Cathéters veineux périphériques non utilisés : analyse de la pertinence de leur maintien et expérience de formation au centre hospitalier universitaire de Clermont-Ferrand / Sylvie Bourzeix de Larouzière ; Olivier Baud ; Laurence Badrikian ; Ousmane Traoré ; Claire Aumeran in Hygiènes, Vol. 31, n°3 (Juin 2023)

Public ISBD [article]  inHygiènes > Vol. 31, n°3 (Juin 2023) . - p. 205-210 Titre : Cathéters veineux périphériques non utilisés : analyse de la pertinence de leur maintien et expérience de formation au centre hospitalier universitaire de Clermont-Ferrand Type de document : texte imprimé Auteurs : Sylvie Bourzeix de Larouzière, Auteur ; Olivier Baud, Auteur ; Laurence Badrikian, Auteur ; Ousmane Traoré, Auteur ; Claire Aumeran, Auteur Année de publication : 2023 Article en page(s) : p. 205-210 Langues : Français (fre) Catégories : Alpha C:Cathétérisme intra veineux ; E:Évaluation des pratiques professionnelles ; F:Formation continue ; H:Hygiène hospitalière ; Q:Qualité des soins ; R:Risque infectieux Résumé : Contexte. Le retrait dès que possible du cathéter veineux périphérique (CVP) ainsi que la réévaluation quotidienne de son maintien sont recommandés. Objectif et méthode. Nous avons évalué l’application de ces mesures, en 2017 et 2019, par la réalisation d’une analyse de la pertinence du maintien des CVP non utilisés, complétée en 2019 par un audit observationnel plus large de la gestion des CVP. Deux séries de formations professionnelles ont été organisées selon une approche pédagogique différente. Résultats. Les résultats portent sur 402 CVP en 2017 et 362 en 2019 correspondant à 389 patients en 2017 (38,5%) et 341 (31,5%) en 2019 porteurs d’au moins un CVP (p<0,001). La proportion de CVP non utilisés sans argumentation du maintien est stable entre 2017 et 2019 (8,2% vs 9,4%). La première formation sur les indications des CVP non utilisés a permis de sensibiliser les soignants de la majorité des services. Organisée après l’enquête de 2019, une nouvelle formation obligatoire a concerné 735 professionnels. Elle a comporté la simulation d’une pose de CVP au cours de laquelle sont abordées les recommandations de 2019 de la Société française d’hygiène hospitalière. Bien que la fréquence des CVP non utilisés et non justifiés soit comparable en 2017 et 2019, la diminution significative du nombre de patients porteurs de CVP suggère leur retrait plus précoce en 2019, donc une amélioration de l’évaluation de leur maintien. Conclusion. Ces études permettent d’identifier des axes d’amélioration des pratiques soignantes et de former in situ la majorité des professionnels concernés par la gestion des CVP. L’impact de cette stratégie pédagogique originale sera évalué par une nouvelle enquête de pertinence et par la surveillance des bactériémies associées aux CVP. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=52932 [article] Cathéters veineux périphériques non utilisés : analyse de la pertinence de leur maintien et expérience de formation au centre hospitalier universitaire de Clermont-Ferrand [texte imprimé] / Sylvie Bourzeix de Larouzière, Auteur ; Olivier Baud, Auteur ; Laurence Badrikian, Auteur ; Ousmane Traoré, Auteur ; Claire Aumeran, Auteur . - 2023 . - p. 205-210. Langues : Français (fre) in Hygiènes > Vol. 31, n°3 (Juin 2023) . - p. 205-210 Catégories : Alpha C:Cathétérisme intra veineux ; E:Évaluation des pratiques professionnelles ; F:Formation continue ; H:Hygiène hospitalière ; Q:Qualité des soins ; R:Risque infectieux Résumé : Contexte. Le retrait dès que possible du cathéter veineux périphérique (CVP) ainsi que la réévaluation quotidienne de son maintien sont recommandés. Objectif et méthode. Nous avons évalué l’application de ces mesures, en 2017 et 2019, par la réalisation d’une analyse de la pertinence du maintien des CVP non utilisés, complétée en 2019 par un audit observationnel plus large de la gestion des CVP. Deux séries de formations professionnelles ont été organisées selon une approche pédagogique différente. Résultats. Les résultats portent sur 402 CVP en 2017 et 362 en 2019 correspondant à 389 patients en 2017 (38,5%) et 341 (31,5%) en 2019 porteurs d’au moins un CVP (p<0,001). La proportion de CVP non utilisés sans argumentation du maintien est stable entre 2017 et 2019 (8,2% vs 9,4%). La première formation sur les indications des CVP non utilisés a permis de sensibiliser les soignants de la majorité des services. Organisée après l’enquête de 2019, une nouvelle formation obligatoire a concerné 735 professionnels. Elle a comporté la simulation d’une pose de CVP au cours de laquelle sont abordées les recommandations de 2019 de la Société française d’hygiène hospitalière. Bien que la fréquence des CVP non utilisés et non justifiés soit comparable en 2017 et 2019, la diminution significative du nombre de patients porteurs de CVP suggère leur retrait plus précoce en 2019, donc une amélioration de l’évaluation de leur maintien. Conclusion. Ces études permettent d’identifier des axes d’amélioration des pratiques soignantes et de former in situ la majorité des professionnels concernés par la gestion des CVP. L’impact de cette stratégie pédagogique originale sera évalué par une nouvelle enquête de pertinence et par la surveillance des bactériémies associées aux CVP. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=52932

