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Santé Mentale . 274Agitation: comment s'adresser au corps?Mention de date : Janvier 2023 Paru le : 01/01/2023 |
Exemplaires (2)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
---|---|---|---|---|---|
M006503 | SAN | Revue | Mouscron | Soins Infirmiers (M) | Disponible |
T009771 | SAN | Revue | Tournai | Soins infirmiers (T) | Sorti jusqu'au 21/11/2024 |
Dépouillements
Ajouter le résultat dans votre panierPremier pas numériques à l'hôpital... / Benoît Piget in Santé Mentale, 274 (Janvier 2023)
[article]
Titre : Premier pas numériques à l'hôpital... Type de document : texte imprimé Auteurs : Benoît Piget ; Ludovic Barrein ; Nadia Huet Année de publication : 2023 Article en page(s) : p. 14-18 Langues : Français (fre) Catégories : Alpha
A:Accompagnement ; A:Activité thérapeutique ; A:Autonomie ; N:Numérique ; P:Précarité ; R:Réhabilitation ; S:Santé mentaleRésumé : La numérisation de la société, inéluctablement en marche, expose nombre de personnes à un risque de précarité, et en particulier les usagers en santé mentale.
Après une réflexion sur la fracture numérique et les moyens d'y remédier, cet article présente la démarche d'une équipe hospitalière de réhabilitation psychosociale pour aider les usagers à se former et à pouvoir bénéficier ensuite des dispositifs d'aide de droit commun.
Dans un contexte de fracture numérique, comment appréhender les besoins des patients suivis en psychiatrie pour leur permettre ensuite d’accéder aux dispositifs de droit commun ? Réflexions sur la mise en place d’un atelier informatique en institution, en lien avec la philosophie du rétablissement.
Smartphones, ordinateurs, tablettes…, les outils numériques (ON) prennent une part croissante dans le quotidien. Assimilés au progrès, à de formidables vecteurs de communication, ils sont aussi vus avec méfiance, soupçonnés de risque de dépendance, de déshumanisation des relations. En médecine, et notamment en psychiatrie, les technologies de l’information et de la communication (TIC) trouvent plusieurs applications.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=51282
in Santé Mentale > 274 (Janvier 2023) . - p. 14-18[article] Premier pas numériques à l'hôpital... [texte imprimé] / Benoît Piget ; Ludovic Barrein ; Nadia Huet . - 2023 . - p. 14-18.
Langues : Français (fre)
in Santé Mentale > 274 (Janvier 2023) . - p. 14-18
Catégories : Alpha
A:Accompagnement ; A:Activité thérapeutique ; A:Autonomie ; N:Numérique ; P:Précarité ; R:Réhabilitation ; S:Santé mentaleRésumé : La numérisation de la société, inéluctablement en marche, expose nombre de personnes à un risque de précarité, et en particulier les usagers en santé mentale.
Après une réflexion sur la fracture numérique et les moyens d'y remédier, cet article présente la démarche d'une équipe hospitalière de réhabilitation psychosociale pour aider les usagers à se former et à pouvoir bénéficier ensuite des dispositifs d'aide de droit commun.
Dans un contexte de fracture numérique, comment appréhender les besoins des patients suivis en psychiatrie pour leur permettre ensuite d’accéder aux dispositifs de droit commun ? Réflexions sur la mise en place d’un atelier informatique en institution, en lien avec la philosophie du rétablissement.
Smartphones, ordinateurs, tablettes…, les outils numériques (ON) prennent une part croissante dans le quotidien. Assimilés au progrès, à de formidables vecteurs de communication, ils sont aussi vus avec méfiance, soupçonnés de risque de dépendance, de déshumanisation des relations. En médecine, et notamment en psychiatrie, les technologies de l’information et de la communication (TIC) trouvent plusieurs applications.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=51282 Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité M006503 SAN Revue Mouscron Soins Infirmiers (M) Disponible T009771 SAN Revue Tournai Soins infirmiers (T) Sorti jusqu'au 21/11/2024 Le corps, premier acteur de la vie psychique / Philippe Nuss in Santé Mentale, 274 (Janvier 2023)
[article]
Titre : Le corps, premier acteur de la vie psychique Type de document : texte imprimé Auteurs : Philippe Nuss Année de publication : 2023 Article en page(s) : p. 21-25 Langues : Français (fre) Catégories : Alpha
A:Alliance thérapeutique ; C:Corps ; I:Imagerie médicale ; M:Maladie mentale ; N:Neurobiologie ; P:Processus psychique ; P:Psychopathologie ; R:Réflexion ; V:Vécu du patientRésumé :
Corps contraint par la maladie, corps expressif des symptômes… La clinique aujourd’hui doit tenir compte à la fois de la singularité du vécu subjectif de la pathologie et des connaissances actuelles en biologie ou imagerie cérébrale.
Contrairement à la représentation première, qui voudrait que la psychiatrie et la psychologie concernent essentiellement les réflexions, les émotions, les idées ou l’immatériel, force est de constater que le premier acteur de la vie psychique est le corps. Lieu de la pensée et acteur de l’action, réceptacle et instigateur de la sensation, figuration du soi en son sein propre et pour autrui, sont autant d’illustrations de l’enracinement de la vie psychique dans le corps. La pathologie mentale, qui se manifeste au sein des pensées, des actions, des sensations et dans le rapport à l’altérité, se trouve par conséquent indubitablement inscrite dans la question du corps. Le processus pathologique contraint le corps, notamment le cerveau. Le corps est à la fois l’écran passif objectivant la maladie et l’acteur dont les manifestations corporelles témoignent de la lutte mise en œuvre pour tenter de la contenir. Il s’agit d’ailleurs d’une caractéristique de la clinique psychopathologique que de considérer les symptômes autant comme l’expression immédiate du processus pathologique que la résultante d’un processus dynamique complexe de réaction contre ce dernier.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=51283
in Santé Mentale > 274 (Janvier 2023) . - p. 21-25[article] Le corps, premier acteur de la vie psychique [texte imprimé] / Philippe Nuss . - 2023 . - p. 21-25.
Langues : Français (fre)
in Santé Mentale > 274 (Janvier 2023) . - p. 21-25
Catégories : Alpha
A:Alliance thérapeutique ; C:Corps ; I:Imagerie médicale ; M:Maladie mentale ; N:Neurobiologie ; P:Processus psychique ; P:Psychopathologie ; R:Réflexion ; V:Vécu du patientRésumé :
Corps contraint par la maladie, corps expressif des symptômes… La clinique aujourd’hui doit tenir compte à la fois de la singularité du vécu subjectif de la pathologie et des connaissances actuelles en biologie ou imagerie cérébrale.
