[article]
| Titre : |
"Il n'y a parfois pas besoin de se parler pour arriver à se comprendre avec l'infirmière, comme on se connaît tellement. Elle me fait confiance dans le rôle de l'observation et je lui fais confiance dans le soin qu'elle va faire" |
| Type de document : |
texte imprimé |
| Auteurs : |
Sophie Dremeau, Auteur |
| Année de publication : |
2023 |
| Article en page(s) : |
p. 10-37 |
| Langues : |
Français (fre) |
| Catégories : |
Alpha
A:Aide-soignante ; C:Confiance ; E:Equipe pluridisciplinaire ; E:Ethique ; I:Infirmière ; M:Maison de repos et de soins ; P:Partenariat ; P:Personne âgée ; R:Relation interprofessionnelle ; R:Rôle propre ; T:Témoignage
|
| Résumé : |
En quoi les compétences de l'infirmière et celles de l'aide-soignante se complètent, selon vous ?
Elles se complètent parce que nous travaillons avant tout pour le résident. Si nous ne faisons pas un soin ensemble, je le fais et, ensuite, je le dis à l'infirmière. Même si cela s'est bien passé, je vais le lui dire : "La personne était très bien, souriante. Il n'y avait pas de rougeur". Cela peut aussi être l'inverse : "J'ai remarqué ça ou ça". Si nous faisons les soins à deux, cela permet l'enchaînement des gestes au mieux - et encore mieux, j'ai envie de dire. Cela se passe tellement mieux à deux... C'est d'ailleurs pour cette raison que nous demandons plus de personnels. A deux, nous ne sommes pas que concentrées sur nos gestes ; nous pouvons discuter avec le résident, ou le mêler à notre conversation en lui demandant par exemple : "Qu'est-ce que vous en pensez ?"? Si l'infirmière remarque quelque chose de son côté, elle me le dit ; c'est aussi le cas pour moi si je vois quelque chose qu'elle ne peut pas voir du côté où le résident est tourné, notamment quand nous faisons des effleurages de tout le corps.
Et puis, le travail en binôme, c'est se compléter par nos différences, parce que l'infirmière, quelle qu'elle soit, aura plus de savoirs, et moi j'aurai peut-être plus de connaissances sur la personne. Entre son savoir et ma connaissance de la personne, le soin avancera mieux. |
| Permalink : |
http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=55154 |
in Perspective soignante > 77 (Septembre 2023) . - p. 10-37
[article] "Il n'y a parfois pas besoin de se parler pour arriver à se comprendre avec l'infirmière, comme on se connaît tellement. Elle me fait confiance dans le rôle de l'observation et je lui fais confiance dans le soin qu'elle va faire" [texte imprimé] / Sophie Dremeau, Auteur . - 2023 . - p. 10-37. Langues : Français ( fre) in Perspective soignante > 77 (Septembre 2023) . - p. 10-37
| Catégories : |
Alpha
A:Aide-soignante ; C:Confiance ; E:Equipe pluridisciplinaire ; E:Ethique ; I:Infirmière ; M:Maison de repos et de soins ; P:Partenariat ; P:Personne âgée ; R:Relation interprofessionnelle ; R:Rôle propre ; T:Témoignage
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| Résumé : |
En quoi les compétences de l'infirmière et celles de l'aide-soignante se complètent, selon vous ?
Elles se complètent parce que nous travaillons avant tout pour le résident. Si nous ne faisons pas un soin ensemble, je le fais et, ensuite, je le dis à l'infirmière. Même si cela s'est bien passé, je vais le lui dire : "La personne était très bien, souriante. Il n'y avait pas de rougeur". Cela peut aussi être l'inverse : "J'ai remarqué ça ou ça". Si nous faisons les soins à deux, cela permet l'enchaînement des gestes au mieux - et encore mieux, j'ai envie de dire. Cela se passe tellement mieux à deux... C'est d'ailleurs pour cette raison que nous demandons plus de personnels. A deux, nous ne sommes pas que concentrées sur nos gestes ; nous pouvons discuter avec le résident, ou le mêler à notre conversation en lui demandant par exemple : "Qu'est-ce que vous en pensez ?"? Si l'infirmière remarque quelque chose de son côté, elle me le dit ; c'est aussi le cas pour moi si je vois quelque chose qu'elle ne peut pas voir du côté où le résident est tourné, notamment quand nous faisons des effleurages de tout le corps.
Et puis, le travail en binôme, c'est se compléter par nos différences, parce que l'infirmière, quelle qu'elle soit, aura plus de savoirs, et moi j'aurai peut-être plus de connaissances sur la personne. Entre son savoir et ma connaissance de la personne, le soin avancera mieux. |
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