États d’âme en réanimation COVID-19 : des émotions aux devoirs moraux des acteurs du soin / D. Fourel ; A. Segondi ; Marie-Pierre Delaunay ; C. Gallego in Ethique & Santé, Vol. 18, N°4 (Décembre 2021)

Public ISBD [article]  inEthique & Santé > Vol. 18, N°4 (Décembre 2021) . - p. 217-223 Titre : États d’âme en réanimation COVID-19 : des émotions aux devoirs moraux des acteurs du soin Type de document : texte imprimé Auteurs : D. Fourel ; A. Segondi ; Marie-Pierre Delaunay ; C. Gallego Année de publication : 2021 Article en page(s) : p. 217-223 Langues : Français (fre) Catégories : Alpha C:Covid-19 ; E:Emotion ; P:Psychologie ; S:Service de réanimation - soins intensifs ; T:Tri ; V:Vocation Résumé : La pandémie à Covid-19 installe des émotions qui peuvent être comprises au sens pathologique de trouble psychique et/ou au sens heuristique d’une dimension morale. Qu’en est-il donc de cette distinction dans les services de soins critiques et de réanimation dont les soignants sont aux avant-postes des événements ? Que faire des émotions ? L’objectif de ce travail est de poser sur ces questions un regard médicopsychologique et éthique en partant de l’hypothèse que les émotions ont une utilité propre pendant la pandémie. Il s’agira dans un premier temps de montrer que l’angoisse et la peur, bien que différentes d’un point de vue épistémologique, surgissent d’un même lieu historique qui est le discours du monde médical avec la mort. La prise de conscience de l’inéluctable fait partager un même besoin du soignant et du citoyen d’une économie psychique qui va conduire à différencier deux réactions possibles face aux émotions : un « faire front » et un « composer avec ». Cet entredeux psychique, inhérent au contexte pandémique, interpelle le soin critique sur une dimension morale en rapport avec la problématique d’abandon de la personne humaine et la notion mal connue de « mort en masse ». Une réponse à cette difficulté se trouverait dans le concept d’« être-soignant-proche » mais son application suppose aussi une réflexion éthique sur les exutoires et les vertus personnelles. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=48210 [article] États d’âme en réanimation COVID-19 : des émotions aux devoirs moraux des acteurs du soin [texte imprimé] / D. Fourel ; A. Segondi ; Marie-Pierre Delaunay ; C. Gallego . - 2021 . - p. 217-223. Langues : Français (fre) in Ethique & Santé > Vol. 18, N°4 (Décembre 2021) . - p. 217-223 Catégories : Alpha C:Covid-19 ; E:Emotion ; P:Psychologie ; S:Service de réanimation - soins intensifs ; T:Tri ; V:Vocation Résumé : La pandémie à Covid-19 installe des émotions qui peuvent être comprises au sens pathologique de trouble psychique et/ou au sens heuristique d’une dimension morale. Qu’en est-il donc de cette distinction dans les services de soins critiques et de réanimation dont les soignants sont aux avant-postes des événements ? Que faire des émotions ? L’objectif de ce travail est de poser sur ces questions un regard médicopsychologique et éthique en partant de l’hypothèse que les émotions ont une utilité propre pendant la pandémie. Il s’agira dans un premier temps de montrer que l’angoisse et la peur, bien que différentes d’un point de vue épistémologique, surgissent d’un même lieu historique qui est le discours du monde médical avec la mort. La prise de conscience de l’inéluctable fait partager un même besoin du soignant et du citoyen d’une économie psychique qui va conduire à différencier deux réactions possibles face aux émotions : un « faire front » et un « composer avec ». Cet entredeux psychique, inhérent au contexte pandémique, interpelle le soin critique sur une dimension morale en rapport avec la problématique d’abandon de la personne humaine et la notion mal connue de « mort en masse ». Une réponse à cette difficulté se trouverait dans le concept d’« être-soignant-proche » mais son application suppose aussi une réflexion éthique sur les exutoires et les vertus personnelles. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=48210

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L’éthique à l’épreuve de l’urgence. Qui décide ? Qui pour décider ? / D. Fourel ; K. Fouché in Ethique & Santé, Vol. 18, N°1 (Mars 2022)

