Centre de Documentation HELHa Tournai - Mouscron
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Prise de décisions de traitement chez les femmes indonésiennes atteintes de cancer Mention de date : Mars 2023
Paru le : 01/03/2023
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Exemplaires (1)
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T009823 | MED | Revue | Tournai | Soins infirmiers (T) | Disponible |
Dépouillements
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[article]
Titre : |
Le premier constat de décès par les internes en médecine générale : étude quantitative et qualitative |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Laurence Tournier ; Julia Salleron ; Frédérique Claudot ; Catherine Lamouille-Chevalier |
Année de publication : |
2023 |
Article en page(s) : |
p. 59-67 |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
Alpha A:Attitude du personnel soignant ; C:Constat de décès ; D:Décès ; D:Difficulté ; E:Etudiant ; F:Formation initiale ; M:Médecine générale ; M:Mort ; P:Pédagogie
|
Résumé : |
Introduction
Le constat de décès est le préalable à la rédaction du certificat de décès. Nombre d’étudiants en médecine n’ont jamais été confrontés à la mort lorsqu’ils constatent un décès pour la première fois. Identifier les difficultés rencontrées permettrait d’adapter la formation des étudiants.
Objectif
Notre objectif principal était de décrire les modalités de réalisation du premier constat de décès avant de recueillir les difficultés rencontrées par les étudiants.
Méthode
Une étude prospective de cohorte par questionnaire anonyme couplé à une étude qualitative par entretiens semi-dirigés a été menée chez des étudiants du DES de Médecine Générale de Nancy.
Résultats
Sur 570 questionnaires envoyés, 82 questionnaires exploitables ont été reçus. Huit entretiens semi-dirigés ont été réalisés. Les étudiants interrogés ont exprimé une difficulté tant pratique qu’émotionnelle au moment du constat de décès avec une corrélation significative entre ces deux types de difficultés. La difficulté sur le plan pratique a pu être mise en relation avec plusieurs paramètres : être étudiant, seul, ne pas connaître le patient décédé et ressentir une forte difficulté émotionnelle. Cette difficulté était liée significativement à la réalisation de plus d’examens complémentaires. La difficulté émotionnelle moyenne était indépendante des circonstances du constat de décès. Les participants se sont dit particulièrement démunis sur le plan communicationnel avec la famille.
Conclusion
Ces résultats incitent à proposer la mise en place d’une formation spécifique autour de la confrontation à la mort, à l’attention des étudiants en médecine. L’utilisation de la simulation comme outil pédagogique paraît adaptée. |
Permalink : |
http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=51767 |
in Médecine palliative > vol. 22, n° 2 (Mars 2023) . - p. 59-67
[article] Le premier constat de décès par les internes en médecine générale : étude quantitative et qualitative [texte imprimé] / Laurence Tournier ; Julia Salleron ; Frédérique Claudot ; Catherine Lamouille-Chevalier . - 2023 . - p. 59-67. Langues : Français ( fre) in Médecine palliative > vol. 22, n° 2 (Mars 2023) . - p. 59-67
Catégories : |
Alpha A:Attitude du personnel soignant ; C:Constat de décès ; D:Décès ; D:Difficulté ; E:Etudiant ; F:Formation initiale ; M:Médecine générale ; M:Mort ; P:Pédagogie
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Résumé : |
Introduction
Le constat de décès est le préalable à la rédaction du certificat de décès. Nombre d’étudiants en médecine n’ont jamais été confrontés à la mort lorsqu’ils constatent un décès pour la première fois. Identifier les difficultés rencontrées permettrait d’adapter la formation des étudiants.
Objectif
Notre objectif principal était de décrire les modalités de réalisation du premier constat de décès avant de recueillir les difficultés rencontrées par les étudiants.
Méthode
Une étude prospective de cohorte par questionnaire anonyme couplé à une étude qualitative par entretiens semi-dirigés a été menée chez des étudiants du DES de Médecine Générale de Nancy.
