[article]
Titre : |
Détresse psychologique et stress post-traumatique chez les déboutés de l’asile en hébergement collectif |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Clarence Loosli-avimadjessi, Auteur ; et al., Auteur |
Année de publication : |
2015 |
Article en page(s) : |
p.31-37 |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
Alpha D:Détresse morale ; M:Migrant ; P:Prévention ; R:Réseau de soins ; S:Stress post-traumatique ; U:Urgence psychiatrique
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Résumé : |
Dans le monde, une personne sur 7 est un migrant [1]. La migration est un processus de changement radical qui comporte des risques pour la santé mentale [2, 3, 4, 5, 6, 7, 8]. Ce processus peut être comparé à un deuil dans lequel les personnes enregistrent de multiples pertes tout en étant sollicitées pour s’adapter à un nouvel environnement : une différence climatique, un logement plus ou moins décent, parfois la nécessité de changer les habitudes alimentaires, le besoin d’apprendre une nouvelle langue [4]. L’expérience des migrants requérants d’asile est encore plus éprouvante à cause de la complexité de la procédure d’asile et de l’incertitude.
Comparativement aux populations autochtones, les requérants d’asile sont dix fois plus à risque d’être diagnostiqués d’une maladie mentale que les nationaux de même âge [5].
Parmi les psychopathologies de migrants, la détresse psychologique et le syndrome de stress post-traumatique (PTSD pour Post-Traumatic Stress Disorder) sont les plus fréquents [3, 4, 9, 10, 11, 12]. Les requérants ayant obtenu une réponse négative (RAR) à leur demande d’asile sont les plus exposés [7, 11, 13, 14]. Cependant, la prévention reste une problématique pour les réseaux de santé communautaire et les services psychiatriques des hôpitaux. De plus, la plupart des RAR ont un comportement de recours aux soins différent de celui de l’Occident [15, 16, 17]. Il y a nécessité d’une prise en charge différenciée de la souffrance auprès des RAR.
Peu de recherches s’intéressent à documenter les perspectives d’amélioration de déterminants de la santé des RAR dans les pays d’accueil. Cette étude a pour but de décrire la santé mentale des RAR inscrits à l’aide d’urgence et séjournant dans les centres d’hébergement collectif d’un canton suisse. Plus spécifiquement, l’étude décrit le profil sociodémographique des déboutés et évalue le niveau de la détresse psychologique et du PTSD. Le rôle des réseaux de santé dans la prévention des psychopathologies des déboutés de l’asile est mis en relief. |
Permalink : |
http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=28436 |
in Revue Francophone Internationale de Recherche Infirmière > Vol. 1, n°1 (Mars 2015) . - p.31-37
[article] Détresse psychologique et stress post-traumatique chez les déboutés de l’asile en hébergement collectif [texte imprimé] / Clarence Loosli-avimadjessi, Auteur ; et al., Auteur . - 2015 . - p.31-37. Langues : Français ( fre) in Revue Francophone Internationale de Recherche Infirmière > Vol. 1, n°1 (Mars 2015) . - p.31-37
Catégories : |
Alpha D:Détresse morale ; M:Migrant ; P:Prévention ; R:Réseau de soins ; S:Stress post-traumatique ; U:Urgence psychiatrique
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Résumé : |
Dans le monde, une personne sur 7 est un migrant [1]. La migration est un processus de changement radical qui comporte des risques pour la santé mentale [2, 3, 4, 5, 6, 7, 8]. Ce processus peut être comparé à un deuil dans lequel les personnes enregistrent de multiples pertes tout en étant sollicitées pour s’adapter à un nouvel environnement : une différence climatique, un logement plus ou moins décent, parfois la nécessité de changer les habitudes alimentaires, le besoin d’apprendre une nouvelle langue [4]. L’expérience des migrants requérants d’asile est encore plus éprouvante à cause de la complexité de la procédure d’asile et de l’incertitude.
Comparativement aux populations autochtones, les requérants d’asile sont dix fois plus à risque d’être diagnostiqués d’une maladie mentale que les nationaux de même âge [5].
Parmi les psychopathologies de migrants, la détresse psychologique et le syndrome de stress post-traumatique (PTSD pour Post-Traumatic Stress Disorder) sont les plus fréquents [3, 4, 9, 10, 11, 12]. Les requérants ayant obtenu une réponse négative (RAR) à leur demande d’asile sont les plus exposés [7, 11, 13, 14]. Cependant, la prévention reste une problématique pour les réseaux de santé communautaire et les services psychiatriques des hôpitaux. De plus, la plupart des RAR ont un comportement de recours aux soins différent de celui de l’Occident [15, 16, 17]. Il y a nécessité d’une prise en charge différenciée de la souffrance auprès des RAR.
Peu de recherches s’intéressent à documenter les perspectives d’amélioration de déterminants de la santé des RAR dans les pays d’accueil. Cette étude a pour but de décrire la santé mentale des RAR inscrits à l’aide d’urgence et séjournant dans les centres d’hébergement collectif d’un canton suisse. Plus spécifiquement, l’étude décrit le profil sociodémographique des déboutés et évalue le niveau de la détresse psychologique et du PTSD. Le rôle des réseaux de santé dans la prévention des psychopathologies des déboutés de l’asile est mis en relief. |
Permalink : |
http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=28436 |
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