Centre de Documentation HELHa Tournai - Mouscron
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Semaine du 09/12 à Tournai : Horaire habituel.
Semaine du 16/12 à Tournai : Horaire habituel.
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Auteur Bruno Pozzetto |
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L’antibiogramme : objectifs, méthodes et interprétation / Sara Romano-Bertrand ; Bruno Pozzetto ; Jean-Winoc Decousser in Hygiènes, Vol. 31, n°3 (Juin 2023)
[article]
Titre : L’antibiogramme : objectifs, méthodes et interprétation Type de document : texte imprimé Auteurs : Sara Romano-Bertrand, Auteur ; Bruno Pozzetto, Auteur ; Jean-Winoc Decousser, Auteur Année de publication : 2023 Article en page(s) : p. 253-258 Langues : Français (fre) Catégories : Alpha
A:Antibiothérapie ; H:Hygiène hospitalière ; I:Interprétation ; L:Laboratoire ; M:Méthode ; M:Microbiologie ; O:Objectif ; T:TestRésumé : Dans ce cinquième volet, nous abordons la question de la place et des limites de l’antibiogramme. Nous discuterons dans une prochaine rubrique les avancées technologiques de l’antibiogramme (antibiogrammes dits « rapides »), ainsi que les tests complémentaires utilisés au laboratoire de bactériologie pour anticiper ou confirmer la présence de résistances acquises aux antibiotiques. L’hygiéniste est confronté dans sa pratique quotidienne au « jargon » des bactériologistes et des infectiologues : il est important qu’il en connaisse et en comprenne les principaux termes afin de mieux en appréhender les apports dans les décisions et recommandations qu’il aura à prendre et à appliquer. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=52938
in Hygiènes > Vol. 31, n°3 (Juin 2023) . - p. 253-258[article] L’antibiogramme : objectifs, méthodes et interprétation [texte imprimé] / Sara Romano-Bertrand, Auteur ; Bruno Pozzetto, Auteur ; Jean-Winoc Decousser, Auteur . - 2023 . - p. 253-258.
Langues : Français (fre)
in Hygiènes > Vol. 31, n°3 (Juin 2023) . - p. 253-258
Catégories : Alpha
A:Antibiothérapie ; H:Hygiène hospitalière ; I:Interprétation ; L:Laboratoire ; M:Méthode ; M:Microbiologie ; O:Objectif ; T:TestRésumé : Dans ce cinquième volet, nous abordons la question de la place et des limites de l’antibiogramme. Nous discuterons dans une prochaine rubrique les avancées technologiques de l’antibiogramme (antibiogrammes dits « rapides »), ainsi que les tests complémentaires utilisés au laboratoire de bactériologie pour anticiper ou confirmer la présence de résistances acquises aux antibiotiques. L’hygiéniste est confronté dans sa pratique quotidienne au « jargon » des bactériologistes et des infectiologues : il est important qu’il en connaisse et en comprenne les principaux termes afin de mieux en appréhender les apports dans les décisions et recommandations qu’il aura à prendre et à appliquer. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=52938 Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité T010026 HYG Revue Tournai Soins infirmiers (T) Disponible L’antibiogramme : techniques rapides et tests complémentaires / Jean-Winoc Decousser ; Bruno Pozzetto ; Sara Romano-Bertrand in Hygiènes, Vol. XXXI, n°4 (Septembre 2023)
[article]
Titre : L’antibiogramme : techniques rapides et tests complémentaires Type de document : texte imprimé Auteurs : Jean-Winoc Decousser, Auteur ; Bruno Pozzetto, Auteur ; Sara Romano-Bertrand, Auteur Année de publication : 2023 Article en page(s) : p. 331-337 Langues : Français (fre) Catégories : Alpha
A:Antibiotique ; H:Hygiène hospitalière ; I:Innovation ; L:Laboratoire ; T:Technique de pointe ; T:TestRésumé : Dans le cinquième volet de la rubrique « Du côté du laboratoire », nous avons abordé la place et les limites de l’antibiogramme dit « standard » en soulignant son rôle essentiel dans la prise en charge des infections et notamment dans le choix d’une antibiothérapie adaptée à la fois la plus efficace et la plus respectueuse des microbiotes du patient et de l’écologie bactérienne. Nous en avons également identifié le principal écueil : le délai indispensable à l’obtention de ses résultats. En effet, l’antibiogramme s’effectue sur une culture pure de la bactérie concernée, ce qui nécessite un délai d’au minimum 18 heures après l’ensemencement de l’échantillon clinique pour les micro-organismes à culture rapide. Ensuite, la réalisation de l’antibiogramme classique