Centre de Documentation Campus Montignies
Horaires :
Lundi : 8h-18h30
Mardi : 8h-18h30
Mercredi 9h-16h30
Jeudi : 8h-18h30
Vendredi : 8h-16h30
Attention, votre centre de documentation sera fermé du 27/04 au 12/05 inclus.
Lundi : 8h-18h30
Mardi : 8h-18h30
Mercredi 9h-16h30
Jeudi : 8h-18h30
Vendredi : 8h-16h30
Attention, votre centre de documentation sera fermé du 27/04 au 12/05 inclus.
Bienvenue sur le catalogue du centre de documentation du campus de Montignies.
Résultat de la recherche
3 résultat(s) recherche sur le mot-clé 'Thérapie familiale -- Études de cas'
Ajouter le résultat dans votre panier Affiner la recherche Générer le flux rss de la recherche
Partager le résultat de cette recherche Faire une suggestion
Empreinte familiale et vocation soignante / Marguerite Charazac-brunel in Santé mentale, 275 (février 2023)
[article]
Titre : Empreinte familiale et vocation soignante Type de document : texte imprimé Auteurs : Marguerite Charazac-brunel Année de publication : 2023 Article en page(s) : p. 74-77 Note générale : Cet article fait partie du dossier " Le transgénérationnel dans les soins" Langues : Français (fre) Mots-clés : Thérapie familiale -- Études de cas Vocation professionnelle Soignants Psychanalyse -- Présentations de cas Génogramme Résumé : Une psychanalyste constate que les soignants-patients qui viennent consulter ont en commun un « désir de soigner » qui s'enracine dans leur histoire familiale. Éclairages cliniques sur ces vocations, au fil de quelques rencontres.
Il faut repartir vers les racines précoces du « désir de soigner » pour essayer de comprendre pourquoi et com- ment les vocations soignantes émergent parfois à partir d’identifications familiales et de transmissions entre générations. On rencontre ainsi des familles de médecins de « père en fils », véritables dynasties marquées par les figures de prestigieux « mandarins ». Dans ces lignées, ce n’est pas seulement une pratique, un savoir- faire qui se transmet, mais parfois le nom d’un ancêtre célèbre, d’une identité idéalisée. Cet « héritage » du métier de médecin paraît concerner davantage les garçons aînés.
J’ai ainsi reçu en psychothérapie Joël, un adolescent issu d’une famille de « mandarins » qui « avait fait des bêtises et qu’il fallait remettre dans le droit chemin ». Il est arrivé à reculons, l’air renfrogné. La grosse bêtise cachée derrière la petite tenait dans son refus de devenir médecin comme tous les ascendants hommes de sa famille. En séance, Joël manifestait avec insistance son désir de devenir archi- tecte. Il dessinait des plans remarquables, très originaux et harmonieux. J’ai pris son parti et me suis appliquée à faire accepter son projet à ses parents, « très déçus » par la thérapie. Joël était lui très content. Il a finalement intégré une école d’architecture renommée et a été repéré par des entreprises avant même la fin de ses études. Le « vilain petit canard » a ensuite créé son agence.
Si on observe aussi une passation du métier d’infirmière de mère en fille, elle semble moins systématique. La transmission se fonde davantage sur l’assignation à un rôle de dévouement dans la famille, avec le souci de préoccupations financières associées à la sécurité de l’emploi. Chez l’intéressée, les désirs d’aide, d’assistance parfois jusqu’au sacrifice sont au premier plan. Dans ma pratique, j’ai fréquemment constaté leur volonté de « sauver » un homme souffrant de pathologie grave ou de toxicomanie avec un dévouement et une illusion sans limites. N’oublions pas que les soins infirmiers étaient autrefois essentiellement assurés par des religieuses non rémunérées, taillables et corvéables à merci. Les vocations s’enracinent parfois dans l’idéalisation (sociale et intrapsy- chique) du métier de soignant, du vœu de sauver l’autre, voire de se sacrifier.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=109394
in Santé mentale > 275 (février 2023) . - p. 74-77[article] Empreinte familiale et vocation soignante [texte imprimé] / Marguerite Charazac-brunel . - 2023 . - p. 74-77.
Cet article fait partie du dossier " Le transgénérationnel dans les soins"
Langues : Français (fre)
in Santé mentale > 275 (février 2023) . - p. 74-77
Mots-clés : Thérapie familiale -- Études de cas Vocation professionnelle Soignants Psychanalyse -- Présentations de cas Génogramme Résumé : Une psychanalyste constate que les soignants-patients qui viennent consulter ont en commun un « désir de soigner » qui s'enracine dans leur histoire familiale. Éclairages cliniques sur ces vocations, au fil de quelques rencontres.
