Centre de Documentation HELHa Tournai - Mouscron
Heures d'ouverture (période scolaire)
Après identification sur connected (ID et mot de passe), les membres de la Helha ont l'accès à Cinahl et à Cairn en passant par l'onglet "Bases de données" de ce catalogue et en cliquant sur le lien d'accès.
Tournai | Mouscron |
- lundi : 9h30-12h30 et 13h00-17h00 - mardi: 9h00-12h30 et 13h00-17h00 - mercredi: 9h00-12h30 et 13h00-17h30 - jeudi: 9h00-12h30 et 13h00-17h00 - vendredi: 09h00-17h00 | - lundi: 9h00 à 12h30 et 13h00 à 17h15 - mardi: 13h00 à 17h15 - mercredi: 13h00 à 17h15 - jeudi : 13h00 à 17h15 - vendredi: 13h00 à 17h00 |
Semaine du 02/12 à Tournai : Fermé Mercredi matin jusque 13h00 (cours en commu).
Semaine du 09/12 à Tournai : Horaire habituel.
Semaine du 16/12 à Tournai : Horaire habituel.
Semaine du 02/12 à Mouscron : Lundi : ouverture à 10h30 et fermeture à 17h00.
Semaine du 25/11 à Mouscron : Lundi: ouverture à 10h30. Fermeture à 17h00.
Semaine du 11/11 à Mouscron : Fermé lundi (armistice)
Santé Mentale . 272"Je suis traumatisé !"Mention de date : Novembre 2022 Paru le : 01/11/2022 |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
---|---|---|---|---|---|
M006493 | SAN | Revue | Mouscron | Soins Infirmiers (M) | Disponible |
Dépouillements
Ajouter le résultat dans votre panierLe "frisbee écrit", pour engager la rencontre / Bogdan PAVLOVICI in Santé Mentale, 272 (Novembre 2022)
[article]
Titre : Le "frisbee écrit", pour engager la rencontre Type de document : texte imprimé Auteurs : Bogdan PAVLOVICI Année de publication : 2022 Article en page(s) : p. 14-18 Langues : Français (fre) Catégories : Alpha
C:Cas clinique ; C:Communication écrite ; C:Consultation à distance ; E:Emotion ; E:Expression ; M:Médiation (conflit) ; O:Outil ; P:Psychothérapie ; R:Relation soignant-soigné ; R:Relation thérapeutiqueRésumé : Dans certains contextes cliniques, l'approche directe avec le patient s'avère compliquée (éloignement géographique, mais aussi refus des cadres de soins trop formels, patients "psychotiques" rétifs aux soins.
A la croisée des thérapies brèves, systémiques et de l’hypnose, le «frisbee écrit» est une approche originale du travail thérapeutique à distance. Illustration avec Nina, une enfant agitée, en grandes difficultés d’intégration scolaire et très méfiante envers les adultes, que cet outil permet d’apprivoiser».
Le "frisbee écrit" est un outil conçu pour engager une relation de soin, qui consiste à envoyer des messages écrits au patient (et parfois à son entourage), pour initier un jeu de va-et-vient dans le lien et la communication. Avec Lucien Kokh, psychiatre et psychothérapeute, nous avons imaginé cette technique de soins à distance, à la croisée des approches thérapeutiques brèves, systémiques, et de l’hypnose ericksonienne, pour les situations cliniques difficiles où les cadres d’intervention «classique» ne fonctionnent pas. Elle ouvre en effet des perspectives pour approcher des personnes souffrantes peu accessibles au contact direct. En l’occurrence, ce sont des patients (dont beaucoup diagnostiqués «psychotiques), qui n’adhèrent pas aux prises en charge, semblent «fuir» les soins, «résistent», ou encore s’avèrent trop blessées pour une relation de proximité verbale directe avec un psy.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=50854
in Santé Mentale > 272 (Novembre 2022) . - p. 14-18[article] Le "frisbee écrit", pour engager la rencontre [texte imprimé] / Bogdan PAVLOVICI . - 2022 . - p. 14-18.
Langues : Français (fre)
in Santé Mentale > 272 (Novembre 2022) . - p. 14-18
Catégories : Alpha
C:Cas clinique ; C:Communication écrite ; C:Consultation à distance ; E:Emotion ; E:Expression ; M:Médiation (conflit) ; O:Outil ; P:Psychothérapie ; R:Relation soignant-soigné ; R:Relation thérapeutiqueRésumé : Dans certains contextes cliniques, l'approche directe avec le patient s'avère compliquée (éloignement géographique, mais aussi refus des cadres de soins trop formels, patients "psychotiques" rétifs aux soins.
A la croisée des thérapies brèves, systémiques et de l’hypnose, le «frisbee écrit» est une approche originale du travail thérapeutique à distance. Illustration avec Nina, une enfant agitée, en grandes difficultés d’intégration scolaire et très méfiante envers les adultes, que cet outil permet d’apprivoiser».