Contrairement à la représentation première, qui voudrait que la psychiatrie et la psychologie concernent essentiellement les réflexions, les émotions, les idées ou l’immatériel, force est de constater que le premier acteur de la vie psychique est le corps. Lieu de la pensée et acteur de l’action, réceptacle et instigateur de la sensation, figuration du soi en son sein propre et pour autrui, sont autant d’illustrations de l’enracinement de la vie psychique dans le corps. La pathologie mentale, qui se manifeste au sein des pensées, des actions, des sensations et dans le rapport à l’altérité, se trouve par conséquent indubitablement inscrite dans la question du corps. Le processus pathologique contraint le corps, notamment le cerveau. Le corps est à la fois l’écran passif objectivant la maladie et l’acteur dont les manifestations corporelles témoignent de la lutte mise en œuvre pour tenter de la contenir. Il s’agit d’ailleurs d’une caractéristique de la clinique psychopathologique que de considérer les symptômes autant comme l’expression immédiate du processus pathologique que la résultante d’un processus dynamique complexe de réaction contre ce dernier.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=51283 Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité M006503 SAN Revue Mouscron Soins Infirmiers (M) Disponible T009771 SAN Revue Tournai Soins infirmiers (T) Sorti jusqu'au 21/11/2024 Enjeux du lien corps /psyché en psychiatrie / Fabien Joly in Santé Mentale, 274 (Janvier 2023)
[article]
Titre : Enjeux du lien corps /psyché en psychiatrie Type de document : texte imprimé Auteurs : Fabien Joly Année de publication : 2023 Article en page(s) : p. 26-31 Langues : Français (fre) Catégories : Alpha
C:Corps ; P:Psychiatrie ; P:Psychisme ; P:Psychopathologie ; S:Souffrance psychique ; T:Thérapie psycho-corporelle ; V:Vécu du patientRésumé : La clinique psychiatrique est actuellement en grande souffrance (de moyens, de vocations, de théories, "d'âme"...)et la psychopathologie autant que le soin psychique paraissent en dérive, dans tous les cas en grande souffrance. La question du corps et singulièrement du lien corps/psyché est peut-être à cet endroit un garde-fou et une perspective dynamique rare pour penser la psychopathologie complexe d'aujourd'hui et mesurer autant que soutenir une double 'intelligence" : des signes et enjeux cliniques dans les grandes entités psychiatriques, en même temps que de l'élaboration des dispositifs et des processus de nombreuses pratiques thérapeutiques et autres techniques à médiations.
Au-delà du langage, par les comportements, les agitations, les passages à l’acte… Le corps extériorise, indique et adresse… Il est aussi le lieu d’une « rencontre » et le vecteur privilégié d’un soin psychique qui vient soutenir la dimension thérapeutique.
Dans les soins psychiques, la « rencontre » est notre horizon. La clinique, au sens le plus noble du terme (qui renvoie étymologiquement à ce « qui a lieu au lit du malade » et « qui concerne l’observation directe et impliquée du patient ») constitue l’âme du soin psychique.
Mais pas de clinique – et donc pas de soin psychiatrique – sans une pensée clinique, sans une pensée « de » et « pour » la clinique. À défaut d’être élaborée et assumée théoriquement autant qu’éthiquement, la clinique peut en effet conduire à une bien piètre contenance des désordres comportementaux, ou à une simple réduction chimique des conduites inadaptées, au détriment du « prendre soin » (to care), de l’écoute, de la rencontre, et de l‘accompagnement fondés a contrario sur une psychopathologie clinique et une « intelligence » de la qualité psychique intersubjective et psychocorporelle de l’homme.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=51284
in Santé Mentale > 274 (Janvier 2023) . - p. 26-31[article] Enjeux du lien corps /psyché en psychiatrie [texte imprimé] / Fabien Joly . - 2023 . - p. 26-31.
Langues : Français (fre)
in Santé Mentale > 274 (Janvier 2023) . - p. 26-31
Catégories : Alpha
C:Corps ; P:Psychiatrie ; P:Psychisme ; P:Psychopathologie ; S:Souffrance psychique ; T:Thérapie psycho-corporelle ; V:Vécu du patientRésumé : La clinique psychiatrique est actuellement en grande souffrance (de moyens, de vocations, de théories, "d'âme"...)et la psychopathologie autant que le soin psychique paraissent en dérive, dans tous les cas en grande souffrance. La question du corps et singulièrement du lien corps/psyché est peut-être à cet endroit un garde-fou et une perspective dynamique rare pour penser la psychopathologie complexe d'aujourd'hui et mesurer autant que soutenir une double 'intelligence" : des signes et enjeux cliniques dans les grandes entités psychiatriques, en même temps que de l'élaboration des dispositifs et des processus de nombreuses pratiques thérapeutiques et autres techniques à médiations.
Au-delà du langage, par les comportements, les agitations, les passages à l’acte… Le corps extériorise, indique et adresse… Il est aussi le lieu d’une « rencontre » et le vecteur privilégié d’un soin psychique qui vient soutenir la dimension thérapeutique.
Dans les soins psychiques, la « rencontre » est notre horizon. La clinique, au sens le plus noble du terme (qui renvoie étymologiquement à ce « qui a lieu au lit du malade » et « qui concerne l’observation directe et impliquée du patient ») constitue l’âme du soin psychique.
Mais pas de clinique – et donc pas de soin psychiatrique – sans une pensée clinique, sans une pensée « de » et « pour » la clinique. À défaut d’être élaborée et assumée théoriquement autant qu’éthiquement, la clinique peut en effet conduire à une bien piètre contenance des désordres comportementaux, ou à une simple réduction chimique des conduites inadaptées, au détriment du « prendre soin » (to care), de l’écoute, de la rencontre, et de l‘accompagnement fondés a contrario sur une psychopathologie clinique et une « intelligence » de la qualité psychique intersubjective et psychocorporelle de l’homme.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=51284 Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité M006503 SAN Revue Mouscron Soins Infirmiers (M) Disponible T009771 SAN Revue Tournai Soins infirmiers (T) Sorti jusqu'au 21/11/2024 Agitation / Véronique Defiolles-Peltier in Santé Mentale, 274 (Janvier 2023)
[article]
Titre : Agitation : toucher à distance pour apaiser... Type de document : texte imprimé Auteurs : Véronique Defiolles-Peltier Année de publication : 2023 Article en page(s) : p. 32-35 Note générale : Cet article fait partie du dossier "Agitation: comment s'adresser au corps?". Langues : Français (fre) Catégories : Alpha
A:Agitation ; C:Cadre thérapeutique ; C:Cas clinique ; C:Communication de crise ; C:Corps ; R:Regard ; S:Sécurité ; S:Souffrance psychique ; T:Thérapie psycho-corporelle ; T:Toucher ; V:Vécu du patient ; V:Vécu du soignant ; V:VoixRésumé : La notion d'approche d'une personne en état d'agitation implique d'emblée un "aller vers l'autre en souffrance aiguë". Les sujets en phase d'agitation expriment un désarroi, une colère, une angoisse massive dont on ne connaît pas toujours (voire jamais) le sens. Le patient ne parvient pas à utiliser un autre mode d'expression que l'agitation, il est débordé. Il s'agit pour le soignant de se proposer comme contenant. Le soignant devient alors le lieu de projection des angoisses du patient. Qu'en faisons nous? Quelle place pour le vécu corporel du soignant dans le soin du patient agité? La distance relationnelle, les ponts d'échanges seront des concepts incontournables pour créer un espace relationnel suffisamment sécurisant et aboutir à l'apaisement du sujet. Dès lors, l'approche par le toucher sera peut-être possible. C'est à partir du vécu corporel du soignant du corps, de l'autre, que l'apaisement sera contenant.
