[article]
| Titre : |
Prescription inadaptée de psychotropes en unités de psychiatrie aiguë pour personnes âgées : une étude transversale multicentrique |
| Type de document : |
texte imprimé |
| Auteurs : |
Morgane Houix, Auteur ; Ilia Humbert, Auteur ; Guillaume Mabileau, Auteur ; Guillaume Chapelet, Auteur ; Anne Sauvaget, Auteur ; Bénédicte Gohier, Auteur ; Sophie Armand-Branger, Auteur ; Jean-François Huon, Auteur ; Fanny D'Acremont, Auteur ; Samuel Bulteau, Auteur |
| Année de publication : |
2023 |
| Article en page(s) : |
p. 496-505 |
| Langues : |
Français (fre) |
| Catégories : |
Alpha
G:Gérontopsychiatrie ; P:Personne âgée ; P:Prescription médicamenteuse inappropriée ; P:Psychotrope
|
| Résumé : |
Contexte
Les prescriptions potentiellement inappropriées (PPI) de psychotropes sont fréquemment source de iatrogénie médicamenteuse dans la population âgée. Jusqu’ici, aucune étude n’évaluait la prévalence des PPI de psychotropes chez les sujets âgés hospitalisés en psychiatrie.
Méthode
En 2019, une étude multicentrique observationnelle évaluant cette prévalence a été réalisée à partir d’une grille de critères issus des items STOPP/STARTv2 adaptés à la langue française et de la liste de Laroche, appliquée aux ordonnances 48 heures après l’admission. Elle ciblait chaque classe de psychotropes, les médicaments à forte charge anticholinergique et les associations non recommandées de psychotropes et portait sur 50 dossiers tirés au sort dans sept établissements avec activité de psychiatrie.
Résultats
Trois cent quarante-sept prescriptions ont été étudiées. Une prévalence élevée de PPI a été retrouvée pour chaque classe de psychotropes : 90,3 % pour les benzodiazépines, 26 % pour les antipsychotiques, 11,8 % pour les médicaments aux propriétés anticholinergiques et 7,4 % pour les antidépresseurs. Une association non recommandée de psychotropes était retrouvée chez 56,5 % des patients.
Conclusion
Ces résultats obtenus sur une large population mettent en évidence un grand nombre de déviations par rapport aux recommandations de prescriptions existantes. Ils suggèrent également certaines limites des critères actuels de PPI dans le cadre d’une hospitalisation en psychiatrie pour un trouble aigu. |
| Note de contenu : |
DOI : 10.1684/pnv.2023.1137 |
| Permalink : |
http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=53818 |
in Gériatrie et Psychologie. Neuropsychiatrie du Vieillissement > vol. 21, N° 4 (Décembre 2023) . - p. 496-505
[article] Prescription inadaptée de psychotropes en unités de psychiatrie aiguë pour personnes âgées : une étude transversale multicentrique [texte imprimé] / Morgane Houix, Auteur ; Ilia Humbert, Auteur ; Guillaume Mabileau, Auteur ; Guillaume Chapelet, Auteur ; Anne Sauvaget, Auteur ; Bénédicte Gohier, Auteur ; Sophie Armand-Branger, Auteur ; Jean-François Huon, Auteur ; Fanny D'Acremont, Auteur ; Samuel Bulteau, Auteur . - 2023 . - p. 496-505. Langues : Français ( fre) in Gériatrie et Psychologie. Neuropsychiatrie du Vieillissement > vol. 21, N° 4 (Décembre 2023) . - p. 496-505
| Catégories : |
Alpha
G:Gérontopsychiatrie ; P:Personne âgée ; P:Prescription médicamenteuse inappropriée ; P:Psychotrope
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| Résumé : |
Contexte
Les prescriptions potentiellement inappropriées (PPI) de psychotropes sont fréquemment source de iatrogénie médicamenteuse dans la population âgée. Jusqu’ici, aucune étude n’évaluait la prévalence des PPI de psychotropes chez les sujets âgés hospitalisés en psychiatrie.
Méthode
En 2019, une étude multicentrique observationnelle évaluant cette prévalence a été réalisée à partir d’une grille de critères issus des items STOPP/STARTv2 adaptés à la langue française et de la liste de Laroche, appliquée aux ordonnances 48 heures après l’admission. Elle ciblait chaque classe de psychotropes, les médicaments à forte charge anticholinergique et les associations non recommandées de psychotropes et portait sur 50 dossiers tirés au sort dans sept établissements avec activité de psychiatrie.
Résultats
Trois cent quarante-sept prescriptions ont été étudiées. Une prévalence élevée de PPI a été retrouvée pour chaque classe de psychotropes : 90,3 % pour les benzodiazépines, 26 % pour les antipsychotiques, 11,8 % pour les médicaments aux propriétés anticholinergiques et 7,4 % pour les antidépresseurs. Une association non recommandée de psychotropes était retrouvée chez 56,5 % des patients.
Conclusion
Ces résultats obtenus sur une large population mettent en évidence un grand nombre de déviations par rapport aux recommandations de prescriptions existantes. Ils suggèrent également certaines limites des critères actuels de PPI dans le cadre d’une hospitalisation en psychiatrie pour un trouble aigu. |
| Note de contenu : |
DOI : 10.1684/pnv.2023.1137 |
| Permalink : |
http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=53818 |
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