Résultats
Sur 570 questionnaires envoyés, 82 questionnaires exploitables ont été reçus. Huit entretiens semi-dirigés ont été réalisés. Les étudiants interrogés ont exprimé une difficulté tant pratique qu’émotionnelle au moment du constat de décès avec une corrélation significative entre ces deux types de difficultés. La difficulté sur le plan pratique a pu être mise en relation avec plusieurs paramètres : être étudiant, seul, ne pas connaître le patient décédé et ressentir une forte difficulté émotionnelle. Cette difficulté était liée significativement à la réalisation de plus d’examens complémentaires. La difficulté émotionnelle moyenne était indépendante des circonstances du constat de décès. Les participants se sont dit particulièrement démunis sur le plan communicationnel avec la famille.
Conclusion
Ces résultats incitent à proposer la mise en place d’une formation spécifique autour de la confrontation à la mort, à l’attention des étudiants en médecine. L’utilisation de la simulation comme outil pédagogique paraît adaptée. |
Permalink : |
http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=51767 |
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Exemplaires (1)
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T009823 | MED | Revue | Tournai | Soins infirmiers (T) | Disponible |
[article]
Titre : |
Treatment decision-making experience among Indonesian women with obstetrics and gynecology-related cancer |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Ira Suarilah ; Hanik Endang Nihayati ; Andri Setiya Wahyudi ; Candra Panji Asmoro ; Eva Belingon Felipe-Dimog |
Année de publication : |
2023 |
Article en page(s) : |
p. 68-76 |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
Alpha C:Cancer ; E:Etude qualitative [type de publication] ; P:Prise de décision ; T:Thérapeutique ; T:Traitement
|
Résumé : |
Arrière plan
Le retard du traitement médical chez les femmes indonésiennes était un phénomène courant. Culturellement, les femmes indonésiennes comptent sur leur famille pour la prise de décision qui pourrait suspendre un traitement médical et des diagnostics plus faibles. La compréhension de l’expérience décisionnelle est un élément crucial pour raccourcir les délais de traitement du cancer.
Objectif
Le but de cette étude était de décrire les récits et les expériences de femmes indonésiennes diagnostiquées avec des cancers obstétriques et gynécologiques stades II et III dans la prise de décision de traitement.
Méthodes
Une méthode descriptive qualitative a été employée et un échantillon raisonné de 15 femmes indonésiennes diagnostiquées avec des cancers liés à l’obstétrique et à la gynécologie aux stades II et III a participé à cette étude. Une approche phénoménologique herméneutique a été appliquée. Les données ont été recueillies par des entretiens approfondis semi-structurés à trois moments après le diagnostic et la recommandation de traitement.
Résultats
Quatre thèmes ont émergé de l’analyse des données ; (1) rôle du sexe dans le processus de prise de décision concernant le traitement ; (2) le parcours du traitement ; (3) acceptation des avis de traitement médical ; et (4) accepter de vivre avec le cancer comme un destin. La majorité des participants ont signalé un rôle passif dans le processus de prise de décision de traitement tandis que les participants caractérisés par des femmes qui travaillaient et étaient financièrement indépendantes étaient activement impliqués dans les décisions de traitement. Le soutien apporté par la famille peut être perçu négativement par le participant et peut être associé à des expériences de tension émotionnelle qui ont retardé le traitement médical. Une croyance culturelle dans le parcours de traitement du cancer a été exprimée. Presque tous les participants décrivent en détail avoir regretté une décision de traitement médical prise tardivement. La confiance en leurs capacités et l’implication des professionnelles en soins ont maximisé leur espoir de survie.
Conclusion
Les résultats de cette étude suggèrent la nécessité de susciter des interactions psychosociales plus spécifiques dans le processus de prise de décision thérapeutique. Les femmes atteintes de cancer ont besoin d’un soutien psychosocial afin de pouvoir suivre les traitements médicaux. |
Permalink : |
http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=51768 |
in Médecine palliative > vol. 22, n° 2 (Mars 2023) . - p. 68-76
[article] Treatment decision-making experience among Indonesian women with obstetrics and gynecology-related cancer [texte imprimé] / Ira Suarilah ; Hanik Endang Nihayati ; Andri Setiya Wahyudi ; Candra Panji Asmoro ; Eva Belingon Felipe-Dimog . - 2023 . - p. 68-76. Langues : Français ( fre) in Médecine palliative > vol. 22, n° 2 (Mars 2023) . - p. 68-76
Catégories : |
Alpha C:Cancer ; E:Etude qualitative [type de publication] ; P:Prise de décision ; T:Thérapeutique ; T:Traitement
|
Résumé : |
Arrière plan
Le retard du traitement médical chez les femmes indonésiennes était un phénomène courant. Culturellement, les femmes indonésiennes comptent sur leur famille pour la prise de décision qui pourrait suspendre un traitement médical et des diagnostics plus faibles. La compréhension de l’expérience décisionnelle est un élément crucial pour raccourcir les délais de traitement du cancer.