Comment trouver la « bonne distance » avec un patient agité ? Une psychomotricienne identifie plusieurs canaux sensoriels de communication, qui permettent d’établir des « ponts d’échanges ».
Psychomotricienne en psychiatrie générale, j’ai eu la chance de participer à l’intégration de ce type de prise en charge auprès de patients en phase d’acmé de leur pathologie. Nous avons en effet pu observer que cet abord corporel spécifique s’est révélé une bonne indication dans le traitement des crises psychotiques. Après quinze ans d’expérience clinique dans ce domaine, encadrée par les équipes médico soignantes, j’ai réalisé une recherche clinique à méthode inductive sur ce thème, au sein du 21e secteur de Paris (Defiolles-Peltier 2010).
Dans ces situations cliniques complexes, la question de la posture soignante résonne avec l’objet de ces recherches et de ma pratique clinique. Après avoir défini le terme d’agitation, des données théoriques étayeront notre réflexion sur l’approche psychomotrice d’un patient psychotique en crise. Deux vignettes cliniques illustreront le propos. L’une propose une façon de contourner une agitation imminente chez un jeune patient placé en chambre d’isolement et la seconde rapporte la gestion d’une crise chez une jeune patiente souffrant de troubles schizo-affectifs au sein d’un hôpital de jour.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=51285
in Santé Mentale > 274 (Janvier 2023) . - p. 32-35[article] Agitation : toucher à distance pour apaiser... [texte imprimé] / Véronique Defiolles-Peltier . - 2023 . - p. 32-35.
Cet article fait partie du dossier "Agitation: comment s'adresser au corps?".
Langues : Français (fre)
in Santé Mentale > 274 (Janvier 2023) . - p. 32-35
Catégories : Alpha
A:Agitation ; C:Cadre thérapeutique ; C:Cas clinique ; C:Communication de crise ; C:Corps ; R:Regard ; S:Sécurité ; S:Souffrance psychique ; T:Thérapie psycho-corporelle ; T:Toucher ; V:Vécu du patient ; V:Vécu du soignant ; V:VoixRésumé : La notion d'approche d'une personne en état d'agitation implique d'emblée un "aller vers l'autre en souffrance aiguë". Les sujets en phase d'agitation expriment un désarroi, une colère, une angoisse massive dont on ne connaît pas toujours (voire jamais) le sens. Le patient ne parvient pas à utiliser un autre mode d'expression que l'agitation, il est débordé. Il s'agit pour le soignant de se proposer comme contenant. Le soignant devient alors le lieu de projection des angoisses du patient. Qu'en faisons nous? Quelle place pour le vécu corporel du soignant dans le soin du patient agité? La distance relationnelle, les ponts d'échanges seront des concepts incontournables pour créer un espace relationnel suffisamment sécurisant et aboutir à l'apaisement du sujet. Dès lors, l'approche par le toucher sera peut-être possible. C'est à partir du vécu corporel du soignant du corps, de l'autre, que l'apaisement sera contenant.
Comment trouver la « bonne distance » avec un patient agité ? Une psychomotricienne identifie plusieurs canaux sensoriels de communication, qui permettent d’établir des « ponts d’échanges ».
Psychomotricienne en psychiatrie générale, j’ai eu la chance de participer à l’intégration de ce type de prise en charge auprès de patients en phase d’acmé de leur pathologie. Nous avons en effet pu observer que cet abord corporel spécifique s’est révélé une bonne indication dans le traitement des crises psychotiques. Après quinze ans d’expérience clinique dans ce domaine, encadrée par les équipes médico soignantes, j’ai réalisé une recherche clinique à méthode inductive sur ce thème, au sein du 21e secteur de Paris (Defiolles-Peltier 2010).
Dans ces situations cliniques complexes, la question de la posture soignante résonne avec l’objet de ces recherches et de ma pratique clinique. Après avoir défini le terme d’agitation, des données théoriques étayeront notre réflexion sur l’approche psychomotrice d’un patient psychotique en crise. Deux vignettes cliniques illustreront le propos. L’une propose une façon de contourner une agitation imminente chez un jeune patient placé en chambre d’isolement et la seconde rapporte la gestion d’une crise chez une jeune patiente souffrant de troubles schizo-affectifs au sein d’un hôpital de jour.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=51285 Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité M006503 SAN Revue Mouscron Soins Infirmiers (M) Disponible T009771 SAN Revue Tournai Soins infirmiers (T) Sorti jusqu'au 21/11/2024 Le toucher sécurisant face à l'agitation / Corentin Sainte-Fare-Garnot in Santé Mentale, 274 (Janvier 2023)
[article]
Titre : Le toucher sécurisant face à l'agitation Type de document : texte imprimé Auteurs : Corentin Sainte-Fare-Garnot Année de publication : 2023 Article en page(s) : p. 36-41 Note générale : Cet article fait partie du dossier "Agitation: comment s'adresser au corps?". Langues : Français (fre) Catégories : Alpha
A:Activité physique ; A:Activité thérapeutique ; A:Adolescent ; A:Autisme ; C:Cadre thérapeutique ; C:Cas clinique ; C:Corps ; D:Déficience mentale ; P:Psychose ; R:Régulation des émotions ; R:Relation soignant-soigné ; T:Toucher ; V:ViolenceRésumé : Comment gérer la violence ou les troubles du comportement de jeunes présentant des déficiences mentales et/ou troubles du spectre de l'autisme? Spontanément, ils n'ont aucune raison de faire confiance aux professionnels de l'accompagnement. Le verbal n'est pas toujours source de sens partagé et peut engendrer de la confusion. Par ailleurs, les déficits cognitifs liés aux troubles psychiques rendent les interactions sociales complexes. Pour certains patients, l'insécurité est parfois permanente et frapper devient l'unique moyen de décharge/communication. Les soignants doivent donc trouver d'autres ressources pour établir un contact sécurisant que la personne peut éprouver par elle-même au-delà des mots. C'est par le toucher que cette sécurité peut trouver corps. Il s'agit de "jouer la violence" pour ne pas la faire et donc d'apprendre des comportements alternatifs. L'atelier sport de contact permet ainsi de "langager" par le corps dans une mise en forme sensorimotrice et sociale de la rencontre.