Le "frisbee écrit" est un outil conçu pour engager une relation de soin, qui consiste à envoyer des messages écrits au patient (et parfois à son entourage), pour initier un jeu de va-et-vient dans le lien et la communication. Avec Lucien Kokh, psychiatre et psychothérapeute, nous avons imaginé cette technique de soins à distance, à la croisée des approches thérapeutiques brèves, systémiques, et de l’hypnose ericksonienne, pour les situations cliniques difficiles où les cadres d’intervention «classique» ne fonctionnent pas. Elle ouvre en effet des perspectives pour approcher des personnes souffrantes peu accessibles au contact direct. En l’occurrence, ce sont des patients (dont beaucoup diagnostiqués «psychotiques), qui n’adhèrent pas aux prises en charge, semblent «fuir» les soins, «résistent», ou encore s’avèrent trop blessées pour une relation de proximité verbale directe avec un psy.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=50854 Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité M006493 SAN Revue Mouscron Soins Infirmiers (M) Disponible Troubles psychotraumatiques : se repérer / Yann Auxéméry in Santé Mentale, 272 (Novembre 2022)
[article]
Titre : Troubles psychotraumatiques : se repérer Type de document : texte imprimé Auteurs : Yann Auxéméry Année de publication : 2022 Article en page(s) : p. 22-29 Note générale : Cet article fait partie du dossier "Je suis traumatisé !" Langues : Français (fre) Catégories : Alpha
C:Cas clinique ; D:Diagnostic ; D:Diagnostic différentiel ; D:Dissociation ; E:Évitement ; L:Linguistique ; P:Prise en charge ; R:Reviviscence ; S:Somatisation ; S:Stress post-traumatique ; S:Subjectivité ; S:Substance psychoactive ; T:Traumatisme psychiqueRésumé : Nombre d'entre nous s'interrogent sur cette notion devenue à la mode : le trauma. Naguère oublié de la psychiatrie et de la psychologie clinique, le traumatisme psychique est aujourd’hui sur le devant de la scène, parfois jusqu’à l’excès. Sur le plan séméiologique, comment ne pas tout confondre ? Repères pour la démarche clinique et perspectives psychothérapeutiques. Nous reprenons dans ce travail les diagnostics positifs de traumatisme psychique et de trouble de stress post-traumatique grâce à un regard clinique et psycholinguiste. Nous abordons le diagnostic de gravité essentiellement matérialisé par les différentes formes cliniques des troubles post-traumatiques (dépressions, psychoses, mésusages de substances psychoactives, souffrances corporelles, etc.) et les diagnostics différentiels (deuils non traumatiques, troubles de l'adaptation en réaction à un facteur de stress, etc.) Puis nous proposons des réflexions étiopathogéniques ouvrant la voie aux prises en charge psychodynamiques.
« Je suis (j’ai été) traumatisé(e) ». Voilà ce que nous entendons de plus en plus souvent dans nos consultations de psychiatrie et de psychologie clinique, en secteur public et en libéral. Que répondre en tant que thérapeutes ? D’abord, il faut accueillir la subjectivité du patient. Mais ensuite, il convient rapidement de préciser si ce que le patient entend par « traumatisme » correspond ou non à ses acceptions dans notre langage spécialisé, dans notre pratique psychologique et psychiatrique. Cela confronte patients et soignants à l’analyse clinique et à l’éducation thérapeutique.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=50855
in Santé Mentale > 272 (Novembre 2022) . - p. 22-29[article] Troubles psychotraumatiques : se repérer [texte imprimé] / Yann Auxéméry . - 2022 . - p. 22-29.
Cet article fait partie du dossier "Je suis traumatisé !"
Langues : Français (fre)
in Santé Mentale > 272 (Novembre 2022) . - p. 22-29
Catégories : Alpha
C:Cas clinique ; D:Diagnostic ; D:Diagnostic différentiel ; D:Dissociation ; E:Évitement ; L:Linguistique ; P:Prise en charge ; R:Reviviscence ; S:Somatisation ; S:Stress post-traumatique ; S:Subjectivité ; S:Substance psychoactive ; T:Traumatisme psychiqueRésumé : Nombre d'entre nous s'interrogent sur cette notion devenue à la mode : le trauma. Naguère oublié de la psychiatrie et de la psychologie clinique, le traumatisme psychique est aujourd’hui sur le devant de la scène, parfois jusqu’à l’excès. Sur le plan séméiologique, comment ne pas tout confondre ? Repères pour la démarche clinique et perspectives psychothérapeutiques. Nous reprenons dans ce travail les diagnostics positifs de traumatisme psychique et de trouble de stress post-traumatique grâce à un regard clinique et psycholinguiste. Nous abordons le diagnostic de gravité essentiellement matérialisé par les différentes formes cliniques des troubles post-traumatiques (dépressions, psychoses, mésusages de substances psychoactives, souffrances corporelles, etc.) et les diagnostics différentiels (deuils non traumatiques, troubles de l'adaptation en réaction à un facteur de stress, etc.) Puis nous proposons des réflexions étiopathogéniques ouvrant la voie aux prises en charge psychodynamiques.
« Je suis (j’ai été) traumatisé(e) ». Voilà ce que nous entendons de plus en plus souvent dans nos consultations de psychiatrie et de psychologie clinique, en secteur public et en libéral. Que répondre en tant que thérapeutes ? D’abord, il faut accueillir la subjectivité du patient. Mais ensuite, il convient rapidement de préciser si ce que le patient entend par « traumatisme » correspond ou non à ses acceptions dans notre langage spécialisé, dans notre pratique psychologique et psychiatrique. Cela confronte patients et soignants à l’analyse clinique et à l’éducation thérapeutique.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=50855 Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité M006493 SAN Revue Mouscron Soins Infirmiers (M) Disponible Prise en charge du sujet psychotraumatisé / Carole Damiani in Santé Mentale, 272 (Novembre 2022)
[article]
Titre : Prise en charge du sujet psychotraumatisé Type de document : texte imprimé Auteurs : Carole Damiani Année de publication : 2022 Article en page(s) : p. 31-35 Note générale : Cet article fait partie du dossier "Je suis traumatisé !" Langues : Français (fre) Catégories : Alpha
A:Art-thérapie ; A:Association ; D:Deuil ; D:Diagnostic ; H:Hypnose ; M:Méditation ; P:Prise en charge personnalisée du patient ; P:Psychothérapie ; R:Relation thérapeutique ; S:Sophrologie ; S:Souffrance psychique ; S:Stress post-traumatique ; T:Traumatisme psychique ; V:VictimeRésumé : Face à un événement traumatique, et après une intervention immédiate d’urgence, il faut proposer des soins post immédiats aux victimes directes et indirectes, puis, si besoin, engager à plus long terme des thérapies adaptées.
