Centre de Documentation HELHa Tournai - Mouscron
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Semaine du 13/05 à Tournai : Horaire habituel.
Semaine du 20/05 à Tournai : Fermé lundi (congé de la Pentecôte).
Semaine du 27/05 à Tournai : Horaire habituel.
Semaine du 13/05 à Mouscron : Fermé le lundi toute la journée (maladie).
Semaine du 20/05 à Mouscron : Fermé lundi 20 mai (Jour férié).
Semaine du 27/05 à Mouscron : Fermé lundi jusque 10h30.
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La réforme de l’entrée en Ifsi, une “révolution” bienvenue / Philippe Charre in Soins cadres, 117 (Février 2020)
[article]
Titre : La réforme de l’entrée en Ifsi, une “révolution” bienvenue Type de document : texte imprimé Auteurs : Philippe Charre, Auteur Année de publication : 2020 Article en page(s) : p.22-25 Langues : Français (fre) Catégories : Alpha
E:Enseignement en soins infirmiers ; F:Formation ; O:Organisation ; R:Réforme ; U:UniversitarisationRésumé : Pour la rentrée de septembre 2019, l’accès à la formation en soins infirmiers a été totalement modifié selon un schéma d’admission partagé entre une présélection de dossiers sur la plateforme Parcoursup pour les bacheliers et des épreuves de sélection réservées aux candidats relevant de la formation professionnelle continue On peut d’ores et déjà constater que cette transformation radicale dans le recrutement pour les études infirmières apporte, en partie, une nouvelle diversité de profils d’apprenants, mais pour autant, cela signifiera-t-il que ces étudiants seront à la hauteur des exigences de la formation en termes d’investissement et de résultats ? Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=43365
in Soins cadres > 117 (Février 2020) . - p.22-25[article] La réforme de l’entrée en Ifsi, une “révolution” bienvenue [texte imprimé] / Philippe Charre, Auteur . - 2020 . - p.22-25.
Langues : Français (fre)
in Soins cadres > 117 (Février 2020) . - p.22-25
Catégories : Alpha
E:Enseignement en soins infirmiers ; F:Formation ; O:Organisation ; R:Réforme ; U:UniversitarisationRésumé : Pour la rentrée de septembre 2019, l’accès à la formation en soins infirmiers a été totalement modifié selon un schéma d’admission partagé entre une présélection de dossiers sur la plateforme Parcoursup pour les bacheliers et des épreuves de sélection réservées aux candidats relevant de la formation professionnelle continue On peut d’ores et déjà constater que cette transformation radicale dans le recrutement pour les études infirmières apporte, en partie, une nouvelle diversité de profils d’apprenants, mais pour autant, cela signifiera-t-il que ces étudiants seront à la hauteur des exigences de la formation en termes d’investissement et de résultats ? Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=43365 Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité T008668 SOI Revue Tournai Soins infirmiers (T) Disponible « Une réforme d’envergure a transformé la gouvernance » / Isabelle Louis-Burlat in Soins cadres, 103 (Septembre 2017)
[article]
Titre : « Une réforme d’envergure a transformé la gouvernance » Type de document : texte imprimé Auteurs : Isabelle Louis-Burlat, Auteur Année de publication : 2017 Article en page(s) : p. 38-41 Langues : Français (fre) Catégories : Alpha
A:Accès aux soins ; P:Performance ; P:Politique de santé ; Q:Québec ; R:Réforme ; S:SantéRésumé : Luc Boileau, président-directeur général de l’Institut national d’excellence en santé et en services sociaux (Inesss) et médecin spécialiste en santé publique suit de près la transformation de la gouvernance du système de santé public au Québec. Il présente cette réforme, sa répercussion sur ses dirigeants et sur l’amélioration de la qualité et de l’accès aux soins pour les Québécois. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=35430
in Soins cadres > 103 (Septembre 2017) . - p. 38-41[article] « Une réforme d’envergure a transformé la gouvernance » [texte imprimé] / Isabelle Louis-Burlat, Auteur . - 2017 . - p. 38-41.
