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Semaine du 18/11 à Mouscron : Horaire habituel
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Auteur Jérôme Sainton |
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La confiance dans le dispositif : une obstination déraisonnable / Jérôme Sainton ; M. Derzelle in Psycho-Oncologie, Vol. 16, 2 (Juin 2022)
[article]
Titre : La confiance dans le dispositif : une obstination déraisonnable Type de document : document électronique Auteurs : Jérôme Sainton ; M. Derzelle Année de publication : 2022 Article en page(s) : p. 229-233 Langues : Français (fre) Catégories : Alpha
A:Autonomie intellectuelle ; D:Démarche décisionnelle ; D:Directive anticipée ; F:Fin de vie ; L:Liberté ; M:Médicalisation ; M:Mort ; S:Soins palliatifsRésumé : L’évolution législative récente relative à la fin de vie, qui tend à substituer la procédure à la relation, interroge. Aujourd’hui, chaque question semble devoir être obstinément transformée en problème à résoudre, et donc à résoudre techniquement. Nous évoluons dans un contexte marqué par la primauté de la technique et du droit sur le sens et sur le rapport humain. Ce paradigme, confronté à nos limites, accentue la double angoisse de la fin de vie : la peur de souffrir et la peur de mourir. Il favorise également une compréhension nominaliste de la liberté : l’autonomie n’est plus comprise comme un accomplissement, mais comme un refus, une émancipation du réel. La loi du 2 février 2016 rend compte de ce déplacement, elle qui nous invite à placer notre confiance non plus dans la personne mais « dans le dispositif ». Ainsi des directives anticipées, dont la finalité est de faire droit à l’autonomie, réduite à la maîtrise, au contrôle des conditions du mourir. Le dispositif, qui fera dépendre l’autonomie d’une exigence de conformité à la technique, devient le symptôme d’une profonde désubjectivation. La médicalisation de la mort obère la question de la mort. Et cette désymbolisation de la mort va de pair avec son individualisation, le sujet étant laissé de plus en plus seul. Il conviendrait de rendre à la parole et au sens leur souveraineté. Car les enjeux de la fin de vie sont des enjeux de sens — non de moyens.
Note de contenu : https://doi.org/10.3166/pson-2022-0195 En ligne : https://pson.revuesonline.com/articles/lvpson/pdf/2022/02/lvpson_2022_sprpsycho0 [...] Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=50553
in Psycho-Oncologie > Vol. 16, 2 (Juin 2022) . - p. 229-233[article] La confiance dans le dispositif : une obstination déraisonnable [document électronique] / Jérôme Sainton ; M. Derzelle . - 2022 . - p. 229-233.
Langues : Français (fre)
in Psycho-Oncologie > Vol. 16, 2 (Juin 2022) . - p. 229-233
Catégories : Alpha
A:Autonomie intellectuelle ; D:Démarche décisionnelle ; D:Directive anticipée ; F:Fin de vie ; L:Liberté ; M:Médicalisation ; M:Mort ; S:Soins palliatifsRésumé : L’évolution législative récente relative à la fin de vie, qui tend à substituer la procédure à la relation, interroge. Aujourd’hui, chaque question semble devoir être obstinément transformée en problème à résoudre, et donc à résoudre techniquement. Nous évoluons dans un contexte marqué par la primauté de la technique et du droit sur le sens et sur le rapport humain. Ce paradigme, confronté à nos limites, accentue la double angoisse de la fin de vie : la peur de souffrir et la peur de mourir. Il favorise également une compréhension nominaliste de la liberté : l’autonomie n’est plus comprise comme un accomplissement, mais comme un refus, une émancipation du réel. La loi du 2 février 2016 rend compte de ce déplacement, elle qui nous invite à placer notre confiance non plus dans la personne mais « dans le dispositif ». Ainsi des directives anticipées, dont la finalité est de faire droit à l’autonomie, réduite à la maîtrise, au contrôle des conditions du mourir. Le dispositif, qui fera dépendre l’autonomie d’une exigence de conformité à la technique, devient le symptôme d’une profonde désubjectivation. La médicalisation de la mort obère la question de la mort. Et cette désymbolisation de la mort va de pair avec son individualisation, le sujet étant laissé de plus en plus seul. Il conviendrait de rendre à la parole et au sens leur souveraineté. Car les enjeux de la fin de vie sont des enjeux de sens — non de moyens.