Attentats, catastrophes naturelles, accidents graves... Les conséquences psychiques provoqués par des événements traumatiques nécessitent une prise en charge spécifique, aujourd'hui bien structurée. Après la première intervention dans l'immédiat voire le post-immédiat mais avant toute prise en charge psychothérapeutique à plus long terme, il importe de prendre le temps de réaliser un diagnostic, de poser des indications et des contre-indications afin d'informer et d'orienter la personne traumatisée qui fera un choix libre et éclairé.
L’usage des termes « victime », « traumatisme » « deuil » suite à un événement violent est si répandu qu’ils ont perdu leur spécificité. Par ailleurs, si la médiatisation des soins psychiques dans ce contexte les a popularisés, leurs fondements ne sont pas connus et leurs indications non distinguées. Aussi, il nous semble important de définir les différentes modalités des soins psychiques auprès des personnes psychotraumatisées en fonction des étapes suivant l’événement traumatique. Nous évoquerons ici seulement les traumatismes uniques (simples) et non les traumatismes complexes qui nécessitent des soins psychiques différents.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=50856
in Santé Mentale > 272 (Novembre 2022) . - p. 31-35[article] Prise en charge du sujet psychotraumatisé [texte imprimé] / Carole Damiani . - 2022 . - p. 31-35.
Cet article fait partie du dossier "Je suis traumatisé !"
Langues : Français (fre)
in Santé Mentale > 272 (Novembre 2022) . - p. 31-35
Catégories : Alpha
A:Art-thérapie ; A:Association ; D:Deuil ; D:Diagnostic ; H:Hypnose ; M:Méditation ; P:Prise en charge personnalisée du patient ; P:Psychothérapie ; R:Relation thérapeutique ; S:Sophrologie ; S:Souffrance psychique ; S:Stress post-traumatique ; T:Traumatisme psychique ; V:VictimeRésumé : Face à un événement traumatique, et après une intervention immédiate d’urgence, il faut proposer des soins post immédiats aux victimes directes et indirectes, puis, si besoin, engager à plus long terme des thérapies adaptées.
Attentats, catastrophes naturelles, accidents graves... Les conséquences psychiques provoqués par des événements traumatiques nécessitent une prise en charge spécifique, aujourd'hui bien structurée. Après la première intervention dans l'immédiat voire le post-immédiat mais avant toute prise en charge psychothérapeutique à plus long terme, il importe de prendre le temps de réaliser un diagnostic, de poser des indications et des contre-indications afin d'informer et d'orienter la personne traumatisée qui fera un choix libre et éclairé.
L’usage des termes « victime », « traumatisme » « deuil » suite à un événement violent est si répandu qu’ils ont perdu leur spécificité. Par ailleurs, si la médiatisation des soins psychiques dans ce contexte les a popularisés, leurs fondements ne sont pas connus et leurs indications non distinguées. Aussi, il nous semble important de définir les différentes modalités des soins psychiques auprès des personnes psychotraumatisées en fonction des étapes suivant l’événement traumatique. Nous évoquerons ici seulement les traumatismes uniques (simples) et non les traumatismes complexes qui nécessitent des soins psychiques différents.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=50856 Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité M006493 SAN Revue Mouscron Soins Infirmiers (M) Disponible Dissociation traumatique : de quoi s’agit-il ? / Joanna Smith in Santé Mentale, 272 (Novembre 2022)
[article]
Titre : Dissociation traumatique : de quoi s’agit-il ? Type de document : texte imprimé Auteurs : Joanna Smith Année de publication : 2022 Article en page(s) : p. 36-40 Note générale : Cet article fait partie du dossier "Je suis traumatisé!" Langues : Français (fre) Catégories : Alpha
A:Agressivité ; C:Consommation (addiction) ; D:Dépersonnalisation ; D:Diagnostic ; D:Dissociation ; N:Neurobiologie ; N:Neurosciences ; N:Nosologie ; R:Régulation des émotions ; T:Traumatisme psychique ; T:Trouble du comportement alimentaireRésumé : La compréhension du phénomène de dissociation grâce aux données issues des neurosciences permet d’appréhender un certain nombre de symptômes sous un jour nouveau. Repères et illustration clinique.
La dissociation est un concept de plus en plus employé, mais aux significations multiples. A partir de l'histoire clinique d'Elodie, souffrant de troubles dissociatifs, nous expliquerons comment les recherches en neurosciences portant sur le cerveau des personnes souffrant de traumatisme psychique permettent de déterminer les contours de la dissociation structurelle, à partir de symptômes positifs ou négatifs, psychoformes ou somatoformes, et de symptômes émanant de tentatives de régulation émotionnelle face à la dissociation, comme les comportements addictifs, les troubles du comportement alimentaire ou les passages à l'acte auto ou hétéro-agressifs. Ces différents éléments nous conduiront à aborder l'importance de la psychoéducation, de la sensibilisation des proches et de la formation des professionnels.
