Altérité et moralité : le questionnement éthique dans le champ sanitaire et social / Jean Lombard in Perspective soignante, 45 (Décembre 2012)

Public ISBD [article]  inPerspective soignante > 45 (Décembre 2012) . - p.82-108 Titre : Altérité et moralité : le questionnement éthique dans le champ sanitaire et social Type de document : texte imprimé Auteurs : Jean Lombard, Auteur ; B. Vandewalle, Auteur Année de publication : 2012 Article en page(s) : p.82-108 Langues : Français (fre) Catégories : Alpha A:Altérité ; A:Approche humaniste ; E:Ethique ; F:Fragilité ; P:Philosophie ; R:Responsabilité ; R:Ricœur, Paul (1913-2005) ; S:Soins ; V:Valeur Résumé : Déjà étudiée dans l’Antiquité, l’éthique reste dans l’actualité et la modernité. Elle renvoie toujours au discours moral. Mais, en ce début de vingt-et-unième siècle, elle semble désigner quelque chose de plus omniprésent qu’une 'dimension oubliée' tenant à la 'généalogie de la pensée' : la 'prolifération normative', qui ressemble davantage à une régulation vague, à une codification consensuelle de la condition humaine qu’à la recherche d’une pratique ordonnée au bien et d’une sagesse de l’action. Dans ce contexte, l’altérité, qui est 'au coeur du champ sanitaire et social', rappelle l’exigence d’un libre questionnement, dans laquelle l’éthique trouve son sens. Les auteurs identifient, en effet, le statut de la relation à l’autre comme un 'point d’entrée obligé dans le débat sur l’éthique et les dimensions morales du champ sanitaire et social.' Ils constatent que l’altérité est, tour à tour, niée et acceptée, redoutée et désirée, vécue et objectivée, par les acteurs sanitaires et sociaux qui recherchent en permanence la 'mise à bonne distance de l’autre'. Se référant aux analyses de Paul Ricœur, ils affirment que 'le travail sanitaire et social semble ainsi, par sa nature même, inscrit dans l’éthique, mais, en sens inverse et comme par symétrie, l’éthique y est inscrite.' Accumulant des 'données positives' tout au long de leur article, ils démontrent l’actualité de l’éthique dans le champ sanitaire et social et mettent en lien les questionnements sur l’altérité et la moralité avec d’autres notions intégrées aux valeurs professionnelles des acteurs du champ sanitaire et social, telles que la 'fragilité', la 'responsabilité' et l’ 'humanité'. [Résumé d'éditeur] Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=26401 [article] Altérité et moralité : le questionnement éthique dans le champ sanitaire et social [texte imprimé] / Jean Lombard, Auteur ; B. Vandewalle, Auteur . - 2012 . - p.82-108. Langues : Français (fre) in Perspective soignante > 45 (Décembre 2012) . - p.82-108 Catégories : Alpha A:Altérité ; A:Approche humaniste ; E:Ethique ; F:Fragilité ; P:Philosophie ; R:Responsabilité ; R:Ricœur, Paul (1913-2005) ; S:Soins ; V:Valeur Résumé : Déjà étudiée dans l’Antiquité, l’éthique reste dans l’actualité et la modernité. Elle renvoie toujours au discours moral. Mais, en ce début de vingt-et-unième siècle, elle semble désigner quelque chose de plus omniprésent qu’une 'dimension oubliée' tenant à la 'généalogie de la pensée' : la 'prolifération normative', qui ressemble davantage à une régulation vague, à une codification consensuelle de la condition humaine qu’à la recherche d’une pratique ordonnée au bien et d’une sagesse de l’action. Dans ce contexte, l’altérité, qui est 'au coeur du champ sanitaire et social', rappelle l’exigence d’un libre questionnement, dans laquelle l’éthique trouve son sens. Les auteurs identifient, en effet, le statut de la relation à l’autre comme un 'point d’entrée obligé dans le débat sur l’éthique et les dimensions morales du champ sanitaire et social.' Ils constatent que l’altérité est, tour à tour, niée et acceptée, redoutée et désirée, vécue et objectivée, par les acteurs sanitaires et sociaux qui recherchent en permanence la 'mise à bonne distance de l’autre'. Se référant aux analyses de Paul Ricœur, ils affirment que 'le travail sanitaire et social semble ainsi, par sa nature même, inscrit dans l’éthique, mais, en sens inverse et comme par symétrie, l’éthique y est inscrite.' Accumulant des 'données positives' tout au long de leur article, ils démontrent l’actualité de l’éthique dans le champ sanitaire et social et mettent en lien les questionnements sur l’altérité et la moralité avec d’autres notions intégrées aux valeurs professionnelles des acteurs du champ sanitaire et social, telles que la 'fragilité', la 'responsabilité' et l’ 'humanité'. [Résumé d'éditeur] Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=26401

