les productions psychiques des sujets souffrant de psychose est toujours une épreuve pour les cliniciens. Ces productions se présentent comme insensées, chaotiques et très déstabilisantes. Mais comment parvenir à « penser la pensée d’un autre » ?…
« Vous vous rappelez des premiers mots que vous m’avez dits… ? » C’est ainsi que Livia débute son entretien. Diagnostiquée comme souffrant d’une schizophrénie au sortir de l’adolescence, il y a déjà une douzaine d’années que nous avons des entretiens réguliers au centre médico-psychologique (CMP). Bien que lointain, le souvenir de notre premier entretien reste assez clair, mais les « premiers mots » prononcés m’échappent. Qu’ai-je pu dire qui soit mémorable une douzaine d’années plus tard ? Le temps est passé, les premières rencontres se sont multipliées, ces premiers mots se sont effacés de ma mémoire… Devant ma perplexité, Livia ajoute « au téléphone… ». Mon désarroi augmente et se teinte progressivement d’inquiétude. La prise du premier rendez- vous s’est faite au téléphone, un temps informel teinté d’administratif pris dans le flot des autres activités. Bref, honnêtement, j’avoue ne pas m’en souvenir, Livia ne fait pas durer le suspense. « Vous m’avez dit que vous attendiez mon appel. » Au-delà de la banalité des mots, avant d’être entendue, Livia souhaitait être attendue… Les infirmières qui assuraient son accompagnement, en parallèle des consultations médicales, m’avaient informé de son appel téléphonique pour une prise de rendez-vous. Elles m’avaient aussi précisé que Livia s’exprimait avec difficulté, d’où ma réponse lui évitant d’avoir à expliquer sa demande au téléphone [...]Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=93780
in Santé mentale > 297 (Mai 2025) . - p. 41-45[article] Premières confrontations aux états psychotiques [texte imprimé] / Vincent Di Rocco . - 2025 . - p. 41-45.
Cet article fait partie du dossier " Le premier entretien ".
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in Santé mentale > 297 (Mai 2025) . - p. 41-45
Mots-clés : Psychose Relation soignant soigné Schizophrénie Premier entretien Relation thérapeutique Analyse de la pratique Cas clinique Centre médico-psychologique Intersubjectivité Psychologue Psychothérapie psychanalytique Transfert Résumé : Accueillir les productions psychiques des sujets souffrant de psychose est toujours une épreuve pour les cliniciens. Ces productions se présentent comme insensées, chaotiques et très déstabilisantes. Mais comment parvenir à « penser la pensée d’un autre » ?…
« Vous vous rappelez des premiers mots que vous m’avez dits… ? » C’est ainsi que Livia débute son entretien. Diagnostiquée comme souffrant d’une schizophrénie au sortir de l’adolescence, il y a déjà une douzaine d’années que nous avons des entretiens réguliers au centre médico-psychologique (CMP). Bien que lointain, le souvenir de notre premier entretien reste assez clair, mais les « premiers mots » prononcés m’échappent. Qu’ai-je pu dire qui soit mémorable une douzaine d’années plus tard ? Le temps est passé, les premières rencontres se sont multipliées, ces premiers mots se sont effacés de ma mémoire… Devant ma perplexité, Livia ajoute « au téléphone… ». Mon désarroi augmente et se teinte progressivement d’inquiétude. La prise du premier rendez- vous s’est faite au téléphone, un temps informel teinté d’administratif pris dans le flot des autres activités. Bref, honnêtement, j’avoue ne pas m’en souvenir, Livia ne fait pas durer le suspense. « Vous m’avez dit que vous attendiez mon appel. » Au-delà de la banalité des mots, avant d’être entendue, Livia souhaitait être attendue… Les infirmières qui assuraient son accompagnement, en parallèle des consultations médicales, m’avaient informé de son appel téléphonique pour une prise de rendez-vous. Elles m’avaient aussi précisé que Livia s’exprimait avec difficulté, d’où ma réponse lui évitant d’avoir à expliquer sa demande au téléphone [...]Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=93780 Exemplaires (1)
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Premières confrontations aux états psychotiques
Titre : Ma rencontre avec "une petite bonne femme" Type de document : texte imprimé Auteurs : Anne-Lyse Delvaux Année de publication : 2025 Article en page(s) : p. 46-51 Note générale : Cet article fait partie du dossier " Le premier entretien ". Langues : Français (fre) Mots-clés : Pair-aidance Santé mentale Cas clinique Témoignage Transfert Maternité Relation mère nouveau-né Référente Relation thérapeutique Rencontre Savoir expérientiel Schizophrénie Résumé : Un premier entretien avec une psychologue clinicienne s’est avéré déterminant dans le parcours d’Anne-Lyse, souffrant de schizophrénie. Des années plus tard, devenue pair-aidante, elle s’inspire toujours de cette « connexion » pour accompagner ses pairs.