Langues : Français (fre)
in Soins cadres > 103 (Septembre 2017) . - p. 38-41
Catégories : Alpha
A:Accès aux soins ; P:Performance ; P:Politique de santé ; Q:Québec ; R:Réforme ; S:SantéRésumé : Luc Boileau, président-directeur général de l’Institut national d’excellence en santé et en services sociaux (Inesss) et médecin spécialiste en santé publique suit de près la transformation de la gouvernance du système de santé public au Québec. Il présente cette réforme, sa répercussion sur ses dirigeants et sur l’amélioration de la qualité et de l’accès aux soins pour les Québécois. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=35430 Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité M004824 SOI Revue Mouscron Soins Infirmiers (M) Disponible T007223 SOI Revue Tournai Soins infirmiers (T) Disponible La réforme des études en soins infirmiers, un défi pour les formateurs / Brigitte Eudeline in Soins cadres, 87 (Août 2013)
[article]
Titre : La réforme des études en soins infirmiers, un défi pour les formateurs Type de document : texte imprimé Auteurs : Brigitte Eudeline, Auteur Année de publication : 2013 Article en page(s) : p. 49-51 Langues : Français (fre) Catégories : Alpha
E:Etude scientifique ; F:Formation ; R:Réforme ; S:Soins infirmiersPermalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=24020
in Soins cadres > 87 (Août 2013) . - p. 49-51[article] La réforme des études en soins infirmiers, un défi pour les formateurs [texte imprimé] / Brigitte Eudeline, Auteur . - 2013 . - p. 49-51.
Langues : Français (fre)
in Soins cadres > 87 (Août 2013) . - p. 49-51
Catégories : Alpha
E:Etude scientifique ; F:Formation ; R:Réforme ; S:Soins infirmiersPermalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=24020 Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité T004957 SOI Revue Tournai Soins infirmiers (T) Disponible Réforme du Financement des hôpitaux / Comité de rédaction d'infonursing in Info nursing, 186 (Aout-septembre 2017)
[article]
Titre : Réforme du Financement des hôpitaux Type de document : texte imprimé Auteurs : Comité de rédaction d'infonursing, Auteur Année de publication : 2017 Article en page(s) : p. 6-7 Langues : Français (fre) Catégories : Alpha
F:Financement ; H:Hôpital ; L:Législation ; R:RéformeRésumé : Le 28 avril 2015, la Ministre De
Block présentait son plan d’approche
pour la réforme de l’organisation du
financement des hôpitaux. C’est un
projet très complexe, et souvent les
infirmiers ne se sentent pas concer-
nés par ce genre de grands défis
pour notre système de santé. Or, il y
a probablement 60% des infirmiers
belges qui travaillent en milieu hos-
pitalier, la réforme du financement
aura donc certainement des im-
pacts sur l’activité infirmière. Nous
avons donc voulu vous expliquer ici
le plus simplement possible et avec
les éléments du discours officiel de
quoi il retourne quand la Ministre
parle de réformer ce financement.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=39897
in Info nursing > 186 (Aout-septembre 2017) . - p. 6-7[article] Réforme du Financement des hôpitaux [texte imprimé] / Comité de rédaction d'infonursing, Auteur . - 2017 . - p. 6-7.