Il faut repartir vers les racines précoces du « désir de soigner » pour essayer de comprendre pourquoi et com- ment les vocations soignantes émergent parfois à partir d’identifications familiales et de transmissions entre générations. On rencontre ainsi des familles de médecins de « père en fils », véritables dynasties marquées par les figures de prestigieux « mandarins ». Dans ces lignées, ce n’est pas seulement une pratique, un savoir- faire qui se transmet, mais parfois le nom d’un ancêtre célèbre, d’une identité idéalisée. Cet « héritage » du métier de médecin paraît concerner davantage les garçons aînés.
J’ai ainsi reçu en psychothérapie Joël, un adolescent issu d’une famille de « mandarins » qui « avait fait des bêtises et qu’il fallait remettre dans le droit chemin ». Il est arrivé à reculons, l’air renfrogné. La grosse bêtise cachée derrière la petite tenait dans son refus de devenir médecin comme tous les ascendants hommes de sa famille. En séance, Joël manifestait avec insistance son désir de devenir archi- tecte. Il dessinait des plans remarquables, très originaux et harmonieux. J’ai pris son parti et me suis appliquée à faire accepter son projet à ses parents, « très déçus » par la thérapie. Joël était lui très content. Il a finalement intégré une école d’architecture renommée et a été repéré par des entreprises avant même la fin de ses études. Le « vilain petit canard » a ensuite créé son agence.
Si on observe aussi une passation du métier d’infirmière de mère en fille, elle semble moins systématique. La transmission se fonde davantage sur l’assignation à un rôle de dévouement dans la famille, avec le souci de préoccupations financières associées à la sécurité de l’emploi. Chez l’intéressée, les désirs d’aide, d’assistance parfois jusqu’au sacrifice sont au premier plan. Dans ma pratique, j’ai fréquemment constaté leur volonté de « sauver » un homme souffrant de pathologie grave ou de toxicomanie avec un dévouement et une illusion sans limites. N’oublions pas que les soins infirmiers étaient autrefois essentiellement assurés par des religieuses non rémunérées, taillables et corvéables à merci. Les vocations s’enracinent parfois dans l’idéalisation (sociale et intrapsy- chique) du métier de soignant, du vœu de sauver l’autre, voire de se sacrifier.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=109394 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Armoires à volets Document exclu du prêt - à consulter sur place
Exclu du prêtFamilles en thérapie / Salvador Minuchin
Titre : Familles en thérapie Type de document : texte imprimé Auteurs : Salvador Minuchin (1921-....), Auteur ; Mathilde Du Ranquet, Traducteur ; Maurice Wajeman, Traducteur Editeur : Ramonville Saint-Agne : Erès Année de publication : 1998 Collection : Relations (Toulouse)., ISSN 1160-0950 Importance : 286 p. Présentation : couv. ill. en coul. Format : 24 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-86586-631-1 Prix : 178 F Note générale : Bibliogr. p. 285-286 Langues : Français (fre) Langues originales : Anglais (eng) Mots-clés : THÉRAPIE FAMILIALE PSYCHOSOMATIQUE INFANTILE COUPLE PARENTAL MODÈLE FAMILIAL Famille -- Aspect psychologique Thérapie familiale Thérapie familiale -- Études de cas Index. décimale : 615.85 Psychothérapie Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=3662 Familles en thérapie [texte imprimé] / Salvador Minuchin (1921-....), Auteur ; Mathilde Du Ranquet, Traducteur ; Maurice Wajeman, Traducteur . - Ramonville Saint-Agne : Erès, 1998 . - 286 p. : couv. ill. en coul. ; 24 cm. - (Relations (Toulouse)., ISSN 1160-0950) .