Les entretiens que je mène dans le cadre de mon travail de pair-aidante en santé mentale sont inspirés de ce que j’ai appris de mon vécu du soin, c’est-à-dire de mon « savoir expérientiel ». Ma rencontre avec Olga, hospitalisée au long cours, a pu se faire par effet de miroir avec un premier entretien dont j’avais bénéficié, dix-huit ans plus tôt, lorsque j’étais moi même patiente en région parisienne [...]Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=93781
in Santé mentale > 297 (Mai 2025) . - p. 46-51[article] Ma rencontre avec "une petite bonne femme" [texte imprimé] / Anne-Lyse Delvaux . - 2025 . - p. 46-51.
Cet article fait partie du dossier " Le premier entretien ".
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Mots-clés : Pair-aidance Santé mentale Cas clinique Témoignage Transfert Maternité Relation mère nouveau-né Référente Relation thérapeutique Rencontre Savoir expérientiel Schizophrénie Résumé : Un premier entretien avec une psychologue clinicienne s’est avéré déterminant dans le parcours d’Anne-Lyse, souffrant de schizophrénie. Des années plus tard, devenue pair-aidante, elle s’inspire toujours de cette « connexion » pour accompagner ses pairs.
Les entretiens que je mène dans le cadre de mon travail de pair-aidante en santé mentale sont inspirés de ce que j’ai appris de mon vécu du soin, c’est-à-dire de mon « savoir expérientiel ». Ma rencontre avec Olga, hospitalisée au long cours, a pu se faire par effet de miroir avec un premier entretien dont j’avais bénéficié, dix-huit ans plus tôt, lorsque j’étais moi même patiente en région parisienne [...]Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=93781 Exemplaires (1)
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Ma rencontre avec "une petite bonne femme"
Titre : " Et toi, t'es qui ? Tu fais quoi ? " Type de document : texte imprimé Auteurs : François Pytlak ; Bertrand Devaud Année de publication : 2025 Article en page(s) : p. 52-56 Note générale : Cet article fait partie du dossier " Le premier entretien ". Langues : Français (fre) Mots-clés : Premier entretien Entretien infirmier Accompagnement Adolescent Agressivité Cas clinique Contention Crise Equipe mobile Fonction contenante Intervention Trouble du comportement Résumé : Hurlements, bris d’objets, coups, morsures… Caroline, 16 ans, est dans un état de crise, en lien avec une grande frustration. Appelée en renfort, l’Équipe de prévention de l’isolement et de la contention (Epic) d’intervention découvre une jeune fille barricadée en salle d’apaisement…
C’est un jour de semaine, il est 18 h 30, le téléphone portable de l’Équipe de prévention de l’isolement et de la contention (Epic) sonne. Je suis alors en débriefing avec les collègues d’une unité à propos de la gestion de crise d’un patient qui ne nous a pas laissés indemnes… L’Epic est une petite équipe, transversale, qui a été créée au Centre hospitalier Camille Claudel (seul établissement public en santé mentale (EPSM) de la Charente), pour venir en soutien aux diverses unités et services en difficultés face à une crise. (1) (voir aussi encadré). En cette fin de journée, c’est une soignante du service d’hospitalisation pour adolescents Mikado qui nous appelle : « Allô, François ? Viens vite, s’il te plaît. Ça brasse ! Nous avons une jeune fille de 16 ans qui est arrivée ce matin, envoyée par son institut médico-éducatif (IME). Ça prend des proportions compliquées ». Ce service ne se trouve pas sur le site même de l’hôpital mais à environ un kilomètre [...]Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=93782
in Santé mentale > 297 (Mai 2025) . - p. 52-56[article] " Et toi, t'es qui ? Tu fais quoi ? " [texte imprimé] / François Pytlak ; Bertrand Devaud . - 2025 . - p. 52-56.