proprement dit requiert une incubation supplémentaire de 20±4 heures [1]. Entre la réalisation du prélèvement clinique, sa mise en culture au laboratoire et l’obtention des résultats de l’antibiogramme, il s’écoule donc au minimum 48 heures (sans tenir compte du temps de transport). Ce délai est loin d’être négligeable, tant d’un point de vue individuel (adaptation du traitement antibiotique) que collectif (mise en place des précautions d’hygiène adaptées). Il est en effet bien établi que la rapidité de l’obtention de l’information concernant la sensibilité d’une bactérie aux antibiotiques, donc la présence éventuelle de résistance(s) acquise(s), peut s’avérer capitale pour la prise en charge d’un patient : tout retard, à l’heure près, à la mise en place d’une antibiothérapie efficace peut avoir un impact sur la mortalité associée à l’infection, notamment en cas de choc septique [2] ; une désescalade rapide (diminution du spectre de l’antibiothérapie) est souhaitable pour limiter les conséquences d’une antibiothérapie à large spectre sur les dysbioses et l’émergence de résistances acquises. Dans le cadre de la prévention croisée, un retard dans la mise en place des précautions complémentaires adaptées peut être à l’origine de cas secondaires donc d’épidémies [3]. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=53083
in Hygiènes > Vol. XXXI, n°4 (Septembre 2023) . - p. 331-337[article] L’antibiogramme : techniques rapides et tests complémentaires [texte imprimé] / Jean-Winoc Decousser, Auteur ; Bruno Pozzetto, Auteur ; Sara Romano-Bertrand, Auteur . - 2023 . - p. 331-337.
Langues : Français (fre)
in Hygiènes > Vol. XXXI, n°4 (Septembre 2023) . - p. 331-337
Catégories : Alpha
A:Antibiotique ; H:Hygiène hospitalière ; I:Innovation ; L:Laboratoire ; T:Technique de pointe ; T:TestRésumé : Dans le cinquième volet de la rubrique « Du côté du laboratoire », nous avons abordé la place et les limites de l’antibiogramme dit « standard » en soulignant son rôle essentiel dans la prise en charge des infections et notamment dans le choix d’une antibiothérapie adaptée à la fois la plus efficace et la plus respectueuse des microbiotes du patient et de l’écologie bactérienne. Nous en avons également identifié le principal écueil : le délai indispensable à l’obtention de ses résultats. En effet, l’antibiogramme s’effectue sur une culture pure de la bactérie concernée, ce qui nécessite un délai d’au minimum 18 heures après l’ensemencement de l’échantillon clinique pour les micro-organismes à culture rapide. Ensuite, la réalisation de l’antibiogramme classique proprement dit requiert une incubation supplémentaire de 20±4 heures [1]. Entre la réalisation du prélèvement clinique, sa mise en culture au laboratoire et l’obtention des résultats de l’antibiogramme, il s’écoule donc au minimum 48 heures (sans tenir compte du temps de transport). Ce délai est loin d’être négligeable, tant d’un point de vue individuel (adaptation du traitement antibiotique) que collectif (mise en place des précautions d’hygiène adaptées). Il est en effet bien établi que la rapidité de l’obtention de l’information concernant la sensibilité d’une bactérie aux antibiotiques, donc la présence éventuelle de résistance(s) acquise(s), peut s’avérer capitale pour la prise en charge d’un patient : tout retard, à l’heure près, à la mise en place d’une antibiothérapie efficace peut avoir un impact sur la mortalité associée à l’infection, notamment en cas de choc septique [2] ; une désescalade rapide (diminution du spectre de l’antibiothérapie) est souhaitable pour limiter les conséquences d’une antibiothérapie à large spectre sur les dysbioses et l’émergence de résistances acquises. Dans le cadre de la prévention croisée, un retard dans la mise en place des précautions complémentaires adaptées peut être à l’origine de cas secondaires donc d’épidémies [3]. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=53083 Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité T010041 HYG Revue Tournai Soins infirmiers (T) Disponible Audit des pratiques d'hygiène autour de la réalisation d'échographies endovaginales en gynécologie-obstétrique / Philippe Berthelot in Hygiènes, Vol.26, N°2 (avril 2018)
[article]
