Centre de Documentation HELHa Tournai - Mouscron
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Auteur Audrey Adeline Gibeaux |
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La tendresse dans le soin aux personnes migrantes / Audrey Adeline Gibeaux in Santé Mentale, 280 (Septembre 2023)
[article]
Titre : La tendresse dans le soin aux personnes migrantes Type de document : texte imprimé Auteurs : Audrey Adeline Gibeaux Année de publication : 2023 Article en page(s) : p. 62-67 Note générale : Cet article fait partie du dossier " Pourquoi la tendresse ? ". Langues : Français (fre) Catégories : Alpha
A:Accompagnement thérapeutique ; C:Contre-transfert ; D:Dépendance (autonomie) ; E:Emotion ; E:Epuisement professionnel ; I:Identité culturelle ; M:Migrant ; P:Personne humaine ; P:Psychothérapie ; S:Souffrance psychique ; T:Tendresse ; T:Traumatisme psychiqueRésumé : La psychothérapie de femmes en demandes d’asile confronte le clinicien à des récits effroyables. Comment sortir de la sidération et aider les personnes ? Déployer de la tendresse dans le soin peut-il éviter de s’épuiser ?
Après avoir effectué plusieurs missions humanitaires, j’ai eu envie, à mon retour en Belgique, de continuer à travailler avec des femmes exilées. Elles ont subi toutes sortes de traumatismes dans leur pays d’origine ou sur leur route (tortures, emprisonnements, violences sexuelles, risques de noyades, esclavagisme… et il arrive que les conditions et procédures d’accueil réactivent le déni de leur vécu. La psychothérapie est d’emblée complexe, d’autant que souvent ces patientes ne maîtrisent pas bien le français (ou l’anglais), et le langage « verbal » ne suffit pas pour les soins. Dans ces contextes de « rupture de continuité d’existence » (Tovmassian, 2015), comment aider ces personnes à partager leurs états internes pour s’extraire de leur solitude ?
Cet article traite d'une réflexion sur la prise en charge psychologique de personnes migrantes en demande d'asile en Belgique, suite à des violences dans leur pays puis sur la route de l'exil. Elles consultent pour des souffrances liées à la reviviscence des traumas et des douleurs physiques ; mais surtout car elles ne se sentent plus humaines. De langues et de cultures différentes, qu'est-ce qui fait ici tendresse au-delà des mots? En premier lieu, il s'agit de l'accueil de la personne (hospitalité, cocréation d'un cadre de soin flexible), puis de fait de recueillir la personne dans la symptomatologie (comprendre ses souffrances avec authenticité) et enfin de parvenir à déployer un acte de tendresse. Cependant, ces vécus si extrêmes peuvent entrainer chez le soignant confronté à son impuissance une fatigue de compassion. Ce qui fait tendresse est un travail de tendresse envers soi-même, pour retrouver une place asymétrique, transformer le chaos et permettre un récit, une autonomie et une humanité.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=52950
in Santé Mentale > 280 (Septembre 2023) . - p. 62-67[article] La tendresse dans le soin aux personnes migrantes [texte imprimé] / Audrey Adeline Gibeaux . - 2023 . - p. 62-67.
Cet article fait partie du dossier " Pourquoi la tendresse ? ".
Langues : Français (fre)
in Santé Mentale > 280 (Septembre 2023) . - p. 62-67
Catégories : Alpha
A:Accompagnement thérapeutique ; C:Contre-transfert ; D:Dépendance (autonomie) ; E:Emotion ; E:Epuisement professionnel ; I:Identité culturelle ; M:Migrant ; P:Personne humaine ; P:Psychothérapie ; S:Souffrance psychique ; T:Tendresse ; T:Traumatisme psychiqueRésumé : La psychothérapie de femmes en demandes d’asile confronte le clinicien à des récits effroyables. Comment sortir de la sidération et aider les personnes ? Déployer de la tendresse dans le soin peut-il éviter de s’épuiser ?
Après avoir effectué plusieurs missions humanitaires, j’ai eu envie, à mon retour en Belgique, de continuer à travailler avec des femmes exilées. Elles ont subi toutes sortes de traumatismes dans leur pays d’origine ou sur leur route (tortures, emprisonnements, violences sexuelles, risques de noyades, esclavagisme… et il arrive que les conditions et procédures d’accueil réactivent le déni de leur vécu. La psychothérapie est d’emblée complexe, d’autant que souvent ces patientes ne maîtrisent pas bien le français (ou l’anglais), et le langage « verbal » ne suffit pas pour les soins. Dans ces contextes de « rupture de continuité d’existence » (Tovmassian, 2015), comment aider ces personnes à partager leurs états internes pour s’extraire de leur solitude ?
Cet article traite d'une réflexion sur la prise en charge psychologique de personnes migrantes en demande d'asile en Belgique, suite à des violences dans leur pays puis sur la route de l'exil. Elles consultent pour des souffrances liées à la reviviscence des traumas et des douleurs physiques ; mais surtout car elles ne se sentent plus humaines. De langues et de cultures différentes, qu'est-ce qui fait ici tendresse au-delà des mots? En premier lieu, il s'agit de l'accueil de la personne (hospitalité, cocréation d'un cadre de soin flexible), puis de fait de recueillir la personne dans la symptomatologie (comprendre ses souffrances avec authenticité) et enfin de parvenir à déployer un acte de tendresse. Cependant, ces vécus si extrêmes peuvent entrainer chez le soignant confronté à son impuissance une fatigue de compassion. Ce qui fait tendresse est un travail de tendresse envers soi-même, pour retrouver une place asymétrique, transformer le chaos et permettre un récit, une autonomie et une humanité.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=52950 Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité M006701 SAN Revue Mouscron Soins Infirmiers (M) Disponible T010091 SAN Revue Tournai Soins infirmiers (T) Disponible