Élodie, 32 ans, consulte au retour de son voyage de noces à l’étranger pendant lequel sont apparus des voix et des flashs au contenu sexuel dont elle se souvient partiellement. Elle souhaite travailler sur son histoire et être soulagée de ses troubles, qui persistent un mois après son retour.
Cliniquement, Élodie présente une raideur corporelle, un visage très pâle et semble n’éprouver aucune émotion. Elle me fait penser à une poupée de porcelaine. Nous découvrirons par la suite au cours de la thérapie qu’elle éprouve très peu de sensations physiques, qu’elle a l’impression de ne pas être elle-même ou que ce qui se passe autour d’elle n’est pas réel. Elle est amimique (incapable de s’exprimer par des gestes), sa voix est monocorde et son regard peu expressif. Elle présente une amnésie partielle concernant son enfance : si elle se rappelle bien de sa scolarité, elle se souvient peu d’événements familiaux. Ceux-ci se présentent souvent sous forme de bribes avec un contenu traumatique (scènes de violences verbales et physiques contre elle ou sa mère). Sur le plan de la symptomatologie dissociative, on retient donc des sensations de déréalisation et de dépersonnalisation chroniques, une amnésie partielle de l’enfance, une anesthésie émotionnelle et sensorielle, et des intrusions, notamment sous forme de flash-back.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=50857
in Santé Mentale > 272 (Novembre 2022) . - p. 36-40[article] Dissociation traumatique : de quoi s’agit-il ? [texte imprimé] / Joanna Smith . - 2022 . - p. 36-40.
Cet article fait partie du dossier "Je suis traumatisé!"
Langues : Français (fre)
in Santé Mentale > 272 (Novembre 2022) . - p. 36-40
Catégories : Alpha
A:Agressivité ; C:Consommation (addiction) ; D:Dépersonnalisation ; D:Diagnostic ; D:Dissociation ; N:Neurobiologie ; N:Neurosciences ; N:Nosologie ; R:Régulation des émotions ; T:Traumatisme psychique ; T:Trouble du comportement alimentaireRésumé : La compréhension du phénomène de dissociation grâce aux données issues des neurosciences permet d’appréhender un certain nombre de symptômes sous un jour nouveau. Repères et illustration clinique.
La dissociation est un concept de plus en plus employé, mais aux significations multiples. A partir de l'histoire clinique d'Elodie, souffrant de troubles dissociatifs, nous expliquerons comment les recherches en neurosciences portant sur le cerveau des personnes souffrant de traumatisme psychique permettent de déterminer les contours de la dissociation structurelle, à partir de symptômes positifs ou négatifs, psychoformes ou somatoformes, et de symptômes émanant de tentatives de régulation émotionnelle face à la dissociation, comme les comportements addictifs, les troubles du comportement alimentaire ou les passages à l'acte auto ou hétéro-agressifs. Ces différents éléments nous conduiront à aborder l'importance de la psychoéducation, de la sensibilisation des proches et de la formation des professionnels.
Élodie, 32 ans, consulte au retour de son voyage de noces à l’étranger pendant lequel sont apparus des voix et des flashs au contenu sexuel dont elle se souvient partiellement. Elle souhaite travailler sur son histoire et être soulagée de ses troubles, qui persistent un mois après son retour.
Cliniquement, Élodie présente une raideur corporelle, un visage très pâle et semble n’éprouver aucune émotion. Elle me fait penser à une poupée de porcelaine. Nous découvrirons par la suite au cours de la thérapie qu’elle éprouve très peu de sensations physiques, qu’elle a l’impression de ne pas être elle-même ou que ce qui se passe autour d’elle n’est pas réel. Elle est amimique (incapable de s’exprimer par des gestes), sa voix est monocorde et son regard peu expressif. Elle présente une amnésie partielle concernant son enfance : si elle se rappelle bien de sa scolarité, elle se souvient peu d’événements familiaux. Ceux-ci se présentent souvent sous forme de bribes avec un contenu traumatique (scènes de violences verbales et physiques contre elle ou sa mère). Sur le plan de la symptomatologie dissociative, on retient donc des sensations de déréalisation et de dépersonnalisation chroniques, une amnésie partielle de l’enfance, une anesthésie émotionnelle et sensorielle, et des intrusions, notamment sous forme de flash-back.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=50857 Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité M006493 SAN Revue Mouscron Soins Infirmiers (M) Disponible Grandir dans une société victimophile / Hélène Romano in Santé Mentale, 272 (Novembre 2022)
[article]
Titre : Grandir dans une société victimophile Type de document : texte imprimé Auteurs : Hélène Romano Année de publication : 2022 Article en page(s) : p. 42-48 Note générale : Cet article fait partie du dossier "Je suis traumatisé!" Langues : Français (fre) Catégories : Alpha
D:Développement de l'enfant ; D:Diagnostic ; E:Evénement de vie ; P:Prise en charge ; P:Psychiatrie ; R:Relation parent-enfant ; S:Société ; S:Stress post-traumatique ; T:Traumatisme psychique ; V:VictimeRésumé : Après exposition d’un enfant à un événement d’ordre catastrophique, les professionnels doivent distinguer finement d’éventuels troubles traumatiques d’autres manifestations adaptées et ne pas « céder » aux logiques « victimaires ». Repères cliniques.