Langues : Français (fre)
in Info nursing > 186 (Aout-septembre 2017) . - p. 6-7
Catégories : Alpha
F:Financement ; H:Hôpital ; L:Législation ; R:RéformeRésumé : Le 28 avril 2015, la Ministre De
Block présentait son plan d’approche
pour la réforme de l’organisation du
financement des hôpitaux. C’est un
projet très complexe, et souvent les
infirmiers ne se sentent pas concer-
nés par ce genre de grands défis
pour notre système de santé. Or, il y
a probablement 60% des infirmiers
belges qui travaillent en milieu hos-
pitalier, la réforme du financement
aura donc certainement des im-
pacts sur l’activité infirmière. Nous
avons donc voulu vous expliquer ici
le plus simplement possible et avec
les éléments du discours officiel de
quoi il retourne quand la Ministre
parle de réformer ce financement.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=39897 Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité M005386 INF Revue Mouscron Soins Infirmiers (M) Disponible T008053 INF Revue Tournai Soins Infirmiers (M) Disponible Réforme du financement de la psychiatrie. La psychiatrie passe à l’euro ! / Jean-Pierre Benoit in Enfances & Psy, n° 91 ([01/02/2022])
[article]
Titre : Réforme du financement de la psychiatrie. La psychiatrie passe à l’euro ! Type de document : texte imprimé Auteurs : Jean-Pierre Benoit, Auteur Année de publication : 2022 Article en page(s) : p. 6-8 Langues : Français (fre) Catégories : Alpha
F:Financement ; P:Pédopsychiatrie ; P:Psychiatrie ; R:Réforme ; R:Région ; T:TutelleRésumé : Et la pédopsychiatrie aussi ! La réforme était étudiée depuis 2012, annoncée avant la crise Covid pour 2021 mais reportée. Depuis le premier janvier 2022, et selon le décret du 29/9/21, le mode de financement de la psychiatrie a changé. Sans être complotiste, selon l’expression à la mode, on peut s’étonner d’une publication le lendemain des assises de la santé mentale et de la psychiatrie, après des annonces d’investissement.
Cette réforme, par ses mécanismes, devrait rééquilibrer les enveloppes régionales dédiées au financement de la psychiatrie. Les régions les mieux dotées devraient voir leur progression annuelle ralentir au bénéfice des régions aux financements les plus faibles.
Une page se tourne. Jusque-là, les services de psychiatrie bénéficiaient d’une dotation annuelle de financement (daf) qui leur permettait, d’une année sur l’autre, de compter sur une enveloppe de financement identique, augmentée d’année en année d’un pourcentage fixé par les tutelles. L’augmentation des budgets était très modeste, depuis dix ans deux fois moins que les dépenses moyennes de santé, fixées chaque année selon l’objectif national des dépenses d’assurance maladie (ondam). La progression des recettes a toujours été inférieure à l’augmentation des coûts liés, d’une part, aux charges et, d’autre part, à l’augmentation mécanique des salaires liés à l’ancienneté, pourtant modeste dans la fonction publique hospitalière.
Cette insuffisance d’augmentation des recettes face aux coûts a fait disparaître les postes vacants, par exemple d’orthophonistes, les services n’ayant plus de marge budgétaire pour recruter d’éventuels candidats.
Désormais, prenant en marche le train de la tarification à l’activité (t2a) en vigueur depuis dans le champ somatique en médecine, chirurgie et obstétrique, le budget alloué sera pour partie lié à l’activité. Pour partie, car 80 % correspondront à une part dite « populationnelle » corrélée à des variables sociodémographiques. Sur les 20 % restants, 15 % seront attribués selon l’importance de la file active, et le restant se répartira selon la pratique d’activités dites spécifiques, le niveau de qualité des soins, la pratique d’activités de recherche, de nouvelles activités, la mise en œuvre de transformations, et la qualité du codage pmsi.
Quels seront les effets sur les budgets de chaque service ? Ils sont pour l’instant mal connus. Les avis sont divergents. Les hôpitaux ont fait des simulations, et les perdants se mobilisent. Les gagnants pensent pouvoir investir leurs nouvelles ressources au financement de nouvelles unités ou à des recrutements supplémentaires de personnel.
Cette réforme sera-t-elle égalitaire ? La dotation dite « populationnelle » sera calculée selon cinq critères régionaux : le nombre d’habitants, la densité de psychiatres libéraux et hospitaliers, la précarité, le taux de patients isolés et le nombre de places dans le secteur médico-social. Ces critères seront révisés tous les cinq ans. Pour protéger la pédopsychiatrie, à laquelle on a reconnu l’importance de l’abord pluridisciplinaire et la nécessité de plus grandes ressources humaines, une majoration corrélée au pourcentage régional de mineurs sera effectuée.
Mais, dans une même région, les départements les plus pauvres où le nombre de mineurs est souvent plus important et les libéraux moins nombreux pondéreront-ils à leurs dépens les excès des départements les plus riches ? Il est question d’une déclinaison infra-régionale qui sera arbitrée par les ars, aidées d’un comité consultatif régional réunissant des représentants des fédérations et des usagers. On devine les enjeux auxquels ils seront confrontés, si ce n’est les pressions auxquelles ils devront résister !