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Comment s'assurer de l'efficacité des antiseptiques? Revue des indications et des modes d'utilisation / Laurence Badrikian in Hygiènes, Vol. XXIV, 3 (Juin 2016)

Public ISBD [article]  inHygiènes > Vol. XXIV, 3 (Juin 2016) . - p.111-114 Titre : Comment s'assurer de l'efficacité des antiseptiques? Revue des indications et des modes d'utilisation Type de document : texte imprimé Auteurs : Laurence Badrikian ; Claire Aumeran ; Ousmane Traoré Année de publication : 2016 Article en page(s) : p.111-114 Langues : Français (fre) Catégories : Alpha A:Antisepsie ; A:Antiseptique ; E:Efficacité ; E:Examen invasif ; I:Infection ; L:Limite ; P:Prévention Résumé : Les antiseptiques sont des substances largement utilisées dont l’efficacité a été prouvée dans la prévention des infections liées aux soins invasifs. Les produits utilisés actuellement ont une activité essentiellement testée in vitro et l’on peut se préoccuper d’une baisse d’activité in vivo ainsi que d’une expression de gènes de résistance pouvant être favorisée par des pratiques existantes. L’analyse de la littérature permet de mieux comprendre les limites de l’efficacité de l’antisepsie, les conditions favorisant l’apparition de résistances et l’importance de respecter quelques règles simples de choix et d’utilisation optimale des produits. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=33299 [article] Comment s'assurer de l'efficacité des antiseptiques? Revue des indications et des modes d'utilisation [texte imprimé] / Laurence Badrikian ; Claire Aumeran ; Ousmane Traoré . - 2016 . - p.111-114. Langues : Français (fre) in Hygiènes > Vol. XXIV, 3 (Juin 2016) . - p.111-114 Catégories : Alpha A:Antisepsie ; A:Antiseptique ; E:Efficacité ; E:Examen invasif ; I:Infection ; L:Limite ; P:Prévention Résumé : Les antiseptiques sont des substances largement utilisées dont l’efficacité a été prouvée dans la prévention des infections liées aux soins invasifs. Les produits utilisés actuellement ont une activité essentiellement testée in vitro et l’on peut se préoccuper d’une baisse d’activité in vivo ainsi que d’une expression de gènes de résistance pouvant être favorisée par des pratiques existantes. L’analyse de la littérature permet de mieux comprendre les limites de l’efficacité de l’antisepsie, les conditions favorisant l’apparition de résistances et l’importance de respecter quelques règles simples de choix et d’utilisation optimale des produits. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=33299

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Évaluation de l’action d’un stress physique associé à un stress chimique sur un biofilm de Klebsiella pneumoniae formé dans un tuyau d’endoscope / Anne-Clémence Cholley in Hygiènes, Vol. XXX, n°4 (Septembre 2022)