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Mots-clés : Premier entretien Entretien infirmier Accompagnement Adolescent Agressivité Cas clinique Contention Crise Equipe mobile Fonction contenante Intervention Trouble du comportement Résumé : Hurlements, bris d’objets, coups, morsures… Caroline, 16 ans, est dans un état de crise, en lien avec une grande frustration. Appelée en renfort, l’Équipe de prévention de l’isolement et de la contention (Epic) d’intervention découvre une jeune fille barricadée en salle d’apaisement…
C’est un jour de semaine, il est 18 h 30, le téléphone portable de l’Équipe de prévention de l’isolement et de la contention (Epic) sonne. Je suis alors en débriefing avec les collègues d’une unité à propos de la gestion de crise d’un patient qui ne nous a pas laissés indemnes… L’Epic est une petite équipe, transversale, qui a été créée au Centre hospitalier Camille Claudel (seul établissement public en santé mentale (EPSM) de la Charente), pour venir en soutien aux diverses unités et services en difficultés face à une crise. (1) (voir aussi encadré). En cette fin de journée, c’est une soignante du service d’hospitalisation pour adolescents Mikado qui nous appelle : « Allô, François ? Viens vite, s’il te plaît. Ça brasse ! Nous avons une jeune fille de 16 ans qui est arrivée ce matin, envoyée par son institut médico-éducatif (IME). Ça prend des proportions compliquées ». Ce service ne se trouve pas sur le site même de l’hôpital mais à environ un kilomètre [...]Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=93782 Exemplaires (1)
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" Et toi, t'es qui ? Tu fais quoi ? "
Titre : L'humour dès le premier entretien ? Type de document : texte imprimé Auteurs : Laurent Vivenza Année de publication : 2025 Article en page(s) : p. 58-63 Note générale : Cet article fait partie du dossier " Le premier entretien ". Langues : Français (fre) Mots-clés : Premier entretien Humour Cas clinique Relation soignant soigné Confiance Validation Santé mentale Douleur chronique Addictologie Adolescent Temps Mécanisme de défense Communication verbale Autodérision Soins à domicile Psychose troubles obsessionnels compulsifs -TOC Rencontre Accueil Risque Résumé : En psychiatrie, l’humour peut d’emblée être un formidable levier pour entrer en relation, établir une connivence, dénouer des situations complexes… à condition de le manier de façon adaptée. Approche clinique à partir de témoignages de soignants.
L’humour, souvent associé à la badinerie, au futile, à un informel inutile, peut être porteur de nombreuses intentions et d’intimes humeurs de la part son auteur. Il aime s’échapper des entraves, se soustraire aux autorités, se moquer d’une réalité encombrante, s’inventer un autre présent ou futur, dire et jouir de ce qui est « inter-dit » et bien plus encore… En psychiatrie, c’est un acteur incontournable de la relation de soins, à manier cependant avec précaution du côté du soignant (Vivenza, 2016). Peut-il s’inviter dès un premier entretien ? Je tenterai ici d’apporter quelques bribes de réponses, en prenant appui sur des récits cliniques récoltés auprès d’infirmiers travaillant ou ayant travaillé en psychiatrie [...]Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=93783
in Santé mentale > 297 (Mai 2025) . - p. 58-63[article] L'humour dès le premier entretien ? [texte imprimé] / Laurent Vivenza . - 2025 . - p. 58-63.
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in Santé mentale > 297 (Mai 2025) . - p. 58-63
Mots-clés : Premier entretien Humour Cas clinique Relation soignant soigné Confiance Validation Santé mentale Douleur chronique Addictologie Adolescent Temps Mécanisme de défense Communication verbale Autodérision Soins à domicile Psychose troubles obsessionnels compulsifs -TOC Rencontre Accueil Risque Résumé : En psychiatrie, l’humour peut d’emblée être un formidable levier pour entrer en relation, établir une connivence, dénouer des situations complexes… à condition de le manier de façon adaptée. Approche clinique à partir de témoignages de soignants.
L’humour, souvent associé à la badinerie, au futile, à un informel inutile, peut être porteur de nombreuses intentions et d’intimes humeurs de la part son auteur. Il aime s’échapper des entraves, se soustraire aux autorités, se moquer d’une réalité encombrante, s’inventer un autre présent ou futur, dire et jouir de ce qui est « inter-dit » et bien plus encore… En psychiatrie, c’est un acteur incontournable de la relation de soins, à manier cependant avec précaution du côté du soignant (Vivenza, 2016). Peut-il s’inviter dès un premier entretien ? Je tenterai ici d’apporter quelques bribes de réponses, en prenant appui sur des récits cliniques récoltés auprès d’infirmiers travaillant ou ayant travaillé en psychiatrie [...]Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=93783 Exemplaires (1)
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L'humour dès le premier entretien ?
Titre : Les premiers contacts en psychomotricité Type de document : texte imprimé Auteurs : Calypso Pellaé Année de publication : 2025 Article en page(s) : p. 64-67 Note générale : Cet article fait partie du dossier " Le premier entretien ". Langues : Français (fre) Mots-clés : Psychomotricité Premier entretien Cas clinique Cadre thérapeutique Corporéité Espace Tonus Résumé : Dès le premier contact, une lecture se dégage : une odeur, une vibration, un tonus, une posture, une attitude, une démarche, une expression faciale… sont autant d’éléments à capter, avant même que la parole n’intervienne.