Objectif
Le but de cette étude était de décrire les récits et les expériences de femmes indonésiennes diagnostiquées avec des cancers obstétriques et gynécologiques stades II et III dans la prise de décision de traitement.
Méthodes
Une méthode descriptive qualitative a été employée et un échantillon raisonné de 15 femmes indonésiennes diagnostiquées avec des cancers liés à l’obstétrique et à la gynécologie aux stades II et III a participé à cette étude. Une approche phénoménologique herméneutique a été appliquée. Les données ont été recueillies par des entretiens approfondis semi-structurés à trois moments après le diagnostic et la recommandation de traitement.
Résultats
Quatre thèmes ont émergé de l’analyse des données ; (1) rôle du sexe dans le processus de prise de décision concernant le traitement ; (2) le parcours du traitement ; (3) acceptation des avis de traitement médical ; et (4) accepter de vivre avec le cancer comme un destin. La majorité des participants ont signalé un rôle passif dans le processus de prise de décision de traitement tandis que les participants caractérisés par des femmes qui travaillaient et étaient financièrement indépendantes étaient activement impliqués dans les décisions de traitement. Le soutien apporté par la famille peut être perçu négativement par le participant et peut être associé à des expériences de tension émotionnelle qui ont retardé le traitement médical. Une croyance culturelle dans le parcours de traitement du cancer a été exprimée. Presque tous les participants décrivent en détail avoir regretté une décision de traitement médical prise tardivement. La confiance en leurs capacités et l’implication des professionnelles en soins ont maximisé leur espoir de survie.
Conclusion
Les résultats de cette étude suggèrent la nécessité de susciter des interactions psychosociales plus spécifiques dans le processus de prise de décision thérapeutique. Les femmes atteintes de cancer ont besoin d’un soutien psychosocial afin de pouvoir suivre les traitements médicaux. |
Permalink : |
http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=51768 |
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Exemplaires (1)
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T009823 | MED | Revue | Tournai | Soins infirmiers (T) | Disponible |
[article]
Titre : |
Palli’HAD : l’étude du parcours de fin de vie en hospitalisation à domicile en Île-de-France |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Marc Poterre ; Nicolas Gandrille ; Bénédicte Bellart ; Sylvie Hullot ; Pascale Fouassier ; Roselyne Ravon ; Eulalie Nziuki ; Agnès Delattre ; Jean-Marie Gomas |
Année de publication : |
2023 |
Article en page(s) : |
p. 77-83 |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
Alpha A:Aidant ; P:Parcours de soins du patient ; S:Soins palliatifs à domicile ; S:Soutien psychologique
|
Résumé : |
Objectifs
Les patients en soins palliatifs sont souvent pris en charge en Hospitalisation à domicile (HAD), mais peu de données existent sur ce mode de prise en charge. Notre objectif était d’étudier ce parcours sur une grande série de patients.
Patients, matériel et méthodes
Trois cents patients admis consécutivement dans notre HAD pour soins palliatifs ont été suivis jusqu’au décès ou 1 an.
Résultats
Quarante pour cent décèdent le 1er mois et 75 % dans les 3 mois. Quarante-cinq pour cent décèdent à domicile et 55 % à l’hôpital. Trente-quatre pour cent des patients n’ont jamais été réhospitalisés avant leur décès à domicile et 34 %, seulement pour leur hospitalisation terminale. Les symptômes les plus fréquents de la dernière semaine de vie étaient : douleur 44 %, encombrement bronchique 37 %, dyspnée 34 %, angoisse 30 %. Au total, 91 % des familles acceptaient la perspective d’un décès à domicile, mais 60 % ont exprimé clairement leur inquiétude à affronter la fin de vie au domicile.
