[article]
| Titre : |
Évaluation de la sexualité des hommes parkinsoniens |
| Type de document : |
texte imprimé |
| Auteurs : |
R. Boulma ; I. Abdelkefi ; H. Khouni ; B. Saidani ; A. Chouchen |
| Année de publication : |
2020 |
| Article en page(s) : |
p. 140-146 |
| Note générale : |
Doi : 10.1016/j.npg.2020.01.003 |
| Langues : |
Français (fre) |
| Catégories : |
Alpha
E:Érection ; P:Parkinson (maladie) ; S:Sexualité ; T:Trouble
|
| Résumé : |
Introduction
Malgré l’incidence croissante de la maladie de Parkinson, le retentissement sexuel de cette pathologie reste mal évalué.
Objectif
Évaluer la sexualité des hommes atteints de maladie de Parkinson idiopathique.
Méthodes
Il s’agit d’une étude prospective monocentrique et descriptive, visant à évaluer la sexualité des hommes parkinsoniens durant la période allant de janvier 2014 à février 2017. Nous avons inclus les patients atteints de maladie de Parkinson idiopathique sous traitement médical ayant une partenaire stable et consentants pour une évaluation sexologique. L’évaluation de la sexualité des patients a été faite par l’index international de la fonction érectile en langue française (15 questions).
Résultats
Nous avons pu évaluer 25 patients atteints de maladie de Parkinson idiopathique. L’âge moyen des patients était de 65 ans. L’ancienneté moyenne de la maladie de Parkinson était de 7,6 ans. Malgré un désir sexuel relativement conservé (score moyen 6,56+3,1 sur 10), les patients avaient une altération globale de l’ensemble des domaines de la sexualité. En effet, il était noté une diminution des scores moyens de la fonction érectile (8,12+4,9 sur 30), de la fonction orgasmique (4,84+3,2 sur 10), de la satisfaction des rapports (6,56+3,1 sur 15) et de la satisfaction globale (5,12+2,7 sur 10). Aucune hypersexualité n’a été observée. L’âge, l’ancienneté de la maladie de Parkinson, les stades avancés de la maladie, les troubles mictionnels altèrent de manière statistiquement significative la sexualité des patients.
Conclusion
Malgré un désir sexuel relativement conservé, l’ensemble des domaines de la sexualité des hommes parkinsoniens est perturbé. Il est important de détecter et de traiter à temps ces troubles, étant donné leurs répercussions sur la qualité de vie des patients. |
| Permalink : |
http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=44071 |
in NPG (Neurologie - Psychiatrie - Gériatrie) > 117 (Juin 2020) . - p. 140-146
[article] Évaluation de la sexualité des hommes parkinsoniens [texte imprimé] / R. Boulma ; I. Abdelkefi ; H. Khouni ; B. Saidani ; A. Chouchen . - 2020 . - p. 140-146. Doi : 10.1016/j.npg.2020.01.003 Langues : Français ( fre) in NPG (Neurologie - Psychiatrie - Gériatrie) > 117 (Juin 2020) . - p. 140-146
| Catégories : |
Alpha
E:Érection ; P:Parkinson (maladie) ; S:Sexualité ; T:Trouble
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| Résumé : |
Introduction
Malgré l’incidence croissante de la maladie de Parkinson, le retentissement sexuel de cette pathologie reste mal évalué.
Objectif
Évaluer la sexualité des hommes atteints de maladie de Parkinson idiopathique.
Méthodes
Il s’agit d’une étude prospective monocentrique et descriptive, visant à évaluer la sexualité des hommes parkinsoniens durant la période allant de janvier 2014 à février 2017. Nous avons inclus les patients atteints de maladie de Parkinson idiopathique sous traitement médical ayant une partenaire stable et consentants pour une évaluation sexologique. L’évaluation de la sexualité des patients a été faite par l’index international de la fonction érectile en langue française (15 questions).
Résultats
Nous avons pu évaluer 25 patients atteints de maladie de Parkinson idiopathique. L’âge moyen des patients était de 65 ans. L’ancienneté moyenne de la maladie de Parkinson était de 7,6 ans. Malgré un désir sexuel relativement conservé (score moyen 6,56+3,1 sur 10), les patients avaient une altération globale de l’ensemble des domaines de la sexualité. En effet, il était noté une diminution des scores moyens de la fonction érectile (8,12+4,9 sur 30), de la fonction orgasmique (4,84+3,2 sur 10), de la satisfaction des rapports (6,56+3,1 sur 15) et de la satisfaction globale (5,12+2,7 sur 10). Aucune hypersexualité n’a été observée. L’âge, l’ancienneté de la maladie de Parkinson, les stades avancés de la maladie, les troubles mictionnels altèrent de manière statistiquement significative la sexualité des patients.
Conclusion
Malgré un désir sexuel relativement conservé, l’ensemble des domaines de la sexualité des hommes parkinsoniens est perturbé. Il est important de détecter et de traiter à temps ces troubles, étant donné leurs répercussions sur la qualité de vie des patients. |
| Permalink : |
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