Le contexte actuel conduit à envisager le moindre trouble exprimé par un enfant comme la trace d'un traumatisme. Pour les soignants cela devient difficile de s'y retrouver avec le risque de pratiques oscillant entre déni et psychiatrisation de troubles adaptés. Cet article, à la lumière de trente années 'exercice clinique auprès d'enfants, propose une réflexion sur ce sujet. Nous aborderons dans un premier temps les effets d'une société victimophile dans laquelle grandissent les enfants puis nous rappellerons dans un second temps les fondamentaux sur ce que sont les événements traumatiques et les troubles qui peuvent s'exprimer.
En préambule, rappelons dans quel contexte les enfants d’aujourd’hui grandissent. Si les écrans, qui ont désormais une place considérable, sont régulièrement ciblés comme la différence fondamentale avec les autres générations, il nous semble que des enjeux sociétaux bien plus complexes s’intriquent et participent à faire de notre temps une époque anxiogène, avec des effets délétères pour le développement des enfants.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=50858
in Santé Mentale > 272 (Novembre 2022) . - p. 42-48[article] Grandir dans une société victimophile [texte imprimé] / Hélène Romano . - 2022 . - p. 42-48.
Cet article fait partie du dossier "Je suis traumatisé!"
Langues : Français (fre)
in Santé Mentale > 272 (Novembre 2022) . - p. 42-48
Catégories : Alpha
D:Développement de l'enfant ; D:Diagnostic ; E:Evénement de vie ; P:Prise en charge ; P:Psychiatrie ; R:Relation parent-enfant ; S:Société ; S:Stress post-traumatique ; T:Traumatisme psychique ; V:VictimeRésumé : Après exposition d’un enfant à un événement d’ordre catastrophique, les professionnels doivent distinguer finement d’éventuels troubles traumatiques d’autres manifestations adaptées et ne pas « céder » aux logiques « victimaires ». Repères cliniques.
Le contexte actuel conduit à envisager le moindre trouble exprimé par un enfant comme la trace d'un traumatisme. Pour les soignants cela devient difficile de s'y retrouver avec le risque de pratiques oscillant entre déni et psychiatrisation de troubles adaptés. Cet article, à la lumière de trente années 'exercice clinique auprès d'enfants, propose une réflexion sur ce sujet. Nous aborderons dans un premier temps les effets d'une société victimophile dans laquelle grandissent les enfants puis nous rappellerons dans un second temps les fondamentaux sur ce que sont les événements traumatiques et les troubles qui peuvent s'exprimer.
En préambule, rappelons dans quel contexte les enfants d’aujourd’hui grandissent. Si les écrans, qui ont désormais une place considérable, sont régulièrement ciblés comme la différence fondamentale avec les autres générations, il nous semble que des enjeux sociétaux bien plus complexes s’intriquent et participent à faire de notre temps une époque anxiogène, avec des effets délétères pour le développement des enfants.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=50858 Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité M006493 SAN Revue Mouscron Soins Infirmiers (M) Disponible Penser les traumatismes liés aux soins / Olivia Gross in Santé Mentale, 272 (Novembre 2022)
[article]
Titre : Penser les traumatismes liés aux soins Type de document : texte imprimé Auteurs : Olivia Gross Année de publication : 2022 Article en page(s) : p. 49 Note générale : Cet article fait partie du dossier "Je suis traumatisé!" Langues : Français (fre) Catégories : Alpha
M:Modèle de soins ; P:Posture soignante ; T:Traumatisme psychiqueRésumé : Les soignants doivent veiller à déployer des soins qui ne réactivent pas les traumatismes vécus par la plupart des personnes vivant avec des troubles psychiatriques. C’est le modèle mis en œuvre par l’équipe de psychiatrie de Buffalo.
Nous avons tous connu des moments difficiles que nous avons parfois dépassés ou avec lesquels nous avons appris à vivre. Mais certains nous hantent particulièrement au point de redouter les situations qui nous les rappellent, ou d’éviter de côtoyer telle ou telle personne. Cela est particulièrement vrai pour les personnes qui vivent avec des troubles psychiatriques. Elles ont en effet la plupart du temps subi des violences physiques ou sexuelles au cours de leur vie (parcours de migration, de rue), notamment parce qu’elles ont pu être des proies faciles (femmes toxicomanes) (Jauffret-Roustide et al., 2008). Il se peut par ailleurs que leurs problèmes psychiatriques découlent directement d’abus subis dans l’enfance. Pour autant, au moment de leur prise en soins, le plus souvent, ces traumatismes passés ne sont pas explorés. (…)Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=50859
in Santé Mentale > 272 (Novembre 2022) . - p. 49[article] Penser les traumatismes liés aux soins [texte imprimé] / Olivia Gross . - 2022 . - p. 49.
Cet article fait partie du dossier "Je suis traumatisé!"
Langues : Français (fre)
in Santé Mentale > 272 (Novembre 2022) . - p. 49
Catégories : Alpha
M:Modèle de soins ; P:Posture soignante ; T:Traumatisme psychiqueRésumé : Les soignants doivent veiller à déployer des soins qui ne réactivent pas les traumatismes vécus par la plupart des personnes vivant avec des troubles psychiatriques. C’est le modèle mis en œuvre par l’équipe de psychiatrie de Buffalo.