Christophe, un adolescent accueilli en Institut médico-éducatif, est impulsif et violent. Un atelier sport de contacts lui permet d’apprendre à « jouer » la violence et à réguler ses émotions. Une relation de confiance avec les professionnels se tisse dans un corps à corps qui construit sa perception des limites.
Lors du temps de pause du déjeuner, Christophe, 16 ans, 1,85 m, 90 kg, déambule dans l’institution en écoutant de la musique avec ses écouteurs. Porteur d’une maladie génétique, cet adolescent présente un trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité, une déficience mentale légère, des troubles psychomoteurs, et des états de confusion mentale (persécution, projection…). Soudain, il se dirige vers deux adolescents en train de discuter et dit à l’un d’eux, le poing menaçant : « Arrête de te moquer de moi, de m’insulter sinon je te pète la gueule ».Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=51286
in Santé Mentale > 274 (Janvier 2023) . - p. 36-41[article] Le toucher sécurisant face à l'agitation [texte imprimé] / Corentin Sainte-Fare-Garnot . - 2023 . - p. 36-41.
Cet article fait partie du dossier "Agitation: comment s'adresser au corps?".
Langues : Français (fre)
in Santé Mentale > 274 (Janvier 2023) . - p. 36-41
Catégories : Alpha
A:Activité physique ; A:Activité thérapeutique ; A:Adolescent ; A:Autisme ; C:Cadre thérapeutique ; C:Cas clinique ; C:Corps ; D:Déficience mentale ; P:Psychose ; R:Régulation des émotions ; R:Relation soignant-soigné ; T:Toucher ; V:ViolenceRésumé : Comment gérer la violence ou les troubles du comportement de jeunes présentant des déficiences mentales et/ou troubles du spectre de l'autisme? Spontanément, ils n'ont aucune raison de faire confiance aux professionnels de l'accompagnement. Le verbal n'est pas toujours source de sens partagé et peut engendrer de la confusion. Par ailleurs, les déficits cognitifs liés aux troubles psychiques rendent les interactions sociales complexes. Pour certains patients, l'insécurité est parfois permanente et frapper devient l'unique moyen de décharge/communication. Les soignants doivent donc trouver d'autres ressources pour établir un contact sécurisant que la personne peut éprouver par elle-même au-delà des mots. C'est par le toucher que cette sécurité peut trouver corps. Il s'agit de "jouer la violence" pour ne pas la faire et donc d'apprendre des comportements alternatifs. L'atelier sport de contact permet ainsi de "langager" par le corps dans une mise en forme sensorimotrice et sociale de la rencontre.
Christophe, un adolescent accueilli en Institut médico-éducatif, est impulsif et violent. Un atelier sport de contacts lui permet d’apprendre à « jouer » la violence et à réguler ses émotions. Une relation de confiance avec les professionnels se tisse dans un corps à corps qui construit sa perception des limites.
Lors du temps de pause du déjeuner, Christophe, 16 ans, 1,85 m, 90 kg, déambule dans l’institution en écoutant de la musique avec ses écouteurs. Porteur d’une maladie génétique, cet adolescent présente un trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité, une déficience mentale légère, des troubles psychomoteurs, et des états de confusion mentale (persécution, projection…). Soudain, il se dirige vers deux adolescents en train de discuter et dit à l’un d’eux, le poing menaçant : « Arrête de te moquer de moi, de m’insulter sinon je te pète la gueule ».Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=51286 Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité M006503 SAN Revue Mouscron Soins Infirmiers (M) Disponible T009771 SAN Revue Tournai Soins infirmiers (T) Sorti jusqu'au 21/11/2024 De "l'usage" du soignant dans la rencontre / Cédric Juliens in Santé Mentale, 274 (Janvier 2023)
[article]
Titre : De "l'usage" du soignant dans la rencontre Type de document : texte imprimé Auteurs : Cédric Juliens Année de publication : 2023 Article en page(s) : p. 43-46 Langues : Français (fre) Catégories : Alpha
C:Cadre thérapeutique ; C:Cas clinique ; C:Communication non verbale ; C:Corps ; E:Emotion ; E:Ethique ; M:Mécanisme de défense ; P:Pulsion de mort ; R:Relation soignant-soigné ; T:Toucher ; V:Vécu du soignantRésumé : En formation initiale, questionner le rapport des professionnels à leur propre corps est essentiel. Des ateliers de pratiques corporelles, à visée exploratoire et empathique, permettent d’interroger la rencontre du corps de l’autre.
Les soignants travaillent avec leur corps en direction du corps de l’autre. Cet engagement n’est pas anodin, il est traversé par de multiples contradictions et pulsions. Toutefois, lors de leur formation initiale, ces enjeux sont souvent évacués au profit d’une visée diagnostique, thérapeutique ou ergonomique. Qu’en est-il des zones d’ombre qui traversent le corps du soignant dans la relation de soin ? Qu’en est-il des pulsions d’Eros et Thanatos qui l’animent ? Comment transformer ces rencontres parfois perçues comme menaçantes en moments de réconfort ? À partir d’une approche réflexive,
l'auteure déplie ici la subjectivité qui naît de « l’usage de soi » au cœur de la rencontre en s’appuyant également sur son expérience d’ateliers corporels auprès d’étudiantes infirmières et psychomotriciennes, de sages-femmes et de psychologues en Belgique.
Entre menace et réconfort, il y a de la place pour une éthique du toucher dans le dialogue intersubjectif.
Au passage, il s'agit de réinterroger la place des émotions dans le care et la façon dont elles sont transformées.
Concernant les infirmières, par exemple, un contraste apparaît : pourquoi ces jeunes soignantes sont-elles dispensées d’ateliers qui, comme le précise un étudiant en psychomotricité, mettent en scène « les émotions qui surgissent de moi lorsque je m’approche d’un corps affaibli » ? Pourquoi les élèves infirmières et sage-femme se forment elles en grande partie sur des mannequins et non des vrais corps ? Considère-t-on qu’elles devront faire l’apprentissage du refoulement sur les lieux de stage ? Comment conscientiser les soignants à ce qui se joue dans le corps à corps ? Au-delà d’un traitement objectif et anatomique du corps de l’autre (paramètres, symptômes), il importe de ne pas faire l’impasse sur les nombreuses émotions et transferts qui surgissent au sein de la relation soignant – soigné : l’empathie, le malaise, le dégoût, la colère, l’irritation, la honte, la peur, la tristesse, le plaisir, la fierté, la gratification, la frustration, la répulsion, l’attraction.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=51287
in Santé Mentale > 274 (Janvier 2023) . - p. 43-46[article] De "l'usage" du soignant dans la rencontre [texte imprimé] / Cédric Juliens . - 2023 . - p. 43-46.