Exemplaires (1)

Code-barres	Cote	Support	Localisation	Section	Disponibilité
T005357	PER	Revue	Tournai	Soins infirmiers (T)	Disponible

Les ambivalences de Montaigne sur la fin de la vie : une leçon encore salutaire in Gérontologie et Société, Vol. 43, n° 164 (2021)

Public ISBD [article]  inGérontologie et Société > Vol. 43, n° 164 (2021) . - p. 157-170 Titre : Les ambivalences de Montaigne sur la fin de la vie : une leçon encore salutaire Type de document : texte imprimé Année de publication : 2021 Article en page(s) : p. 157-170 Note générale : https://doi.org/10.3917/gs1.164.0157 Langues : Français (fre) Catégories : Alpha A:Âge ; F:Fin de vie ; J:Jankélévitch, Vladimir (1903-1985) ; M:Mort ; P:Philosophie ; R:Ricœur, Paul (1913-2005) Résumé : Peut-on discerner au sein de la vie humaine des périodes délimitées que chaque individu traverserait à son tour et en particulier une période appelée « vieillesse » ? Dans cet article, Montaigne va nous permettre de matérialiser une conception de la fin de la vie qui relaie cette tentation d’une objectivation biologique des âges. Ce qui va rendre l’usage de Montaigne particulièrement éclairant pour notre temps, ce sont ses revirements conceptuels. Il se rend compte, entre le début et la fin de l’écriture des Essais, que l’objectivation biologique d’une fin de la vie ne convient pas à l’homme. Nous renforcerons alors cette intuition du « dernier Montaigne » par les analyses convergentes de philosophes plus proches de notre époque : Heidegger, Jankélévitch, Ricœur ou Higgins. Notre objectif est ici de réaffirmer l’absence de robustesse d’un concept objectif et biologique de la fin de la vie et d’être vigilants face à des catégories qui ne seraient que des construits sociaux, afin de laisser sa respiration au sujet singulier. À « l’extrémité » de la vie, même si la société française a accepté que la médecine ose définir ses bornes temporelles caractérisant un malade comme « en fin de vie », il faudra garder à l’esprit que tout homme reste « vivant jusqu’à la mort ». Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=47022 [article] Les ambivalences de Montaigne sur la fin de la vie : une leçon encore salutaire [texte imprimé] . - 2021 . - p. 157-170. https://doi.org/10.3917/gs1.164.0157 Langues : Français (fre) in Gérontologie et Société > Vol. 43, n° 164 (2021) . - p. 157-170 Catégories : Alpha A:Âge ; F:Fin de vie ; J:Jankélévitch, Vladimir (1903-1985) ; M:Mort ; P:Philosophie ; R:Ricœur, Paul (1913-2005) Résumé : Peut-on discerner au sein de la vie humaine des périodes délimitées que chaque individu traverserait à son tour et en particulier une période appelée « vieillesse » ? Dans cet article, Montaigne va nous permettre de matérialiser une conception de la fin de la vie qui relaie cette tentation d’une objectivation biologique des âges. Ce qui va rendre l’usage de Montaigne particulièrement éclairant pour notre temps, ce sont ses revirements conceptuels. Il se rend compte, entre le début et la fin de l’écriture des Essais, que l’objectivation biologique d’une fin de la vie ne convient pas à l’homme. Nous renforcerons alors cette intuition du « dernier Montaigne » par les analyses convergentes de philosophes plus proches de notre époque : Heidegger, Jankélévitch, Ricœur ou Higgins. Notre objectif est ici de réaffirmer l’absence de robustesse d’un concept objectif et biologique de la fin de la vie et d’être vigilants face à des catégories qui ne seraient que des construits sociaux, afin de laisser sa respiration au sujet singulier. À « l’extrémité » de la vie, même si la société française a accepté que la médecine ose définir ses bornes temporelles caractérisant un malade comme « en fin de vie », il faudra garder à l’esprit que tout homme reste « vivant jusqu’à la mort ». Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=47022

