Comprendre les déterminants du non-recours aux programmes d’éducation thérapeutique du patient à partir du modèle de Levesque appliqué à un programme ambulatoire / Nathalie Hugonenq in Education Thérapeutique du Patient, Vol. 12, 2 (Décembre 2020)

Public ISBD [article]  inEducation Thérapeutique du Patient > Vol. 12, 2 (Décembre 2020) . - 11 p. Titre : Comprendre les déterminants du non-recours aux programmes d’éducation thérapeutique du patient à partir du modèle de Levesque appliqué à un programme ambulatoire Type de document : texte imprimé Auteurs : Nathalie Hugonenq ; Jean Prévost ; Marion Albouy Année de publication : 2020 Article en page(s) : 11 p. Langues : Français (fre) Catégories : Alpha A:Alliance thérapeutique ; A:Analyse ; B:Besoin ; C:Cadre thérapeutique ; D:Déterminant ; E:Education thérapeutique du patient ; I:Inégalité sociale ; P:Programme d'éducation thérapeutique du patient Résumé : Introduction : En France, environ la moitié des patients à qui est proposé un programme d’éducation thérapeutique du patient (ETP) le suivent. Objectif : L’objectif de cette étude était de comprendre les déterminants du non-recours à l’ETP à partir du modèle de Levesque. Méthode : Une étude qualitative pilote a été réalisée en 2019 auprès de six familles d’enfants asthmatiques n’ayant pas participé à un programme d’ETP baptisé Ateliers du Souffle malgré la proposition. Une analyse de contenu a été menée à partir d’une grille d’entretien reprenant quatre des dimensions de Levesque : perception des besoins, recherche du recours à l’ETP, atteinte des programmes d’ETP et utilisation des programmes d’ETP. Résultats : Ils montrent un défaut de perception des besoins d’accompagnement lié au patient lui-même mais également au système de santé. La recherche du recours à l’ETP est rendue difficile par une méfiance vis-à-vis du système de santé et un besoin d’autonomie. L’atteinte de l’ETP est limitée par des inégalités sociales et territoriales. Enfin, la non utilisation de l’ETP interroge le degré de motivation du patient et le format d’ETP proposé. Des stratégies pour favoriser le recours à l’ETP sont également exposées. Conclusion: Le modèle de Levesque est un cadre d’analyse adapté à l’étude des déterminants du non-recours à l’ETP et à la définition de stratégies d’amélioration du recours à l’ETP. Informer les patients et leurs proches, former les médecins prescripteurs et rendre l’ETP accessible via des ateliers au plus proche du domicile ou via les outils de communication à distance sont des enjeux actuels de l’ETP. Note de contenu : 10.1051/tpe/2020013 Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=46764 [article] Comprendre les déterminants du non-recours aux programmes d’éducation thérapeutique du patient à partir du modèle de Levesque appliqué à un programme ambulatoire [texte imprimé] / Nathalie Hugonenq ; Jean Prévost ; Marion Albouy . - 2020 . - 11 p. Langues : Français (fre) in Education Thérapeutique du Patient > Vol. 12, 2 (Décembre 2020) . - 11 p. Catégories : Alpha A:Alliance thérapeutique ; A:Analyse ; B:Besoin ; C:Cadre thérapeutique ; D:Déterminant ; E:Education thérapeutique du patient ; I:Inégalité sociale ; P:Programme d'éducation thérapeutique du patient Résumé : Introduction : En France, environ la moitié des patients à qui est proposé un programme d’éducation thérapeutique du patient (ETP) le suivent. Objectif : L’objectif de cette étude était de comprendre les déterminants du non-recours à l’ETP à partir du modèle de Levesque. Méthode : Une étude qualitative pilote a été réalisée en 2019 auprès de six familles d’enfants asthmatiques n’ayant pas participé à un programme d’ETP baptisé Ateliers du Souffle malgré la proposition. Une analyse de contenu a été menée à partir d’une grille d’entretien reprenant quatre des dimensions de Levesque : perception des besoins, recherche du recours à l’ETP, atteinte des programmes d’ETP et