Nous avons tous connu des moments difficiles que nous avons parfois dépassés ou avec lesquels nous avons appris à vivre. Mais certains nous hantent particulièrement au point de redouter les situations qui nous les rappellent, ou d’éviter de côtoyer telle ou telle personne. Cela est particulièrement vrai pour les personnes qui vivent avec des troubles psychiatriques. Elles ont en effet la plupart du temps subi des violences physiques ou sexuelles au cours de leur vie (parcours de migration, de rue), notamment parce qu’elles ont pu être des proies faciles (femmes toxicomanes) (Jauffret-Roustide et al., 2008). Il se peut par ailleurs que leurs problèmes psychiatriques découlent directement d’abus subis dans l’enfance. Pour autant, au moment de leur prise en soins, le plus souvent, ces traumatismes passés ne sont pas explorés. (…)Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=50859 Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité M006493 SAN Revue Mouscron Soins Infirmiers (M) Disponible Folie et trauma, même combat / Françoise Davoine in Santé Mentale, 272 (Novembre 2022)
[article]
Titre : Folie et trauma, même combat Type de document : texte imprimé Auteurs : Françoise Davoine Année de publication : 2022 Article en page(s) : p. 50-55 Note générale : Cet article fait partie du dossier "Je suis traumatisé !" Langues : Français (fre) Catégories : Alpha
H:Histoire ; P:Perception sensorielle ; P:Psychanalyse ; P:Psychiatrie ; P:Psychose ; R:Refoulement ; R:Reviviscence ; T:Transgénérationnel ; T:Traumatisme psychiqueRésumé : Le mot trauma s'est peu à peu imposé pour délimiter un champ commun à la psychose et aux traumas, envahi d'images sensorielles survivant à l'effacement des traces, où le temps s'arrête, où l'autre est détruit. Lorsque j’entends à la radio ce matin un officier ukrainien évoquer les symptômes post-traumatiques de ses hommes, je n’ai pas l’impression que le terme trauma dans sa bouche relève d’une inflation. Dans le contexte de catastrophes, La psychanalyse est mise en échec dans sa forme classique et requiert l'invention d'un autre mode de transfert, où des interférences amorcent une première altérité. Cet autre paradigme découvert pendant la Première guerre mondiale par de analystes, qui seront les pionniers de l'analyse des psychoses, est en fait aussi ancien que le peste ou la guerre. Revenons sur l’émergence de la « psychothérapie de l’avant » : fil de l’histoire.
orientation largement ignorée en France.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=50860
in Santé Mentale > 272 (Novembre 2022) . - p. 50-55[article] Folie et trauma, même combat [texte imprimé] / Françoise Davoine . - 2022 . - p. 50-55.
Cet article fait partie du dossier "Je suis traumatisé !"
Langues : Français (fre)
in Santé Mentale > 272 (Novembre 2022) . - p. 50-55
Catégories : Alpha
H:Histoire ; P:Perception sensorielle ; P:Psychanalyse ; P:Psychiatrie ; P:Psychose ; R:Refoulement ; R:Reviviscence ; T:Transgénérationnel ; T:Traumatisme psychiqueRésumé : Le mot trauma s'est peu à peu imposé pour délimiter un champ commun à la psychose et aux traumas, envahi d'images sensorielles survivant à l'effacement des traces, où le temps s'arrête, où l'autre est détruit. Lorsque j’entends à la radio ce matin un officier ukrainien évoquer les symptômes post-traumatiques de ses hommes, je n’ai pas l’impression que le terme trauma dans sa bouche relève d’une inflation. Dans le contexte de catastrophes, La psychanalyse est mise en échec dans sa forme classique et requiert l'invention d'un autre mode de transfert, où des interférences amorcent une première altérité. Cet autre paradigme découvert pendant la Première guerre mondiale par de analystes, qui seront les pionniers de l'analyse des psychoses, est en fait aussi ancien que le peste ou la guerre. Revenons sur l’émergence de la « psychothérapie de l’avant » : fil de l’histoire.
orientation largement ignorée en France.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=50860 Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité M006493 SAN Revue Mouscron Soins Infirmiers (M) Disponible La tendresse pour transformer la détresse / Laurent Tigrane Tovmassian in Santé Mentale, 272 (Novembre 2022)
[article]
Titre : La tendresse pour transformer la détresse Type de document : texte imprimé Auteurs : Laurent Tigrane Tovmassian Année de publication : 2022 Article en page(s) : p. 56-61 Note générale : Cet article fait partie du dossier "Je suis traumatisé !" Langues : Français (fre) Catégories : Alpha
A:Attitude du personnel soignant ; B:Bienveillance ; C:Cas clinique ; C:Clivage ; C:Corps ; D:Dissociation ; N:Narcissisme ; P:Posture soignante ; P:Psychanalyse ; R:Refoulement ; R:Relation thérapeutique ; R:Reviviscence ; S:Souffrance psychique ; T:Tendresse ; T:Toucher thérapeutique ; T:Traumatisme psychiqueRésumé : Dans la clinique du traumatisme extrême, le thérapeute peut trouver dans la tendresse une solution à la détresse pour sortir de l’impuissance du patient et de la sienne.
Le traumatisme psychique est aux sources de la psychanalyse, il a accompagné les premiers travaux de Freud, mais toujours avec des circonvolutions, entre traumatisme réel et fantasmatique. L'auteur cherche à mettre en exergue la notion de clivage auto-narcissique de Sandor Ferenczy comme le mécanisme électif d'un vécu traumatique à prendre en compte lorsque nous travaillons dans la rencontre avec un homme, une femme, un enfant en proie avec des noyaux traumatiques non symbolisés. Sandor Fereczy a mis en exergue la nécessité pour le psychanalyste de ne pas dénier le vécu traumatique comme peut certaines fois le faire l'environnement, et faire advenir ce qui aurait dû advenir : la tendresse d'un autre animé par le désir de transformer la détresse.