Langues : Français (fre)
in Santé Mentale > 274 (Janvier 2023) . - p. 43-46
Catégories : Alpha
C:Cadre thérapeutique ; C:Cas clinique ; C:Communication non verbale ; C:Corps ; E:Emotion ; E:Ethique ; M:Mécanisme de défense ; P:Pulsion de mort ; R:Relation soignant-soigné ; T:Toucher ; V:Vécu du soignantRésumé : En formation initiale, questionner le rapport des professionnels à leur propre corps est essentiel. Des ateliers de pratiques corporelles, à visée exploratoire et empathique, permettent d’interroger la rencontre du corps de l’autre.
Les soignants travaillent avec leur corps en direction du corps de l’autre. Cet engagement n’est pas anodin, il est traversé par de multiples contradictions et pulsions. Toutefois, lors de leur formation initiale, ces enjeux sont souvent évacués au profit d’une visée diagnostique, thérapeutique ou ergonomique. Qu’en est-il des zones d’ombre qui traversent le corps du soignant dans la relation de soin ? Qu’en est-il des pulsions d’Eros et Thanatos qui l’animent ? Comment transformer ces rencontres parfois perçues comme menaçantes en moments de réconfort ? À partir d’une approche réflexive,
l'auteure déplie ici la subjectivité qui naît de « l’usage de soi » au cœur de la rencontre en s’appuyant également sur son expérience d’ateliers corporels auprès d’étudiantes infirmières et psychomotriciennes, de sages-femmes et de psychologues en Belgique.
Entre menace et réconfort, il y a de la place pour une éthique du toucher dans le dialogue intersubjectif.
Au passage, il s'agit de réinterroger la place des émotions dans le care et la façon dont elles sont transformées.
Concernant les infirmières, par exemple, un contraste apparaît : pourquoi ces jeunes soignantes sont-elles dispensées d’ateliers qui, comme le précise un étudiant en psychomotricité, mettent en scène « les émotions qui surgissent de moi lorsque je m’approche d’un corps affaibli » ? Pourquoi les élèves infirmières et sage-femme se forment elles en grande partie sur des mannequins et non des vrais corps ? Considère-t-on qu’elles devront faire l’apprentissage du refoulement sur les lieux de stage ? Comment conscientiser les soignants à ce qui se joue dans le corps à corps ? Au-delà d’un traitement objectif et anatomique du corps de l’autre (paramètres, symptômes), il importe de ne pas faire l’impasse sur les nombreuses émotions et transferts qui surgissent au sein de la relation soignant – soigné : l’empathie, le malaise, le dégoût, la colère, l’irritation, la honte, la peur, la tristesse, le plaisir, la fierté, la gratification, la frustration, la répulsion, l’attraction.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=51287 Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité M006503 SAN Revue Mouscron Soins Infirmiers (M) Disponible T009771 SAN Revue Tournai Soins infirmiers (T) Sorti jusqu'au 21/11/2024 Un massage des mains ? Pour quoi faire ?... / Corinne Schaub in Santé Mentale, 274 (Janvier 2023)
[article]
Titre : Un massage des mains ? Pour quoi faire ?... Type de document : texte imprimé Auteurs : Corinne Schaub Année de publication : 2023 Article en page(s) : p. 48-53 Note générale : Cet article fait partie du dossier "Agitation: comment s'adresser au corps". Langues : Français (fre) Catégories : Alpha
A:Agitation ; A:Alliance thérapeutique ; B:Bénéfice thérapeutique ; D:Démence ; E:Emotion ; M:Main ; M:Massage ; N:Neurobiologie ; P:Personne âgée ; S:Soins infirmiers ; S:Soins relationnels ; T:Toucher ; V:Vécu du patient ; V:Vécu du soignantRésumé : Le massage des mains est une occasion privilégiée de soin qui s’appuie sur les ressources émotionnelles du bénéficiaire. Toucher vaut parfois mieux que parler pour accompagner la souffrance et soulager l’anxiété d’une personne âgée souffrant de démence. Cette pratique nécessite un cadre de soin rassurant, posé en équipe, pour limiter le risque d’intrusion.
Proposer un massage des mains soulève parfois de nombreuses questions : ce soin fait-il vraiment partie du rôle infirmier ? Est-il réellement utile en cas de stress, d’agitation, ou représente-t-il surtout une activité occupationnelle sympathique, mais non prioritaire ? Que se passe-t-il durant un massage des mains qui mérite que l’on « prenne le temps » de l’intégrer au plan de soin d’une personne âgée agitée souffrant de démence ?
Nous préciserons d’abord les fonctions du toucher dans le rôle infirmier, puis nous décrirons les différentes dimensions physiologiques et biologiques du toucher et ses effets sur l’agitation, le stress, l’anxiété et la dépression. Enfin, nous aborderons plus spécifiquement le massage des mains chez des personnes âgées démentes et agitées, en notant que ce soin permet de mobiliser leurs ressources profondes et modifie ainsi notre regard sur des capacités encore bien vivantes. Mais ce geste, qui entre dans la catégorie du toucher affectif de type caring, nécessite de la part de l’infirmière un engagement personnel empreint d’authenticité et de tact. Une profonde intimité peut émerger de cette relation, et pour préserver toute sa force de réparation le massage des mains doit rester un geste librement choisi par l’infirmière et ne pas devenir une nouvelle contrainte de travail.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=51288
in Santé Mentale > 274 (Janvier 2023) . - p. 48-53[article] Un massage des mains ? Pour quoi faire ?... [texte imprimé] / Corinne Schaub . - 2023 . - p. 48-53.
Cet article fait partie du dossier "Agitation: comment s'adresser au corps".
Langues : Français (fre)
in Santé Mentale > 274 (Janvier 2023) . - p. 48-53
Catégories : Alpha
A:Agitation ; A:Alliance thérapeutique ; B:Bénéfice thérapeutique ; D:Démence ; E:Emotion ; M:Main ; M:Massage ; N:Neurobiologie ; P:Personne âgée ; S:Soins infirmiers ; S:Soins relationnels ; T:Toucher ; V:Vécu du patient ; V:Vécu du soignantRésumé : Le massage des mains est une occasion privilégiée de soin qui s’appuie sur les ressources émotionnelles du bénéficiaire. Toucher vaut parfois mieux que parler pour accompagner la souffrance et soulager l’anxiété d’une personne âgée souffrant de démence. Cette pratique nécessite un cadre de soin rassurant, posé en équipe, pour limiter le risque d’intrusion.