La part variable de l’activité aura-t-elle des effets sur les pratiques ?
L’activité ambulatoire, par exemple, sera financée par des forfaits variables selon le nombre d’actes par patient, mais selon des tarifs dégressifs. Il sera deux fois plus intéressant (la variable n’étant alors pas clinique mais financière !) de recevoir cent enfants une ou deux fois, qu’un enfant cent fois. La maladie mentale est pourtant connue pour sa chronicité, et les troubles développementaux qui nécessitent des prises en charge pluridisciplinaires prolongées sont fréquents, aujourd’hui plus qu’hier. Cette évolution est observée cliniquement quotidiennement ; elle a été rapportée dans le rapport qu’a consacré l’igas aux cmp, camsp et cmpp (igas, 2018). Ces effets risquent d’entraîner un rabot des prises en charge au long cours et feront préférer les thérapies brèves aux traitements de fond, les rencontres diagnostiques sans lendemain aux suivis intensifs et prolongés.
Le prix de journée moyen baisse considérablement lorsqu’un adolescent devient majeur. Que deviendront les jeunes le lendemain de leurs 18 ans, alors qu’on connaît les difficultés d’insertion de cette tranche d’âge et le manque de places en médico-social ?
Tout porte à croire que cette réforme apportera de grands changements. La pilule risque d’être amère, et le remède plus douloureux que le mal causé par les difficultés et les inégalités actuelles de financement.
Les syndicats et les fédérations ont demandé une augmentation budgétaire générale de 5 % pour rattraper les retards connus et dénoncés par tous, même par le gouvernement. Ils n’ont pas été entendus.
Pour calmer les esprits, un moratoire est accordé jusqu’en 2025. Les montants de financement de chaque centre hospitalier seront préservés jusque-là, les budgets annuels ne pouvant être inférieurs aux budgets de l’année précédente. Certains se verront perdants et tenteront de modifier leurs prises en charge en se délestant des soins les moins rentables.
La pédopsychiatrie, déjà très en difficulté, saura-t-elle préserver des soins de qualité dans le cadre d’une telle réforme ? À l’heure où les services ne parviennent plus à recruter de pédopsychiatres, et où la santé mentale des enfants et des adolescents est fragilisée, avait-elle besoin d’un tel changement de financement ? N’est-ce pas jouer avec le feu ?
Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=49192
in Enfances & Psy > n° 91 [01/02/2022] . - p. 6-8[article] Réforme du financement de la psychiatrie. La psychiatrie passe à l’euro ! [texte imprimé] / Jean-Pierre Benoit, Auteur . - 2022 . - p. 6-8.
Langues : Français (fre)
in Enfances & Psy > n° 91 [01/02/2022] . - p. 6-8
Catégories : Alpha
F:Financement ; P:Pédopsychiatrie ; P:Psychiatrie ; R:Réforme ; R:Région ; T:TutelleRésumé : Et la pédopsychiatrie aussi ! La réforme était étudiée depuis 2012, annoncée avant la crise Covid pour 2021 mais reportée. Depuis le premier janvier 2022, et selon le décret du 29/9/21, le mode de financement de la psychiatrie a changé. Sans être complotiste, selon l’expression à la mode, on peut s’étonner d’une publication le lendemain des assises de la santé mentale et de la psychiatrie, après des annonces d’investissement.
Cette réforme, par ses mécanismes, devrait rééquilibrer les enveloppes régionales dédiées au financement de la psychiatrie. Les régions les mieux dotées devraient voir leur progression annuelle ralentir au bénéfice des régions aux financements les plus faibles.
Une page se tourne. Jusque-là, les services de psychiatrie bénéficiaient d’une dotation annuelle de financement (daf) qui leur permettait, d’une année sur l’autre, de compter sur une enveloppe de financement identique, augmentée d’année en année d’un pourcentage fixé par les tutelles. L’augmentation des budgets était très modeste, depuis dix ans deux fois moins que les dépenses moyennes de santé, fixées chaque année selon l’objectif national des dépenses d’assurance maladie (ondam). La progression des recettes a toujours été inférieure à l’augmentation des coûts liés, d’une part, aux charges et, d’autre part, à l’augmentation mécanique des salaires liés à l’ancienneté, pourtant modeste dans la fonction publique hospitalière.