Conclusions
Les patients admis en HAD pour SP le sont en général tardivement. La grande majorité des patients ne fait pas d’allers-retours entre l’HAD et l’hôpital. Les patients décédés à l’hôpital y sont retournés pour symptômes incontrôlés, AEG ou par choix, en passant encore trop souvent par les urgences. Les patients décédés à domicile avaient massivement exprimé ce choix, soutenus par leur entourage. Douleur et dyspnée sont les plus difficiles à contrôler. Le choix bien accepté de l’HAD et du décès à domicile par les aidants s’accompagne d’un coût élevé en termes psychologiques, d’où l’importance des soutiens apportés par l’HAD au-delà du soin infirmier. |
Permalink : |
http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=51769 |
in Médecine palliative > vol. 22, n° 2 (Mars 2023) . - p. 77-83
[article] Palli’HAD : l’étude du parcours de fin de vie en hospitalisation à domicile en Île-de-France [texte imprimé] / Marc Poterre ; Nicolas Gandrille ; Bénédicte Bellart ; Sylvie Hullot ; Pascale Fouassier ; Roselyne Ravon ; Eulalie Nziuki ; Agnès Delattre ; Jean-Marie Gomas . - 2023 . - p. 77-83. Langues : Français ( fre) in Médecine palliative > vol. 22, n° 2 (Mars 2023) . - p. 77-83
Catégories : |
Alpha A:Aidant ; P:Parcours de soins du patient ; S:Soins palliatifs à domicile ; S:Soutien psychologique
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Résumé : |
Objectifs
Les patients en soins palliatifs sont souvent pris en charge en Hospitalisation à domicile (HAD), mais peu de données existent sur ce mode de prise en charge. Notre objectif était d’étudier ce parcours sur une grande série de patients.
Patients, matériel et méthodes
Trois cents patients admis consécutivement dans notre HAD pour soins palliatifs ont été suivis jusqu’au décès ou 1 an.
Résultats
Quarante pour cent décèdent le 1er mois et 75 % dans les 3 mois. Quarante-cinq pour cent décèdent à domicile et 55 % à l’hôpital. Trente-quatre pour cent des patients n’ont jamais été réhospitalisés avant leur décès à domicile et 34 %, seulement pour leur hospitalisation terminale. Les symptômes les plus fréquents de la dernière semaine de vie étaient : douleur 44 %, encombrement bronchique 37 %, dyspnée 34 %, angoisse 30 %. Au total, 91 % des familles acceptaient la perspective d’un décès à domicile, mais 60 % ont exprimé clairement leur inquiétude à affronter la fin de vie au domicile.
Conclusions
Les patients admis en HAD pour SP le sont en général tardivement. La grande majorité des patients ne fait pas d’allers-retours entre l’HAD et l’hôpital. Les patients décédés à l’hôpital y sont retournés pour symptômes incontrôlés, AEG ou par choix, en passant encore trop souvent par les urgences. Les patients décédés à domicile avaient massivement exprimé ce choix, soutenus par leur entourage. Douleur et dyspnée sont les plus difficiles à contrôler. Le choix bien accepté de l’HAD et du décès à domicile par les aidants s’accompagne d’un coût élevé en termes psychologiques, d’où l’importance des soutiens apportés par l’HAD au-delà du soin infirmier. |
Permalink : |
http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=51769 |
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Exemplaires (1)
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T009823 | MED | Revue | Tournai | Soins infirmiers (T) | Disponible |
[article]
Titre : |
Évolution des demandes d’euthanasie ou de suicide assisté selon les professionnels de santé |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Hélène Trimaille ; Fl. Mathieu-Nicot ; Morgane Bondier ; Aurélie Godard-Marceau |
Année de publication : |
2023 |
Article en page(s) : |
p. 84-100 |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
Alpha D:Demande d'euthanasie ; F:Fin de vie ; P:Phase terminale ; P:Pratique professionnelle ; S:Soins palliatifs ; S:Suicide assisté
|
Résumé : |
Objectifs
Des demandes d’euthanasie ou de suicide assisté sont parfois exprimées par des patients en fin de vie. Notre recherche avait pour objectif d’analyser l’évolution de ces demandes.
Patients, matériels et méthodes
Cette étude de cohorte prospective, d’une durée d’un an, menée auprès des professionnels de santé salariés et libéraux d’une région française se base sur le remplissage de trois questionnaires au cours d’une semaine suivant la formulation d’une demande d’euthanasie ou de suicide assisté de la part de patients en fin de vie.