ISBN : 978-2-86586-631-1 : 178 F
Bibliogr. p. 285-286
Langues : Français (fre) Langues originales : Anglais (eng)
Mots-clés : THÉRAPIE FAMILIALE PSYCHOSOMATIQUE INFANTILE COUPLE PARENTAL MODÈLE FAMILIAL Famille -- Aspect psychologique Thérapie familiale Thérapie familiale -- Études de cas Index. décimale : 615.85 Psychothérapie Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=3662 Réservation
Réserver ce document
Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité 615.85 MIN F Livre Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Réserve Empruntable sur demande auprès des documentalistes
DisponibleClinique de la " réaffiliation " / Isabelle Duret in Santé mentale, 275 (février 2023)
[article]
Titre : Clinique de la " réaffiliation " Type de document : texte imprimé Auteurs : Isabelle Duret Année de publication : 2023 Article en page(s) : p. 62-67 Note générale : Cet article fait partie du dossier " Le transgénérationnel dans les soins" Langues : Français (fre) Mots-clés : Crise d'indentité Psychothérapie familiale systémique Adolescent -- Psychologie Risque Thérapie familiale -- Études de cas conduites à risque Identité (psychologie) chez l'adolescent Résumé : À l’adolescence, les conduites à risques révèlent souvent une fragilité voire une absence du lien d’appartenance familiale. Le sentiment d'exister passe alors par la reconnaissance des parents et le fait de se sentir inscrit dans la généalogie.
Je travaille comme thérapeute familiale systémique auprès de jeunes en difficulté, souffrant de violences intra-familiales ou sociales. Au cours de mes recherches, je me suis intéressée aux questions de transmissions intergénérationnelles et d’héritages traumatiques et j’ai souvent remarqué que les adolescents qui présentent des troubles du comportement, des addictions ou des conduites à risque sont en situation de « désappartenance familiale ». L’objectif du travail adolescent est de devenir adulte tout en restant « l’enfant de ses parents » (Moisseeff, 1992). En grandissant, l’adolescent modifie le paysage familial et provoque un saut généalogique. En effet, devenant à son tour capable d’avoir des enfants, il fait de ses parents de potentiels grands-parents.
Il va généralement devenir adulte sans problème pourvu qu’il réponde à ces trois questions existentielles : Qui suis-je ? (identité) Qui suis-je en tant que garçon/ fille ? (identité sexuée) D’où est-ce que je viens ? (origine).
Ces questions cruciales accompagnent les remaniements psychiques et corporels dès le début de la puberté. Pour y répondre, l’adolescent a besoin de l’aide de sa famille. Celle-ci constitue un port d’attache à partir duquel il peut expérimenter de nouvelles règles et relations. Ses aventures relationnelles ont lieu de plus en plus à l’extérieur de la famille et il gagne ainsi progressive- ment en autonomie.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=109392
in Santé mentale > 275 (février 2023) . - p. 62-67[article] Clinique de la " réaffiliation " [texte imprimé] / Isabelle Duret . - 2023 . - p. 62-67.
Cet article fait partie du dossier " Le transgénérationnel dans les soins"
Langues : Français (fre)
in Santé mentale > 275 (février 2023) . - p. 62-67
Mots-clés : Crise d'indentité Psychothérapie familiale systémique Adolescent -- Psychologie Risque Thérapie familiale -- Études de cas conduites à risque Identité (psychologie) chez l'adolescent Résumé : À l’adolescence, les conduites à risques révèlent souvent une fragilité voire une absence du lien d’appartenance familiale. Le sentiment d'exister passe alors par la reconnaissance des parents et le fait de se sentir inscrit dans la généalogie.
Je travaille comme thérapeute familiale systémique auprès de jeunes en difficulté, souffrant de violences intra-familiales ou sociales. Au cours de mes recherches, je me suis intéressée aux questions de transmissions intergénérationnelles et d’héritages traumatiques et j’ai souvent remarqué que les adolescents qui présentent des troubles du comportement, des addictions ou des conduites à risque sont en situation de « désappartenance familiale ». L’objectif du travail adolescent est de devenir adulte tout en restant « l’enfant de ses parents » (Moisseeff, 1992). En grandissant, l’adolescent modifie le paysage familial et provoque un saut généalogique. En effet, devenant à son tour capable d’avoir des enfants, il fait de ses parents de potentiels grands-parents.
Il va généralement devenir adulte sans problème pourvu qu’il réponde à ces trois questions existentielles : Qui suis-je ? (identité) Qui suis-je en tant que garçon/ fille ? (identité sexuée) D’où est-ce que je viens ? (origine).
Ces questions cruciales accompagnent les remaniements psychiques et corporels dès le début de la puberté. Pour y répondre, l’adolescent a besoin de l’aide de sa famille. Celle-ci constitue un port d’attache à partir duquel il peut expérimenter de nouvelles règles et relations. Ses aventures relationnelles ont lieu de plus en plus à l’extérieur de la famille et il gagne ainsi progressive- ment en autonomie.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=109392 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Armoires à volets Document exclu du prêt - à consulter sur place
Exclu du prêt