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Auteur Ernesto Morales |
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Le logement et les soins dans le grand âge : briser les silos / C. Despres in Gérontologie et Société, Vol. 39, 152 (2017)
[article]
Titre : Le logement et les soins dans le grand âge : briser les silos Type de document : texte imprimé Auteurs : C. Despres ; France Legaré ; Ernesto Morales ; et al. Année de publication : 2017 Article en page(s) : p. 107-124 Langues : Français (fre) Catégories : Alpha
C:Collaboration interprofessionnelle ; D:Démarche décisionnelle ; G:Gériatrie ; I:Interdisciplinarité ; L:Logement ; O:Offre de soins ; P:Personne âgée ; P:Prise de décision ; S:Soins infirmiers en gériatrieRésumé : En Amérique du Nord tout comme dans la majorité de l?Europe occidentale, les personnes de quatre-vingts ans et plus composent la tranche d?âge présentant la plus forte croissance. Au Canada, cette population a augmenté d?un facteur de 3,7 entre 1970 et 2010 ; au Québec, elle a quintuplé. Les discours politiques au Canada valorisent le « vieillir chez soi » en accord avec les aspirations de la majorité des aînés, mais aussi avec leur situation résidentielle. Ce sont en effet 70 % des Canadiens de 65 ans ou plus qui résident toujours dans leur domicile (Northcott, 2011). Si personne ne vieillit de la même façon ni au même rythme, les aînés les plus âgés (oldest old) font éventuellement l?expérience d?un affaiblissement progressif qui peut se traduire par une perte au niveau des fonctions physiologiques, des facultés cognitives ou de la capacité de poursuivre des rôles sociaux (Tubiana, 2002). La moitié des Canadiens très âgés font appel à des proches ou à des services de soins à domicile pour accomplir certaines de leurs activités quotidiennes (Hoover et Rotermann, 2012). Au Québec, plus de 16 000 Québécois seraient en attente de soins à domicile et les proches aidants revendiquent de l?aide publique additionnelle. Quant à l?adaptation fonctionnelle du logis, il s?agit d?un processus de rénovation lourd à gérer pour des aînés fragilisés ; elle demeure marginale et sous-financée (Vachon et Després, 2007). Certains aînés envisagent de se reloger dans un établissement public ou une résidence privée offrant des services, telle la supervision par un personnel infirmier ainsi qu?une assistance à l?hygiène et aux activités domestiques. Dans la majorité des cas, ils sont guidés dans leur décision par des intervenants en santé et en services sociaux qui évaluent leur état de santé et leur niveau d?autonomie à partir d?un outil standardisé (Dubuc et Hébert, 2000). C?est le choix des soins et non celui du logis qui oriente principalement la décision de déménager (Légaré et al., 2014). Au Canada, les résidences privées avec services dominent l?offre résidentielle pour les aînés en perte d?autonomie. Les frais imposants de location ont toutes les chances de monopoliser les revenus mensuels des aînés, voire d?épuiser leurs économies après quelques années, sans compter que cette option demeure inaccessible à bon nombre d?entre eux. Entre cette offre privée et le maintien à domicile, peu d?alternatives sinon la cohabitation intergénérationnelle, le logement social ou communautaire adapté, des options qui demeurent marginales, ou encore le Centre Hospitalier d?Hébergement de Soins de Longue Durée (CHSLD) que les aînés qualifient de mouroir malgré les listes d?attente. Comment assurer que les aînés puissent faire des choix éclairés parmi des options désirables et abordables de soins, de logis et de communauté pour poursuivre leur projet de vie (Morrow-Howell et al., 2005) ? Malheureusement, les recherches et les interventions touchant la localisation des soins et du domicile des aînés très âgés se déploient dans des univers de recherche et d?intervention qui s?interpénètrent peu (Kent et Thomson, 2014). Pourtant, les aînés abordent le lieu qu?ils désirent habiter et les soins dont ils ont besoin pour prolonger leur autonomie comme une seule et même question. En cela, ils nous montrent la voie à suivre pour réfléchir et agir, nous invitant à briser les silos qui caractérisent la recherche et les interventions sur le cadre bâti, d?une part, et d?autre part, la santé et les services sociaux. C?est cette mission qui est au c?ur de la mise en place du laboratoire d?innovations LApLACE rapportée dans cet article. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=34068
in Gérontologie et Société > Vol. 39, 152 (2017) . - p. 107-124[article] Le logement et les soins dans le grand âge : briser les silos [texte imprimé] / C. Despres ; France Legaré ; Ernesto Morales ; et al. . - 2017 . - p. 107-124.