Titre : Audit des pratiques d'hygiène autour de la réalisation d'échographies endovaginales en gynécologie-obstétrique Type de document : texte imprimé Auteurs : Philippe Berthelot ; Angélique Savall ; Clémentine Bonnet ; Céline Chauleur ; Bruno Pozzetto ; Amandine Gehin Année de publication : 2018 Article en page(s) : p. 23-30 Langues : Français (fre) Catégories : Alpha
E:Echographie endovaginale ; G:Gynécologie ; H:Hygiène ; R:Recommandation pour la pratique cliniqueRésumé : Introduction. La désinfection des sondes d’échographies endovaginales (SEV) a fait l’objet d’études récentes questionnant sur le risque de transmission nosocomiale de micro-organismes et sur les modalités de désinfection du matériel. Nous présentons les résultats d’un audit sur deux périodes des pratiques d’hygiène autour de la réalisation d’échographies endovaginales (EEV) en gynécologie-obstétrique au sein du centre hospitalier universitaire de Saint-Étienne. Matériel et méthodes. Une grille d’audit chronologique a permis d’analyser les pratiques à partir des référentiels français, et de comparer douze critères concernant la désinfection des SEV entre les deux périodes sur les secteurs de procréation médicalement assistée (PMA), urgences et consultations. Plusieurs informations ont été dispensées entre ces deux tours d’audit. Résultats. Lors du second tour d’audit, il y a eu des améliorations statistiquement significatives concernant : l’hygiène des mains après EEV, la conformité de la désinfection du matériel, le retrait du gel avant passage de la lingette, et la conformité du retrait de la gaine de protection. En revanche, il n’y a pas eu de changement des pratiques concernant : l’hygiène des mains avant EEV, l’usage des gants, l’évaluation globale de l’hygiène des mains, et la mise en place du gel sans contact avec la sonde. L’audit de structure a montré une conformité du matériel utilisé. Conclusion. Malgré la persistance de difficultés à appliquer strictement les mesures d’hygiène liées aux EEV, notamment dans le cadre de la PMA et des urgences, cet audit a montré une amélioration significative du suivi des recommandations, concernant notamment l’hygiène des mains et la conformité du retrait de la gaine.
Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=37598
in Hygiènes > Vol.26, N°2 (avril 2018) . - p. 23-30[article] Audit des pratiques d'hygiène autour de la réalisation d'échographies endovaginales en gynécologie-obstétrique [texte imprimé] / Philippe Berthelot ; Angélique Savall ; Clémentine Bonnet ; Céline Chauleur ; Bruno Pozzetto ; Amandine Gehin . - 2018 . - p. 23-30.
Langues : Français (fre)
in Hygiènes > Vol.26, N°2 (avril 2018) . - p. 23-30
Catégories : Alpha
E:Echographie endovaginale ; G:Gynécologie ; H:Hygiène ; R:Recommandation pour la pratique cliniqueRésumé : Introduction. La désinfection des sondes d’échographies endovaginales (SEV) a fait l’objet d’études récentes questionnant sur le risque de transmission nosocomiale de micro-organismes et sur les modalités de désinfection du matériel. Nous présentons les résultats d’un audit sur deux périodes des pratiques d’hygiène autour de la réalisation d’échographies endovaginales (EEV) en gynécologie-obstétrique au sein du centre hospitalier universitaire de Saint-Étienne. Matériel et méthodes. Une grille d’audit chronologique a permis d’analyser les pratiques à partir des référentiels français, et de comparer douze critères concernant la désinfection des SEV entre les deux périodes sur les secteurs de procréation médicalement assistée (PMA), urgences et consultations. Plusieurs informations ont été dispensées entre ces deux tours d’audit. Résultats. Lors du second tour d’audit, il y a eu des améliorations statistiquement significatives concernant : l’hygiène des mains après EEV, la conformité de la désinfection du matériel, le retrait du gel avant passage de la lingette, et la conformité du retrait de la gaine de protection. En revanche, il n’y a pas eu de changement des pratiques concernant : l’hygiène des mains avant EEV, l’usage des gants, l’évaluation globale de l’hygiène des mains, et la mise en place du gel sans contact avec la sonde. L’audit de structure a montré une conformité du matériel utilisé. Conclusion. Malgré la persistance de difficultés à appliquer strictement les mesures d’hygiène liées aux EEV, notamment dans le cadre de la PMA et des urgences, cet audit a montré une amélioration significative du suivi des recommandations, concernant notamment l’hygiène des mains et la conformité du retrait de la gaine.
Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=37598 Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité T007686 HYG Revue Tournai Soins infirmiers (T) Disponible Diagnostic et prise en charge des diarrhées à Clostridioides difficile / Jeanne Couturier ; Sara Romano-Bertrand ; Bruno Pozzetto ; Frédéric Barbut ; Jean-Winoc Decousser in Hygiènes, Vol. XXXII, n°1 (Mars 2024)
[article]
Titre : Diagnostic et prise en charge des diarrhées à Clostridioides difficile Type de document : texte imprimé Auteurs : Jeanne Couturier, Auteur ; Sara Romano-Bertrand, Auteur ; Bruno Pozzetto, Auteur ; Frédéric Barbut, Auteur ; Jean-Winoc Decousser, Auteur Année de publication : 2024 Article en page(s) : p. 61-69 Langues : Français (fre) Catégories : Alpha
C:Clostridium difficile ; D:Diagnostic ; D:Diarrhée ; H:Hygiène hospitalière ; I:infection associée aux soins ; P:Prévention ; P:Prise en charge ; R:Risque infectieuxRésumé : Les diarrhées à Clostridioides difficile (anciennement Clostridium difficile) sont des infections à la fois communautaires et associées aux soins. Elles se développent chez des patients ayant un microbiote digestif altéré, principalement par la prise d’antibiotiques. Dans ce contexte, seules les souches toxinogènes sont pathogènes. Contrairement à de nombreuses bactéries, le diagnostic des diarrhées à C. difficile n’est pas basé en première intention sur la culture. Plusieurs types de tests sont disponibles et organisés selon des algorithmes bien définis. En termes de prévention de la transmission, la prise en charge des patients diarrhéiques (c’est-à-dire présentant plus de 3 selles quotidiennes non moulées) et pour lesquels la recherche des toxines est positive par test antigénique ou par PCR ne pose pas de problème : les précautions complémentaires spécifiques C. difficile doivent être prescrites et mises en place. L’eau de Javel et les dérivés peroxygénés sporicides sont des désinfectants de surface de choix. Le traitement antibiotique n’est pas basé sur la réalisation d’un antibiogramme. Le suivi de la guérison est clinique : il ne faut pas réaliser de test microbiologique de contrôle. Chez les patients asymptomatiques, le portage de souche toxinogène est possible ; la prévalence varie de 3,9 à 5,8%. Leur dépistage n’est néanmoins pas recommandé. La prise en charge de ces porteurs asymptomatiques n’est pas standardisée. Il semble prudent de les maintenir en chambre individuelle s’ils doivent bénéficier d’une antibiothérapie puisque la probabilité pour ces patients de développer une infection est particulièrement élevée. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=54508
in Hygiènes > Vol. XXXII, n°1 (Mars 2024) . - p. 61-69[article] Diagnostic et prise en charge des diarrhées à Clostridioides difficile [texte imprimé] / Jeanne Couturier, Auteur ; Sara Romano-Bertrand, Auteur ; Bruno Pozzetto, Auteur ; Frédéric Barbut, Auteur ; Jean-Winoc Decousser, Auteur . - 2024 . - p. 61-69.