Proposer un massage des mains soulève parfois de nombreuses questions : ce soin fait-il vraiment partie du rôle infirmier ? Est-il réellement utile en cas de stress, d’agitation, ou représente-t-il surtout une activité occupationnelle sympathique, mais non prioritaire ? Que se passe-t-il durant un massage des mains qui mérite que l’on « prenne le temps » de l’intégrer au plan de soin d’une personne âgée agitée souffrant de démence ?
Nous préciserons d’abord les fonctions du toucher dans le rôle infirmier, puis nous décrirons les différentes dimensions physiologiques et biologiques du toucher et ses effets sur l’agitation, le stress, l’anxiété et la dépression. Enfin, nous aborderons plus spécifiquement le massage des mains chez des personnes âgées démentes et agitées, en notant que ce soin permet de mobiliser leurs ressources profondes et modifie ainsi notre regard sur des capacités encore bien vivantes. Mais ce geste, qui entre dans la catégorie du toucher affectif de type caring, nécessite de la part de l’infirmière un engagement personnel empreint d’authenticité et de tact. Une profonde intimité peut émerger de cette relation, et pour préserver toute sa force de réparation le massage des mains doit rester un geste librement choisi par l’infirmière et ne pas devenir une nouvelle contrainte de travail.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=51288 Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité M006503 SAN Revue Mouscron Soins Infirmiers (M) Disponible T009771 SAN Revue Tournai Soins infirmiers (T) Sorti jusqu'au 21/11/2024 Anorexie : "Je veux juste sentir les os du moi..." / Nadine Satori in Santé Mentale, 274 (Janvier 2023)
[article]
Titre : Anorexie : "Je veux juste sentir les os du moi..." Type de document : texte imprimé Auteurs : Nadine Satori Année de publication : 2023 Article en page(s) : p. 55-59 Langues : Français (fre) Catégories : Alpha
A:Anorexie mentale ; C:Cas clinique ; C:Comportement alimentaire ; C:Confiance en soi ; C:Corps ; E:Emotion ; E:Estime de soi ; I:Image corporelle ; P:Prise en charge ; R:Relation soignant-soigné ; T:Thérapie cognitivo-comportementale ; T:Thérapie psycho-corporelle ; T:ToucherRésumé : L'anorexie mentale est un trouble en évolution depuis cette dernière décennie, son origine pluri factorielle participe à la complexité de sa compréhension, qui se situe à la frontière de la médecine somatique et psychiatrique. Le corps a un impact sur les cognitions et sur les émotions, et inversement, les soins psychiatriques vont graviter autour de ces trois dimensions qui sont interdépendantes. La relation à autrui est un aspect essentiel dans cette pathologie, le patient se trouve enfermé dans des préoccupations alimentaires pondérales et corporelles, qui s'associent à une forte anxiété et à un affaiblissement de l'estime de soi. Les soignants ont un rôle prépondérant pour recréer du lien et éviter le repli sur soi en développant l'alliance thérapeutique. Dans nos sociétés modernes, le corps est souvent mis à rude épreuve et dans l'anorexie mentale; il est le problème, mais également la solution.
À 23 ans, Antoine présente une anorexie mentale sévère au point de nécessiter une hospitalisation en réanimation. Admis ensuite sous contrainte dans une unité spécialisée dans les Troubles du comportement alimentaire, un long parcours de soins relationnels et corporels lui redonne peu à peu confiance en lui.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=51289
in Santé Mentale > 274 (Janvier 2023) . - p. 55-59[article] Anorexie : "Je veux juste sentir les os du moi..." [texte imprimé] / Nadine Satori . - 2023 . - p. 55-59.
Langues : Français (fre)
in Santé Mentale > 274 (Janvier 2023) . - p. 55-59
Catégories : Alpha
A:Anorexie mentale ; C:Cas clinique ; C:Comportement alimentaire ; C:Confiance en soi ; C:Corps ; E:Emotion ; E:Estime de soi ; I:Image corporelle ; P:Prise en charge ; R:Relation soignant-soigné ; T:Thérapie cognitivo-comportementale ; T:Thérapie psycho-corporelle ; T:ToucherRésumé : L'anorexie mentale est un trouble en évolution depuis cette dernière décennie, son origine pluri factorielle participe à la complexité de sa compréhension, qui se situe à la frontière de la médecine somatique et psychiatrique. Le corps a un impact sur les cognitions et sur les émotions, et inversement, les soins psychiatriques vont graviter autour de ces trois dimensions qui sont interdépendantes. La relation à autrui est un aspect essentiel dans cette pathologie, le patient se trouve enfermé dans des préoccupations alimentaires pondérales et corporelles, qui s'associent à une forte anxiété et à un affaiblissement de l'estime de soi. Les soignants ont un rôle prépondérant pour recréer du lien et éviter le repli sur soi en développant l'alliance thérapeutique. Dans nos sociétés modernes, le corps est souvent mis à rude épreuve et dans l'anorexie mentale; il est le problème, mais également la solution.
À 23 ans, Antoine présente une anorexie mentale sévère au point de nécessiter une hospitalisation en réanimation. Admis ensuite sous contrainte dans une unité spécialisée dans les Troubles du comportement alimentaire, un long parcours de soins relationnels et corporels lui redonne peu à peu confiance en lui.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=51289 Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité M006503 SAN Revue Mouscron Soins Infirmiers (M) Disponible T009771 SAN Revue Tournai Soins infirmiers (T) Sorti jusqu'au 21/11/2024 Corps, trauma et régulation des émotions / Joanna Smith in Santé Mentale, 274 (Janvier 2023)
[article]
Titre : Corps, trauma et régulation des émotions Type de document : texte imprimé Auteurs : Joanna Smith Année de publication : 2023 Article en page(s) : p. 60-64 Langues : Français (fre) Catégories : Alpha
C:Cas clinique ; C:Corps ; P:Prise en charge personnalisée du patient ; P:Psychothérapie ; R:Régulation des émotions ; R:Relation thérapeutique ; R:Reviviscence ; S:Stress post-traumatique ; T:Tolérance ; V:Vécu du patientRésumé : Le corps est central dans le trauma : le corps traumatisé pleure, il se fige, il "abréagit", il agresse. Grâce à l'éclairage de la théorie polyvagale de Porgès (2011), l'auteur décrit comment mobiliser le corps afin de contrer les effets du traumatisme psychique (tentative de fuite, de combat, de figement), notamment à l'aide de brefs exercices psychocorporels. La thérapie Lifespan Integration, aussi connue sous l'appellation ICV (Intégration du cycle de la vie), illustre comment la théorie polyvagale peut être employée afin de favoriser la régulation des émotions dans le cadre de la psychothérapie du trauma.
