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Auteur Claudio Carneiro |
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Responsabiliser l'entourage sans le culpabiliser / Claudio Carneiro in Santé Mentale, 287 (Avril 2024)
[article]
Titre : Responsabiliser l'entourage sans le culpabiliser Type de document : texte imprimé Auteurs : Claudio Carneiro Année de publication : 2024 Article en page(s) : p. 50-55 Note générale : Cet article fait partie du dossier " La culpabilité ". Langues : Français (fre) Catégories : Alpha
A:Attitude du personnel soignant ; C:Cas clinique ; C:Culpabilité ; E:Ethique ; I:Implication ; P:Pédopsychiatrie ; R:Relation parent-enfant ; R:Relation soignant-famille ; R:Responsabilité ; T:Trouble du comportementRésumé : Les parents qui consultent en pédopsychiatrie se sentent souvent « coupables » du symptôme de leur enfant. Pour les mobiliser dans la thérapie sans les culpabiliser, le clinicien systémique peut proposer une intervention intégrative : la connotation positive responsabilisante.
Appliquer les principes de l’approche systémique dans un contexte de pédopsychiatrie ne va pas de soi (1). En effet, lorsqu’ils consultent, les parents ne demandent pas une thérapie familiale mais une évaluation et/ou une prise en charge du patient désigné : l’enfant. Divers auteurs ont déjà souligné la nécessité de tenir compte des contextes pour éviter le risque de culpabiliser l’entourage du patient et de susciter ainsi des résistances au travail thérapeutique. Edith Tilmans (1987), notamment, insiste sur l’importance d’entendre les méta-messages que la famille adresse au thérapeute en fonction du lieu de consultation. En se tournant vers un centre de pédopsychiatrie, les parents signalent d’emblée au soignant qu’il est autorisé à s’occuper de l’enfant, mais pas trop de la famille ou des parents, du moins pas dans un premier temps. S’ils avaient souhaité une thérapie familiale, ils se seraient adressés à un centre spécialisé. Il existe donc un risque non négligeable de culpabilisation familiale à proposer de façon trop directe des séances familiales et/ou parentales. Les parents peuvent en effet penser que, pour le thérapeute, le problème ne réside pas chez l’enfant mais au sein de la famille, voire chez eux. [...]Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=54817
in Santé Mentale > 287 (Avril 2024) . - p. 50-55[article] Responsabiliser l'entourage sans le culpabiliser [texte imprimé] / Claudio Carneiro . - 2024 . - p. 50-55.
Cet article fait partie du dossier " La culpabilité ".
Langues : Français (fre)
in Santé Mentale > 287 (Avril 2024) . - p. 50-55
Catégories : Alpha
A:Attitude du personnel soignant ; C:Cas clinique ; C:Culpabilité ; E:Ethique ; I:Implication ; P:Pédopsychiatrie ; R:Relation parent-enfant ; R:Relation soignant-famille ; R:Responsabilité ; T:Trouble du comportementRésumé : Les parents qui consultent en pédopsychiatrie se sentent souvent « coupables » du symptôme de leur enfant. Pour les mobiliser dans la thérapie sans les culpabiliser, le clinicien systémique peut proposer une intervention intégrative : la connotation positive responsabilisante.
Appliquer les principes de l’approche systémique dans un contexte de pédopsychiatrie ne va pas de soi (1). En effet, lorsqu’ils consultent, les parents ne demandent pas une thérapie familiale mais une évaluation et/ou une prise en charge du patient désigné : l’enfant. Divers auteurs ont déjà souligné la nécessité de tenir compte des contextes pour éviter le risque de culpabiliser l’entourage du patient et de susciter ainsi des résistances au travail thérapeutique. Edith Tilmans (1987), notamment, insiste sur l’importance d’entendre les méta-messages que la famille adresse au thérapeute en fonction du lieu de consultation. En se tournant vers un centre de pédopsychiatrie, les parents signalent d’emblée au soignant qu’il est autorisé à s’occuper de l’enfant, mais pas trop de la famille ou des parents, du moins pas dans un premier temps. S’ils avaient souhaité une thérapie familiale, ils se seraient adressés à un centre spécialisé. Il existe donc un risque non négligeable de culpabilisation familiale à proposer de façon trop directe des séances familiales et/ou parentales. Les parents peuvent en effet penser que, pour le thérapeute, le problème ne réside pas chez l’enfant mais au sein de la famille, voire chez eux. [...]Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=54817 Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité M006890 SAN Revue Mouscron Soins Infirmiers (M) Disponible T010386 SAN Revue Tournai Soins infirmiers (T) Disponible