[article]
| Titre : |
Secteur CISP, former sans (se) conformer [Dossier] |
| Type de document : |
texte imprimé |
| Auteurs : |
Véronique Dupont, Directeur de publication, rédacteur en chef |
| Année de publication : |
2022 |
| Article en page(s) : |
p. 4-32 |
| Langues : |
Français (fre) |
| Catégories : |
Associations
Associations professionnelles
Chômeurs
Exclusion sociale
Exclusion sociale -- Lutte contre
Insertion professionnelle
Intégration sociale
Marché du travail
Militantisme
Orientation professionnelle
Politique de l'emploi
|
| Résumé : |
"La loi du 27 juin 1921 sur les associations sans but lucratif a permis la création de nombreuses initiatives associatives qui fondent le secteur non marchand d’aujourd’hui. Elle constitue l’ancrage et le berceau des CISP. Ce foisonnement associatif contribue à l'organisation de services à la collectivité, au débat démocratique, à la défense et à l'exercice des droits fondamentaux des personnes les plus fragiles et à encore bien d'autres combats nécessaires. Notre secteur est porteur d’une alternative tout comme l’est de manière générale le secteur associatif. De fait, notre secteur compte sans conteste des associations militantes engagées dans la lutte contre l’exclusion de par leur mission d’insertion sociale et professionnelle et donc actives dans les questions sociales, culturelles, de santé, de logement, … Nous nous devons donc de préserver le rôle des CISP dans le tissu social, la concertation, la mise à l’emploi… dans un contexte de crise économique, sociale, climatique, sanitaire, politique et culturelle. Pour ce faire, il est important de faire alliance avec d’autres. Tout d'abord, avec les personnes fragilisées qui constituent notre public et avec qui nous combattons les inégalités et les injustices au quotidien. Mais aussi avec d’autres associations afin d'inverser de manière constructive les rapports de force et sortir de son pré carré. À cet effet, nous nous devons d’interroger le cadre dans lequel nous évoluons pour y percevoir les leviers et en dénoncer les dangers. Ne sommes-nous pas en effet un rempart contre le “détricotage” des droits fondamentaux ? C’est en cela que nous pouvons affirmer qu’exercer un rôle militant signifie pour nous être porteurs d’autre chose, d’une alternative, d’une certaine vision de la formation, de la place à
donner aux personnes mais aussi pour être force de propositions, nourrir le dialogue. Il s’agit d’être membres d’un mouvement, de mener une action commune, d’être acteurs du changement, en capacité d’innovation, créateurs de liberté. Ce nouveau numéro de L'essor aborde ce militantisme en donnant la parole à ses travailleurs qui nous communiquent leur attachement à leur métier et en précisant comment le secteur porte son engagement et comment il évolue face aux mutations de l'environnement." |
| En ligne : |
https://www.interfede.be/wp-content/uploads/2022/12/Essor_102_web.pdf |
in L'essor de l'interfédé > 102 (4e trimestre 2022) . - p. 4-32
[article] Secteur CISP, former sans (se) conformer [Dossier] [texte imprimé] / Véronique Dupont, Directeur de publication, rédacteur en chef . - 2022 . - p. 4-32. Langues : Français ( fre) in L'essor de l'interfédé > 102 (4e trimestre 2022) . - p. 4-32
| Catégories : |
Associations
Associations professionnelles
Chômeurs
Exclusion sociale
Exclusion sociale -- Lutte contre
Insertion professionnelle
Intégration sociale
Marché du travail
Militantisme
Orientation professionnelle
Politique de l'emploi
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| Résumé : |
"La loi du 27 juin 1921 sur les associations sans but lucratif a permis la création de nombreuses initiatives associatives qui fondent le secteur non marchand d’aujourd’hui. Elle constitue l’ancrage et le berceau des CISP. Ce foisonnement associatif contribue à l'organisation de services à la collectivité, au débat démocratique, à la défense et à l'exercice des droits fondamentaux des personnes les plus fragiles et à encore bien d'autres combats nécessaires. Notre secteur est porteur d’une alternative tout comme l’est de manière générale le secteur associatif. De fait, notre secteur compte sans conteste des associations militantes engagées dans la lutte contre l’exclusion de par leur mission d’insertion sociale et professionnelle et donc actives dans les questions sociales, culturelles, de santé, de logement, … Nous nous devons donc de préserver le rôle des CISP dans le tissu social, la concertation, la mise à l’emploi… dans un contexte de crise économique, sociale, climatique, sanitaire, politique et culturelle. Pour ce faire, il est important de faire alliance avec d’autres. Tout d'abord, avec les personnes fragilisées qui constituent notre public et avec qui nous combattons les inégalités et les injustices au quotidien. Mais aussi avec d’autres associations afin d'inverser de manière constructive les rapports de force et sortir de son pré carré. À cet effet, nous nous devons d’interroger le cadre dans lequel nous évoluons pour y percevoir les leviers et en dénoncer les dangers. Ne sommes-nous pas en effet un rempart contre le “détricotage” des droits fondamentaux ? C’est en cela que nous pouvons affirmer qu’exercer un rôle militant signifie pour nous être porteurs d’autre chose, d’une alternative, d’une certaine vision de la formation, de la place à
donner aux personnes mais aussi pour être force de propositions, nourrir le dialogue. Il s’agit d’être membres d’un mouvement, de mener une action commune, d’être acteurs du changement, en capacité d’innovation, créateurs de liberté. Ce nouveau numéro de L'essor aborde ce militantisme en donnant la parole à ses travailleurs qui nous communiquent leur attachement à leur métier et en précisant comment le secteur porte son engagement et comment il évolue face aux mutations de l'environnement." |
| En ligne : |
https://www.interfede.be/wp-content/uploads/2022/12/Essor_102_web.pdf |
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