Public ISBD [article]  inHygiènes > Vol. XXX, n°4 (Septembre 2022) . - p. 271-278 Titre : Évaluation de l’action d’un stress physique associé à un stress chimique sur un biofilm de Klebsiella pneumoniae formé dans un tuyau d’endoscope Type de document : texte imprimé Auteurs : Anne-Clémence Cholley ; Ousmane Traoré ; Claire Aumeran ; Fatma Zohra Houfaf Khoufaf Année de publication : 2022 Article en page(s) : p. 271-278 Langues : Français (fre) Catégories : Alpha B:Biofilm ; D:Désinfection ; D:Dispositif médical ; E:Endoscope ; H:Hygiène hospitalière Résumé : La formation de biofilm dans les endoscopes est un problème important pouvant être responsable d’échecs dans le processus de retraitement. Nous avons étudié la capacité de survie d’un biofilm de Klebsiella pneumoniae (K. pneumoniae SB6610) formé dans un tube d’endoscope face à des stress chimique et physique. Cette souche, productrice d’une bêtalactamase à spectre étendu CTX-M-15, était responsable d’une épidémie associée à un défaut de retraitement des duodénoscopes et à sa capacité à former un biofilm. Nous avons observé la capacité de survie d’un biofilm de K. pneumoniae SB6610 de 72 heures, formé en système dynamique, soumis à quatre conditions : avant dessiccation, sans et après action du glutaraldéhyde 1% (GTA1%) ; après 15 jours de dessiccation, sans et après action du GTA1%. La biomasse du biofilm a été évaluée par dénombrement et observation en microscopie confocale. La capacité de recolonisation des survivantes a été observée au microscope optique dans un système dynamique de type flow-cell. Le pourcentage de survivantes après 5 minutes d’exposition au GTA1% est faible mais plus important après dessiccation : 6,82.10-3% versus 2,01.10-4%. Après dessiccation et action du GTA, les survivantes étaient capables de recoloniser le milieu et de former un biofilm en 8 heures, probablement en raison de la survie de « persisters » viables mais non cultivables dans le biofilm. Nos observations soulignent que les recommandations actuelles de retraitement des endoscopes doivent être strictement suivies mais qu’une fois le biofilm constitué dans l’endoscope, il peut être très difficile à éradiquer avec les pratiques actuelles. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=50497 [article] Évaluation de l’action d’un stress physique associé à un stress chimique sur un biofilm de Klebsiella pneumoniae formé dans un tuyau d’endoscope [texte imprimé] / Anne-Clémence Cholley ; Ousmane Traoré ; Claire Aumeran ; Fatma Zohra Houfaf Khoufaf . - 2022 . - p. 271-278. Langues : Français (fre) in Hygiènes > Vol. XXX, n°4 (Septembre 2022) . - p. 271-278 Catégories : Alpha B:Biofilm ; D:Désinfection ; D:Dispositif médical ; E:Endoscope ; H:Hygiène hospitalière Résumé : La formation de biofilm dans les endoscopes est un problème important pouvant être responsable d’échecs dans le processus de retraitement. Nous avons étudié la capacité de survie d’un biofilm de Klebsiella pneumoniae (K. pneumoniae SB6610) formé dans un tube d’endoscope face à des stress chimique et physique. Cette souche, productrice d’une bêtalactamase à spectre étendu CTX-M-15, était responsable d’une épidémie associée à un défaut de retraitement des duodénoscopes et à sa capacité à former un biofilm. Nous avons observé la capacité de survie d’un biofilm de K. pneumoniae SB6610 de 72 heures, formé en système dynamique, soumis à quatre conditions : avant dessiccation, sans et après action du glutaraldéhyde 1% (GTA1%) ; après 15 jours de dessiccation, sans et après action du GTA1%. La biomasse du biofilm a été évaluée par dénombrement et observation en microscopie confocale. La capacité de recolonisation des survivantes a été observée au microscope optique dans un système dynamique de type flow-cell. Le pourcentage de survivantes après 5 minutes d’exposition au GTA1% est faible mais plus important après dessiccation : 6,82.10-3% versus 2,01.10-4%. Après dessiccation et action du GTA, les survivantes étaient capables de recoloniser le milieu et de former un biofilm en 8 heures, probablement en raison de la survie de « persisters » viables mais non cultivables dans le biofilm. Nos observations soulignent que les recommandations actuelles de retraitement des endoscopes doivent être strictement suivies mais qu’une fois le biofilm constitué dans l’endoscope, il peut être très difficile à éradiquer avec les pratiques actuelles. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=50497

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Les « nouveaux » procédés de désinfection (ultraviolets, ozone…) : quelle efficacité et quelles preuves ? / Ousmane Traoré in Hygiènes, Vol. XXX, n°4 (Septembre 2022)