« Surtout notez précieusement vos toutes premières impressions et sensations, lorsque vous arrivez dans vos lieux de stage, lorsque vous rencontrez des enfants, des patients. Parce qu’à ce moment-là, votre regard est neuf, pur, dénué d’interprétation ». Cette phrase d’une de nos professeurs en toute première année de psychomotricité m’a marquée. Depuis, j’ai toujours accordé une importance particulière à cette « fraîcheur » des premiers instants, qui permet une large ouverture sur un champ de possibles [...]Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=93784
in Santé mentale > 297 (Mai 2025) . - p. 64-67[article] Les premiers contacts en psychomotricité [texte imprimé] / Calypso Pellaé . - 2025 . - p. 64-67.
Cet article fait partie du dossier " Le premier entretien ".
Langues : Français (fre)
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Mots-clés : Psychomotricité Premier entretien Cas clinique Cadre thérapeutique Corporéité Espace Tonus Résumé : Dès le premier contact, une lecture se dégage : une odeur, une vibration, un tonus, une posture, une attitude, une démarche, une expression faciale… sont autant d’éléments à capter, avant même que la parole n’intervienne.
« Surtout notez précieusement vos toutes premières impressions et sensations, lorsque vous arrivez dans vos lieux de stage, lorsque vous rencontrez des enfants, des patients. Parce qu’à ce moment-là, votre regard est neuf, pur, dénué d’interprétation ». Cette phrase d’une de nos professeurs en toute première année de psychomotricité m’a marquée. Depuis, j’ai toujours accordé une importance particulière à cette « fraîcheur » des premiers instants, qui permet une large ouverture sur un champ de possibles [...]Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=93784 Exemplaires (1)
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Les premiers contacts en psychomotricité
Titre : Deux étapes pour recevoir la parole Type de document : texte imprimé Auteurs : Brigitte Benguerine ; Sylvie Dagnino ; Sophie Dol ; Maryse Girard ; Bruno Miani ; Martine Revel Année de publication : 2025 Article en page(s) : p. 68-73 Langues : Français (fre) Mots-clés : Premier entretien Cas clinique Intersubjectivité Lien social Précarité Psychanalyse Transfert Résumé : Les centres psychanalytiques de consultation et de traitement (CPCT) proposent un dispositif de soin par la parole comme réponse possible à la précarité du lien social. Structuré en deux temps, gratuit, il prévoit, après une première évaluation, un traitement en 16 séances. Illustrations cliniques de premières rencontres.
Les centres psychanalytiques de consultation et de traitement (CPCT) ont été créés par l’École de la Cause freudienne (1). Ils proposent un traitement par la parole comme réponse possible à la précarité du lien social. Depuis quelques années, des cliniciens y accueillent l’urgence subjective qui peut surgir quand le rapport à l’Autre ne tient plus. Ces centres proposent ainsi une offre de soin simple mais peut-être surprenante, à rebours des représentations habituelles de la psychanalyse [...]Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=93785
in Santé mentale > 297 (Mai 2025) . - p. 68-73[article] Deux étapes pour recevoir la parole [texte imprimé] / Brigitte Benguerine ; Sylvie Dagnino ; Sophie Dol ; Maryse Girard ; Bruno Miani ; Martine Revel . - 2025 . - p. 68-73.
Langues : Français (fre)
in Santé mentale > 297 (Mai 2025) . - p. 68-73
Mots-clés : Premier entretien Cas clinique Intersubjectivité Lien social Précarité Psychanalyse Transfert Résumé : Les centres psychanalytiques de consultation et de traitement (CPCT) proposent un dispositif de soin par la parole comme réponse possible à la précarité du lien social. Structuré en deux temps, gratuit, il prévoit, après une première évaluation, un traitement en 16 séances. Illustrations cliniques de premières rencontres.
Les centres psychanalytiques de consultation et de traitement (CPCT) ont été créés par l’École de la Cause freudienne (1). Ils proposent un traitement par la parole comme réponse possible à la précarité du lien social. Depuis quelques années, des cliniciens y accueillent l’urgence subjective qui peut surgir quand le rapport à l’Autre ne tient plus. Ces centres proposent ainsi une offre de soin simple mais peut-être surprenante, à rebours des représentations habituelles de la psychanalyse [...]Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=93785 Exemplaires (1)
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