Centre de Documentation HELHa Tournai - Mouscron
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Auteur Jean-Winoc Decousser |
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L’antibiogramme : techniques rapides et tests complémentaires / Jean-Winoc Decousser ; Bruno Pozzetto ; Sara Romano-Bertrand in Hygiènes, Vol. XXXI, n°4 (Septembre 2023)
[article]
Titre : L’antibiogramme : techniques rapides et tests complémentaires Type de document : texte imprimé Auteurs : Jean-Winoc Decousser, Auteur ; Bruno Pozzetto, Auteur ; Sara Romano-Bertrand, Auteur Année de publication : 2023 Article en page(s) : p. 331-337 Langues : Français (fre) Catégories : Alpha
A:Antibiotique ; H:Hygiène hospitalière ; I:Innovation ; L:Laboratoire ; T:Technique de pointe ; T:TestRésumé : Dans le cinquième volet de la rubrique « Du côté du laboratoire », nous avons abordé la place et les limites de l’antibiogramme dit « standard » en soulignant son rôle essentiel dans la prise en charge des infections et notamment dans le choix d’une antibiothérapie adaptée à la fois la plus efficace et la plus respectueuse des microbiotes du patient et de l’écologie bactérienne. Nous en avons également identifié le principal écueil : le délai indispensable à l’obtention de ses résultats. En effet, l’antibiogramme s’effectue sur une culture pure de la bactérie concernée, ce qui nécessite un délai d’au minimum 18 heures après l’ensemencement de l’échantillon clinique pour les micro-organismes à culture rapide. Ensuite, la réalisation de l’antibiogramme classique proprement dit requiert une incubation supplémentaire de 20±4 heures [1]. Entre la réalisation du prélèvement clinique, sa mise en culture au laboratoire et l’obtention des résultats de l’antibiogramme, il s’écoule donc au minimum 48 heures (sans tenir compte du temps de transport). Ce délai est loin d’être négligeable, tant d’un point de vue individuel (adaptation du traitement antibiotique) que collectif (mise en place des précautions d’hygiène adaptées). Il est en effet bien établi que la rapidité de l’obtention de l’information concernant la sensibilité d’une bactérie aux antibiotiques, donc la présence éventuelle de résistance(s) acquise(s), peut s’avérer capitale pour la prise en charge d’un patient : tout retard, à l’heure près, à la mise en place d’une antibiothérapie efficace peut avoir un impact sur la mortalité associée à l’infection, notamment en cas de choc septique [2] ; une désescalade rapide (diminution du spectre de l’antibiothérapie) est souhaitable pour limiter les conséquences d’une antibiothérapie à large spectre sur les dysbioses et l’émergence de résistances acquises. Dans le cadre de la prévention croisée, un retard dans la mise en place des précautions complémentaires adaptées peut être à l’origine de cas secondaires donc d’épidémies [3]. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=53083
in Hygiènes > Vol. XXXI, n°4 (Septembre 2023) . - p. 331-337[article] L’antibiogramme : techniques rapides et tests complémentaires [texte imprimé] / Jean-Winoc Decousser, Auteur ; Bruno Pozzetto, Auteur ; Sara Romano-Bertrand, Auteur . - 2023 . - p. 331-337.
Langues : Français (fre)
in Hygiènes > Vol. XXXI, n°4 (Septembre 2023) . - p. 331-337
Catégories : Alpha
A:Antibiotique ; H:Hygiène hospitalière ; I:Innovation ; L:Laboratoire ; T:Technique de pointe ; T:TestRésumé : Dans le cinquième volet de la rubrique « Du côté du laboratoire », nous avons abordé la place et les limites de l’antibiogramme dit « standard » en soulignant son rôle essentiel dans la prise en charge des infections et notamment dans le choix d’une antibiothérapie adaptée à la fois la plus efficace et la plus respectueuse des microbiotes du patient et de l’écologie bactérienne. Nous en avons également identifié le principal écueil : le délai indispensable à l’obtention de ses résultats. En effet, l’antibiogramme s’effectue sur une culture pure de la bactérie concernée, ce qui nécessite un délai d’au minimum 18 heures après l’ensemencement de l’échantillon clinique pour les micro-organismes à culture rapide. Ensuite, la réalisation de l’antibiogramme classique proprement dit requiert une incubation supplémentaire de 20±4 heures [1]. Entre la réalisation du prélèvement clinique, sa mise en culture au laboratoire et l’obtention des résultats de l’antibiogramme, il s’écoule donc au minimum 48 heures (sans tenir compte du temps de transport). Ce délai est loin d’être négligeable, tant d’un point de vue individuel (adaptation du traitement antibiotique) que collectif (mise en place des précautions d’hygiène adaptées). Il est en effet bien établi que la rapidité de l’obtention de l’information concernant la sensibilité d’une bactérie aux antibiotiques, donc la présence éventuelle de résistance(s) acquise(s), peut s’avérer capitale pour la prise en charge d’un patient : tout retard, à l’heure près, à la mise en place d’une antibiothérapie efficace peut avoir un impact sur la mortalité associée à l’infection, notamment en cas de choc septique [2] ; une désescalade rapide (diminution du spectre de l’antibiothérapie) est souhaitable pour limiter les conséquences d’une antibiothérapie à large spectre sur les dysbioses et l’émergence de résistances acquises. Dans le cadre de la prévention croisée, un retard dans la mise en place des précautions complémentaires adaptées peut être à l’origine de cas secondaires donc d’épidémies [3]. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=53083 Exemplaires (1)
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