Exemplaires (1)

Code-barres	Cote	Support	Localisation	Section	Disponibilité
T009132	GER	Revue	Tournai	Soins infirmiers (T)	Disponible

L’éclairage sur la sollicitude selon Paul Ricœur pour repenser le soin / Cécile Furstenberg in Recherche en soins infirmiers, 145 (Juin 2021)

Public ISBD [article]  inRecherche en soins infirmiers > 145 (Juin 2021) . - p. 7-21 Titre : L’éclairage sur la sollicitude selon Paul Ricœur pour repenser le soin Type de document : texte imprimé Auteurs : Cécile Furstenberg Année de publication : 2021 Article en page(s) : p. 7-21 Note générale : Doi : 10.3917/rsi.145.0007 Langues : Français (fre) Catégories : Alpha C:Care ; C:Concept du soi ; E:Ethique ; R:Ricœur, Paul (1913-2005) ; S:Sollicitude Résumé : La sollicitude est un terme usité dans le langage courant, proche du soin, du souci. Paul Ricœur lui a donné une place singulière dans sa « petite éthique » et en a révélé son épaisseur. La sollicitude selon Paul Ricœur s’apparente au care et pourtant n’en est pas sa traduction. Préciser la spécificité de la sollicitude de Paul Ricœur permet de mieux en percevoir les enjeux pour repenser le soin. Voici l’éclairage sur la sollicitude selon Paul Ricœur pour repenser le soin. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=47225 [article] L’éclairage sur la sollicitude selon Paul Ricœur pour repenser le soin [texte imprimé] / Cécile Furstenberg . - 2021 . - p. 7-21. Doi : 10.3917/rsi.145.0007 Langues : Français (fre) in Recherche en soins infirmiers > 145 (Juin 2021) . - p. 7-21 Catégories : Alpha C:Care ; C:Concept du soi ; E:Ethique ; R:Ricœur, Paul (1913-2005) ; S:Sollicitude Résumé : La sollicitude est un terme usité dans le langage courant, proche du soin, du souci. Paul Ricœur lui a donné une place singulière dans sa « petite éthique » et en a révélé son épaisseur. La sollicitude selon Paul Ricœur s’apparente au care et pourtant n’en est pas sa traduction. Préciser la spécificité de la sollicitude de Paul Ricœur permet de mieux en percevoir les enjeux pour repenser le soin. Voici l’éclairage sur la sollicitude selon Paul Ricœur pour repenser le soin. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=47225

Exemplaires (2)

Code-barres	Cote	Support	Localisation	Section	Disponibilité
M006079	REC	Revue	Mouscron	Soins Infirmiers (M)	Disponible
T009135	REC	Revue	Tournai	Soins infirmiers (T)	Disponible

Etre normal va-t-il de soi? / Catherine Borella in Ethique & Santé, Vol. 11, 4 (Décembre 2014)