Note de contenu : https://doi.org/10.3166/pson-2022-0195 En ligne : https://pson.revuesonline.com/articles/lvpson/pdf/2022/02/lvpson_2022_sprpsycho0 [...] Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=50553 Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire Le dispositif Leonetti-Claeys : sédation palliative ou terminale ? / Jérôme Sainton in Médecine palliative, Vol. 18, n° 1 (Février 2019)
[article]
Titre : Le dispositif Leonetti-Claeys : sédation palliative ou terminale ? Type de document : texte imprimé Auteurs : Jérôme Sainton Année de publication : 2019 Article en page(s) : p. 41-48 Note générale : Doi : 10.1016/j.medpal.2018.09.010 Langues : Français (fre) Résumé : Nous avons cherché à savoir si le dispositif Leonetti-Claeys relatif à la sédation (DLC) relève d’une sédation palliative ou terminale , et comment se sont positionnées les dernières recommandations professionnelles à cet égard. Il s’avère que le DLC ne cherche pas à diminuer, de façon ajustée et proportionnée, la perception de symptômes réfractaires, dans le respect des enjeux relationnels de la fin de vie — ce qui correspondrait à la sédation palliative. Il consiste davantage à maîtriser les modalités du mourir par l’application standardisée d’une procédure de déconnexion psychique et relationnelle, et constitue dès lors un type de sédation terminale. Derrière ce changement de paradigme, on peut craindre une double réduction : celle de la dignité à la maîtrise des conditions du mourir, et celle de la relation de soins à un « droit à ». À l’inverse, les recommandations publiées par la Société française d’accompagnement et de soins palliatifs (SFAP) et la Haute Autorité de santé (HAS) se sont efforcées de replacer le DLC dans une visée palliative. Fait nouveau, elles distinguent maintenant entre sédation proportionnée et sédation disproportionnée. Mais la question est posée de savoir si le registre même des efforts déployés, hautement protocolisés, ne risque pas pourtant de renforcer la logique technicienne du DLC. Par ailleurs, le tableau comparatif de la HAS entre le DLC et l’euthanasie est erroné. Au final, le DLC induit une prise en charge plus intensive que palliative. Tel est le paradoxe d’une réponse technicienne aux enjeux relationnels de la souffrance en fin de vie. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=41191
in Médecine palliative > Vol. 18, n° 1 (Février 2019) . - p. 41-48[article] Le dispositif Leonetti-Claeys : sédation palliative ou terminale ? [texte imprimé] / Jérôme Sainton . - 2019 . - p. 41-48.
Doi : 10.1016/j.medpal.2018.09.010
Langues : Français (fre)
in Médecine palliative > Vol. 18, n° 1 (Février 2019) . - p. 41-48
Résumé : Nous avons cherché à savoir si le dispositif Leonetti-Claeys relatif à la sédation (DLC) relève d’une sédation palliative ou terminale , et comment se sont positionnées les dernières recommandations professionnelles à cet égard. Il s’avère que le DLC ne cherche pas à diminuer, de façon ajustée et proportionnée, la perception de symptômes réfractaires, dans le respect des enjeux relationnels de la fin de vie — ce qui correspondrait à la sédation palliative. Il consiste davantage à maîtriser les modalités du mourir par l’application standardisée d’une procédure de déconnexion psychique et relationnelle, et constitue dès lors un type de sédation terminale. Derrière ce changement de paradigme, on peut craindre une double réduction : celle de la dignité à la maîtrise des conditions du mourir, et celle de la relation de soins à un « droit à ». À l’inverse, les recommandations publiées par la Société française d’accompagnement et de soins palliatifs (SFAP) et la Haute Autorité de santé (HAS) se sont efforcées de replacer le DLC dans une visée palliative. Fait nouveau, elles distinguent maintenant entre sédation proportionnée et sédation disproportionnée. Mais la question est posée de savoir si le registre même des efforts déployés, hautement protocolisés, ne risque pas pourtant de renforcer la logique technicienne du DLC. Par ailleurs, le tableau comparatif de la HAS entre le DLC et l’euthanasie est erroné. Au final, le DLC induit une prise en charge plus intensive que palliative. Tel est le paradoxe d’une réponse technicienne aux enjeux relationnels de la souffrance en fin de vie. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=41191 Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité T008405 MED Revue Tournai Soins infirmiers (T) Perdu