Langues : Français (fre)
in Gérontologie et Société > Vol. 39, 152 (2017) . - p. 107-124
Catégories : Alpha
C:Collaboration interprofessionnelle ; D:Démarche décisionnelle ; G:Gériatrie ; I:Interdisciplinarité ; L:Logement ; O:Offre de soins ; P:Personne âgée ; P:Prise de décision ; S:Soins infirmiers en gériatrieRésumé : En Amérique du Nord tout comme dans la majorité de l?Europe occidentale, les personnes de quatre-vingts ans et plus composent la tranche d?âge présentant la plus forte croissance. Au Canada, cette population a augmenté d?un facteur de 3,7 entre 1970 et 2010 ; au Québec, elle a quintuplé. Les discours politiques au Canada valorisent le « vieillir chez soi » en accord avec les aspirations de la majorité des aînés, mais aussi avec leur situation résidentielle. Ce sont en effet 70 % des Canadiens de 65 ans ou plus qui résident toujours dans leur domicile (Northcott, 2011). Si personne ne vieillit de la même façon ni au même rythme, les aînés les plus âgés (oldest old) font éventuellement l?expérience d?un affaiblissement progressif qui peut se traduire par une perte au niveau des fonctions physiologiques, des facultés cognitives ou de la capacité de poursuivre des rôles sociaux (Tubiana, 2002). La moitié des Canadiens très âgés font appel à des proches ou à des services de soins à domicile pour accomplir certaines de leurs activités quotidiennes (Hoover et Rotermann, 2012). Au Québec, plus de 16 000 Québécois seraient en attente de soins à domicile et les proches aidants revendiquent de l?aide publique additionnelle. Quant à l?adaptation fonctionnelle du logis, il s?agit d?un processus de rénovation lourd à gérer pour des aînés fragilisés ; elle demeure marginale et sous-financée (Vachon et Després, 2007). Certains aînés envisagent de se reloger dans un établissement public ou une résidence privée offrant des services, telle la supervision par un personnel infirmier ainsi qu?une assistance à l?hygiène et aux activités domestiques. Dans la majorité des cas, ils sont guidés dans leur décision par des intervenants en santé et en services sociaux qui évaluent leur état de santé et leur niveau d?autonomie à partir d?un outil standardisé (Dubuc et Hébert, 2000). C?est le choix des soins et non celui du logis qui oriente principalement la décision de déménager (Légaré et al., 2014). Au Canada, les résidences privées avec services dominent l?offre résidentielle pour les aînés en perte d?autonomie. Les frais imposants de location ont toutes les chances de monopoliser les revenus mensuels des aînés, voire d?épuiser leurs économies après quelques années, sans compter que cette option demeure inaccessible à bon nombre d?entre eux. Entre cette offre privée et le maintien à domicile, peu d?alternatives sinon la cohabitation intergénérationnelle, le logement social ou communautaire adapté, des options qui demeurent marginales, ou encore le Centre Hospitalier d?Hébergement de Soins de Longue Durée (CHSLD) que les aînés qualifient de mouroir malgré les listes d?attente. Comment assurer que les aînés puissent faire des choix éclairés parmi des options désirables et abordables de soins, de logis et de communauté pour poursuivre leur projet de vie (Morrow-Howell et al., 2005) ? Malheureusement, les recherches et les interventions touchant la localisation des soins et du domicile des aînés très âgés se déploient dans des univers de recherche et d?intervention qui s?interpénètrent peu (Kent et Thomson, 2014). Pourtant, les aînés abordent le lieu qu?ils désirent habiter et les soins dont ils ont besoin pour prolonger leur autonomie comme une seule et même question. En cela, ils nous montrent la voie à suivre pour réfléchir et agir, nous invitant à briser les silos qui caractérisent la recherche et les interventions sur le cadre bâti, d?une part, et d?autre part, la santé et les services sociaux. C?est cette mission qui est au c?ur de la mise en place du laboratoire d?innovations LApLACE rapportée dans cet article. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=34068 Exemplaires (1)
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