[article]
| Titre : |
Comment raconter notre présence en réanimation médicale ? |
| Type de document : |
texte imprimé |
| Auteurs : |
Pascal Parchemin |
| Année de publication : |
2019 |
| Article en page(s) : |
p. 57-60 |
| Langues : |
Français (fre) |
| Catégories : |
Alpha
B:Bénévole ; I:Infirmière de réanimation ; R:Réanimation ; R:Relation interpersonnelle ; V:Vécu du patient
|
| Résumé : |
Catherine Marin, membre du comité de rédaction : Pouvez-vous nous expliquer dans un premier temps, votre parcours par rapport au bénévolat ?
Pascal Parchemin : J’ai entendu parler de l’ASP pour la première fois à 35 ans, donc bien des années avant que j’adhère à l’association et déjà cela m’a intéressé. Sans savoir pourquoi, accompagner, aider, être utile auprès des autres, me semble être comme une évidence, cela me parle. C’est un peu comme à l’âge de 9 ans, quand mes parents ont accueilli à la maison ma grand-mère qui souffrait d’une maladie d’Alzheimer. Je rentrais de l’école et je passais de longs moments avec elle, sans beaucoup parler mais j’en garde de très bons souvenirs. Pour moi ce mot d’Alzheimer ne voulait rien dire, ce qui comptait c’était d’être avec elle. À 50 ans, quand j’ai pu disposer d’un peu de temps, j’ai rejoint l’ASP. À ce moment-là, l’association recherchait des bénévoles pour le service des urgences au CHRU de Brest. Après avoir rencontré des responsables de l’association puis un psychologue, j’ai participé à des formations. J’ai ensuite été présenté et accompagné par une bénévole dans le service des urgences, avant d’effectuer seul, des temps de présence. C’est un lieu où il y a beaucoup d’angoisse, de stress, et contrairement à ce qu’on pourrait penser, l’écoute y est très utile. C’est deux ans plus tard qu’une bénévole a laissé sa place en réanimation médicale. J’avais envie de changer et je me suis embarqué dans cette nouvelle aventure. |
| Permalink : |
http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=41502 |
in Jusqu'à la mort accompagner la vie > 136 (Mars 2019) . - p. 57-60
[article] Comment raconter notre présence en réanimation médicale ? [texte imprimé] / Pascal Parchemin . - 2019 . - p. 57-60. Langues : Français ( fre) in Jusqu'à la mort accompagner la vie > 136 (Mars 2019) . - p. 57-60
| Catégories : |
Alpha
B:Bénévole ; I:Infirmière de réanimation ; R:Réanimation ; R:Relation interpersonnelle ; V:Vécu du patient
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| Résumé : |
Catherine Marin, membre du comité de rédaction : Pouvez-vous nous expliquer dans un premier temps, votre parcours par rapport au bénévolat ?
Pascal Parchemin : J’ai entendu parler de l’ASP pour la première fois à 35 ans, donc bien des années avant que j’adhère à l’association et déjà cela m’a intéressé. Sans savoir pourquoi, accompagner, aider, être utile auprès des autres, me semble être comme une évidence, cela me parle. C’est un peu comme à l’âge de 9 ans, quand mes parents ont accueilli à la maison ma grand-mère qui souffrait d’une maladie d’Alzheimer. Je rentrais de l’école et je passais de longs moments avec elle, sans beaucoup parler mais j’en garde de très bons souvenirs. Pour moi ce mot d’Alzheimer ne voulait rien dire, ce qui comptait c’était d’être avec elle. À 50 ans, quand j’ai pu disposer d’un peu de temps, j’ai rejoint l’ASP. À ce moment-là, l’association recherchait des bénévoles pour le service des urgences au CHRU de Brest. Après avoir rencontré des responsables de l’association puis un psychologue, j’ai participé à des formations. J’ai ensuite été présenté et accompagné par une bénévole dans le service des urgences, avant d’effectuer seul, des temps de présence. C’est un lieu où il y a beaucoup d’angoisse, de stress, et contrairement à ce qu’on pourrait penser, l’écoute y est très utile. C’est deux ans plus tard qu’une bénévole a laissé sa place en réanimation médicale. J’avais envie de changer et je me suis embarqué dans cette nouvelle aventure. |
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