Exclu du prêtLoi du 2 février 2016 : une évolution technicienne et individualiste du système de santé / Jérôme Sainton in Médecine palliative, vol. 16, n° 2 (avril 2017)
[article]
Titre : Loi du 2 février 2016 : une évolution technicienne et individualiste du système de santé Type de document : texte imprimé Auteurs : Jérôme Sainton Année de publication : 2017 Article en page(s) : p. 88-93 Langues : Français (fre) Catégories : Alpha
A:Autonomie ; D:Droit du patient ; E:Ethique ; L:Législation ; R:Relation soignant-soigné ; S:Sédation ; S:Sédation terminaleRésumé : La loi du 2 février 2016 « créant de nouveaux droits en faveur des malades et des personnes en fin de vie » a été établie avec deux objectifs principaux : l’accès à une sédation profonde et continue jusqu’au décès en phase terminale, et le caractère contraignant des directives anticipées. Si elle n’apporte rien de neuf en termes de possibilités thérapeutiques, elle modifie en revanche leur mise en œuvre, en imposant aux équipes de soins, dans certaines circonstances, à la fois un protocole et la volonté du patient. Dans cet article, nous faisons d’abord trois observations. Premièrement, ce dispositif modifie la nature de la sédation, qui passe d’une thérapeutique jusque-là considérée comme un pis-aller en cas de symptômes réfractaires, à un protocole de « déconnexion » de fin de vie. Deuxièmement, en prévoyant dans certains cas que la volonté du patient dirige la prescription du médecin, il organise l’instrumentalisation des soignants et court-circuite la relation soignant–soigné. Troisièmement et en conséquence, ce dispositif, qui fait de l’arrêt des traitements sous sédation son paradigme, ouvre le risque de l’euthanasie par omission de traitements proportionnés. Nous nous interrogeons ensuite sur le sens de ces déplacements et sur le rôle de la médecine auquel pourrait tendre le dispositif du 2 février 2016. Le risque majeur de ce dernier n’est-il pas d’étendre, sous couvert d’une conception très particulière de l’autonomie, le paradigme technicien et individualiste du système de santé ? Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=34797
in Médecine palliative > vol. 16, n° 2 (avril 2017) . - p. 88-93[article] Loi du 2 février 2016 : une évolution technicienne et individualiste du système de santé [texte imprimé] / Jérôme Sainton . - 2017 . - p. 88-93.
Langues : Français (fre)
in Médecine palliative > vol. 16, n° 2 (avril 2017) . - p. 88-93
Catégories : Alpha
A:Autonomie ; D:Droit du patient ; E:Ethique ; L:Législation ; R:Relation soignant-soigné ; S:Sédation ; S:Sédation terminaleRésumé : La loi du 2 février 2016 « créant de nouveaux droits en faveur des malades et des personnes en fin de vie » a été établie avec deux objectifs principaux : l’accès à une sédation profonde et continue jusqu’au décès en phase terminale, et le caractère contraignant des directives anticipées. Si elle n’apporte rien de neuf en termes de possibilités thérapeutiques, elle modifie en revanche leur mise en œuvre, en imposant aux équipes de soins, dans certaines circonstances, à la fois un protocole et la volonté du patient. Dans cet article, nous faisons d’abord trois observations. Premièrement, ce dispositif modifie la nature de la sédation, qui passe d’une thérapeutique jusque-là considérée comme un pis-aller en cas de symptômes réfractaires, à un protocole de « déconnexion » de fin de vie. Deuxièmement, en prévoyant dans certains cas que la volonté du patient dirige la prescription du médecin, il organise l’instrumentalisation des soignants et court-circuite la relation soignant–soigné. Troisièmement et en conséquence, ce dispositif, qui fait de l’arrêt des traitements sous sédation son paradigme, ouvre le risque de l’euthanasie par omission de traitements proportionnés. Nous nous interrogeons ensuite sur le sens de ces déplacements et sur le rôle de la médecine auquel pourrait tendre le dispositif du 2 février 2016. Le risque majeur de ce dernier n’est-il pas d’étendre, sous couvert d’une conception très particulière de l’autonomie, le paradigme technicien et individualiste du système de santé ? Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=34797 Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité T007160 MED Revue Tournai Soins infirmiers (T) Disponible Sédation palliative et sédation terminale / Jérôme Sainton in Médecine palliative, Vol. 18, n° 1 (Février 2019)
[article]
