La prise en charge de la non-observance de l’hormonothérapie adjuvante dans le cancer du sein hormonodépendant : une évaluation des pratiques professionnelles / Caroline Mercier ; Audrey Simonaggio in Bulletin Infirmier du Cancer, Vol. 24, n°4 (Octobre - Novembre - Décembre 2024)

Public ISBD [article]  inBulletin Infirmier du Cancer > Vol. 24, n°4 (Octobre - Novembre - Décembre 2024) . - p. 167-182 Titre : La prise en charge de la non-observance de l’hormonothérapie adjuvante dans le cancer du sein hormonodépendant : une évaluation des pratiques professionnelles Type de document : texte imprimé Auteurs : Caroline Mercier, Auteur ; Audrey Simonaggio, Auteur Année de publication : 2024 Article en page(s) : p. 167-182 Langues : Français (fre) Catégories : Alpha C:Cancer ; G:Gestion des symptômes ; H:Hormonothérapie ; I:Infirmière de pratique avancée ; O:Observance ; O:Oncologie ; P:Pratique infirmière ; S:Sein Résumé : Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), 2,3 millions de femmes ont été diagnostiquées d’un cancer du sein en 2020, et 7,8 millions ont vécu avec un cancer du sein au cours des cinq dernières années. Ce qui fait du cancer du sein le plus prévalent à l’échelle mondiale [1]. Il touche une femme sur 12 [2]. En France, 58 500 nouveaux cas et 12 146 décès ont été déclarés en 2018, selon l’Institut national du cancer (INCa) [3]. Les cancers hormono-dépendants, aussi appelés luminaux A ou B, représentent 80 % des cancers du sein [4]. Il est prouvé que le risque de récidive est réduit de 40 %, et la mortalité de 30 % [5], par la prise quotidienne d’hormonothérapie pendant une période allant de cinq à dix ans. Pour autant, la faible adhésion au traitement reste un enjeu majeur de santé publique. L’étude Canto, dirigée par Barbara Pistilli, a montré que l’observance de l’hormonothérapie passe d’environ 87 % au bout de la première année à moins de 50 % après quatre ans, ce qui entraîne un risque de mortalité accru de 20 à 50 % [6]. Les cancers du sein sont dits hormono-dépendants lorsqu’au moins 10 % des cellules (et 1 % aux États-Unis) expriment à leur surface les récepteurs hormonaux, aux œstrogènes et/ou à la progestérone. Le traitement du cancer du sein est un traitement complexe et multimodal où vont s’articuler différentes thérapeutiques : chirurgie mammaire et ganglionnaire, radiothérapie, chimiothérapie, traitement anti-hormonal. Le traitement anti-hormonal, dénommé hormonothérapie par abus de langage, intervient, la plupart du temps, en fin de parcours thérapeutique… Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=56309 [article] La prise en charge de la non-observance de l’hormonothérapie adjuvante dans le cancer du sein hormonodépendant : une évaluation des pratiques professionnelles [texte imprimé] / Caroline Mercier, Auteur ; Audrey Simonaggio, Auteur . - 2024 . - p. 167-182. Langues : Français (fre) in Bulletin Infirmier du Cancer > Vol. 24, n°4 (Octobre - Novembre - Décembre 2024) . - p. 167-182 Catégories : Alpha C:Cancer ; G:Gestion des symptômes ; H:Hormonothérapie ; I:Infirmière de pratique avancée ; O:Observance ; O:Oncologie ; P:Pratique infirmière ; S:Sein Résumé : Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), 2,3 millions de femmes ont été diagnostiquées d’un cancer du sein en 2020, et 7,8 millions ont vécu avec un cancer du sein au cours des cinq dernières années. Ce qui fait du cancer du sein le plus prévalent à l’échelle mondiale [1]. Il touche une femme sur 12 [2]. En France, 58 500 nouveaux cas et 12 146 décès ont été déclarés en 2018, selon l’Institut national du cancer (INCa) [3]. Les cancers hormono-dépendants, aussi appelés luminaux A ou B, représentent 80 % des cancers du sein [4]. Il est prouvé que le risque de récidive est réduit de 40 %, et la mortalité de 30 % [5], par la prise quotidienne d’hormonothérapie pendant une période allant de cinq à dix ans. Pour autant, la faible adhésion au traitement reste un enjeu majeur de santé publique. L’étude Canto, dirigée par Barbara Pistilli, a montré que l’observance de l’hormonothérapie passe d’environ 87 % au bout de la première année à moins de 50 % après quatre ans, ce qui entraîne un risque de mortalité accru de 20 à 50 % [6]. Les cancers du sein sont dits hormono-dépendants lorsqu’au moins 10 % des cellules (et 1 % aux États-Unis) expriment à leur surface les récepteurs hormonaux, aux œstrogènes et/ou à la progestérone. Le traitement du cancer du sein est un traitement complexe et multimodal où vont s’articuler différentes thérapeutiques : chirurgie mammaire et ganglionnaire, radiothérapie, chimiothérapie, traitement anti-hormonal. Le traitement anti-hormonal, dénommé hormonothérapie par abus de langage, intervient, la plupart du temps, en fin de parcours thérapeutique… Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=56309

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