Public ISBD [article]  inEthique & Santé > Vol. 18, N°1 (Mars 2022) . - p. 14-21 Titre : L’éthique à l’épreuve de l’urgence. Qui décide ? Qui pour décider ? Type de document : texte imprimé Auteurs : D. Fourel ; K. Fouché Année de publication : 2022 Article en page(s) : p. 14-21 Langues : Français (fre) Catégories : Alpha C:Choix ; D:Décision ; D:Démarche décisionnelle ; E:Ethique ; M:Morale ; P:Priorisation ; P:Prise de décision ; S:Soins infirmiers en situation d'urgence ; S:Souffrance au travail ; S:Souffrance psychique ; T:Tri Résumé : L’urgence, surtout en période d’exception, impose d’apprendre à faire des choix, mais les priorités sont discutables dans le concept des soins urgents. Il faut donc anticiper le questionnement et évaluer les conséquences des décisions avec un regard éthique. L’inquiétude vient, en partie, de contraintes politiques et économiques dont l’influence grandit dans le périmètre d’une clinique rythmée par le temps court, peu propice à la réflexion. Une responsabilité est donc partagée dans l’accomplissement des moyens du soin entre le soignant, décisionnaire de proximité, et le non-soignant, décisionnaire à distance. L’urgence nous enseigne que la criticité, à la fois clinique et matérielle ou organisationnelle, met le travail du soin en tension avec une problématique non spécifique de devoir choisir à qui distribuer des moyens limités. La pratique réclame alors un éclairage éthique, car les situations vécues projettent les acteurs vers un rapport à la mort. L’enjeu est individuel et collectif : d’un conflit entre devoir envers une personne et devoir choisir entre les personnes émerge une souffrance psychologique et morale qui amène la question de savoir qui décide ou qui pour choisir ? Il y a donc tout lieu de s’intéresser au processus décisionnel de l’urgence, à savoir que des choix y sont à décider qui ne relèveraient pas de la seule décision des professionnels de santé. L’objectif de notre réflexion est de porter sur la question un regard soignant illustré d’une expérience de proximité. Note de contenu : Doi : 10.1016/j.etiqe.2022.01.005 Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=49584 [article] L’éthique à l’épreuve de l’urgence. Qui décide ? Qui pour décider ? [texte imprimé] / D. Fourel ; K. Fouché . - 2022 . - p. 14-21. Langues : Français (fre) in Ethique & Santé > Vol. 18, N°1 (Mars 2022) . - p. 14-21 Catégories : Alpha C:Choix ; D:Décision ; D:Démarche décisionnelle ; E:Ethique ; M:Morale ; P:Priorisation ; P:Prise de décision ; S:Soins infirmiers en situation d'urgence ; S:Souffrance au travail ; S:Souffrance psychique ; T:Tri Résumé : L’urgence, surtout en période d’exception, impose d’apprendre à faire des choix, mais les priorités sont discutables dans le concept des soins urgents. Il faut donc anticiper le questionnement et évaluer les conséquences des décisions avec un regard éthique. L’inquiétude vient, en partie, de contraintes politiques et économiques dont l’influence grandit dans le périmètre d’une clinique rythmée par le temps court, peu propice à la réflexion. Une responsabilité est donc partagée dans l’accomplissement des moyens du soin entre le soignant, décisionnaire de proximité, et le non-soignant, décisionnaire à distance. L’urgence nous enseigne que la criticité, à la fois clinique et matérielle ou organisationnelle, met le travail du soin en tension avec une problématique non spécifique de devoir choisir à qui distribuer des moyens limités. La pratique réclame alors un éclairage éthique, car les situations vécues projettent les acteurs vers un rapport à la mort. L’enjeu est individuel et collectif : d’un conflit entre devoir envers une personne et devoir choisir entre les personnes émerge une souffrance psychologique et morale qui amène la question de savoir qui décide ou qui pour choisir ? Il y a donc tout lieu de s’intéresser au processus décisionnel de l’urgence, à savoir que des choix y sont à décider qui ne relèveraient pas de la seule décision des professionnels de santé. L’objectif de notre réflexion est de porter sur la question un regard soignant illustré d’une expérience de proximité. Note de contenu : Doi : 10.1016/j.etiqe.2022.01.005 Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=49584

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