Résultats
Cinquante-cinq demandes ont pu être analysées. Une semaine après la formulation initiale, vingt-trois patients ont réitéré leur demande, 22 ne l’ont pas fait et 10 patients sont décédés. Pour les 23 demandes réitérées, les professionnels rapportent le désespoir des patients face à leur situation. Concernant les 22 demandes non réitérées, les professionnels déclarent majoritairement ne pas avoir abordé à nouveau le sujet et un sentiment de résignation chez les patients, quand d’autres professionnels décrivent des patients percevant un espoir dans leur avenir.
Conclusion
Les résultats montrent une difficulté dans le cadre de la relation thérapeutique d’engager une discussion suite à la formulation d’une demande d’euthanasie ou de suicide assisté. L’écoute de ces demandes est exigeante, en ce sens la formation des soignants à la démarche éthique dans l’accompagnement de la fin de la vie mérite d’être encouragée. En offrant des repères et des outils aux professionnels, l’inconfort serait réduit et donnerait l’occasion aux patients de s’exprimer plus librement et aux professionnels de santé d’explorer les besoins en fin de vie de leurs patients. |
Permalink : |
http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=51770 |
in Médecine palliative > vol. 22, n° 2 (Mars 2023) . - p. 84-100
[article] Évolution des demandes d’euthanasie ou de suicide assisté selon les professionnels de santé [texte imprimé] / Hélène Trimaille ; Fl. Mathieu-Nicot ; Morgane Bondier ; Aurélie Godard-Marceau . - 2023 . - p. 84-100. Langues : Français ( fre) in Médecine palliative > vol. 22, n° 2 (Mars 2023) . - p. 84-100
Catégories : |
Alpha D:Demande d'euthanasie ; F:Fin de vie ; P:Phase terminale ; P:Pratique professionnelle ; S:Soins palliatifs ; S:Suicide assisté
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Résumé : |
Objectifs
Des demandes d’euthanasie ou de suicide assisté sont parfois exprimées par des patients en fin de vie. Notre recherche avait pour objectif d’analyser l’évolution de ces demandes.
Patients, matériels et méthodes
Cette étude de cohorte prospective, d’une durée d’un an, menée auprès des professionnels de santé salariés et libéraux d’une région française se base sur le remplissage de trois questionnaires au cours d’une semaine suivant la formulation d’une demande d’euthanasie ou de suicide assisté de la part de patients en fin de vie.
Résultats
Cinquante-cinq demandes ont pu être analysées. Une semaine après la formulation initiale, vingt-trois patients ont réitéré leur demande, 22 ne l’ont pas fait et 10 patients sont décédés. Pour les 23 demandes réitérées, les professionnels rapportent le désespoir des patients face à leur situation. Concernant les 22 demandes non réitérées, les professionnels déclarent majoritairement ne pas avoir abordé à nouveau le sujet et un sentiment de résignation chez les patients, quand d’autres professionnels décrivent des patients percevant un espoir dans leur avenir.
Conclusion
Les résultats montrent une difficulté dans le cadre de la relation thérapeutique d’engager une discussion suite à la formulation d’une demande d’euthanasie ou de suicide assisté. L’écoute de ces demandes est exigeante, en ce sens la formation des soignants à la démarche éthique dans l’accompagnement de la fin de la vie mérite d’être encouragée. En offrant des repères et des outils aux professionnels, l’inconfort serait réduit et donnerait l’occasion aux patients de s’exprimer plus librement et aux professionnels de santé d’explorer les besoins en fin de vie de leurs patients. |
Permalink : |
http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=51770 |
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Exemplaires (1)
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T009823 | MED | Revue | Tournai | Soins infirmiers (T) | Disponible |
[article]
Titre : |
Soins palliatifs et snoezelen : une approche explorée auprès des patients atteints de maladie grave |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Delphine Gamain ; Ludovic Filipiak |
Année de publication : |
2023 |
Article en page(s) : |
p. 101-107 |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
Alpha A:Approche holistique ; B:Bien-être ; I:intervention non médicamenteuse ; Q:Qualité de vie ; R:Relaxation ; S:Snoezelen ; S:Soins palliatifs
|
Résumé : |
Contexte
À l’ère d’une recherche constante de l’élimination des produits chimiques dans notre société d’aujourd’hui, l’approche de la prise en soin non médicamenteuse et le bien-être entre à l’hôpital afin d’apporter une pluralité d’actes dans la prise en soin et de répondre aux souhaits et/ou besoins des patients. L’approche snoezelen est une technique de relaxation initiée dans le domaine de la psychiatrie étendu à la gériatrie. Aucune recherche n’est retrouvée sur cette méthode dans les unités de soins palliatifs, d’où cette étude proposée afin d’explorer la qualité de vie des patients bénéficiant de cette technique.