Langues : Français (fre)
in Hygiènes > Vol. XXXII, n°1 (Mars 2024) . - p. 61-69
Catégories : Alpha
C:Clostridium difficile ; D:Diagnostic ; D:Diarrhée ; H:Hygiène hospitalière ; I:infection associée aux soins ; P:Prévention ; P:Prise en charge ; R:Risque infectieuxRésumé : Les diarrhées à Clostridioides difficile (anciennement Clostridium difficile) sont des infections à la fois communautaires et associées aux soins. Elles se développent chez des patients ayant un microbiote digestif altéré, principalement par la prise d’antibiotiques. Dans ce contexte, seules les souches toxinogènes sont pathogènes. Contrairement à de nombreuses bactéries, le diagnostic des diarrhées à C. difficile n’est pas basé en première intention sur la culture. Plusieurs types de tests sont disponibles et organisés selon des algorithmes bien définis. En termes de prévention de la transmission, la prise en charge des patients diarrhéiques (c’est-à-dire présentant plus de 3 selles quotidiennes non moulées) et pour lesquels la recherche des toxines est positive par test antigénique ou par PCR ne pose pas de problème : les précautions complémentaires spécifiques C. difficile doivent être prescrites et mises en place. L’eau de Javel et les dérivés peroxygénés sporicides sont des désinfectants de surface de choix. Le traitement antibiotique n’est pas basé sur la réalisation d’un antibiogramme. Le suivi de la guérison est clinique : il ne faut pas réaliser de test microbiologique de contrôle. Chez les patients asymptomatiques, le portage de souche toxinogène est possible ; la prévalence varie de 3,9 à 5,8%. Leur dépistage n’est néanmoins pas recommandé. La prise en charge de ces porteurs asymptomatiques n’est pas standardisée. Il semble prudent de les maintenir en chambre individuelle s’ils doivent bénéficier d’une antibiothérapie puisque la probabilité pour ces patients de développer une infection est particulièrement élevée. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=54508 Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité T010198 HYG Revue Tournai Soins infirmiers (T) Disponible Diagnostic et prise en charge au laboratoire des infections à Mycoplasma pneumoniae, une toute petite bactérie qui n’a pas fini de livrer ses secrets / Bruno Pozzetto ; et al. in Hygiènes, Vol. XXXII - n°2 (Mai 2024)
[article]
Titre : Diagnostic et prise en charge au laboratoire des infections à Mycoplasma pneumoniae, une toute petite bactérie qui n’a pas fini de livrer ses secrets Type de document : texte imprimé Auteurs : Bruno Pozzetto, Auteur ; et al., Auteur Année de publication : 2024 Article en page(s) : p. 156-165 Note générale : Doi : 10.25329/hy_xxxii_2_labo Langues : Français (fre) Catégories : Alpha
B:Bactérie multi- et hautement résistante ; I:Infection bactérienne ; I:Infection communautaire ; M:Mycoplasma pneumoniae ; S:SérologieRésumé : Après une quasi-disparition pendant la pandémie de Covid-19, Mycoplasma pneumoniae est responsable d’un rebond épidémique depuis l’été 2023. Cet agent pathogène est la plus petite bactérie connue en termes de taille (facteur 10 par rapport aux autres bacilles) et de taille de génome. Il est principalement responsable de pneumonies communautaires atypiques proches des pneumopathies virales chez les grands enfants et les adultes jeunes ; il peut aussi causer des infections extra-respiratoires, indépendamment ou non de la pneumonie. Son cycle est endémo-épidémique avec un pic survenant tous les trois à sept ans. La culture au laboratoire étant très laborieuse, le diagnostic repose en priorité sur la détection de l’ADN bactérien par technique d’amplification génique (TAG) dans les sécrétions respiratoires. La sérologie (présence d’anticorps de classe IgM ou sérovariation sur deux sérums prélevés à 10-15 jours d’écart) est utile pour authentifier certaines manifestations extra-respiratoires. Du fait de l’absence de paroi bactérienne, le traitement des infections à M. pneumoniae repose d’abord sur les macrolides et apparentés, sur les tétracyclines en cas d’intolérance ou de résistance aux macrolides et rarement sur les fluoroquinolones. Au cours des vingt dernières années, une très grande augmentation des résistances aux macrolides a été observée dans certaines régions du monde (actuellement autour de 2% en France), ce qui justifie de pouvoir documenter les cas d’infection aiguë par TAG pour éviter les antibiothérapies abusives ou inadaptées.
Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=54998
in Hygiènes > Vol. XXXII - n°2 (Mai 2024) . - p. 156-165[article] Diagnostic et prise en charge au laboratoire des infections à Mycoplasma pneumoniae, une toute petite bactérie qui n’a pas fini de livrer ses secrets [texte imprimé] / Bruno Pozzetto, Auteur ; et al., Auteur . - 2024 . - p. 156-165.
Doi : 10.25329/hy_xxxii_2_labo
Langues : Français (fre)
in Hygiènes > Vol. XXXII - n°2 (Mai 2024) . - p. 156-165
Catégories : Alpha
B:Bactérie multi- et hautement résistante ; I:Infection bactérienne ; I:Infection communautaire ; M:Mycoplasma pneumoniae ; S:SérologieRésumé : Après une quasi-disparition pendant la pandémie de Covid-19, Mycoplasma pneumoniae est responsable d’un rebond épidémique depuis l’été 2023. Cet agent pathogène est la plus petite bactérie connue en termes de taille (facteur 10 par rapport aux autres bacilles) et de taille de génome. Il est principalement responsable de pneumonies communautaires atypiques proches des pneumopathies virales chez les grands enfants et les adultes jeunes ; il peut aussi causer des infections extra-respiratoires, indépendamment ou non de la pneumonie. Son cycle est endémo-épidémique avec un pic survenant tous les trois à sept ans. La culture au laboratoire étant très laborieuse, le diagnostic repose en priorité sur la détection de l’ADN bactérien par technique d’amplification génique (TAG) dans les sécrétions respiratoires. La sérologie (présence d’anticorps de classe IgM ou sérovariation sur deux sérums prélevés à 10-15 jours d’écart) est utile pour authentifier certaines manifestations extra-respiratoires. Du fait de l’absence de paroi bactérienne, le traitement des infections à M. pneumoniae repose d’abord sur les macrolides et apparentés, sur les tétracyclines en cas d’intolérance ou de résistance aux macrolides et rarement sur les fluoroquinolones. Au cours des vingt dernières années, une très grande augmentation des résistances aux macrolides a été observée dans certaines régions du monde (actuellement autour de 2% en France), ce qui justifie de pouvoir documenter les cas d’infection aiguë par TAG pour éviter les antibiothérapies abusives ou inadaptées.
Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=54998 Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité T010255 HYG Revue Tournai Soins infirmiers (T) Disponible Diagnostic virologique des infections respiratoires dans la phase post-Covid-19 / Bruno Pozzetto ; Jean-Winoc Decousser ; Sara ROMANO - BERTRAND in Hygiènes, Vol. XXXI, n°5 (Novembre 2023)
PermalinkLes infections virales en néonatologie / Bruno Pozzetto in Hygiènes, Vol.XXV, 3 (Juillet 2017)
PermalinkInformation complémentaire sur les recommandations sur le risque infectieux associé aux claviers / Elisabeth Botelho-Nevers in Hygiènes, Vol. XXV, 1 (Mars 2017)
PermalinkMaitrise du risque infectieux au cours des procédures d'assistance médicale à la procréation / Thomas BOURLET in Hygiènes, Vol. XXVIII, N°1 (Mars 2020)
PermalinkMaîtrise du risque infectieux lié aux légionelles : place et limites de la recherche de légionelles dans l'eau chaude sanitaire par les laboratoires / Sara Romano-Bertrand in Hygiènes, vol. 31, n°2 (mai 2023)
PermalinkLes prélèvements de surface pour la recherche ciblée de micro-organismes spécifiques : intérêts et limites / Sara Romano-Bertrand ; Bruno Pozzetto ; Jean-Winoc Decousser in Hygiènes, Vol. XXXI, n°1 (Mars 2023)
PermalinkPseudomonas aeruginosa : de l’environnement hospitalier aux infections associées aux soins / Maxine Virieux-Petit ; Jean-Winoc Decousser ; Bruno Pozzetto ; Sara Romano-Bertrand in Hygiènes, Vol. XXXII, n°3 (Juillet 2024)
PermalinkPseudomonas aeruginosa : de l’environnement hospitalier aux infections associées aux soins / Maxine Virieux-Petit ; Jean-Winoc Decousser ; Bruno Pozzetto ; Sara Romano-Bertrand in Hygiènes, Vol. XXXII, n°3 (Juillet 2024)
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