La théorie polyvagale apporte un nouvel éclairage dans la compréhension du stress et du trauma. Elle propose une aide clinique dans le monitoring et la régulation de l’état émotionnel du patient.
La théorie polyvagale, déveoppée par Porges (Porges, 2021, 2022 ; Porges et Dana, 2022) dans les années 1990 représente aujourd’hui une révolution dans la compréhension du stress, du trauma et de leurs traitements. Nous développerons ici les grandes lignes de cette théorie et décrirons la manière dont elle peut être appliquée à la prise en charge du traumatisme psychique, à travers l’exemple du Lifespan Integration (Intégration du cycle de la vie, ICV) de Peggy Pace (Pace, 2014). Nous proposerons un kit de repères pour la clinique « corps et trauma », qui structure des stratégies aidantes dans les situations difficiles face à une réactivation traumatique chez un patient.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=51290
in Santé Mentale > 274 (Janvier 2023) . - p. 60-64[article] Corps, trauma et régulation des émotions [texte imprimé] / Joanna Smith . - 2023 . - p. 60-64.
Langues : Français (fre)
in Santé Mentale > 274 (Janvier 2023) . - p. 60-64
Catégories : Alpha
C:Cas clinique ; C:Corps ; P:Prise en charge personnalisée du patient ; P:Psychothérapie ; R:Régulation des émotions ; R:Relation thérapeutique ; R:Reviviscence ; S:Stress post-traumatique ; T:Tolérance ; V:Vécu du patientRésumé : Le corps est central dans le trauma : le corps traumatisé pleure, il se fige, il "abréagit", il agresse. Grâce à l'éclairage de la théorie polyvagale de Porgès (2011), l'auteur décrit comment mobiliser le corps afin de contrer les effets du traumatisme psychique (tentative de fuite, de combat, de figement), notamment à l'aide de brefs exercices psychocorporels. La thérapie Lifespan Integration, aussi connue sous l'appellation ICV (Intégration du cycle de la vie), illustre comment la théorie polyvagale peut être employée afin de favoriser la régulation des émotions dans le cadre de la psychothérapie du trauma.
La théorie polyvagale apporte un nouvel éclairage dans la compréhension du stress et du trauma. Elle propose une aide clinique dans le monitoring et la régulation de l’état émotionnel du patient.
La théorie polyvagale, déveoppée par Porges (Porges, 2021, 2022 ; Porges et Dana, 2022) dans les années 1990 représente aujourd’hui une révolution dans la compréhension du stress, du trauma et de leurs traitements. Nous développerons ici les grandes lignes de cette théorie et décrirons la manière dont elle peut être appliquée à la prise en charge du traumatisme psychique, à travers l’exemple du Lifespan Integration (Intégration du cycle de la vie, ICV) de Peggy Pace (Pace, 2014). Nous proposerons un kit de repères pour la clinique « corps et trauma », qui structure des stratégies aidantes dans les situations difficiles face à une réactivation traumatique chez un patient.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=51290 Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité M006503 SAN Revue Mouscron Soins Infirmiers (M) Disponible T009771 SAN Revue Tournai Soins infirmiers (T) Sorti jusqu'au 21/11/2024 Médiation jeu vidéo / Guillaume Gillet in Santé Mentale, 274 (Janvier 2023)
[article]
Titre : Médiation jeu vidéo : le corps absent? Type de document : texte imprimé Auteurs : Guillaume Gillet Année de publication : 2023 Article en page(s) : p. 66-71 Langues : Français (fre) Catégories : Alpha
A:Adolescent ; C:Cadre thérapeutique ; C:Cas clinique ; C:Corps ; E:Emotion ; I:Image corporelle ; J:Jeu vidéo ; O:Objet transitionnel ; V:VirtualitéRésumé : Placé en foyer pour négligence maternelle, Lucas, 15 ans, ne trouve pas sa place et ne s’engage dans aucune activité, sauf le jeu vidéo. L’occasion pour l’adolescent de transférer sa corporalité sur les avatars qu’il investit comme des « doubles tranfériels ».
Dans de nombreux modèles du soin auxquels nous nous référons, une place parfois centrale est attribuée à l’expérience du corps réel, ce substrat organique que nous habitons et habillons avec des enveloppes et des représentations. Ce parti pris conduit souvent à considérer l’implication du corps réel comme un des enjeux fondamentaux de la prise en charge thérapeutique, notamment des adolescents. À l’inverse, l’utilisation des objets-à-écran qui permettent de pratiquer le jeu vidéo ou encore d’utiliser Internet et les réseaux sociaux, impliquerait des expériences sans corps, ou avec un corps absent, ou au mieux, insuffisamment sollicité, donc des expériences peu subjectivantes, voire désubjectivantes. En effet, la nature du jeu vidéo renverrait à des expériences partiellement authentiques, voire factices, sur le plan corporel, et donc non-incarnées et sans affect véritable. Mais l’expérience de décorporation est-elle toujours désubjectivante ? Nous nous intéresserons ici à la corporalité à l’adolescence en appui sur l’utilisation de dispositifs vidéo-interactifs en montrant les effets de l’immersion dans le virtuel-numérique.
Après une réflexion sur la situation de jeu vidéo, je présenterais le cadre-dispositif à médiation thérapeutique par le jeu vidéo avant d’exposer un matériel clinique per- mettant d’illustrer comment se déroule ce type de médiation.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=51291
in Santé Mentale > 274 (Janvier 2023) . - p. 66-71[article] Médiation jeu vidéo : le corps absent? [texte imprimé] / Guillaume Gillet . - 2023 . - p. 66-71.
Langues : Français (fre)
in Santé Mentale > 274 (Janvier 2023) . - p. 66-71
Catégories : Alpha
A:Adolescent ; C:Cadre thérapeutique ; C:Cas clinique ; C:Corps ; E:Emotion ; I:Image corporelle ; J:Jeu vidéo ; O:Objet transitionnel ; V:VirtualitéRésumé : Placé en foyer pour négligence maternelle, Lucas, 15 ans, ne trouve pas sa place et ne s’engage dans aucune activité, sauf le jeu vidéo. L’occasion pour l’adolescent de transférer sa corporalité sur les avatars qu’il investit comme des « doubles tranfériels ».