Objectif
Décrire le bénéfice d’une séance snoezelen sur la douleur physique et psychologique d’un patient en soins palliatifs.
Méthodologie
La méthodologie de recueil de données est basée sur la construction d’une grille d’observation lors des séances snoezelen avec comme critères : un inconfort ou un bien-être/apaisement sur le faciès, la respiration, la tension du corps et les réactions du patient pendant la séance.
Résultats
La recherche a mis en évidence une amélioration de l’état de bien-être (sentiment d’apaisement physique, psychologique en lien avec son état de santé) suite à une séance snoezelen. Une évolution positive sur le confort (apaisement des symptômes) au niveau du faciès, de la respiration, de la tension du corps et du sommeil.
Conclusion
La recherche permet d’apprécier l’impact de l’utilisation d’un chariot snoezelen dans le domaine des soins palliatifs, méthode initialement utilisée dans d’autres secteurs de la santé, comme le handicap ou encore la gériatrie. |
Permalink : |
http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=51771 |
in Médecine palliative > vol. 22, n° 2 (Mars 2023) . - p. 101-107
[article] Soins palliatifs et snoezelen : une approche explorée auprès des patients atteints de maladie grave [texte imprimé] / Delphine Gamain ; Ludovic Filipiak . - 2023 . - p. 101-107. Langues : Français ( fre) in Médecine palliative > vol. 22, n° 2 (Mars 2023) . - p. 101-107
Catégories : |
Alpha A:Approche holistique ; B:Bien-être ; I:intervention non médicamenteuse ; Q:Qualité de vie ; R:Relaxation ; S:Snoezelen ; S:Soins palliatifs
|
Résumé : |
Contexte
À l’ère d’une recherche constante de l’élimination des produits chimiques dans notre société d’aujourd’hui, l’approche de la prise en soin non médicamenteuse et le bien-être entre à l’hôpital afin d’apporter une pluralité d’actes dans la prise en soin et de répondre aux souhaits et/ou besoins des patients. L’approche snoezelen est une technique de relaxation initiée dans le domaine de la psychiatrie étendu à la gériatrie. Aucune recherche n’est retrouvée sur cette méthode dans les unités de soins palliatifs, d’où cette étude proposée afin d’explorer la qualité de vie des patients bénéficiant de cette technique.
Objectif
Décrire le bénéfice d’une séance snoezelen sur la douleur physique et psychologique d’un patient en soins palliatifs.
Méthodologie
La méthodologie de recueil de données est basée sur la construction d’une grille d’observation lors des séances snoezelen avec comme critères : un inconfort ou un bien-être/apaisement sur le faciès, la respiration, la tension du corps et les réactions du patient pendant la séance.
Résultats
La recherche a mis en évidence une amélioration de l’état de bien-être (sentiment d’apaisement physique, psychologique en lien avec son état de santé) suite à une séance snoezelen. Une évolution positive sur le confort (apaisement des symptômes) au niveau du faciès, de la respiration, de la tension du corps et du sommeil.