Public ISBD [article]  inEthique & Santé > Vol. 11, 4 (Décembre 2014) . - p. 189-194 Titre : Etre normal va-t-il de soi? Type de document : texte imprimé Auteurs : Catherine Borella, Auteur ; Xavier Ducrocq, Auteur Année de publication : 2014 Article en page(s) : p. 189-194 Langues : Français (fre) Catégories : Alpha C:Canguilhem, Georges (1904-1995) ; C:Care ; E:Ethique ; E:Exclusion ; H:Handicap ; I:Intégration sociale ; N:Norme ; P:Pathologie ; P:Pouvoir ; R:Ricœur, Paul (1913-2005) ; S:Santé Résumé : Être normal va-t-il de soi ? Réflexion éthique sur la notion de norme, analyse et enjeux. Une réflexion éthique sur la notion de norme suppose de se questionner sur sa définition et en particulier sur le lien avec son opposé, le pathologique, car l’interaction entre ces deux concepts détermine toute notre pensée de la santé, de la maladie et du handicap. Avec Canguilhem et Ricœur, on voit qu’il existe fondamentalement deux manières de distinguer le normal du pathologique : soit comme une différence quantitative, ce qui s’écarte statistiquement d’une valeur de référence étant considéré comme « anormal », soit comme différence qualitative, le pathologique étant une autre allure de vie possédant sa valeur propre. Le « normal » est donc relatif à plusieurs manières d’être, qu’on ne peut hiérarchiser sans renoncer à les comprendre et à agir justement. On le voit avec le handicap de la surdité : la différence est radicale selon qu’il est appréhendé dans l’un ou l’autre de ces paradigmes. Cette analyse n’est pas anodine puisque la notion de norme n’est jamais neutre, mais toujours liée à des actions de normalisation qui ont des conséquences sociétales allant jusqu’à l’exclusion et au rejet actif, comme on le voit avec la trisomie 21. Il s’agit donc de comprendre comment on peut soigner sans normaliser, c’est-à-dire en respectant le sujet dans sa normativité propre, le rôle de la médecine étant de soutenir et développer infatigablement ce pouvoir sous peine de renoncer à soigner véritablement une personne. Redonner sa place au sujet, dans un monde où l’exclusion ne fait que croître, est donc à la fois un défi et une urgence. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=27567 [article] Etre normal va-t-il de soi? [texte imprimé] / Catherine Borella, Auteur ; Xavier Ducrocq, Auteur . - 2014 . - p. 189-194. Langues : Français (fre) in Ethique & Santé > Vol. 11, 4 (Décembre 2014) . - p. 189-194 Catégories : Alpha C:Canguilhem, Georges (1904-1995) ; C:Care ; E:Ethique ; E:Exclusion ; H:Handicap ; I:Intégration sociale ; N:Norme ; P:Pathologie ; P:Pouvoir ; R:Ricœur, Paul (1913-2005) ; S:Santé Résumé : Être normal va-t-il de soi ? Réflexion éthique sur la notion de norme, analyse et enjeux. Une réflexion éthique sur la notion de norme suppose de se questionner sur sa définition et en particulier sur le lien avec son opposé, le pathologique, car l’interaction entre ces deux concepts détermine toute notre pensée de la santé, de la maladie et du handicap. Avec Canguilhem et Ricœur, on voit qu’il existe fondamentalement deux manières de distinguer le normal du pathologique : soit comme une différence quantitative, ce qui s’écarte statistiquement d’une valeur de référence étant considéré comme « anormal », soit comme différence qualitative, le pathologique étant une autre allure de vie possédant sa valeur propre. Le « normal » est donc relatif à plusieurs manières d’être, qu’on ne peut hiérarchiser sans renoncer à les comprendre et à agir justement. On le voit avec le handicap de la surdité : la différence est radicale selon qu’il est appréhendé dans l’un ou l’autre de ces paradigmes. Cette analyse n’est pas anodine puisque la notion de norme n’est jamais neutre, mais toujours liée à des actions de normalisation qui ont des conséquences sociétales allant jusqu’à l’exclusion et au rejet actif, comme on le voit avec la trisomie 21. Il s’agit donc de comprendre comment on peut soigner sans normaliser, c’est-à-dire en respectant le sujet dans sa normativité propre, le rôle de la médecine étant de soutenir et développer infatigablement ce pouvoir sous peine de renoncer à soigner véritablement une personne. Redonner sa place au sujet, dans un monde où l’exclusion ne fait que croître, est donc à la fois un défi et une urgence. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=27567