Public ISBD [article]  inHygiènes > Vol. XXX, n°4 (Septembre 2022) . - p. 265-270 Titre : Les « nouveaux » procédés de désinfection (ultraviolets, ozone…) : quelle efficacité et quelles preuves ? Type de document : texte imprimé Auteurs : Ousmane Traoré Année de publication : 2022 Article en page(s) : p. 265-270 Langues : Français (fre) Catégories : Alpha D:Désinfection ; D:Donnée probante ; E:Efficacité ; E:Environnement Résumé : Les « nouveaux » procédés de nettoyage et désinfection connaissent un développement certain lié à un regain d’intérêt amplifié par la crise de la Covid-19. Le but de cet article est de proposer une synthèse critique de l’analyse des données de la littérature scientifique et médicale concernant quelques procédés de désinfection « alternatifs » : les ultraviolets (UV), l’ozone sous forme gazeuse et en solution, l’eau électrolysée et le plasma froid. Quand elles existent, les études rapportant un impact sur les taux d’infection ont été recherchées en priorité. Les avantages allégués de ces dispositifs sont, d’une part, leur modernité avec, pour certains, une automatisation possible (procédés sans contact) et, d’autre part, une approche plus écologique en raison d’une moindre utilisation de produits chimiques. La plupart de ces procédés ont des preuves expérimentales tangibles d’une efficacité antimicrobienne de base. D’autres, comme l’eau ozonée et l’eau électrolysée, n’ont pas été évalués sur tous les types de micro-organismes ni en situation hospitalière et nécessitent des études complémentaires rigoureuses avant d’envisager une plus large utilisation en routine. Les dispositifs de désinfection sans contact (UV, désinfection des surfaces par voie aérienne) ne peuvent que compléter et non remplacer les méthodes manuelles. Pour qu’ils soient intéressants, il faut donc que leur ajout aux méthodes manuelles de nettoyage et désinfection diminue significativement le risque infectieux. Des études cliniques bien conduites, hors contexte épidémique et prenant en compte les aspects médico-économiques avec toutes les contraintes techniques et logistiques, sont donc nécessaires pour une adoption plus large de ces nouveaux procédés par les hygiénistes. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=50496 [article] Les « nouveaux » procédés de désinfection (ultraviolets, ozone…) : quelle efficacité et quelles preuves ? [texte imprimé] / Ousmane Traoré . - 2022 . - p. 265-270. Langues : Français (fre) in Hygiènes > Vol. XXX, n°4 (Septembre 2022) . - p. 265-270 Catégories : Alpha D:Désinfection ; D:Donnée probante ; E:Efficacité ; E:Environnement Résumé : Les « nouveaux » procédés de nettoyage et désinfection connaissent un développement certain lié à un regain d’intérêt amplifié par la crise de la Covid-19. Le but de cet article est de proposer une synthèse critique de l’analyse des données de la littérature scientifique et médicale concernant quelques procédés de désinfection « alternatifs » : les ultraviolets (UV), l’ozone sous forme gazeuse et en solution, l’eau électrolysée et le plasma froid. Quand elles existent, les études rapportant un impact sur les taux d’infection ont été recherchées en priorité. Les avantages allégués de ces dispositifs sont, d’une part, leur modernité avec, pour certains, une automatisation possible (procédés sans contact) et, d’autre part, une approche plus écologique en raison d’une moindre utilisation de produits chimiques. La plupart de ces procédés ont des preuves expérimentales tangibles d’une efficacité antimicrobienne de base. D’autres, comme l’eau ozonée et l’eau électrolysée, n’ont pas été évalués sur tous les types de micro-organismes ni en situation hospitalière et nécessitent des études complémentaires rigoureuses avant d’envisager une plus large utilisation en routine. Les dispositifs de désinfection sans contact (UV, désinfection des surfaces par voie aérienne) ne peuvent que compléter et non remplacer les méthodes manuelles. Pour qu’ils soient intéressants, il faut donc que leur ajout aux méthodes manuelles de nettoyage et désinfection diminue significativement le risque infectieux. Des études cliniques bien conduites, hors contexte épidémique et prenant en compte les aspects médico-économiques avec toutes les contraintes techniques et logistiques, sont donc nécessaires pour une adoption plus large de ces nouveaux procédés par les hygiénistes. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=50496

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