Centre de Documentation HELHa Tournai - Mouscron
Heures d'ouverture (période scolaire)
Après identification sur connected (ID et mot de passe), les membres de la Helha ont l'accès à Cinahl et à Cairn en passant par l'onglet "Bases de données" de ce catalogue et en cliquant sur le lien d'accès.
Tournai | Mouscron |
- lundi : 9h30-12h30 et 13h00-17h00 - mardi: 9h00-12h30 et 13h00-17h00 - mercredi: 9h00-12h30 et 13h00-17h30 - jeudi: 9h00-12h30 et 13h00-17h00 - vendredi: 09h00-17h00 | - lundi: 9h00 à 12h30 et 13h00 à 17h15 - mardi: 13h00 à 17h15 - mercredi: 13h00 à 17h15 - jeudi : 13h00 à 17h15 - vendredi: 13h00 à 17h00 |
Semaine du 18/11 à Tournai : Fermé mardi 19/11 en après-midi et jeudi 21/11 en matinée. Fermé mercredi à 17h00. Fermé vendredi entre 12 et 13h00.
Semaine du 25/11 à Tournai : Fermé vendredi 29/11 en matinée.
Semaine du 02/12 à Tournai : Horaire habituel.
Semaine du 18/11 à Mouscron : Horaire habituel
Semaine du 25/11 à Mouscron : Lundi: ouverture à 10h30.
Semaine du 11/11 à Mouscron : Fermé lundi (armistice)
Détail de l'auteur
Auteur Christian Ntizimira |
Documents disponibles écrits par cet auteur
Ajouter le résultat dans votre panier Affiner la recherche
La philosophie « Ubuntu » dans les soins palliatifs en Afrique / Christian Ntizimira in Revue internationale de soins palliatifs, Vol. 34, 3 (Septembre 2019)
[article]
Titre : La philosophie « Ubuntu » dans les soins palliatifs en Afrique Type de document : texte imprimé Auteurs : Christian Ntizimira, Auteur Année de publication : 2019 Article en page(s) : p.97-99 Langues : Français (fre) Catégories : Alpha
A:Afrique subsaharienne ; P:Philosophie de soins ; P:Pratique professionnelle ; Q:Qualité de vie ; S:Soins palliatifsRésumé : Je me souviendrai toujours de ce patient de 24 ans atteint d’un cancer du foie. C’était en 2008. Il était au stade terminal dans le service de médecine interne de l’hôpital de Kibagabaga, un hôpital de district situe dans la capitale Kigali. Il souffrait horriblement d’une douleur sévère, mais le règlement sur l’utilisation des opiacés était un vrai parcours du combattant. Pour une seule ampoule de morphine de 10 mg, il fallait rédiger une prescription au stylo rouge, et la signature du pharmacien, de l’anesthésiste et du chef de service. Je n’oublierai jamais sa mère. Elle m’avait suivi après le tour de salles et supplié à genoux de donner à son fils un médicament qui le ferait dormir pour qu’il ne se réveille plus. Les cris et les pleurs de son fils étaient traumatisants et insupportables pour les autres patients. Mais aussi pour elle et sa famille, bien sûr, qui ne pouvaient pas accepter que leur proche finisse sa vie avec cette douleur inhumaine que les médecins étaient incapables de traiter. Cette histoire a marqué un tournant majeur dans ma vie professionnelle. J’ai compris que, malgré les années passées à la faculté de médecine, j’avais encore beaucoup à apprendre sur la prise en charge des patients souffrant de maladies incurables et de leur famille. Trois jours plus tard, mon patient mourut dans des douleurs atroces, entouré par un personnel soignant frustré de n’avoir pu utiliser d’opiacés pour soulager ses souffrances.
Cette expérience ne m’a pas laissé indiffèrent dans le sens que j’ai pris la décision de change de mon rêve de chirurgien a une nouvelle passion pour les soins palliatifs…Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=42956
in Revue internationale de soins palliatifs > Vol. 34, 3 (Septembre 2019) . - p.97-99[article] La philosophie « Ubuntu » dans les soins palliatifs en Afrique [texte imprimé] / Christian Ntizimira, Auteur . - 2019 . - p.97-99.
Langues : Français (fre)
in Revue internationale de soins palliatifs > Vol. 34, 3 (Septembre 2019) . - p.97-99
Catégories : Alpha
A:Afrique subsaharienne ; P:Philosophie de soins ; P:Pratique professionnelle ; Q:Qualité de vie ; S:Soins palliatifsRésumé : Je me souviendrai toujours de ce patient de 24 ans atteint d’un cancer du foie. C’était en 2008. Il était au stade terminal dans le service de médecine interne de l’hôpital de Kibagabaga, un hôpital de district situe dans la capitale Kigali. Il souffrait horriblement d’une douleur sévère, mais le règlement sur l’utilisation des opiacés était un vrai parcours du combattant. Pour une seule ampoule de morphine de 10 mg, il fallait rédiger une prescription au stylo rouge, et la signature du pharmacien, de l’anesthésiste et du chef de service. Je n’oublierai jamais sa mère. Elle m’avait suivi après le tour de salles et supplié à genoux de donner à son fils un médicament qui le ferait dormir pour qu’il ne se réveille plus. Les cris et les pleurs de son fils étaient traumatisants et insupportables pour les autres patients. Mais aussi pour elle et sa famille, bien sûr, qui ne pouvaient pas accepter que leur proche finisse sa vie avec cette douleur inhumaine que les médecins étaient incapables de traiter. Cette histoire a marqué un tournant majeur dans ma vie professionnelle. J’ai compris que, malgré les années passées à la faculté de médecine, j’avais encore beaucoup à apprendre sur la prise en charge des patients souffrant de maladies incurables et de leur famille. Trois jours plus tard, mon patient mourut dans des douleurs atroces, entouré par un personnel soignant frustré de n’avoir pu utiliser d’opiacés pour soulager ses souffrances.
Cette expérience ne m’a pas laissé indiffèrent dans le sens que j’ai pris la décision de change de mon rêve de chirurgien a une nouvelle passion pour les soins palliatifs…Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=42956 Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité M005736 REV Revue Mouscron Soins Infirmiers (M) Disponible T008633 REV Revue Tournai Soins infirmiers (T) Disponible