Le traumatisme accompagne et interroge la psychanalyse depuis ses origines et impose au clinicien une réflexion constamment renouvelée sur sa pratique et sa théorie. Cela ne s’est pas fait sans heurts, voire controverses, entre tenants du traumatisme réel et ceux du trauma fantasmatique. Nous mettrons ici l’accent sur une ou deux notions que le traumatisme réel, extrême, et non fantasmatique, a amené à proposer. Nous soulignerons essentielle- ment certaines propositions psychanalytiques inspirées de Sándor Ferenczi. De là, nous poserons un regard sur la dissociation, ou clivage auto-narcissique selon Ferenczi, et sa prise en charge.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=50861
in Santé Mentale > 272 (Novembre 2022) . - p. 56-61[article] La tendresse pour transformer la détresse [texte imprimé] / Laurent Tigrane Tovmassian . - 2022 . - p. 56-61.
Cet article fait partie du dossier "Je suis traumatisé !"
Langues : Français (fre)
in Santé Mentale > 272 (Novembre 2022) . - p. 56-61
Catégories : Alpha
A:Attitude du personnel soignant ; B:Bienveillance ; C:Cas clinique ; C:Clivage ; C:Corps ; D:Dissociation ; N:Narcissisme ; P:Posture soignante ; P:Psychanalyse ; R:Refoulement ; R:Relation thérapeutique ; R:Reviviscence ; S:Souffrance psychique ; T:Tendresse ; T:Toucher thérapeutique ; T:Traumatisme psychiqueRésumé : Dans la clinique du traumatisme extrême, le thérapeute peut trouver dans la tendresse une solution à la détresse pour sortir de l’impuissance du patient et de la sienne.
Le traumatisme psychique est aux sources de la psychanalyse, il a accompagné les premiers travaux de Freud, mais toujours avec des circonvolutions, entre traumatisme réel et fantasmatique. L'auteur cherche à mettre en exergue la notion de clivage auto-narcissique de Sandor Ferenczy comme le mécanisme électif d'un vécu traumatique à prendre en compte lorsque nous travaillons dans la rencontre avec un homme, une femme, un enfant en proie avec des noyaux traumatiques non symbolisés. Sandor Fereczy a mis en exergue la nécessité pour le psychanalyste de ne pas dénier le vécu traumatique comme peut certaines fois le faire l'environnement, et faire advenir ce qui aurait dû advenir : la tendresse d'un autre animé par le désir de transformer la détresse.
Le traumatisme accompagne et interroge la psychanalyse depuis ses origines et impose au clinicien une réflexion constamment renouvelée sur sa pratique et sa théorie. Cela ne s’est pas fait sans heurts, voire controverses, entre tenants du traumatisme réel et ceux du trauma fantasmatique. Nous mettrons ici l’accent sur une ou deux notions que le traumatisme réel, extrême, et non fantasmatique, a amené à proposer. Nous soulignerons essentielle- ment certaines propositions psychanalytiques inspirées de Sándor Ferenczi. De là, nous poserons un regard sur la dissociation, ou clivage auto-narcissique selon Ferenczi, et sa prise en charge.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=50861 Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité M006493 SAN Revue Mouscron Soins Infirmiers (M) Disponible De nouveaux espaces après la torture / Priscille De Thé in Santé Mentale, 272 (Novembre 2022)
[article]
Titre : De nouveaux espaces après la torture Type de document : texte imprimé Auteurs : Priscille De Thé Année de publication : 2022 Article en page(s) : p. 63-67 Note générale : Cet article fait partie du dossier "Je suis traumatisé !" Langues : Français (fre) Catégories : Alpha
C:Cas clinique ; C:Clivage ; C:Communication non verbale ; C:Contre-transfert ; C:Corps ; C:Créativité ; E:Exil ; I:Identité culturelle ; P:Psychothérapie ; R:Relation thérapeutique ; S:Souffrance psychique ; T:Torture ; T:Toucher thérapeutique ; T:Traumatisme psychiqueRésumé : D'une autre culture, ayant connu la torture et l'exil, Ijo, était un patient particulièrement mutique et peu accessible. La permanence de sa présence et de sa gentillesse offrait à ce premier abord un contre-pied précieux. Guidés par l'écoute des signaux faibles venant de lui et leur respect, guidés aussi par la considération du contre-transfert et par quelques concepts clés, des exercices corporels intégrés aux entretiens psychologiques ont soutenu son cheminement thérapeutique vers une parole plus personnelle et plus présente. Cette prise en charge créative montre combien la relation ainsi initiée peut être une peau commune soutenant le processus clinique de reconstruction identitaire.
« Le corps ! Voilà la clé pour le soin du traumatisme, la voie thérapeutique par excellence ! » Voilà plus ou moins ce avec quoi je commençais un master recherche en psychanalyse en septembre 2020. Mais cette affirmation me posait problème. D’une part elle reflétait la quête de « solution magique » qui veut faire fi de la complexité de la clinique ; peu louable. D’autre part, j’étais psychologue, censée travailler surtout avec les mots, la parole. Mais voilà qu’au fil des deux années précédentes, ma pratique avait considérablement évolué.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=50862
in Santé Mentale > 272 (Novembre 2022) . - p. 63-67[article] De nouveaux espaces après la torture [texte imprimé] / Priscille De Thé . - 2022 . - p. 63-67.
Cet article fait partie du dossier "Je suis traumatisé !"