Cette insuffisance d’augmentation des recettes face aux coûts a fait disparaître les postes vacants, par exemple d’orthophonistes, les services n’ayant plus de marge budgétaire pour recruter d’éventuels candidats.
Désormais, prenant en marche le train de la tarification à l’activité (t2a) en vigueur depuis dans le champ somatique en médecine, chirurgie et obstétrique, le budget alloué sera pour partie lié à l’activité. Pour partie, car 80 % correspondront à une part dite « populationnelle » corrélée à des variables sociodémographiques. Sur les 20 % restants, 15 % seront attribués selon l’importance de la file active, et le restant se répartira selon la pratique d’activités dites spécifiques, le niveau de qualité des soins, la pratique d’activités de recherche, de nouvelles activités, la mise en œuvre de transformations, et la qualité du codage pmsi.
Quels seront les effets sur les budgets de chaque service ? Ils sont pour l’instant mal connus. Les avis sont divergents. Les hôpitaux ont fait des simulations, et les perdants se mobilisent. Les gagnants pensent pouvoir investir leurs nouvelles ressources au financement de nouvelles unités ou à des recrutements supplémentaires de personnel.
Cette réforme sera-t-elle égalitaire ? La dotation dite « populationnelle » sera calculée selon cinq critères régionaux : le nombre d’habitants, la densité de psychiatres libéraux et hospitaliers, la précarité, le taux de patients isolés et le nombre de places dans le secteur médico-social. Ces critères seront révisés tous les cinq ans. Pour protéger la pédopsychiatrie, à laquelle on a reconnu l’importance de l’abord pluridisciplinaire et la nécessité de plus grandes ressources humaines, une majoration corrélée au pourcentage régional de mineurs sera effectuée.
Mais, dans une même région, les départements les plus pauvres où le nombre de mineurs est souvent plus important et les libéraux moins nombreux pondéreront-ils à leurs dépens les excès des départements les plus riches ? Il est question d’une déclinaison infra-régionale qui sera arbitrée par les ars, aidées d’un comité consultatif régional réunissant des représentants des fédérations et des usagers. On devine les enjeux auxquels ils seront confrontés, si ce n’est les pressions auxquelles ils devront résister !
La part variable de l’activité aura-t-elle des effets sur les pratiques ?
L’activité ambulatoire, par exemple, sera financée par des forfaits variables selon le nombre d’actes par patient, mais selon des tarifs dégressifs. Il sera deux fois plus intéressant (la variable n’étant alors pas clinique mais financière !) de recevoir cent enfants une ou deux fois, qu’un enfant cent fois. La maladie mentale est pourtant connue pour sa chronicité, et les troubles développementaux qui nécessitent des prises en charge pluridisciplinaires prolongées sont fréquents, aujourd’hui plus qu’hier. Cette évolution est observée cliniquement quotidiennement ; elle a été rapportée dans le rapport qu’a consacré l’igas aux cmp, camsp et cmpp (igas, 2018). Ces effets risquent d’entraîner un rabot des prises en charge au long cours et feront préférer les thérapies brèves aux traitements de fond, les rencontres diagnostiques sans lendemain aux suivis intensifs et prolongés.
Le prix de journée moyen baisse considérablement lorsqu’un adolescent devient majeur. Que deviendront les jeunes le lendemain de leurs 18 ans, alors qu’on connaît les difficultés d’insertion de cette tranche d’âge et le manque de places en médico-social ?
Tout porte à croire que cette réforme apportera de grands changements. La pilule risque d’être amère, et le remède plus douloureux que le mal causé par les difficultés et les inégalités actuelles de financement.
Les syndicats et les fédérations ont demandé une augmentation budgétaire générale de 5 % pour rattraper les retards connus et dénoncés par tous, même par le gouvernement. Ils n’ont pas été entendus.