Titre : Sédation palliative et sédation terminale Type de document : texte imprimé Auteurs : Jérôme Sainton ; Martine Derzelle Année de publication : 2019 Article en page(s) : p. 33-40 Note générale : Doi : 10.1016/j.medpal.2018.09.006 Langues : Français (fre) Catégories : Alpha
E:Ethique ; E:Euthanasie ; F:Fin de vie ; L:Loi Claeys-Léonetti ; R:Recommandation ; R:Représentation ; S:Sédation ; S:Sédation terminaleRésumé : Les situations de fin de vie où une sédation pharmacologique est envisageable sont d’abord le lieu d’enjeux relationnels importants entre le patient, l’entourage et les soignants. Le respect de ces enjeux détermine la pratique. Deux formes de sédation sont ainsi distinguées. La sédation palliative s’inscrit dans l’anthropologie relationnelle des soins palliatifs. Elle vise le soulagement des symptômes et s’insère dans une dynamique qu’elle cherche à soutenir et non à évincer. Pour ce faire, elle respecte les principes éthiques de la médecine, à commencer par le principe de proportionnalité des soins à la maladie et aux symptômes. Dans cette perspective, la sédation constitue un outil thérapeutique précieux au service d’une prise en charge palliative globale et socialisée, et la relation soignante s’inscrit toujours dans le cadre de l’alliance thérapeutique. À l’inverse, la sédation terminale s’inscrit dans la perspective technicienne et le cadre conceptuel de l’euthanasie. Elle vise une suspension de la conscience et précipite une rupture relationnelle, voire le décès. La sédation devient alors une simple procédure de déconnexion, une anticipation de la mort. La proportionnalité des soins n’est plus respectée. Une volonté de maîtrise et d’efficacité absolue sous-tend la pratique, ceci au prix de l’isolement et de la réification des personnes — depuis la dépersonnalisation du patient jusqu’à l’instrumentalisation des soignants. Sédation palliative et sédation terminale sont ainsi deux formes, deux modèles, qui guident la pratique dans des directions différentes. Il nous appartient d’essayer de toujours incarner la première le mieux possible. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=41190
in Médecine palliative > Vol. 18, n° 1 (Février 2019) . - p. 33-40[article] Sédation palliative et sédation terminale [texte imprimé] / Jérôme Sainton ; Martine Derzelle . - 2019 . - p. 33-40.
Doi : 10.1016/j.medpal.2018.09.006
Langues : Français (fre)
in Médecine palliative > Vol. 18, n° 1 (Février 2019) . - p. 33-40
Catégories : Alpha
E:Ethique ; E:Euthanasie ; F:Fin de vie ; L:Loi Claeys-Léonetti ; R:Recommandation ; R:Représentation ; S:Sédation ; S:Sédation terminaleRésumé : Les situations de fin de vie où une sédation pharmacologique est envisageable sont d’abord le lieu d’enjeux relationnels importants entre le patient, l’entourage et les soignants. Le respect de ces enjeux détermine la pratique. Deux formes de sédation sont ainsi distinguées. La sédation palliative s’inscrit dans l’anthropologie relationnelle des soins palliatifs. Elle vise le soulagement des symptômes et s’insère dans une dynamique qu’elle cherche à soutenir et non à évincer. Pour ce faire, elle respecte les principes éthiques de la médecine, à commencer par le principe de proportionnalité des soins à la maladie et aux symptômes. Dans cette perspective, la sédation constitue un outil thérapeutique précieux au service d’une prise en charge palliative globale et socialisée, et la relation soignante s’inscrit toujours dans le cadre de l’alliance thérapeutique. À l’inverse, la sédation terminale s’inscrit dans la perspective technicienne et le cadre conceptuel de l’euthanasie. Elle vise une suspension de la conscience et précipite une rupture relationnelle, voire le décès. La sédation devient alors une simple procédure de déconnexion, une anticipation de la mort. La proportionnalité des soins n’est plus respectée. Une volonté de maîtrise et d’efficacité absolue sous-tend la pratique, ceci au prix de l’isolement et de la réification des personnes — depuis la dépersonnalisation du patient jusqu’à l’instrumentalisation des soignants. Sédation palliative et sédation terminale sont ainsi deux formes, deux modèles, qui guident la pratique dans des directions différentes. Il nous appartient d’essayer de toujours incarner la première le mieux possible. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=41190 Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité T008405 MED Revue Tournai Soins infirmiers (T) Perdu
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