Exemplaires (1)

Code-barres	Cote	Support	Localisation	Section	Disponibilité
T005843	ETH	Revue	Tournai	Soins infirmiers (T)	Exclu du prêt

Repenser l’éthique avec Paul Ricœur / Philippe Svandra in Recherche en soins infirmiers, 124 (Mars 2016)

Public ISBD [article]  inRecherche en soins infirmiers > 124 (Mars 2016) . - p. 19-27 Titre : Repenser l’éthique avec Paul Ricœur Type de document : texte imprimé Auteurs : Philippe Svandra Année de publication : 2016 Article en page(s) : p. 19-27 Langues : Français (fre) Catégories : Alpha E:Ethique ; P:Phénoménologie ; R:Ricœur, Paul (1913-2005) ; S:Sollicitude Résumé : L’objet de cet article est moins de faire l’éloge de Paul Ricœur que de montrer qu’il existe un véritable usage pratique, et même opérationnel de cette pensée, et particulièrement dans le champ de la médecine et du soin. D’autant plus que l’auteur de « Soi-même comme un autre » occupe une place importante dans le paysage philosophique contemporain que ce soit dans le champ de la phénoménologie que dans celui de l’herméneutique. C’est en faisant appel à ces deux traditions philosophiques que Ricœur propose une éthique narrative particulièrement féconde pour la réflexion soignante. Toutefois, dans cet article, nous nous arrêterons plus particulièrement au philosophe qui nous invite à habiter et à agir dans le monde, celui qui propose, à partir de la tradition aristotélicienne et kantienne, une éthique pratique. Nous verrons ainsi de quelle manière les trois moments de « sa petite éthique - visée de la vie bonne, avec et pour les autres, dans des institutions justes » peuvent éclairer la réflexion éthique et politique des acteurs du soin. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=32511 [article] Repenser l’éthique avec Paul Ricœur [texte imprimé] / Philippe Svandra . - 2016 . - p. 19-27. Langues : Français (fre) in Recherche en soins infirmiers > 124 (Mars 2016) . - p. 19-27 Catégories : Alpha E:Ethique ; P:Phénoménologie ; R:Ricœur, Paul (1913-2005) ; S:Sollicitude Résumé : L’objet de cet article est moins de faire l’éloge de Paul Ricœur que de montrer qu’il existe un véritable usage pratique, et même opérationnel de cette pensée, et particulièrement dans le champ de la médecine et du soin. D’autant plus que l’auteur de « Soi-même comme un autre » occupe une place importante dans le paysage philosophique contemporain que ce soit dans le champ de la phénoménologie que dans celui de l’herméneutique. C’est en faisant appel à ces deux traditions philosophiques que Ricœur propose une éthique narrative particulièrement féconde pour la réflexion soignante. Toutefois, dans cet article, nous nous arrêterons plus particulièrement au philosophe qui nous invite à habiter et à agir dans le monde, celui qui propose, à partir de la tradition aristotélicienne et kantienne, une éthique pratique. Nous verrons ainsi de quelle manière les trois moments de « sa petite éthique - visée de la vie bonne, avec et pour les autres, dans des institutions justes » peuvent éclairer la réflexion éthique et politique des acteurs du soin. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=32511

Exemplaires (2)

Code-barres	Cote	Support	Localisation	Section	Disponibilité
M004552	REC	Revue	Mouscron	Soins Infirmiers (M)	Disponible
T006783	REC	Revue	Tournai	Soins infirmiers (T)	Disponible

---

1 (1 - 5 / 5)