Pour calmer les esprits, un moratoire est accordé jusqu’en 2025. Les montants de financement de chaque centre hospitalier seront préservés jusque-là, les budgets annuels ne pouvant être inférieurs aux budgets de l’année précédente. Certains se verront perdants et tenteront de modifier leurs prises en charge en se délestant des soins les moins rentables.
La pédopsychiatrie, déjà très en difficulté, saura-t-elle préserver des soins de qualité dans le cadre d’une telle réforme ? À l’heure où les services ne parviennent plus à recruter de pédopsychiatres, et où la santé mentale des enfants et des adolescents est fragilisée, avait-elle besoin d’un tel changement de financement ? N’est-ce pas jouer avec le feu ?
Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=49192 Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité T009433 ENF Revue Tournai Soins infirmiers (T) Disponible La réforme du mode de financement des établissements de santé / Didier Jaffre in Objectif Soins & Management, 279 (Février - Mars 2021)
PermalinkRéforme du paysage hospitalier et réseautage clinique : quels impacts au niveau social ? / Caroline Van der Rest in Hospitals.be, 1.22 (Janvier - Mars 2022)
PermalinkLa réforme des soins en santé mentale en Belgique : introduction / Bernard Jacob in Contact, 147 (MAI JUIN JUILLET AOÛT SEPTEMBRE 2016)
PermalinkRegard critique sur la réforme de la formation des aides-soignantes : le cas des Ehpad / Jingyue Xing-Bongioanni in Soins cadres, Vol. 31, n° 140 (Décembre 2022)
PermalinkLe regard du Géracfas sur la nouvelle ingénierie de la formation aide-soignante / Michel Joubard in L'aide-soignante, Vol. 34, 222 (Décembre 2020)
PermalinkUne réingénierie aide-soignante aux deux visages / Anne Probst in Soins cadres, Vol. 31, n° 140 (Décembre 2022)
PermalinkRepenser la formation infirmière : oui, mais comment ? / Claire Pourprix in Objectif Soins & Management, 296 (Décembre 2023- Janvier 2024)
PermalinkRestructuration : une aventure professionnelle, humaine et soignante / Claudie Famel in Soins cadres, Supplément N°105 (Février 2018)
Permalink« La révision du métier socle est bien prévue » / Agnès BUZYN in L'infirmière libérale magazine, 346 (Avril 2018)
PermalinkSanté mentale : De l’exception au droit commun ? / Bernard Basset in Actualité et dossier en santé publique, 100 (Septembre 2017)
PermalinkSégur de la santé : les conclusions / France. Ministère des solidarités et de la santé in Les dossiers de l'obstétrique, vol. 47, 505 (Novembre 2020)
PermalinkLes services de santé mentale ; spécificités, articulation et questionnements avec la réforme. / Fédération des services de santé mentale bruxellois francophones in L'observatoire, 72 (Avril 2012)
Permalink« Si nous devons modifier notre budget, ce n'est pas en faveur des soins hospitaliers, mais des soins de première ligne » / Pédro Facon in Info nursing, 208 (Juillet - Septembre 2023)
PermalinkLes soins palliatifs sont-ils un modèle pour penser la reconstruction de notre système de soin ? Quelques leçons de la crise sanitaire / Régis Aubry in Jusqu'à la mort accompagner la vie, 151 (Décembre 2022)
PermalinkLes spécificités des projets de transformation dans les établissements de santé / Thomas Durand in Soins cadres, Supplément N°105 (Février 2018)
PermalinkSymposium des leaders de la santé / Lucie Tremblay in Perspective infirmière, Vol. 13, 4 (Septembre / Octobre 2016)
PermalinkLa transformationdu système de santé : vers un changement de logique ? / Didier Jaffre in Objectif Soins & Management, 264 (Août - Septembre 2018)
PermalinkLe transport sanitaire coûte-t-il trop cher ? / Thierry SCHIFANO in L'infirmière magazine, 402 (Mars 2019)
PermalinkUniversitarisation de la formation en sciences infirmières : des expérimentations prometteuses / Caroline Barau in Soins, Vol. 68, n° 875 (Mai 2023)
PermalinkUniversitarisation ou intégration universitaire ? / Stéphane Le Bouler in Soins cadres, 117 (Février 2020)
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