Langues : Français (fre)
in Santé Mentale > 272 (Novembre 2022) . - p. 63-67
Catégories : Alpha
C:Cas clinique ; C:Clivage ; C:Communication non verbale ; C:Contre-transfert ; C:Corps ; C:Créativité ; E:Exil ; I:Identité culturelle ; P:Psychothérapie ; R:Relation thérapeutique ; S:Souffrance psychique ; T:Torture ; T:Toucher thérapeutique ; T:Traumatisme psychiqueRésumé : D'une autre culture, ayant connu la torture et l'exil, Ijo, était un patient particulièrement mutique et peu accessible. La permanence de sa présence et de sa gentillesse offrait à ce premier abord un contre-pied précieux. Guidés par l'écoute des signaux faibles venant de lui et leur respect, guidés aussi par la considération du contre-transfert et par quelques concepts clés, des exercices corporels intégrés aux entretiens psychologiques ont soutenu son cheminement thérapeutique vers une parole plus personnelle et plus présente. Cette prise en charge créative montre combien la relation ainsi initiée peut être une peau commune soutenant le processus clinique de reconstruction identitaire.
« Le corps ! Voilà la clé pour le soin du traumatisme, la voie thérapeutique par excellence ! » Voilà plus ou moins ce avec quoi je commençais un master recherche en psychanalyse en septembre 2020. Mais cette affirmation me posait problème. D’une part elle reflétait la quête de « solution magique » qui veut faire fi de la complexité de la clinique ; peu louable. D’autre part, j’étais psychologue, censée travailler surtout avec les mots, la parole. Mais voilà qu’au fil des deux années précédentes, ma pratique avait considérablement évolué.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=50862 Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité M006493 SAN Revue Mouscron Soins Infirmiers (M) Disponible Les autres ont été massacrés / Dominique Friard in Santé Mentale, 272 (Novembre 2022)
[article]
Titre : Les autres ont été massacrés Type de document : texte imprimé Auteurs : Dominique Friard Année de publication : 2022 Article en page(s) : p. 68-72 Note générale : Cet article fait partie du dossier "Je suis traumatisé !" Langues : Français (fre) Catégories : Alpha
C:Censure ; C:Contre-transfert ; E:Ecriture ; E:Emotion ; E:Entretien infirmier ; E:Equipe soignante ; E:Expression ; G:Guerre ; R:Racisme ; R:Relation thérapeutique ; S:Stress post-traumatique ; T:Torture ; T:Traumatisme psychiqueRésumé : Hocine Daoud, un patient considéré comme déprimé, évoque, autour d'une activité journal, la série de traumatisme qu'il a vécu pendant la guerre d'Algérie. Ce récit livré à un jeune infirmier, suscite des réactions de rejet dans l'équipe de soins où il est hospitalisé. Comment entendre ce type d'évocation qui impacte également le soignant, sans prendre en compte ce qu'une société/une institution, à un moment donné, considère comme traumatique? Comment donner une place à ces vécus douloureux sans en dénier l'importance pour la personne? Comment en témoigner? Comment les penser quand les outils théoriques font défaut?
Que faire de ce récit ?
« Je suis entré en France à la fin de la guerre comme militaire. J’ai alors eu un très bon accueil, des militaires et des civils. Ils ont vraiment tout fait pour nous rapatrier. Le premier gouvernement du général de Gaule a tenu ses promesses. Au départ, la France, je l’imaginais comme un pays comme les autres. Mieux même. J’avais alors beaucoup de respect pour ce pays. Et puis des choses ont changé qui m’ont étonné. La vie qu’on mène en ce moment, ça a vraiment beaucoup changé. Maintenant, nous, on n’est considéré ni comme français, ni comme algériens. Pas par tous, bien sûr, mais quand même par beaucoup. » (1)Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=50863
in Santé Mentale > 272 (Novembre 2022) . - p. 68-72[article] Les autres ont été massacrés [texte imprimé] / Dominique Friard . - 2022 . - p. 68-72.
Cet article fait partie du dossier "Je suis traumatisé !"
Langues : Français (fre)
in Santé Mentale > 272 (Novembre 2022) . - p. 68-72
Catégories : Alpha
C:Censure ; C:Contre-transfert ; E:Ecriture ; E:Emotion ; E:Entretien infirmier ; E:Equipe soignante ; E:Expression ; G:Guerre ; R:Racisme ; R:Relation thérapeutique ; S:Stress post-traumatique ; T:Torture ; T:Traumatisme psychiqueRésumé : Hocine Daoud, un patient considéré comme déprimé, évoque, autour d'une activité journal, la série de traumatisme qu'il a vécu pendant la guerre d'Algérie. Ce récit livré à un jeune infirmier, suscite des réactions de rejet dans l'équipe de soins où il est hospitalisé. Comment entendre ce type d'évocation qui impacte également le soignant, sans prendre en compte ce qu'une société/une institution, à un moment donné, considère comme traumatique? Comment donner une place à ces vécus douloureux sans en dénier l'importance pour la personne? Comment en témoigner? Comment les penser quand les outils théoriques font défaut?
Que faire de ce récit ?
« Je suis entré en France à la fin de la guerre comme militaire. J’ai alors eu un très bon accueil, des militaires et des civils. Ils ont vraiment tout fait pour nous rapatrier. Le premier gouvernement du général de Gaule a tenu ses promesses. Au départ, la France, je l’imaginais comme un pays comme les autres. Mieux même. J’avais alors beaucoup de respect pour ce pays. Et puis des choses ont changé qui m’ont étonné. La vie qu’on mène en ce moment, ça a vraiment beaucoup changé. Maintenant, nous, on n’est considéré ni comme français, ni comme algériens. Pas par tous, bien sûr, mais quand même par beaucoup. » (1)Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=50863 Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité M006493 SAN Revue Mouscron Soins Infirmiers (M) Disponible