Dans de nombreux modèles du soin auxquels nous nous référons, une place parfois centrale est attribuée à l’expérience du corps réel, ce substrat organique que nous habitons et habillons avec des enveloppes et des représentations. Ce parti pris conduit souvent à considérer l’implication du corps réel comme un des enjeux fondamentaux de la prise en charge thérapeutique, notamment des adolescents. À l’inverse, l’utilisation des objets-à-écran qui permettent de pratiquer le jeu vidéo ou encore d’utiliser Internet et les réseaux sociaux, impliquerait des expériences sans corps, ou avec un corps absent, ou au mieux, insuffisamment sollicité, donc des expériences peu subjectivantes, voire désubjectivantes. En effet, la nature du jeu vidéo renverrait à des expériences partiellement authentiques, voire factices, sur le plan corporel, et donc non-incarnées et sans affect véritable. Mais l’expérience de décorporation est-elle toujours désubjectivante ? Nous nous intéresserons ici à la corporalité à l’adolescence en appui sur l’utilisation de dispositifs vidéo-interactifs en montrant les effets de l’immersion dans le virtuel-numérique.
Après une réflexion sur la situation de jeu vidéo, je présenterais le cadre-dispositif à médiation thérapeutique par le jeu vidéo avant d’exposer un matériel clinique per- mettant d’illustrer comment se déroule ce type de médiation.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=51291 Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité M006503 SAN Revue Mouscron Soins Infirmiers (M) Disponible T009771 SAN Revue Tournai Soins infirmiers (T) Sorti jusqu'au 21/11/2024 Le corps, porte-parole de l'expérience de soi / Marcelo De Athayde Lopes in Santé Mentale, 274 (Janvier 2023)
[article]
Titre : Le corps, porte-parole de l'expérience de soi Type de document : texte imprimé Auteurs : Marcelo De Athayde Lopes Année de publication : 2023 Article en page(s) : p. 72-76 Langues : Français (fre) Catégories : Alpha
A:Activité thérapeutique ; C:Cadre thérapeutique ; C:Corps ; D:Danse ; N:Neurosciences ; P:Perception sensorielle ; R:Régulation des émotions ; R:Reviviscence ; S:Souffrance psychique ; T:Thérapie EMDRRésumé : Les avancées des neurosciences et leur déclinaisons en pratique clinique dans le cadre des soins psychiques sont indéniables. Nous savons, par exemple, que dans le cerveau, le centre du langage est très éloigné de l'aire de l'expérience de soi, d'où l'importance de l'accordage du corps-sensoriel, du corp-émotionnel et du corps-mémoire dans le processus de guérison. Le corps est également la "plateforme" qui permet, au travers diverses expériences, d'intégrer des informations essentielles pour sortir de la souffrance. Implanté depuis 19 ans au Groupe Hospitalier Paul Guiraud, le dispositif Danse Mouvement thérapie (DMT) s'est enrichi de ces avancées pour devenir un outil thérapeutique pertinent et efficace, prenant appui sur le plaisir et le jeu du corps en mouvement, dans l'expérience du moment présent.
« Le corps accuse les coups » , écrit Bessel van der Kolk. Depuis une quinzaine d’années, les avancées des neurosciences pointent le rôle essentiel du corps dans les processus de guérison, et en particulier l’harmonisation du corps sensoriel, du corps émotionnel et du corps-mémoire. Le corps est donc cette plateforme d’inter- communication dont nous ne pouvons nous passer et qui permet au système nerveux – au travers de divers cheminements sensoriels – de s’autoréguler constamment pour nous maintenir dans un état de bien-être optimal, au maximum de ses possibilités. Danseur professionnel, j’ai beaucoup pratiqué la danse-contact, technique contemporaine développée aux États-Unis qui consiste notamment à improviser des duos en utilisant des points d’appui sur le corps de l’autre. Dans les années 2000, j’ai pu proposer un atelier de danse-thérapie à l’hôpital Paul-Guiraud (Villejuif). J’ai vite remarqué que, très souvent, les patients expérimentaient pendant les séances des reviviscences de souvenirs traumatiques passés. À l’époque, mes connaissances dans ce champ étaient inexistantes et je n’avais pas encore entrepris mes études de psychothérapeute. Sachant par ailleurs que l’art-thérapie a ses limites sur le plan thérapeutique, je ne savais pas quoi faire de tout ce qui émergeait chez eux.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=51292
in Santé Mentale > 274 (Janvier 2023) . - p. 72-76[article] Le corps, porte-parole de l'expérience de soi [texte imprimé] / Marcelo De Athayde Lopes . - 2023 . - p. 72-76.
Langues : Français (fre)
in Santé Mentale > 274 (Janvier 2023) . - p. 72-76
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A:Activité thérapeutique ; C:Cadre thérapeutique ; C:Corps ; D:Danse ; N:Neurosciences ; P:Perception sensorielle ; R:Régulation des émotions ; R:Reviviscence ; S:Souffrance psychique ; T:Thérapie EMDRRésumé : Les avancées des neurosciences et leur déclinaisons en pratique clinique dans le cadre des soins psychiques sont indéniables. Nous savons, par exemple, que dans le cerveau, le centre du langage est très éloigné de l'aire de l'expérience de soi, d'où l'importance de l'accordage du corps-sensoriel, du corp-émotionnel et du corps-mémoire dans le processus de guérison. Le corps est également la "plateforme" qui permet, au travers diverses expériences, d'intégrer des informations essentielles pour sortir de la souffrance. Implanté depuis 19 ans au Groupe Hospitalier Paul Guiraud, le dispositif Danse Mouvement thérapie (DMT) s'est enrichi de ces avancées pour devenir un outil thérapeutique pertinent et efficace, prenant appui sur le plaisir et le jeu du corps en mouvement, dans l'expérience du moment présent.
« Le corps accuse les coups » , écrit Bessel van der Kolk. Depuis une quinzaine d’années, les avancées des neurosciences pointent le rôle essentiel du corps dans les processus de guérison, et en particulier l’harmonisation du corps sensoriel, du corps émotionnel et du corps-mémoire. Le corps est donc cette plateforme d’inter- communication dont nous ne pouvons nous passer et qui permet au système nerveux – au travers de divers cheminements sensoriels – de s’autoréguler constamment pour nous maintenir dans un état de bien-être optimal, au maximum de ses possibilités. Danseur professionnel, j’ai beaucoup pratiqué la danse-contact, technique contemporaine développée aux États-Unis qui consiste notamment à improviser des duos en utilisant des points d’appui sur le corps de l’autre. Dans les années 2000, j’ai pu proposer un atelier de danse-thérapie à l’hôpital Paul-Guiraud (Villejuif). J’ai vite remarqué que, très souvent, les patients expérimentaient pendant les séances des reviviscences de souvenirs traumatiques passés. À l’époque, mes connaissances dans ce champ étaient inexistantes et je n’avais pas encore entrepris mes études de psychothérapeute. Sachant par ailleurs que l’art-thérapie a ses limites sur le plan thérapeutique, je ne savais pas quoi faire de tout ce qui émergeait chez eux.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=51292 Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité M006503 SAN Revue Mouscron Soins Infirmiers (M) Disponible T009771 SAN Revue Tournai Soins infirmiers (T) Sorti jusqu'au 21/11/2024