Conclusion
La recherche permet d’apprécier l’impact de l’utilisation d’un chariot snoezelen dans le domaine des soins palliatifs, méthode initialement utilisée dans d’autres secteurs de la santé, comme le handicap ou encore la gériatrie. |
Permalink : |
http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=51771 |
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Exemplaires (1)
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T009823 | MED | Revue | Tournai | Soins infirmiers (T) | Disponible |
[article]
Titre : |
Patients considérés dans leur dernière année de vie par leur médecin traitant : quelles attentes concernant leur avenir ? |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Thomas Lutier ; Vincent Morel ; Guillaume Robert |
Année de publication : |
2023 |
Article en page(s) : |
p. 108-117 |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
Alpha D:Directive anticipée ; F:Fin de vie ; M:Médecin généraliste ; S:Soins palliatifs
|
Résumé : |
Introduction
On peut définir la fin de vie par la phrase : « Je ne serais pas surpris si mon patient décède au cours des 12 prochains mois ». Néanmoins, il n’existe pas de définition consensuelle de la fin de vie. Cela peut conduire à des différences entre les attentes des médecins traitants et celles de leurs patients. La plupart des études s’intéressant aux attentes des patients en fin de vie sont orientées directement sur les soins palliatifs. En évitant cette influence, l’objectif de notre étude était de recueillir les attentes concernant leur avenir des patients considérés dans leur dernière année de vie par leur médecin traitant.
Méthode
Notre étude utilise la méthode qualitative par entretiens semi-dirigés. L’échantillonnage était raisonné et les patients ont été inclus jusqu’à atteindre la suffisance des données. L’analyse a été réalisée manuellement en s’inspirant de la méthode par théorisation ancrée jusqu’à aboutir à la construction d’un modèle explicatif.
Résultats
Pour quelques patients seulement, la conscience d’être en fin de vie les poussent à entamer une démarche palliative alors que d’autres envisagent l’avenir sereinement et ne considèrent pas leur mort comme proche. Certains patients sont inquiets pour leur avenir et n’arrivent pas à se projeter.
Discussion
Il a été constaté qu’une majorité de patient ne s’est pas exprimé sur la prise en charge palliative alors que cette situation le requière par définition. Il est donc nécessaire de comprendre le positionnement des patients concernant leur avenir afin de les accompagner au mieux dans leur fin de vie. La méthode par Planification Anticipée des soins peut être une solution malgré ses limites. |
Permalink : |
http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=51772 |
in Médecine palliative > vol. 22, n° 2 (Mars 2023) . - p. 108-117
[article] Patients considérés dans leur dernière année de vie par leur médecin traitant : quelles attentes concernant leur avenir ? [texte imprimé] / Thomas Lutier ; Vincent Morel ; Guillaume Robert . - 2023 . - p. 108-117. Langues : Français ( fre) in Médecine palliative > vol. 22, n° 2 (Mars 2023) . - p. 108-117
Catégories : |
Alpha D:Directive anticipée ; F:Fin de vie ; M:Médecin généraliste ; S:Soins palliatifs
|
Résumé : |
Introduction
On peut définir la fin de vie par la phrase : « Je ne serais pas surpris si mon patient décède au cours des 12 prochains mois ». Néanmoins, il n’existe pas de définition consensuelle de la fin de vie. Cela peut conduire à des différences entre les attentes des médecins traitants et celles de leurs patients. La plupart des études s’intéressant aux attentes des patients en fin de vie sont orientées directement sur les soins palliatifs. En évitant cette influence, l’objectif de notre étude était de recueillir les attentes concernant leur avenir des patients considérés dans leur dernière année de vie par leur médecin traitant.
Méthode
Notre étude utilise la méthode qualitative par entretiens semi-dirigés. L’échantillonnage était raisonné et les patients ont été inclus jusqu’à atteindre la suffisance des données. L’analyse a été réalisée manuellement en s’inspirant de la méthode par théorisation ancrée jusqu’à aboutir à la construction d’un modèle explicatif.
Résultats
Pour quelques patients seulement, la conscience d’être en fin de vie les poussent à entamer une démarche palliative alors que d’autres envisagent l’avenir sereinement et ne considèrent pas leur mort comme proche. Certains patients sont inquiets pour leur avenir et n’arrivent pas à se projeter.
Discussion
Il a été constaté qu’une majorité de patient ne s’est pas exprimé sur la prise en charge palliative alors que cette situation le requière par définition. Il est donc nécessaire de comprendre le positionnement des patients concernant leur avenir afin de les accompagner au mieux dans leur fin de vie. La méthode par Planification Anticipée des soins peut être une solution malgré ses limites. |
Permalink : |
http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=51772 |
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Exemplaires (1)
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T009823 | MED | Revue | Tournai | Soins infirmiers (T) | Disponible |