utilisation des programmes d’ETP. Résultats : Ils montrent un défaut de perception des besoins d’accompagnement lié au patient lui-même mais également au système de santé. La recherche du recours à l’ETP est rendue difficile par une méfiance vis-à-vis du système de santé et un besoin d’autonomie. L’atteinte de l’ETP est limitée par des inégalités sociales et territoriales. Enfin, la non utilisation de l’ETP interroge le degré de motivation du patient et le format d’ETP proposé. Des stratégies pour favoriser le recours à l’ETP sont également exposées. Conclusion: Le modèle de Levesque est un cadre d’analyse adapté à l’étude des déterminants du non-recours à l’ETP et à la définition de stratégies d’amélioration du recours à l’ETP. Informer les patients et leurs proches, former les médecins prescripteurs et rendre l’ETP accessible via des ateliers au plus proche du domicile ou via les outils de communication à distance sont des enjeux actuels de l’ETP. Note de contenu : 10.1051/tpe/2020013 Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=46764

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Impact du confinement sur le risque d’escarre dans la population gériatrique paloise / Fleur Abram in La revue de gériatrie, vol. 49, 04 (Avril 2024)

Public ISBD [article]  inLa revue de gériatrie > vol. 49, 04 (Avril 2024) . - p. 215-226 Titre : Impact du confinement sur le risque d’escarre dans la population gériatrique paloise Type de document : texte imprimé Auteurs : Fleur Abram ; Jérôme Boule ; Jean Prévost Année de publication : 2024 Article en page(s) : p. 215-226 Langues : Français (fre) Catégories : Alpha C:Confinement ; E:Échelle d'évaluation ; E:Escarre ; G:Gériatrie ; P:Personne âgée Résumé : Introduction : Les escarres sont fréquentes chez les patients âgés fragiles, hospitalisés, ce qui complexifie leur prise en charge. Les confinements successifs ont été des facteurs perturbateurs sur la santé physique, mentale et sur le suivi des patients notamment dans la population âgée, qui a été d’autant plus fragilisée. Par définition, un confinement est une restriction de mobilité et nous savons que ceci est un facteur de risque majeur d’escarre. Le score de Braden permet d’évaluer le risque de développer des escarres, il est simple de réalisation et utilisé en pratique courante au centre hospitalier de Pau. Objectif : Comparer par le score de Braden le risque de développer une escarre en préconfinement et postconfinement. Méthode : Cette étude descriptive rétrospective porte sur 479 patients hospitalisés lors des mois de juin 2019, juin 2020 et juin 2021 en médecine gériatrique aiguë au centre hospitalier de Pau. Nous avons relevé le score de Braden réalisé par l’équipe paramédicale à l’admission de chaque patient. Ce score a été traduit en quatre catégories de risque : inexistant, léger, modéré et sévère. Résultats : Sur les 479 patients hospitalisés en médecine gériatrique aiguë pendant les mois de juin 2019, 2020 et 2021, nous en avons exclu 49. La population est constituée en majorité de femmes (60 %) avec une moyenne d’âge de 87 ans. Le mode d’entrée a changé après le confinement à la faveur du domicile (p < 106). La prévalence des escarres était identique sur les trois années, d’environ 13 % (p = 0,69). Le risque global d’escarre était significativement plus important après le premier confinement (p = 0,02). Cette augmentation du risque est liée à une proportion majorée du risque léger (24,5 % en 2019 et 37,7 % en 2021). L’association des risques modéré et élevé n’a pas été modifiée après le confinement (p = 0,75). Les facteurs de risque d’escarre qui ont été significativement influencés par le confinement sont la dénutrition sévère (p = 0,004?3), l’incontinence urinaire et fécale (p = 0,007) et l’insuffisance cardiaque aiguë (p = 0,034). Le score de Charlson n’est pas impacté par le confinement (p = 0,99), cependant les troubles cognitifs qui étaient déjà présents chez 57,4 % de nos patients en 2019 ont significativement augmenté par la suite (p = 0,002). Conclusion : La comparaison des scores de Braden réalisés à l’admission chez les patients hospitalisés en gériatrie rapporte un risque accru de 10 % après le confinement, mais c’est principalement le risque léger qui se majore au détriment du risque inexistant. Trois facteurs de risque d’escarre ont été modifiés en postconfinement. Ces derniers pourraient favoriser le risque d’escarre et faire apparaître une fragilité chez les patients indemnes de risque jusqu’à présent. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=56785 [article] Impact du confinement sur le risque d’escarre dans la population gériatrique paloise [texte imprimé] / Fleur Abram ; Jérôme Boule ; Jean Prévost . - 2024 . - p. 215-226. Langues : Français (fre) in La revue de gériatrie > vol. 49, 04 (Avril 2024) . - p. 215-226 Catégories : Alpha C:Confinement ; E:Échelle d'évaluation ; E:Escarre ; G:Gériatrie ; P:Personne âgée Résumé : Introduction : Les escarres sont fréquentes chez les patients âgés fragiles, hospitalisés, ce qui complexifie leur prise en charge. Les confinements successifs ont été des facteurs perturbateurs sur la santé physique, mentale et sur le suivi des patients notamment dans la population âgée, qui a été d’autant plus fragilisée. Par définition, un confinement est une restriction de mobilité et nous savons que ceci est un facteur de risque majeur d’escarre. Le score de Braden permet d’évaluer le risque de développer des escarres, il est simple de réalisation et utilisé en pratique courante au centre hospitalier de Pau. Objectif : Comparer par le score de Braden le risque de développer une escarre en préconfinement et postconfinement. Méthode : Cette étude descriptive rétrospective porte sur 479 patients hospitalisés lors des mois de juin 2019, juin 2020 et juin 2021 en médecine gériatrique aiguë au centre hospitalier de Pau. Nous avons relevé le score de Braden réalisé par l’équipe paramédicale à l’admission de chaque patient. Ce score a été traduit en quatre catégories de risque : inexistant, léger, modéré et sévère. Résultats : Sur les 479 patients hospitalisés en médecine gériatrique aiguë pendant les mois de juin 2019, 2020 et 2021, nous en avons exclu 49. La population est constituée en majorité de femmes (60 %) avec une moyenne d’âge de 87 ans. Le mode d’entrée a changé après le confinement à la faveur du domicile (p < 106). La prévalence des escarres était identique sur les trois années, d’environ 13 % (p = 0,69). Le risque global d’escarre était significativement plus important après le premier confinement (p = 0,02). Cette augmentation du risque est liée à une proportion majorée du risque léger (24,5 % en 2019 et 37,7 % en 2021). L’association des risques modéré et élevé n’a pas été modifiée après le confinement (p = 0,75). Les facteurs de risque d’escarre qui ont été significativement influencés par le confinement sont la dénutrition sévère (p = 0,004?3), l’incontinence urinaire et fécale (p = 0,007) et l’insuffisance cardiaque aiguë (p = 0,034). Le score de Charlson n’est pas impacté par le confinement (p = 0,99), cependant les troubles cognitifs qui étaient déjà présents chez 57,4 % de nos patients en 2019 ont significativement augmenté par la suite (p = 0,002). Conclusion : La comparaison des scores de Braden réalisés à l’admission chez les patients hospitalisés en gériatrie rapporte un risque accru de 10 % après le confinement, mais c’est principalement le risque léger qui se majore au détriment du risque inexistant. Trois facteurs de risque d’escarre ont été modifiés en postconfinement. Ces derniers pourraient favoriser le risque d’escarre et faire apparaître une fragilité chez les patients indemnes de risque jusqu’à présent. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=56785

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